Autour de Pâques

Ayant passé un très long weekend de Pâques à Londres, voici un article pour les deux semaines autour de celui-ci, que je sépare en deux parties : restaurants et cuisine maison.

Restaurants

Nous avons surtout, bien évidemment, été au restaurant à Londres, mais tout de même, auparavant, nous avons fait une expérience à Lausanne.

Le Stamm, soirée Qoqa « Pizzas »

Une très belle et bonne soirée, pendant laquelle nous avons pu déguster des pizzas fantastiques, d’une qualité et d’un goût exceptionnels (avec de la pâte incroyable), et de plusieurs obédiences : romaine, sicilienne, napolitaine.

Restaurant 1890 (Londres)

Un des restaurants du Savoy London, présidé par le fameux Gordon Ramsay. Restaurant gastronomique, assez petit, et, franchement, juste… parfait. Ambiance tamisée, décoration superbe (ah, les lampes…), service attentif et gentil, et une cuisine d’une qualité incroyable : du classique légèrement revisité, dans le respect de la cuisine française de tradition (le restaurant se réclame d’Escoffier, qui fut cuisinier au Savoy London à l’ouverture de celui-ci), une cuisine à la fois légère et riche, des goûts très structurés. De plus, nous avons choisi le « underwater wine pairing » et avons pu goûter à une série de vin portugais submergés (plus de détails dans cet article, si cela vous intéresse) absolument fascinants.

Tamarind Kitchen (Londres)

Un restaurant indien moderne bistronomique, ouvert de plus assez tard le soir, vraiment très très bon.

Hide (Londres)

Un restaurant dont je parle dans mes adresses à Londres. Nous avons, comme toujours, choisi le menu dégustation, et c’était, comme toujours, exceptionnel. Nous sommes sortis ravis et avec un compte en banque nettement amoindri 😁.

Coya (Londres)

Aussi un de nos restaurants fétiches à Londres, voir ici. Nous y étions cette fois le vendredi midi (le soir et le weekend c’est très très bruyant), et nous avons pris le menu dégustation, très bon rapport prix-plaisir.

Meeting Noodles (Londres)

Une bonne surprise, un petit chinois trouvé par hasard à midi, sans prétention, et c’était excellent. Nous avons pris une formule de midi (entrée et plat) plus un plat, et avons tout partagé.

Colonel Saab (Londres)

Encore une bonne surprise, aussi par hasard à midi. Un indien moyenne gamme excellent. Tout était vraiment très bon. J’ai particulièrement apprécié les épinards, il faut que je trouve une bonne recette pour les cuisiner.

Amaya (Londres)

Encore un de nos restaurants préférés, mentionné dans ma liste. Nous avons été sages et n’avons pas pris le menu cette fois, sous peine d’explosion…

Cuisine maison

J’ai surtout cuisiné des plats bons mais simples, la plupart du temps sans recette :

  • Croque-monsieurs au chèvre et pesto de rucola
  • Ailerons et manchons de poulet à la friteuse sans huile (accompagnés de salade verte)
  • Scaloppine al limone avec asperges vertes rôties
  • Cocido « style portugais » aux pois chiches et au chou frisé
  • Pâtes mano negra (voir cet article)
  • Moules au curry et fondue de poireaux (voir cet article)
  • Suprêmes de pintade à la crème, asperges vertes rôties
  • Ceviche de snapper à l’avocat et à la grenadille, salade verte
  • Tranches de porc panées accompagnées d’un mélange chou-champignons (très bon mélange, d’ailleurs, à refaire)

Artichauts et asperges

Samedi soir, comme nous avions fait un excellent et très copieux repas de midi aux Cygnes – Chez Jules à Margencel, nous n’avons rien mangé du tout, pas faim !

Dimanche midi, j’ai poêlé des soles portion pelées et les ai accompagnées d’une salade verte.

Dimanche soir, nous avons testé le restaurant espagnol Aipes à Lausanne. Depuis la fermeture du regretté Chiringuito, je n’avais plus mangé de tapas à Lausanne, et j’ai beaucoup apprécié de retrouver un endroit comme ça, où c’est bon, sans chichis, une vraie taverne espagnole ! Nous avons partagé plein de bonnes choses (avec en plus une salade verte non photographiée) :

Lundi soir, nous avons mangé les restes du boeuf aux carottes de jeudi passé.

