Continent asiatique

Sans vraiment que ce soit conscient, j’ai fait cette fois une semaine panasiatique.

Samedi soir, non, pas d’Asie, c’était vraiment de la (très bonne) cuisine française : nous avons essayé la toute nouvelle Brasserie Cocotte. En entrée, nous nous sommes partagés un os à moëlle et un pâté en croûte. Après cette première partie délicieuse et roborative, j’ai pris de l’onglet sauce chimichurri, servi très sympathiquement avec une cocotte de légumes d’hiver. J’ai fini par un sorbet prune à l’alcool de prune en dessert.

Dimanche midi, j’ai fait du riz sauté. Je le fais complètement au pif, mais j’applique une excellente technique que j’ai apprise sur le site Serious Eats : je sépare bien les grains du riz (qui est cuit et froid) à la main dans un grand bol avant de l’ajouter au wok. Ca fait toute la différence, je vous assure ! Cette fois, j’y ai mis des petits pois, des pousses de bambou, du jambon à l’os, des oeufs brouillés et de l’oignon frais, et utilisé de la sauce soja, de la sauce d’anchois coréenne et de l’huile de sésame dans l’assaisonnement.

Dimanche soir, j’ai préparé un korma de légumes, excellent (mais très chronophage), et l’ai servi avec du quinoa (j’essaye de ne pas exagérer sur le riz, étant donné ma tendance à la résistance à l’insuline).

Lundi soir, j’ai simplement sauté du porc haché avec du gingembre et de l’ail, et l’ai assaisonné avec un peu de sauce soja et d’huile de sésame. Du chou chinois sauté aux oignons frais et à la coriandre en accompagnement, et voilà un repas vite fait et excellent.

Mardi soir, c’était la Saint-Valentin, et le Restaurant du Chasseur proposait un menu très intéressant, nous y avons donc mangé. Comme toujours, tout était vraiment délicieux, mais mention spéciale pour le cheesecake, acidulé et très peu sucré, parfait.

Mercredi soir, j’ai grillé des filets de sardine à la plancha, les ai arrosés de vinaigrette au matcha et servis avec une salade verte.

Jeudi soir, j’ai poêlé des tranches de gigot, et les ai présentées avec du petit épeautre et de la salsa aux tomatillos et avocats.

Vendredi soir, j’ai préparé des fèves séchées (je les ai trouvées en Italie, je n’en n’ai jamais vu ici) et des petites saucisses et merguez grillées. Miam !

L’automne arrive à petits pas

Samedi soir, nous avons fait un bon repas au Café du Commerce à Aubonne. J’adore le genre de cuisine (française hyper-classique), j’adore le décor Art Nouveau (rien que pour ça, l’endroit vaut le détour !) et l’accueil sympathique, la seule chose que je regrette c’est que certains plats bien canaille comme la tête de veau ou la langue de boeuf ne se font que sur commande et pour 2 ou 4 personnes, snif. J’ai pris la terrine du chef, absolument sublime, puis une escalope de veau panée très bien faite, servie, à ma demande, avec des légumes (on ne voit que des haricots verts sur la photo, mais il y avait aussi un ramequin de carottes et un autre de choux de Bruxelles).

Dimanche midi, j’ai confectionné des hamburgers en remplaçant les petits pains par des champignons portobello préalablement rôtis au four. Pas mauvais, sans plus.

Dimanche soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi mon très classique foie gras au sel, accompagné d’un petit mesclun. En plat, j’avais fait de l’agneau de lait au four (au romarin et à l’ail) et des flageolets, et enfin, en dessert, des coings rôtis au four (repassés en dernière minute au grill avec un peu de mascarpone et de sucre).

Lundi soir, j’ai servi des rognons de veau à la crème et à la moutarde, escortés d’une poêlée de girolles et chou pointu (le tout sans recette).

Mardi soir, j’ai fait une recette d’un hors-série de la revue italienne Sale & Pepe, un flan aux aubergines. Je l’ai fait dans un seule moule et non dans des moules individuels. Il était censé être servi froid, nous l’avons mangé chaud, c’est une variante des aubergines à la Parmigiana en fait. Le surlendemain pour mon repas de midi, je l’ai mangé froid, il était aussi très bon.

