N’ayant pas écrit sur ce blog depuis fin avril pour cause de longues vacances, j’ai apparemment allègrement sauté par dessus une sacrée quantité de mauvais temps (pendant que je profitais des beautés et du soleil de l’Espagne, au nord d’abord, en Andalousie ensuite) pour atterrir sur une belle semaine de soleil.
Ma première semaine de retour fut faite de bricolages culinaires que je vous épargne. Je vous parle ici de la semaine qui vient de s’écouler, pour laquelle j’ai décidé de piquer des recettes dans mon propre répertoire principalement.
Samedi soir, nous avons fait un excellent repas dans un restaurant que je trouve injustement méconnu, l’Ardoise. Il s’agit du restaurant de l’hôtel Carlton, juste en face du Royal Savoy. Il est très agréable, avec une terrasse fantastique, et surtout, on y mange extrêmement bien pour un prix raisonnable. La carte est courte mais bien composée, et notre repas de samedi était une petite merveille de fraîcheur saisonnière. Seul petit reproche, le pain, qui n’est pas à la hauteur. J’y ai d’abord dégusté une assiette composée d’asperges, plusieurs cuissons, plusieurs textures, une fausse simplicité et des saveurs exquises. Ensuite, j’ai pris le tartare de veau, coupé au couteau comme il se doit et superbement bien assaisonné.


Dimanche midi, j’ai fait tout simple, du magret de canard farci au foie gras de la Mère Gaud et une belle salade de mesclun.
Dimanche soir, j’ai fait un tartare de boeuf (celui dont je parle dans cet article) et une salade de tomates. J’avais des tomates du marché (plusieurs sortes) et il me restait une petite tomate achetée la semaine précédente à la Coop (en urgence en rentrant de vacances), ce qui fait que je me suis fait ma mini-dégustation de tomates pendant la préparation, par curiosité. Verdict : en tête de peloton, la coeur de boeuf du marché, suivie de près par les deux autres (merinda et je ne sais plus quoi, une petite lisse italienne). Loin loin loin derrière, sans aucun goût, celle de la Coop. CQFD. Je ne sais vraiment pas pourquoi j’achète encore (très rarement) des tomates de supermarché, autant boire de l’eau.

Lundi soir, j’ai fait des pâtes au chorizo (en remplaçant les côtes de bettes par du poireau, c’était excellent).

Mardi soir, j’ai utilisé un paquet de viandes ramenées d’Espagne pour faire un cocido Gallego à la marmite à pression, excellent.

Mercredi soir, j’ai préparé (en utilisant de la farine de kamut intégrale) une pizza au chèvre frais et aubergines.

Jeudi soir, j’ai préparé une poêlée d’artichauts terre et mer.
Vendredi soir, nous sommes allés, avec des amis, manger à l’Auberge de Bogis-Bossey, sur une paisible terrasse. Madame est au service (d’une gentillesse et d’une efficacité incroyables), Monsieur en cuisine (avec de temps à autre une apparition pour servir un plat), et la cuisine est vraiment époustouflante. Nous étions côté gastro, menu surprise unique (mais évidemment on peut faire part de ses allergies et dégoûts, à la réservation si possible), et quel menu ! En images :









Bref, je ne peux qu’inciter toute personne qui apprécie la bonne cuisine à aller déguster la cuisine de cette auberge, c’est une merveille.