Mardi soir, j’ai préparé des pâtes au pesto d’ail des ours et aux asperges vertes délicieuses. Pas de recette : du perso d’ail des ours maison un peu délayé d’eau de cuisson des pâtes, des asperges vertes en tronçons poêlées de manière à rester bien croquantes, et voilà.

Mercredi soir, j’ai fait des carciofi alla giudia à la friteuse sans huile (délicieux), des okras au four, et ajouté du magret farci au foie gras de la Mère Gaud et des fromages à tout ça.

Jeudi soir, nous avons mangé chez Gina, qui fait une bonne cuisine italienne très classique. J’ai mangé une pizza Gina (jambon cru, rucola, mozzarelline) très agréable.

Vendredi soir, nous avons mangé à la Table du Valrose. On nous en avait dit beaucoup de bien, mais c’était encore mieux que ce que nous espérions ! Nous avons fait un repas fantastique. Les deux plats qui m’ont le plus marquée furent les asperges blanches, croquantes (c’est la première fois que je mange des asperges blanches croquantes réussies) et savoureuses, et le terre et mer de morilles et ormeaux – je n’ai jamais mangé des morilles pareilles, moelleuses et au goût intense, une tuerie !

De restaurant en restaurant

Cette semaine fut placée sous le signe des sorties, un peu par hasard.

Samedi soir, nous avions un bon Qoqa pour la Brasserie Notre-Dame à Payerne. Nous avons fait un excellent repas. Nous avons d’abord pris l’apéritif avec le cocktail du chef (qui est un barman littéralement de compétition, il a gagné un concours avec ce cocktail). Ensuite nous avons eu un menu complet : en entrée un oeuf parfait aux herbes et à la truffe blanche fondant et parfumé, puis un médaillon de veau accompagné d’un mille-feuille de légumes et d’un étonnant panier d’amandes farci à la mousseline de topinambours, croustillant à l’extérieur et mousseux à l’intérieur. Ensuite nous avons dégusté une belle et goûteuse assiette de fromages. Pour finir, un pré-dessert surprenant et délicieux composé d’une boule de chocolat blanc farci à la mousse de betteraves, et ensuite le dessert, une savoureuse assiette très légère dont le nom énonce la composition : « Irish Stout en glace et gel : crème d’orange / meringue au romarin fumé crème / tuile de betterave / gel myrtille / marshmallow betterave ».

Le seul point noir de ce repas était le prix de l’eau : 9fr50 pour une bouteille de 75cl d’eau purifiée (gazéifiée ou non), c’est vraiment trop cher – et quand on compare au « forfait eau » à 2fr50 par personne de Sardine (dont je parle dans mon article précédent), qui est un restaurant du même niveau (et dans une ville plus chère), c’est presque scandaleux.

Dimanche midi, nous avons eu une expérience mitigée au Château Salavaux, à Salavaux. L’endroit, fraîchement rénové, est superbe et chaleureux, le service impeccable et gentil, les vins très bien choisis, mais la cuisine ne vaut de loin pas, à mon sens, son 14 au Gault & Millau. J’ai d’abord pris un carpaccio de boeuf aux chanterelles bien trop huilé, et avec des chanterelles fades, puis des « joues de cochon confites, lentilles et petits légumes » très bonnes, mais dans lesquelles les légumes étaient presque inexistants – par contre, elles étaient garnies de pommes de terre non annoncées qui n’avaient franchement rien à faire là.

Dimanche soir, de retour à la maison, j’ai préparé une légère et vivace soupe turque aux lentilles corail et à la tomate.

Lundi soir, j’ai fait tout simple : fromages et fruits.

Mardi soir, nous avons fait un très bon repas au 45 Grill & Health à Vevey. Ils ont une carte très appétissante, et qui permet de choisir séparément la sauce et le ou les accompagnement(s), ce que je trouve très agréable. J’ai dégusté un poulpe rôti à la perfection (avec l’extrêmité des tentacules bien croustillante, miam !) avec une sauce chimichurri et des épinards.

Mercredi soir, j’ai fait ce qui sera probablement la dernière fondue de la saison: une fondue pur vacherin bien crémeuse.