Mercredi soir, j’ai servi des fusilli mano negra (j’en parle dans cet article).

Jeudi soir, nous avons testé le nouveau restaurant italien du Théâtre de Beaulieu, le Quintino. L’endroit est sympathique, une belle trattoria moderne, le service est très sympathique et efficace, et ce qu’on a dans l’assiette, sans être particulièrement original, est très bon. J’ai pris une friture de poisson légère et savoureuse, demandée et servie avec une salade verte abondante et fraîche.

Vendredi soir, j’ai poêlé des filets de sole meunière et les ai accompagnés de haricots verts au persil.

Retour de Vérone

Nous avons donc passé un weekend prolongé à Vérone. Nous y allions pour écouter Turandot et Carmen dans les Arènes, mais nous en avons profité pour visiter la ville, qui est une pure merveille – quatre églises majeures incroyables, un château-fort qui abrite un superbe musée, les arènes elles-mêmes et la vieille ville… Et on y mange vraiment bien, en plus !

Après le splendide repas de vendredi soir (voir mon précédent article), nous avons mangé samedi à midi dans une trattoria classique vraiment excellente, Pane e Vino. Nous avons partagé une planchette de charcuteries, puis j’ai choisi une entrée d’esturgeon mariné avec poutargue et roquette. Nous avons ensuite partagé encore d’excellents raviolis mozzarella et aubergines.

Le soir nous avons mangé tôt (opéra oblige) à l’Osteria Monte Baldo. Service très sympathique, notre serveur avait de plus une connaissance encyclopédique des vins de la région. Nous avons d’abord partagé une assiette de tartines diverses (cocktail de crevettes, saucisse, champignons, etc.), pas mal sans plus, et un excellent vitello tonnato. J’ai poursuivi avec une splendide friture de poissons, crevettes et calamars, et nous avons partagé des légumes grillés.

Dimanche midi, après une visite du très beau Castelvecchio, nous avons fait un repas léger et savoureux au très recommandable Torcolino da Barca : salade mélangée et vitello tonnato.

Dimanche soir, de nouveau un repas rapide avant l’opéra – nous sommes retournés au Monte Baldo. Cette fois, nous avons partagé une belle assiette de charcuteries, puis j’ai dégusté un tartare à la confiture d’oignons rouges et une salade mêlée.

Lundi soir, nous avons pique-niqué dans le train : salade, charcuteries, olives, grissini.

Mardi soir, j’ai cuisiné du poulet frit façon Nigella Lawson (recette de « picnic-fried chicken » trouvée dans son livre Summer), que j’ai trouvé pas mal sans plus. Je l’ai accompagné d’une salade de fenouil et d’une salade verte.

Mercredi soir, j’ai fait une excellente causa péruvienne (avec des crevettes cocktail à la place du poulet), accompagnée de tomates cerises et feuilles de céleri.

Jeudi soir, j’ai grillé des kébabs d’agneau marinés au jus de citron, à l’ail et au zaatar (toujours du même livre Summer de N. Lawson), escortés d’une salade de courgettes.

Vendredi soir, nous avons mangé au Jacques Restaurant avec des amis. Repas léger et savoureux, nous avons tous beaucoup aimé. En entrée, mon homme et moi nous sommes partagé un ciselé de veau grillé aux petits pois et de la seiche confite et poulpe rôti au chorizo. J’ai continué avec une délicate volaille rôtie aux mûres sauvages, et terminé par des framboises en vinaigrette très peu sucrées, un dessert juste parfait.

Un avant-goût d’été

C’est très bizarre de vivre ce mois de mai comme en été, repas sur la terrasse jusqu’à pas d’heure, volets mi-clos pendant la journée, ventilateur pour dormir…

Samedi soir, comme nous avions beaucoup de restes (salpicao, cocido…), je les ai servis accompagnés d’une salade verte.

Dimanche midi, nous avons déjeuné chez Barnabé avant le sympathique spectacle Swing Gum. Nous avons eu une entrée particulièrement réussie, une petite soupe froide de courgettes bien fraîche et savoureuse, après quoi on nous a servi des paupiettes de boeuf sauce au vin rouge avec une écrasée de patates douces et pommes de terre, puis enfin un petit gâteau aux fraises.

