Comme un air de printemps

Oh ! Du soleil, un beau, radieux, brillant soleil ! C’est splendide. Mais faut pas rigoler, dans les champs et dans les assiettes, c’est encore l’hiver, les jeunes pousses ça sera pour plus tard. Cependant on trouve une telle variété de légumes d’hiver maintenant (panais, courges de toutes sortes, betteraves, céleri, toutes sortes de choux, bettes…) qu’on ne va pas pleurer (et en ce qui me concerne, je ne regarde même pas les tomates, aubergines, etc., c’est une telle absurdité en ce moment…).

Samedi soir, j’ai fait des tranches de gigot en cuisson lente (j’ai un nouveau four – le vieux avait plus de vingt ans et commençait à vibrer bizarrement -, ça m’a permis de le tester) escortées de haricots blancs à la sauge et à l’ail.

Dimanche midi, j’ai improvisé des spaghettis aux fonds d’artichauts (en boîte, rincés et égouttés, coupés en tranches et revenus avec un peu d’huile d’olive) et à la burrata.

Dimanche soir, nous avons été manger à la Brasserie du Royal, qui est vraiment un des fleurons de la cuisine française à Lausanne. En entrée, j’ai pris l’oeuf de cane aux épinards et à la truffe, à fondre de plaisir, puis nous nous sommes partagés le Pithiviers au pigeon et au foie gras, un plat de maître, accompagné très à propos d’une petite salade verte.

Lundi soir, j’ai sorti du congélateur quelques restes (du riz blanc et des tranches de jambon) et confectionné un riz sauté au kimchi succulent (avec le kimchi que j’avais fait l’été passé, s’il vous plaît !).

Mardi soir, j’ai à nouveau pioché dans le congélateur. J’en ai sorti les restes du repas d’il y a deux semaines, du chevreuil que j’ai haché et de la purée de pommes de terre et céleri, et j’ai tout bêtement fait un hachis parmentier.

Mercredi soir, j’ai mijoté un chowder au haddock.

Jeudi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi un gravlax au whisky (mais de sandre, pas de saumon, mon cher et tendre n’aimant pas le saumon) avec la petite salade de pommes vertes (des Granny smith) conseillée dans la recette – c’était délicieux, léger, frais et savoureux.

En plat, j’ai fait une côte de boeuf cuisson lente accompagnée de haricots verts au thym, et en dessert un banoffee cheesecake (banoffee étant la contraction de bananas et de toffee, il s’agit donc d’un cheesecake banane-caramel). Comme on peut le voir sur la photo, le cheesecake avait franchement peu de tenue, la confiture de lait coulait autour. Cependant, il était délicieux (je n’ai mis que la moitié du sucre indiqué, c’était bien suffisant) et ce serait dommage de jeter le bébé avec l’eau du bain, je pense donc le refaire sous forme de verrines, en transformant le fond de miettes de sablés et beurre en une simple couche non tassée de grosses miettes de sablés, puis en empilant le reste comme indiqué dans la recette.

Vendredi soir, nous avions invité une amie, et j’ai fait du poulet aux patates douces, aux pois chiches et au harissa. Excellent, et très facile !

Frrrrroid !

Brrr, ça y est, on est passés directement de l’été à l’hiver, ça caille ! Et quand vous saurez que nous sommes en plein remplacement de chaudière et que la chaudière temporaire, très sous-dimensionnée, nous a assuré la douce température de 17° dans la maison (elle a été remplacée depuis par une plus puissante, les dieux soient loués), vous comprendrez ma douleur…

Samedi soir, on avait des amis à la maison (l’ancienne chaudière était encore en service, heureusement !). J’ai servi en entrée une salade russe à la polonaise (elle a toujours son petit succès), puis du civet de chevreuil (qui marinait au frais depuis 8 jours, résultat il était d’une tendreté exceptionnelle) avec de la polenta et des haricots verts, et en dessert des muffins au citron dont je recommande chaudement la recette, tout tendres, moelleux et savoureux avec une couronne bien fondante.

Dimanche à midi, j’ai fait des spaghettis au citron et à l’ail (excellents, mais je n’ai pas réussi à attraper Scarlett Johansson, sorry Funambuline, mais comme je lorgne plutôt sur Brad Pitt, pas grave).