Jeudi soir, j’ai mijoté une cocotte de boeuf aux carottes, recette trouvée dans un magazine Marmiton. J’ai utilisé de la joue de boeuf (qui est un morceau que j’affectionne tout particulièrement, il est plein de goût et devient fondant à la cuisson) et l’ai accompagnée de taro cuit à l’eau et de broccolinis sautés. Un dernier plat bien hivernal, réconfortant et savoureux…

Vendredi soir, nous avons fait un excellent repas au restaurant d’application de l’Ecole Hôtelière de Thonon, le Restaurant 1912. Je dois dire que j’ai un faible pour les restaurants d’application, qui sont souvent d’un rapport prix-plaisir très favorable, et puis j’aime bien avoir à faire à des débutants, ils ont la plupart du temps envie de bien faire. Bien sûr, il faut être indulgent sur les erreurs de service, elles sont souvent le fait soit d’une ignorance compréhensible soit de l’envie de trop bien faire, justement.

Nous avons débuté avec des noix de saint-jacques (bien cachées par une jolie et savoureuse tuile sur la photo) dont la sauce était à damner un saint, puis une raie à la grenobloise, suivie par du veau en croûte à l’artichaut et par un baba « façon mojito ». Ce qui m’a frappée, c’est que les goûts étaient à la fois subtils et affirmés, aucune fadeur (par exemple, souvent les très jolies tuiles qui décorent un plat n’ont que très peu de goût, or celle-là était très savoureuse), un parfait équilibre, bref, chapeau bas !

On passe des poireaux aux asperges, le printemps avance à petits pas…

Cette semaine donnait un peu l’impression de faire la transition entre hiver et printemps, et je n’ai pas résisté aux premières asperges de la saison (des vertes italiennes trouvées au marché) !

Samedi soir, j’ai préparé d’excellentes nouilles sautées au boeuf et au pak choi (ou bok choy, je n’arrive jamais à choisir entre les deux translitérations…), en utilisant une recette tirée d’un magazine Marmiton. Les nouilles sont brunes car j’utilise des nouilles de riz complet dans ce genre de plat.

Dimanche midi, j’ai préparé des poireaux vinaigrette façon asiatique. Eh oui, encore des poireaux vinaigrette… La vérité, c’est qu’à la base c’est ce que j’avais prévu de servir en entrée vendredi de la semaine précédente, mais me trouvant soudain en possession de truffes, j’avais changé mon fusil d’épaule et servi des poireaux vinaigrette à la truffe. Mais j’avais très envie de tester cette recette, alors… Bilan : c’est bon, mais ça manque de quelque chose, et je n’arrive pas à dire quoi – c’est un peu astringent et acide, et je ne suis pas sûre que le mélange poireaux coriandre soit à recommander.

Dimanche soir, j’ai préparé un poulet rôti à la friteuse à air chaud (sachant que la mienne est comme un mini-four, le poulet a donc cuit à la broche), avec une peau super méga croustillante et une chair bien juteuse, miam ! Je l’ai escorté de broccolini (trouvés non pas au marché, qui n’en recèle à ma connaissance pas, mais à la Migros…) juste poêlés avec de l’ail et du piment.

Lundi soir, j’ai fait des délicieux (et ruineux) steaks de wagyu espagnol (viande achetée chez Manor, qui a une très belle vitrine de viandes rassises et sera la mort de mon porte-monnaie) juste poêlés, avec des asperges rôties au four (10 minutes avec huile d’olive et gros sel, juste parfait).

Mardi soir, j’ai participé à un événement marrant, de la « cuisine au feu » organisée par Chillfood (avec un bon Qoqa). Il s’agit d’une soirée conviviale, avec une vingtaine de participants, où l’on cuisine à feu ouvert (dans des bidons customisés). Apparemment, les lieux sont très variables. Cette fois, c’était dans un entrepôt de Sévelin, les bidons étant disposés à l’extérieur. Plusieurs groupes sont formés (un par plat à préparer), j’étais dans le groupe « fromage frais ». On prépare, on mange, on boit un verre, on rigole bien, bref, très sympa – et la nourriture est délicieuse. Cette fois, le menu était le suivant :