Dimanche soir, j’ai servi des côtelettes d’agneau aux herbes excellentes (recette du même livre d’Anjum Anand dont je parlais dans mon avant-dernier article), avec une salade de rampon et tomates cerises.

Lundi soir, j’ai fait un riz sauté à la chinoise (selon, très vaguement, la recette de Serious Eats mais en utilisant d’autres légumes : oignon, pois mangetout, bok choi, poivron, courgette). J’ai respecté l’étape la plus importante qui est de bien séparer les grains du riz cuit froid avant de le passer au wok, c’est l’astuce qui change tout !

Mardi soir, nous avons fait un repas-test au Bambou d’Asie. En effet, j’organise une fête dans quelques semaines, qui aura lieu dans ce restaurant. Nous avons dégusté une partie de ce qui sera servi, à savoir :

Tout était très bon. Pour la fête, j’ai juste demandé de remplacer le porc par une version sans sauce, surtout en juin, je veux quelque chose de moins « chaud ». Et ce seront des liserons d’eau à la place du chop suey de légumes, tout simplement parce que j’adore les liserons d’eau !

Mercredi soir, j’ai fait un curry de sébaste (toujours du même livre indien) avec du riz complet et des bok choi sautés à l’ail.

Jeudi soir, j’ai mangé avec une amie au Latino à Clarens. Très sympa et très bon ! Nous avons tout d’abord partagé un « ceviche latino » de daurade puis j’ai pris un tendre et goûteux pavé de boeuf sauce chimichurri. Et leur Pisco Sour est excellent !

Et vendredi soir, c’était la Fête des Voisins, dans un petit parc près de chez nous. Chacun amène quelque chose, moi c’était une grande salade de haricots blancs aux tomates, oignons et basilic. J’aime bien cet événement qui me fait connaître des gens que je croise parfois dans mon quartier sans savoir qui ils sont. On boit des verres, on grignote, on discute de tout et de rien, bref, que du bonheur !

A l’arrache

Cette semaine, j’ai fait mes courses à Evian. Notre but de promenade était la très intéressante exposition Christian Bérard au Palais Lumière – je ne connaissais même pas le nom de Christian Bérard, alors qu’il s’avère qu’il s’agit d’un peintre, décorateur et concepteur de costumes pour le théâtre et le cinéma et illustrateur de mode qui avait un immense renom dans la première moitié du 20ème siècle ! Nous en avons profité pour aller en bateau à Evian, y faire un bon repas (description dans mon article précédent) et, donc, y faire les courses. Du coup, j’ai acheté ce que je trouvais intéressant, et cuisiné un peu à l’arrache cette semaine, en partant des ingrédients.

Samedi soir, ayant trouvé chez le poissonnier d’Evian de la brandade de morue, je l’ai réchauffée et servie avec une salade. Je n’achète pas souvent des plats tout faits, mais de temps en temps, chez un petit artisan…

Dimanche midi, ayant trouvé chez le boucher Benoit Benet (toute la viande citée dans cet article vient de chez lui, c’est une excellente adresse) des superbes rillettes de canard, je les ai servies avec des artichauts barigoule en accompagnement.

Dimanche soir, boudin ! Du boudin français évidemment, grillé au four, avec des pommes en l’air saupoudrées de piment d’Espelette. Délectable.

Lundi soir, j’avais de l’onglet et une très belle et grosse tomate jaune française. J’ai fait de l’onglet à l’asiatique (super simple, délicieux), la tomate en carpaccio assaisonnée au jus de citron et au sumac, et une salade verte.

Mardi soir, ayant acheté ce qu’il fallait à la Fromagerie du Noyer, j’ai servi une belle raclette (trois fromages : d’alpage, fumé, au piment d’Espelette) avec des pommes de terre bouillies (que j’ai boudées, régime IG bas oblige) et des champignons de Paris que nous avons fait griller sur le four à raclette.

Mercredi soir, nous sommes retournés au restaurant Sétchouanais qui nous avait tant plu il y a quelques semaines, le Kung Fu Cuisine. C’est vraiment une excellente adresse ! Nous étions quatre, et avons partagé, en entrée, des raviolis « fraîcheur » (oeuf, crevette, ciboulette, une tuerie), des travers de porc à damner un saint et des nems excellents.