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Dimanche soir, j’ai laqué un carré de cerf avec de la sauce barbecue smoky, je l’ai passé au four et servi avec du chutney de coriandre et le restant de la polenta de la veille, poêlée.

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Lundi soir, nous avons testé avec des amis la nouvelle cuisine des Alliés (le cuisinier ayant changé début septembre), eh bien chapeau ! J’ai pris le menu chasse, avec d’abord la « saladine de ris de veau croustillants et feuilleté aux champignons », puis l’entrecôte de chevreuil sauce aux myrtilles, et enfin le baba au whisky et sa mousse de marron au caramel. Tout était un délice, avec un coup de coeur particulier pour la saladine, les ris de veau étaient coupés fins et très croustillants, le feuilleté goûteux et aérien, bref, une merveille !

Mardi soir, j’ai improvisé un gratin avec des quenelles natures, nappées d’un mélange de sauce tomate (celle de ma belle-mère, délicieuse, dont j’ai une réserve presque inépuisable) et d’ajvar piquant et parsemées de Parmesan et de Comté râpés. Excellent !

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Mercredi soir, j’ai essayé une recette de ragoût d’agneau perse aux haricots rouges, que j’ai servi avec du riz basmati. C’était beaucoup de boulot et de temps de préparation et de cuisson pour un résultat bon sans plus, donc je ne vous le conseille pas vraiment (surtout si on sait que le gratin de quenelles de la veille m’avait pris bien moins de temps et était meilleur !).

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Jeudi soir, nous avons rapidement mangé à La Grange avant d’aller au théâtre juste à côté. Les pizzas étaient très bonnes, nous avons partagé une Diavolo (chorizo et poivrons) et une Funghi porcini e rucola (aux bolets et roquette) :

Vendredi soir, nous sommes retournés au Restaurant du Chasseur déguster la chasse avec des amis. C’était parfait, comme d’habitude. J’ai pris la poêlée de chanterelles en entrée, puis le tartare de cerf (avec des toasts de vrai bon pain grillé au feu de bois, miam !), et je me suis régalée :

Promenade au Liban

Cette semaine, j’ai décidé d’utiliser le livre de Salma Hage dont j’avais déjà tiré une recette la semaine passée, « La cuisine libanaise« . Presque tous mes repas sont donc libanais, ce qui va très bien avec la canicule qui règne ici actuellement.

Samedi soir, nous avons fêté l’anniversaire d’un ami en mangeant un somptueux repas au Domaine de Châteauvieux. Nous n’y étions pas retournés depuis longtemps, c’est un tort ! Nous avons pris le menu surprise. Voici les amuses-bouches :

Première entrée « Tomates Ô tomates, mousse mozzarella et tuile de pain, sorbet basilic » (une tuerie, ce sorbet) :

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Deuxième entrée, « Médaillons de homard bleu de Bretagne sur lit de quinoa » (cuisson parfaite du homard, à se relever la nuit) :

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Poisson, « Grosse sole rôtie meunière, nage de calamars au safran » :

Viande, « Agneau en cinq façons » (et oui c’est une merguez, mais des merguez comme celle-là vous n’en mangerez pas souvent…) :

Les fromages :

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Premier dessert (très frais, j’ai adoré) « Pavlova rhubarbe, brunoise et sorbet fraise parfumé à l’hibiscus » :

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Deuxième dessert, tartelettes aux abricots (j’y ai à peine touché je l’avoue), puis mignardises :

Dimanche midi, j’ai dérogé au thème et fait des toutes bêtes penne tomate crue/basilic/mozzarella :

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Dimanche soir, avec des invités, j’ai d’abord servi du caviar d’aubergine et du houmous (mais j’ai utilisé mes recettes, qui sont roumaines et non libanaises) avec du pain au zaatar, puis du fatteh d’agneau aux épinards (avec du riz aux vermicelles) et enfin de la glace aux pistaches (le tout tiré du livre De S. Hage). Tout était très bon, avec mention spéciale à l’agneau et à la glace. C’était d’ailleurs très intéressant pour moi qui déteste la glace à la pistache du commerce (dont j’estime qu’elle n’a pas du tout un goût de pistache mais plutôt un goût se rapprochant de l’amande amère) et qui adore les pistaches, elle avait vraiment le bon goût de pistache.