  • Morceaux de pain de feu bio grillés avec du fromage frais (fromage préparé sur place à partir de lait et jus de citron, et décoré de cendre de romarin)
  • Shakshuka (spécialité́ israélienne aux légumes) avec des œufs pochés
  • Saumon irlandais bio fumé sur une planche de mélèze
  • Viande au charbon : lamelles de bœuf piémontais de l’Emmental grillées directement sur le charbon
  • Risotto au safran au wok, cuit avec bouillon de légumes frais fait soi-même, accompagné d’un topping de beurre de sauge
  • Poires braisées sur le feu et crème à la vanille

Mercredi soir, j’ai préparé du Marry Me Chicken (pas mal du tout, mais bon, pas de quoi épouser la cuisinière, quand même 😂) et l’ai servi avec un mélange lentilles-blé-quinoa très agréable trouvé dans un supermarché français.

Jeudi soir, nous avons mangé chez Sardine. Belle découverte ! Un service adorable et très efficace, des plats délicieux, le décor est sympa, et cerise sur le gâteau, ils font un « forfait eau » : eau purifiée (gazéifiée ou non) à volonté, 2fr50 par personne, j’applaudis des deux mains. Ils sont juste un tout petit peu trop centrés sur les vins nature pour moi (j’aime bien de temps en temps, mais ils ne sont pas tous bons, certains sont plus du cidre qu’autre chose hélas).

J’ai pris le « petit menu » avec accord mets-vins, avec en entrée une « slata mechouia » (tartare de daurade, gel de piment piquillos, pickles d’oignon rouge, huile de ciboulette, émulsion d’ail noir) en trompe-l’oeil « tomate » absolument superbe et surtout très savoureuse, en plat un « cabillaud nacré, haricot blanc et poireau rôti, guanciale, sauce curry vert, herbes de saison » qui m’a impressionnée par l’équilibre des goûts (j’adore le curry vert, mais il peut vite prendre le pas sur le reste, ce qui n’était pas le cas ici) et finalement en dessert la « douceur acidulée » (mousse citron, sorbet citron, crumble au beurre, salsifis croustillant, tuile de lait, huile de citron confit), très léger et peu sucré, parfait pour moi.

Vendredi soir, j’ai poêlé (juste aller-retour, pour les garder nacrées à coeur) des noix de saint-jacques et les ai accompagnées d’une salade aux herbes (salade verte, herbes, avocat) et d’un beurre nantais. Le beurre nantais est la version facile du beurre blanc : réduction vin-blanc échalotes, puis, au lieu du beurre, de la crème, qui émulsionne facilement et rend la sauce très stable. Une noisette de beurre juste avant de servir et voilà une sauce délicieuse et facile !

Entrée dans mars

On sent comme un frémissement de fin d’hiver, un radoucissement, plus de lumière matin et soir, bref, ça y est, on est en mars !

Samedi soir, nous avons mangé avec des amis à l’Hôtel de Commune de Dombresson. J’ai d’abord pris une étonnante cassolette de pieds de porc à la truffe noire, savoureuse et odorante, puis un excellent sandre à la hollandaise au persil, et enfin une jolie assiette de fromages.

Dimanche midi, j’ai improvisé un gratin de pâtes à l’ajvar, ma foi très bon, un peu piquant et croustillant.

Dimanche soir, j’ai mijoté un caldo verde (qui est « la » soupe traditionnelle portugaise) bien réchauffant.

Lundi soir, j’ai servi un houmous de haricots blancs et artichauts (la recette est dans le nom du plat…) et des charcuteries (jambon cru et viande séchée).

Mardi soir, nous étions quatre un peu en dernière minute ; j’ai fait, comme récemment, du segreto de porc aux épices cajun, que j’ai servi avec une salade tiède de potimarron au romarin, lard et feta (ladite salade aurait dû être notre repas pour deux, au départ). En dessert, j’ai servi des coings rôtis au mascarpone. Vive le congélateur, qui m’a fourni les coings que j’avais rôtis en novembre/décembre, et le segreto acheté il y a quelques semaines chez Aligro !