Ensuite, nous avons partagé des ailes de poulet au piment, du poulet sauce aigre-douce, des aubergines sauce piquante (exquises mais pas piquantes du tout, d’ailleurs), du canard aux légumes, et des liserons d’eau sautés à l’ail. Tout était délicieux, j’ai beaucoup trop mangé…

Jeudi soir, j’ai poêlé des belles tranches de filet d’agneau, que j’ai accompagnées de céleri, pommes de terre et champignons rôtis au four.

Vendredi soir, j’ai préparé un tartare de thon, un tartare de saumon, et des asperges vertes escortées d’une petite sauce au yaourt et à l’ail des ours.

Ciel bleu

Samedi soir, j’ai fait griller des cuisses de poulet dans mon nouveau mini-four/friteuse sans huile, et je les ai présentées avec une mayonnaise au piment et à la coriandre fraîche et avec une salade de semoule de chou-fleur.

Dimanche midi, nous avons dégusté une planchette de charcuteries puis une fondue pur vacherin à Gruyère, au Restaurant des Remparts (que je recommande, c’est bon et gentiment servi).

Dimanche soir, j’ai fait une salade de roquette, clémentines et feta très fraîche et légère.

Lundi soir, j’ai testé une recette de pizza à la farine de pois chiches, et j’ai si peu apprécié la pâte que je ne vous mets même pas le lien – c’était lourd et pâteux, bref, à ne pas faire. Je l’ai garnie de mozzarella et d’asperges vertes, ça a rattrapé un tout petit peu le coup… Une salade verte au céleri-branche a complété le repas.

Mardi soir, j’ai servi un plat Syrien, du batersh, sorte de ragoût d’agneau haché dressé sur du caviar d’aubergines. Je n’ai pas trouvé d’agneau gras, j’ai donc mélangé, ô sacrilège, de l’agneau maigre et du porc. C’était absolument délicieux.

Mercredi soir, j’ai fait mariner des grosses crevettes dans un mélange d’ail pressé, de jus de citron et d’huile d’olive, puis je les ai fait sauter à la poêle en ajoutant un peu de cognac, et j’ai servi tout ça avec des haricots verts (surgelés) à la coriandre fraîche.

Jeudi soir, j’ai fait une côte de boeuf cuisson lente, accompagnée d’une simple salade verte aux herbes.

Vendredi soir, nous étions à Evian, ou nous avons testé un restaurant gastronomique italien, le Restaurant Essenze. Une belle découverte, de la cuisine italienne moderne et raffinée dans une jolie salle bleue. J’ai d’abord choisi le demi homard poché aux algues et caviar, puis des spaghettis frais au tartare de crevettes, les deux plats d’une finesse et d’un goût incroyables.

L’horizon s’éclaircit

C’est une sensation bizarre que j’ai eue pendant toute la période du (semi) confinement : je n’arrivais plus à planifier. Ni les repas, ni les vacances, ni… rien. J’avais l’impression d’avoir un mur invisible devant moi, quelque chose qui me coupait du futur. Je n’ai aucun problème d’angoisse d’habitude, mais là, je dois dire que c’était une sensation assez anxiogène. Maintenant les portes s’ouvrent, littéralement (les portes des magasins et des restaurants, celles des amis aussi, et la mienne) mais aussi au figuré, et mon horizon tout d’un coup s’ouvre lui aussi – ouf !

Côté cuisine, j’espère donc revenir à plus de planification et à une cuisine plus complexe – alléluia, les marchés en plein air rouvrent ! Mais les deux semaines passées, que je vais vous raconter, ont encore été placées sous le signe de la simplicité. Des restes du soir d’avant, des salades mixtes et un peu de charcuterie ou des empanadas ou arepas de la boulangerie colombienne de mon quartier à midi, de la vraie cuisine le soir, mais assez basique :

  • Rognon grillé, asperges rôties
  • Raclette avec petites pommes de terre nouvelle et champignons à griller sur le haut du four à raclette
  • Sorte de quiche aux poireaux, improvisée avec un fond de fromage à raclette qui restait, des poireaux en rondelles préalablement poêlés avec du lard par dessus, le tout arrosé de la classique migaine
  • Pâtes sauce tomate et Chavroux – c’est simple mais délicieux
  • Rack d’agneau frotté de sazon, grillé au grill de la terrasse et accompagnés d’asperges vertes elles aussi grillées sur ledit grill
  • Rouleaux d’aubergines et noix à la géorgienne, accompagnés de charcuteries diverses
  • Mapo beans absolument succulents (accompagnés de riz blanc)