Lundi soir, j’ai aussi dérogé au thème mais ne suis pas allée très loin puisque j’ai fait une salade arménienne au boulgour. Je l’ai servie avec du labneh au zaatar et de la saucisse sèche bulgare :

Mardi soir, j’ai fait du poulet sauce basilic (du livre) et une simple salade de tomates assaisonnée de citron vert (sans huile) et d’une pointe de vanille.

Mercredi soir, j’ai fait des kebbeh d’agneau grillés et une salade de pastèque au labneh (toujours du livre) :

Jeudi soir, j’ai fait des cailles semi-désossées marinées au sumac (du livre) avec une salade verte assaisonnée à l’huile d’argan :

Vendredi soir, j’ai d’abord servi du melon et jambon cru, puis un tartare de boeuf (version du livre « Gourmande et Pressée », j’en parle dans cet article) avec une belle salade (je suis une grande amatrice de salade verte, vous l’aurez deviné).

Le joli mois de juillet

Samedi soir, nous avons mangé au Jasmin. C’était très bon (j’ai déjà parlé du Jasmin ici et ) et la cuisine vietnamienne est vraiment bien adaptée à la période chaude. J’ai d’abord pris une salade de boeuf au citron vert et aux herbes, puis du porc grillé au galanga et safran servi avec galettes de riz, herbes etc. pour en faire des rouleaux.

Dimanche midi, j’ai fait des tomates crues farcies au fromage de chèvre frais et aux herbes. Avec quelques rondelles d’un excellent saucisson italien au fenouil, c’était parfait.

Dimanche soir, nous avions invité des amis à la maison. En entrée, j’ai fait une salade pastèque/melon/feta/menthe très fraîche. En plat, j’ai servi un gigot d’agneau laqué grillé du livre Fusion Food Cookbook, très savoureux, et une belle salade verte et avocat assaisonnée à l’huile d’argan. Pour clôturer le repas, j’avais préparé des panna cotta au basilic exquises (sans la sauce au chocolat, que je trouve peu appropriée en l’occurrence).

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Lundi soir, j’ai mijoté des tripes à la vénitienne (sans tomates) escortées de pommes de terre en robe des champs.

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Mardi soir, j’ai mangé d’excellents sushis (aux oursins, au maquereau, au thon gras et poireaux, au thon épicé, à l’omelette japonaise, au saumon) au Bambou à Pully. J’ai complètement oublié de sortir mon appareil photo malheureusement.

Mercredi soir, j’ai fait (sans recette) de la morue aux oignons et aux tomates, accompagnée de polenta de la Valtelline (qui est mixte maïs/sarrasin).

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Jeudi soir, j’ai grillé un rognon de veau au four et l’ai accompagné de polenta poêlée (j’en avais fait une grande quantité la veille, et coulé une partie sur une plaque exprès pour pouvoir la poêler le lendemain) et d’une excellente sauce chimichurri (dans laquelle j’avais remplacé la moitié du persil par de la coriandre) :

Vendredi soir, nous avons testé le buffet du vendredi d’un traiteur qui ne fait, hormis ce buffet, que des événements privés, le Rhino Féroce. La terrasse est superbe, le vin était bon, les tapas agréables.

Sous l’eau…

Samedi soir, j’ai cuisiné de l’agneau de lait (en morceaux) rôti au four sur lit de pommes de terre et d’asperges vertes. C’était parfaitement délectable.

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Dimanche midi, j’ai fait une excellente salade de courgettes (crues, coupées tout fin à la mandoline), noisettes et Pecorino, assaisonnée au vinaigre de jerez et à l’huile de noix, et un plateau de charcuteries.

Dimanche soir, nous avons fêté l’anniversaire de mon fils cadet avec du poulet yassa avec du riz (demandé par lui), puis un sublime cheesecake (le meilleur que j’ai fait de ma vie, même si je n’ai pas pu suivre la recommandation de le laisser refroidir dans le four car j’avais besoin de ce dernier pour le repas) :

Lundi soir, j’ai servi du pain perdu au curry vert surmonté d’oeufs au plat et accompagné de pak choi sauté à la pâte de soja, agréable.

Mardi soir, j’ai fait des poivrons farcis, pas mal sans plus :

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Mercredi soir, j’ai préparé une salade de haricots verts au porc tandoori, pas mal sans plus elle aussi :

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Jeudi soir, nous avons très bien mangé au Restaurant du Chasseur. J’ai d’abord pris le ceviche de daurade sauvage inspiration « Nikkei », frais et parfumé (admirez la présentation, une oeuvre d’art !) :

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Puis une entrecôte servie avec leur délicieuse sauce chimichurri, une pomme de terre au four et des légumes :

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Vendredi soir, j’étais à un repas dans le cadre de mon travail.