Mercredi soir, nous sommes allés découvrir le restaurant Bad Murtensee, près de Morat, pour un concept amusant : « Dine & Light« . En fait, j’avais gagné une place à un concours online (ce qui est bien agréable), sinon je n’aurais même pas su que ça existait. Nous avons mangé parmi des décors lumineux étonnants (et mouvants) une très belle cuisine, riche en légumes et en goûts, très raffinée. Voici le menu :

En photos :

Et en vidéo, la présentation du dessert dans son « brouillard » :

Jeudi soir, j’ai préparé une « pan pizza » faite dans un moule à gâteau (j’aurais dû la cuire dans une poêle en fonte, mais si j’ai bien des cocottes en fonte, et même une mini-poêle, je n’ai pas de poêle assez grande pour ce genre de chose).

Vendredi soir, nous avions des invités, et un ami m’avait très gentiment rapporté des truffes de France. En entrée, j’ai présenté des poireaux vinaigrette à la truffe, c’est une recette simple mais la truffe est incroyablement bien mise en valeur dans cette préparation. Ensuite, j’ai fait un porc à l’Alentejana, servi comme indiqué dans la recette avec des pommes de terre sautées. Nos amis ont apporté le dessert.

Une semaine de février très douce

Samedi soir, j’ai fait du rapide : fusillis sauce tomates et thon.

Dimanche midi, j’avais invité des amis. En entrée, j’ai fait ces petits pots de crème au reblochon, mais j’ai remplacé le reblochon par du vacherin mont d’or et j’ai préparé une salade en accompagnement – c’était très bon. En plat, j’ai présenté du cabri au four (rôti avec des gousses d’ail, des oignons et du romarin) et je l’ai escorté de fèves (surgelées) à l’ail. En dessert, comme j’avais un bocal de petits babas au rhum au citron de Menton, je les ai servis avec des coings rôtis et de la crème fouettée, c’était parfait.

Dimanche soir, j’ai fait du léger, du coup : filet de bar grillé (sous le grill du four), salade de céleri-branche.

Lundi soir, j’ai poêlé des morceaux d’araignée de veau, juste déglacés avec un peu de Marsala et de fond de veau, exquis, et accompagnés d’un mélange de haricots blancs et d’épinards, surprenamment bons.

Mardi soir, nous avons pris à l’emporter au Taolé, pour souper avec des amis tard le soir après un spectacle. C’était,comme toujours, délicieux. C’est vraiment le meilleur libanais de Lausanne, haut la main.

Mercredi soir, j’ai grillé du segreto de porc enrobé d’un mélange d’épices cajun, très savoureux, et l’ai servi avec des croquettes de taro (délicieuses) et des coeurs d’artichauts à l’étouffée.

Jeudi soir, j’ai fait des alubias verdinas (petits haricots verts typiques de Galice que j’avais rapportés lors de notre voyage de l’an passé) aux crevettes géantes.

Vendredi soir, nous avons mangé, au restaurant Ô Vertige, au dessus d’Yverdon, un menu centré sur le boeuf wagyu, un vrai délice.

Soupes et restaurants

Samedi soir, j’ai préparé des spaghetti con la colatura di alici ma foi fort bons (et franchement non photographiables).

Dimanche midi, j’ai grillé des keftas à la menthe excellentes (achetées à la boucherie Roth à Lutry) et les ai servies avec du céleri rémoulade (j’avais râpé une pomme avec le céleri, et j’ai fait la sauce à la demi-crème acidulée et non à la mayonnaise).

Dimanche soir, j’ai mijoté une soupe aux haricots noirs excellente.

Lundi soir, nous avons mangé les restes du repas coréen de vendredi.

Mardi soir, j’ai fait une réconfortante potée de lentilles au jambon et au saucisson vaudois, toute simple, sans recette.

Mercredi soir, ayant lu avec grand intérêt l’article que Sonia (du blog Quand c’est qu’on mange) leur avait consacré, nous avons testé la nouvelle incarnation du restaurant des Sapeurs-Pompiers à Lausanne. Bilan : très positif ! Un endroit agréable (et pour moi plein de souvenirs, il y avait là dans les années 90 un excellent restaurant turc appelé la Corne d’Or, tenu par un monsieur très sympathique, où j’ai mangé maintes fois), un accueil adorable, une carte courte mais intéressante et une vraie cuisine italienne. J’ai partagé un baccalà (mousse de morue, fondante et savoureuse) et un vitello tonnato (viande exquise, sauce parfaite) avec mon homme, puis j’ai dégusté des tortelli alle erbette (farcis à la ricotta et aux côtes de bettes) proches de la perfection.

