Comment planifier ses repas

Depuis plus de vingt ans (depuis que mon fils cadet est tout petit, en fait), je planifie mes repas.

A la base, c’était parce qu’avec deux enfants petits, c’était la seule manière de ne pas stresser et de conserver le plaisir de cuisiner. J’alternais plats préparés à l’avance (genre ragoûts, soupes, etc.) et plats rapides (c’est là que j’ai développé tout un tas de recettes de cuisine rapide).

Et puis les enfants ont grandi, je n’ai plus le stress de début de soirée, mais je continue, parce que trouve cette planification très agréable. J’y ai apporté plus de souplesse, et je me suis dit que ce ne serait pas une mauvaise idée de raconter comment je fais.

  • J’ai deux listes de repas : une pour la semaine en cours, une pour la semaine d’après. Dans celle pour la semaine d’après, je mets les idées de plats que j’aimerais faire et qui me viennent de manière impromptue (en lisant un magazine de cuisine, ou en en parlant avec quelqu’un, ou même sans raison), sans forcément les attribuer à un jour particulier. Comme ça, quand je planifie (le vendredi, puisque nous faisons nos courses samedi matin au marché), j’ai déjà plusieurs repas que je peux attribuer à des jours, il ne me reste plus qu’à compléter.
  • Je planifie toujours pour un jour de moins qu’il ne faudrait, pour prévoir les sorties au restaurant ou les soirs où je sers des restes.
  • Je planifie presque toujours un repas que je peux reporter à bien plus tard, pour parer aux imprévus : par exemple, hier soir, j’avais prévu une côte de veau (stockée dans mon congélateur) accompagnée de salade de butternut, mais j’avais d’énormes restes qu’il ne fallait pas gâcher et que j’ai servis à la place. La côte de veau est restée au congélateur et la courge butternut, se gardant facilement plusieurs semaines, sera probablement au menu de la semaine prochaine.
  • J’achète toute la viande pour la semaine. Je garde au frigo tout ce que je sers jusqu’au mardi soir inclus, le reste va au congélateur (hormis les viandes séchées ou fumées, bien sûr).
  • Je fais attention au temps que j’aurai pour préparer. J’aime faire la grasse matinée le dimanche, donc dimanche midi, c’est du rapide, par exemple. Ou si je travaille à la maison un jour, je sais que je pourrai mettre en route à midi une recette qui demande beaucoup de temps de marinade ou de mijotage.
  • Chaque matin, je regarde ce que je vais faire le soir, histoire de sortir ce qu’il faut du congélateur si nécessaire. Comme je ne suis pas parfaite (snif), j’oublie parfois, alors je réarrange mes repas…
  • Ce qui m’amène au point suivant : je me laisse l’entière liberté de réarranger les repas dans la semaine, bien sûr, on n’est pas à l’armée !!! Si ça m’arrange de faire demain ce que j’avais prévu aujourd’hui, pourquoi pas.
  • Je prévois des restes. Surtout pendant les années Covid, avec tout ce travail à la maison, je n’allais pas me mettre à cuisiner à midi, franchement, alors on a alterné restes et plats livrés. Et certains plats ne demandent pas beaucoup plus de temps à préparer si on les fait pour quatre ou six personnes que si on les fait pour deux.
  • De temps en temps je fais une semaine à thème, en choisissant un pays, ou un livre de cuisine. Ca m’amuse, et puis certains condiments typiques d’une cuisine ethnique particulière doivent être faits en assez grande quantité et, du coup, peuvent être utilisés dans plusieurs plats (par exemple, l’aji picante colombien ou le mojito cubain), et certaines herbes ou condiments peu usités dont on doit acheter un emballage entier peuvent eux aussi être utilisés complètement au lieu de traîner dans le frigo en attendant la trinité.

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