 

Le printemps, finalement !

Samedi soir, nous recevions des amis. J’ai fait un grand apéro/entrée composé de charcuteries italiennes, grissinis, olives. J’avais aussi fait des taralli délicieux (avec une recette de Cuisine et Vins de France, qui malheureusement n’a plus de site propre), c’est en fait assez simple, la prochaine fois j’essaierai avec du piment à la place du fenouil :

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Ensuite, j’ai servi un navarin d’agneau aux petits légumes de printemps (recette sans tomates découpée il y a des lustres dans un magazine) :

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Et pour finir un dessert très réussi, du tiramisù Ispahan aux litchis, framboises et eau de rose (aussi une recette de Cuisine et Vins de France) :

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Dimanche midi, j’ai servi des simples asperges vertes aux oeufs mollets et au Parmesan (avis à la population : j’avais trouvé une recette qui disait de cuire les oeufs pendant 45 minutes à 75 degrés pour obtenir des oeufs mollets, en fait on obtient des oeufs presque durs, donc à ne pas faire).

Dimanche soir, nous avons fait une belle découverte en allant manger au Contretemps Nous avions un bon pour un menu 5 plats, et tout était exquis, produits locaux, cuissons exactes, et assaisonnements parfaits. En amuse-bouche, nous avons eu une petite assiette de truite saumonée et mousse de raifort. Ensuite, en première entrée, d’excellentes rillettes de féra, et en deuxième entrée, une extraordinaire terrine de saucisse aux choux, mesclun et pommes (je n’avais encore jamais mangé la saucisse aux choux, qui est typique d’ici, froide, et c’était une réussite absolue). Le plat était du filet de féra et du filet d’omble accompagnés de légumes et d’une petite sauce crémée. Nous avons ensuite poursuivi le repas avec une assiette de fromage (le bleu de Saint-Gall m’a conquise), puis, en dessert, une « glacée de fruits rouges, crème double de Gruyère, éclats de meringue » juste parfaite. En images :

Lundi soir, j’ai présenté des oeufs durs farcis au chèvre frais et une belle salade verte aux herbes :

Mardi soir, nous avions tout d’abord une dégustation de vins orange au CAVE, très intéressante. Nous avons ensuite mangé rapidement un plat au Silver Spoon. J’ai pris le sizzling beef accompagné de riz, qui était excellent, mais pas l’ombre d’un légume, c’est bien dommage, et pour moi un défaut rédhibitoire :

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Mercredi soir, je me suis lancée dans la cuisine colombienne : des côtes de porc criolla, très bonnes, avec du riz parfumé et de l’avocat en tranches :

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Jeudi soir, j’ai essayé une recette de chicketta (poulet façon porchetta). Goût excellent, mais assez sec, et strictement rien à voir avec la porchetta, franchement. J’avais fait un accompagnement de petits pois (frais, c’est la saison) au harissa et à la crème acidulée, exquis :

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Vendredi soir, assez tard, nous avons mangé des pizzas au restaurant The Gate (dont j’ai déjà parlé dans cet article, mais a changé de carte, en simplifiant apparemment le style de cuisine). Elles étaient bonnes, et généreuses :

Le service était très sympathique, et fait rare en Suisse, qui mérite donc d’être souligné, on nous a offert les verres de vins de l’apéritif (alors que nous sommes loin d’être des clients réguliers).

Chinoiseries près d’un cerisier du Japon

Mon jardin est superbe, tout commence à fleurir et je suis ravie, nous avons pu manger trois soirs consécutifs sur la terrasse ! Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer mon cerisier du Japon dans toute sa gloire rose et fleurie :

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Samedi soir, j’ai servi un excellent chowder de pommes de terre et de maïs :

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Dimanche midi, j’ai fait des simples pâtes tomate poivron feta (la sauce tomate de ma belle-mère, additionnée de pâte de poivron, le tout couronné de feta émiettée – vraiment très simple et en même temps très satisfaisant) :

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Dimanche soir, nous étions quatre. J’ai d’abord servi un tartare de légumes au chèvre frais (sans recette, légumes coupés en tout petits dés et assaisonnés, le tout dressé en cercle et flanqué d’une quenelle de chèvre frais saupoudrée de poudre de tomate) :

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Ensuite, j’ai fait de l’agneau de lait au four sur lit de pommes de terre, et enfin, les premières fraises de l’année (des gariguettes du sud de la France, juste nettoyées et coupées, puis assaisonnées de sucre glace et d’un peu de vinaigre une heure avant de servir).