Jeudi soir, j’ai confectionné une soupe à la choucroute (agrémentée de croûtons et de boulettes de chair à saucisse) tirée d’un livre de cuisine du début des années 2000, « Classiques de la cuisine suisse ». Très sympa, léger mais réconfortant.

Vendredi soir, nous avons mangé au Bayview à Genève. La salle est correcte sans plus, décorée de manière très froide, avec des grandes photos de nourriture très envahissantes et une ambiance lumineuse améliorable, mais la cuisine et le service, superbes ! Nous avons pris le menu découverte avec accords mets-vins, c’était extraordinaire, léger, fin, savoureux, du bonheur à chaque bouchée :

Le boeuf en vedette

Tout à fait par hasard, presque tous les menus de cette semaine, au restaurant ou à la maison, ont tourné autour du boeuf. Bon, il y a quand même un soir végétarien, histoire de faire une pause !

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas au Guanaco à Morges. Nous avons trouvé que c’était encore meilleur qu’avant (nous y étions déjà allés deux ou trois fois), avec des goûts plus fins et des cuissons superbement maîtrisées. J’ai dîné de deux entrées successives : un tiradito de saumon à tomber, et des anticuchos de boeuf fabuleux.

Dimanche midi, j’ai fait des menemen (une version plus sophistiquée des oeufs brouillés aux oignons et tomates que je faisais quand j’avais 13 ans) avec une salade de mâche.

Dimanche soir, j’ai fait une recette qui semble être un classique de la cuisine italo-américaine, du poulet scarpariello. C’est vraiment délicieux, je ne peux que recommander la recette (que j’ai faite en grande quantité, histoire d’avoir des restes pour midi). Comme d’habitude, je n’ai pas mis le sucre… Je l’ai servi avec des haricots borlotti à la sauge.

Lundi soir, j’ai poêlé des steaks et les ai accompagnés d’une fausse béarnaise franchement pas mal (la mayonnaise de base était faite maison, suis-je excusée ?) et d’une salade verte.

Mardi soir, nous avons fait un bon repas classique au Petit Boeuf à Lausanne. Mon homme et moi avons pris le tartare Natacha (qui est un tartare flambé à prendre à deux) bien assaisonné, et servi avec d’excellentes frites (que j’ai pour une fois mangées, c’est vous dire si elles étaient bonnes).

Mercredi soir, j’ai préparé une salade tiède de légumes à la ricotta très plaisante. Comme je n’aime ni les choux de bruxelles ni le panais, je les ai remplacés par du taro et du céleri-boule. Et comme le chou noir est une sorte de kale et que j’adore ça, c’est ce que j’ai utilisé.

Jeudi soir, après un spectacle, nous sommes retournés au Lily Bar, qui est décidément bien sympathique (j’en avais parlé dans cet article). Nous avons bu d’excellents cocktails, et partagé une planchette de charcuteries fort bien sélectionnées et un Vacherin Mont d’Or au four bien plaisant. L’accueil est chaleureux, le service efficace, les cocktails parfaits, la musique bien choisie et agréable (et pourtant je ne suis pas une fan de musique dans les restaus d’habitude), la nourriture délicieuse, bref, que demande le peuple !

Vendredi soir, nous avions des invités. J’ai préparé un repas coréen : en apéro, un cocktail makgeolli-soju. En entrée, des crêpes à la ciboule chinoise. En plat principal, des short ribs de boeuf (excellente recette, je recommande tout particulièrement). J’ai accompagné le plat principal de riz, d’épinards à la coréenne (pour lesquels j’utilise des épinards surgelés), de pickles de carottes et radis blanc, de kimchi de chou et de kimchi de feuilles de moutarde. En dessert, j’ai servi un panettone aux marrons glacés (acheté, je ne suis pas une grande pâtissière). Et pour une fois, je n’ai pas oublié les photos !

Une fin de janvier gastronomique

Samedi soir, nous avons fait un délicieux repas à La Micheline, à Genève. Nous avons pris le menu dégustation en quatre temps avec accord mets-vins, et c’était fabuleux (avec pour ma part un amour tout particulier pour la première entrée de noix de saint-jacques). En images :

Dimanche midi, j’ai fait une fondue moitié-moitié, avec le mélange acheté au marché de Lausanne chez Duttweiler, toujours excellent.