Et nous avons tout de suite profité de la réouverture des restaurants ! D’abord pour un exquis repas aux Alliés : feuilleté d’asperges et morilles aérien et savoureux, puis tartare servi avec une belle salade fraîche et du bon pain grillé, parfaitement assaisonné, sans ketchup et en mettant en valeur le goût de la viande, et ensuite pour un tout aussi parfait repas aux Deux Sapins :

Le chauffage est allumé (provisoirement) !

Il faisait décidément bien frais la semaine passée, j’ai abandonné les plats froids… (mais à l’heure qu’il est, l’été est revenu dirait-on).

Samedi soir, nous étions invités pour une raclette, et j’ai juste préparé une salade d’oignons pour l’accompagner – on trouve deux versions de cette salade, avec oignons crus ou blanchis, mais je trouve que la salade d’oignons crus est un peu amère.

Dimanche midi, j’ai servi du boudin créole avec une simple salade verte.

Dimanche soir, j’ai célébré la Bénichon à ma façon, en mijotant un ragoût d’agneau du même nom, servi avec de la purée de pomme de terre comme il se doit, puis un dessert de poires à botzi avec meringues à la raisinée et double crème.

Lundi soir, j’ai fait un grand plat de filet de cabillaud, petites pommes de terre nouvelles et haricots verts, le tout rôti au four (peu de gens le savent, mais les haricots verts rôtis c’est délicieux) et servi avec de l’aïoli.

Mardi soir, j’ai préparé du clafoutis aux petits pois, jambon et boursin. Un seul mot : bof (même si la photo rend bien).

Mercredi soir, nous étions invités chez des amis.

Jeudi soir, j’ai grillé des saucisses à rôtir au fenouil et les ai servies avec des mini-poivrons verts rôtis au four.

Vendredi soir, nous étions à Paris pour le weekend et nous en avons profité pour aller manger à la Biche au Bois, qui est je pense mon restau parisien préféré (si vous voulez savoir pourquoi, c’est par là). La chasse était arrivée, nous avons donc partagé une entrée de terrine de chevreuil et une de terrine de sanglier, et j’ai poursuivi par un plat de grouse sauce Grand-Veneur, accompagnée de purée de marron et de purée de céleri. Je n’ai résisté ni au plateau de fromage, ni à la coupe glacée aux pruneaux d’Agen, car comme le disait notre cher Oscar, je résiste à tout sauf à la tentation…

Un peu de fraîcheur

Il fait de nouveau un peu plus frais, et ça fait du bien, surtout la nuit. Ceci dit, je m’en tiens à de la cuisine froide, à quelques exceptions près ! Du coup, vous excuserez la quasi-absence de photos, il me semble que des photos de grillades et de salades c’est peu intéressant…

Samedi soir, mon fils est venu dîner, nous avons mangé du bon jamòn Iberico (rapporté de San Sebastian) en entrée, puis des tranches de gigot d’agneau marinées au limoncello et au citron (je me suis inspirée de cette recette pour la marinade, et j’ai bien fait, c’était une découverte, très savoureux !) et une salade de tomates au basilic. En dessert, j’ai servi des mini-faisselles arrosées de miel et surmontées de praliné concassé.

Dimanche midi, j’ai fait un plat léger d’olives et feta au four (excellent !) escorté d’une salade verte.

Dimanche soir, j’ai servi un Poke bowl au thon cru, crevettes cuites (froides), avocat et tomates cerises, en m’inspirant librement de cette recette.

Lundi soir, j’ai fait un repas au blender : une exquise soupe froide de melon vert (la recette prévoit de la pastèque, comme j’avais du melon vert c’est ce que j’ai utilisé), poivron et framboises, délicieusement pimentée, et des fromages.

Mardi soir, nous avons mangé avec des amis aux Amici, qui est toujours une référence à Lausanne en matière de cuisine italienne. En entrée, j’ai pris une salade de la mer, avec poulpe, seiches et calamars, puis des pâtes à l’espadon succulentes (pas de photos, j’avais oublié mon téléphone au travail…).