Dimanche soir, après Cosi Fan Tutte à l’Opéra de Lausanne, nous avons mangé au Mirabeau – c’est toujours une valeur sûre, le service est parfait, et ma sole meunière était exquise, servie (à ma demande) avec uniquement des légumes : des brocolis croquants et du fenouil rôti fantastique.

Lundi soir, j’ai servi du poulet Yassa (j’adore ça, et cette recette-là est vraiment impec) avec du sorgho concassé (une nouveauté, du sorgho vaudois, très bon).

Mardi soir, j’ai fait une potée de pois chiches au kale et au chorizo, en remplaçant les épinards par du kale dans cette recette. C’était excellent.

Mercredi soir, étant seule à la maison, je me suis commandé des sashimis et des sushis au Kotchi (qui est vraiment un bon traiteur japonais).

Jeudi soir, nous étions six à table. En entrée, j’ai servi des verrines de betterave et de chèvre frais (inspirées de cette recette). J’ai fait un plat principal coréen : du porc épicé au kimchi (Jaeyook kimchi bokum), servi avec du kimchi de chou et du kimchi de feuilles de moutarde (tous deux faits maison) et du riz. Nos invités ont apporté le dessert. Pas de photos : comme d’habitude, quand j’ai des invités, je m’occupe de les nourrir et j’oublie complètement de prendre les photos !

Vendredi soir, nous avons fait un dernier repas chez Denis Martin à Vevey – dernier parce qu’il prend sa retraite tout bientôt (le 24 mars, si je me souviens bien). C’est bien dommage, car non seulement c’est délicieux, mais l’expérience est totalement unique et inoubliable, ce n’est pas un restaurant comme les autres et il me manquera. Voyez le spectacle :

Des pâtes et du cochon

Samedi soir, ayant trouvé de la saucisse à rôtir au piment d’Espelette au marché (elle s’est révélée délicieuse), je l’ai servie avec du kale sauté à l’ail.

Dimanche midi, j’ai testé une intrigante recette de saltimbocca au reblochon, que j’ai accompagnées d’épinards à l’huile d’olive. c’était délicieux (mais comme on les fait au four, pas besoin de piques pour fixer les ingrédients, ça ne sert à rien et c’est difficile à fixer à travers le reblochon).

Dimanche soir, après un spectacle au théâtre de Beaulieu, nous avons mangé au restaurant qui est dans le bâtiment, le Quintino. J’ai dégusté des papardelle au ragoût de canard très réussies.

Lundi soir, j’ai servi des fusilli à la crème de fenouil.

Mardi soir, j’ai mijoté des joues de porc au sherry exquises, que j’ai escortées de poireaux rôtis au four.

Mercredi soir, j’ai fait un riz sauté aux saucisses thaï vraiment très bon. J’ai quand même apporté quelques modifications à la recette : plus de saucisses qu’indiqué, huile neutre au début et ajout d’huile de sésame deux minutes avant la fin de la cuisson, et deux carottes crues en tout petits morceaux ajoutées en même temps que le riz (elles ont donné un côté croquant très sympathique).

Jeudi soir, avant un spectacle à l’Octogone, nous avons mangé à la Maison Thaï à Pully. Le poulet au curry vert était vibrant, le canard au basilic savoureux.

Vendredi soir, nous sommes allés dans ce blast from the past qu’est l’Hôtel de France à Cuarnens pour y manger du sanglier. J’ai d’abord dégusté le pâté en croûte au sanglier, parfait, puis l’excellent rôti de sanglier servi avec des spätzlis croustillants à souhait, du chou rouge, des marrons et des choux de bruxelles. J’ai ensuite partagé une coupe cannelle pruneaux avec mon homme.

Malheureusement, l’heure de la retraite a sonné pour les patrons, ils ferment à fin novembre de cette année, à mon grand désespoir ! Tout sera refait, nous a-t-on dit, et il y aura peut-être quelque chose d’intéressant à la place, mais il reste si peu de ces bons restaurants classiques que cela me chagrine grandement. Snif, double snif.