Mercredi soir, j’ai fait une salade de morue : morue dessalée, pochée, refroidie et effeuillée, tomates, poivron cru, oignon rouge, sucrine, coriandre, le tout assaisonné au vinaigre balsamique et à l’huile d’olive – avec un peu de pain, c’était parfait.

Jeudi soir, j’ai fait des poivrons et aubergines grillées (avec mon fameux « truc » pour obtenir des aubergines moelleuses et peu grasses, décrit au début de cette recette), que j’ai accompagné de sauce Toum (qui est une sorte d’aïoli sans oeuf, très bonne et que l’on peut garder plusieurs semaines apparemment, ce qui est bien pratique) et de fromages et pain – simple et excellent.

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis à l’Auberge de Vouvry. C’était très agréable (sans être de la grande cuisine). J’ai d’abord pris un ceviche d’espadon bien frais et acidulé, puis un pavé de maigre aux légumes, et enfin une assiette de fromages garnie d’une petite salade.

Comme un air de printemps

Oh ! Du soleil, un beau, radieux, brillant soleil ! C’est splendide. Mais faut pas rigoler, dans les champs et dans les assiettes, c’est encore l’hiver, les jeunes pousses ça sera pour plus tard. Cependant on trouve une telle variété de légumes d’hiver maintenant (panais, courges de toutes sortes, betteraves, céleri, toutes sortes de choux, bettes…) qu’on ne va pas pleurer (et en ce qui me concerne, je ne regarde même pas les tomates, aubergines, etc., c’est une telle absurdité en ce moment…).

Samedi soir, j’ai fait des tranches de gigot en cuisson lente (j’ai un nouveau four – le vieux avait plus de vingt ans et commençait à vibrer bizarrement -, ça m’a permis de le tester) escortées de haricots blancs à la sauge et à l’ail.

Dimanche midi, j’ai improvisé des spaghettis aux fonds d’artichauts (en boîte, rincés et égouttés, coupés en tranches et revenus avec un peu d’huile d’olive) et à la burrata.

Dimanche soir, nous avons été manger à la Brasserie du Royal, qui est vraiment un des fleurons de la cuisine française à Lausanne. En entrée, j’ai pris l’oeuf de cane aux épinards et à la truffe, à fondre de plaisir, puis nous nous sommes partagés le Pithiviers au pigeon et au foie gras, un plat de maître, accompagné très à propos d’une petite salade verte.

Lundi soir, j’ai sorti du congélateur quelques restes (du riz blanc et des tranches de jambon) et confectionné un riz sauté au kimchi succulent (avec le kimchi que j’avais fait l’été passé, s’il vous plaît !).

Mardi soir, j’ai à nouveau pioché dans le congélateur. J’en ai sorti les restes du repas d’il y a deux semaines, du chevreuil que j’ai haché et de la purée de pommes de terre et céleri, et j’ai tout bêtement fait un hachis parmentier.

Mercredi soir, j’ai mijoté un chowder au haddock.

Jeudi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi un gravlax au whisky (mais de sandre, pas de saumon, mon cher et tendre n’aimant pas le saumon) avec la petite salade de pommes vertes (des Granny smith) conseillée dans la recette – c’était délicieux, léger, frais et savoureux.

En plat, j’ai fait une côte de boeuf cuisson lente accompagnée de haricots verts au thym, et en dessert un banoffee cheesecake (banoffee étant la contraction de bananas et de toffee, il s’agit donc d’un cheesecake banane-caramel). Comme on peut le voir sur la photo, le cheesecake avait franchement peu de tenue, la confiture de lait coulait autour. Cependant, il était délicieux (je n’ai mis que la moitié du sucre indiqué, c’était bien suffisant) et ce serait dommage de jeter le bébé avec l’eau du bain, je pense donc le refaire sous forme de verrines, en transformant le fond de miettes de sablés et beurre en une simple couche non tassée de grosses miettes de sablés, puis en empilant le reste comme indiqué dans la recette.

Vendredi soir, nous avions invité une amie, et j’ai fait du poulet aux patates douces, aux pois chiches et au harissa. Excellent, et très facile !