Lundi soir, j’ai poêlé des pavés de rumsteck, que j’ai escortés de purée de brocolis (Picard !) affinée à la crème et à l’ail des ours haché et de salade verte :

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Mardi soir, j’ai servi des gros artichauts bretons froids, avec une belle mayonnaise mousseline.

Mercredi soir, j’ai mijoté des travers de porc tangcu savoureux, que j’ai accompagnés de riz parfumé et de pak choi sautés à la pâte de soja :

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Jeudi soir, j’ai fait du chou pointu à la saucisse chinoise (sans recette, avec du gingembre, du mirin, de la sauce soja, des ciboules et des pousses d’ail frais), et du riz blanc :

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Vendredi soir, en vitesse avant le spectacle, nous avons mangé au Délicieux. J’ai pris les nems, bien croustillants et savoureux :

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Puis les tripes à la sauce piquante, qui étaient auparavant seulement sur commande mais figurent à la carte maintenant :

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C’était très bon, et très gentiment servi sur la minuscule terrasse.

L’automne dans l’assiette

Je n’ai pas publié la semaine passée, car nous venions de passer une (splendide) semaine de vacances à Rome – je mijote d’ailleurs un petit article sur les restaurants romains tout bientôt !

Nous sommes donc rentrés, et j’ai recommencé à popoter.

Samedi soir, j’ai fait du risotto au potimarron, avec la recette de Macha Méril.

Dimanche midi, j’ai servi de la porchetta ramenée de Rome, avec une salade de céleri-branche.

Lundi soir, nous avons fait un délicieux Surfing Dinner chez Magali (qui tient le magasin de café, thé et épices Saveur PimenThé) : une soupe à la courge à la cacahuète et au gingembre en entrée, puis des keftas aux dattes sur lit de couscous de riz (une nouveauté, je n’avais jamais goûté le couscous de riz), et enfin un gâteau aux épices et pommes.

Mardi soir, j’ai testé l’appareil pour cuisson sous-vide Anova que je viens de recevoir pour mon anniversaire, et dont j’espère des grandes choses ! J’ai exprès fait simple pour commencer : un filet de haddock coupé en deux, mis sous vide et cuit à 55°C pendant 30 minutes, sans assaisonnement (le haddock ayant un goût prononcé). Verdict : génial ! Moelleux, savoureux, parfait – rien à rajouter. J’avais fait du chou pointu poêlé aromatisé à la ‘nduja avec, c’était très bien.

Mercredi soir, j’ai cuit une souris d’agneau (assez grosse pour deux personnes) en utilisant cette recette, mais en ajoutant des tronçons de poireaux et des petites pommes de terre autour de la viande. C’était tout à fait réussi.

Jeudi soir, après un petit tour chez Ikea, nous avons mangé tout près, au Restaurant du Chasseur. C’était, comme d’habitude, excellent. Nous avons tout d’abord partagé deux entrées, un fantastique carpaccio de cerf à l’huile d’olive et aux copeaux de pecorino à la truffe :

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et une ballotine de faisan aux bolets et foie gras, émulsion à la raisinée, figues sautées :

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Puis j’ai pris les médaillons de filet de cerf rôtis, sauce à la moutarde violette, accompagnés de spätzlis, chou rouge aux marrons, mousseline de céleri, et fruits de saison :

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Vendredi soir, nous sommes allés manger au restaurant Royal India (qui a ouvert à la place de Chez Gnutti, snif, un de mes restaurants italiens préférés a disparu). J’ai d’abord pris une salade indienne (toute bête, tomates, concombres, oignons, salade verte et piments, j’avais envie de fraîcheur et de verdure). Le piment promis n’y était pas, je l’ai demandé et on m’en a gentiment apporté. Ensuite, j’ai pris du carré d’agneau cuit au tandoor puis mis en sauce, très tendre :

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et nous nous sommes partagés deux excellents pains indiens, un chilli naan et un cheese naan :

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En conclusion, ce n’était pas mal du tout, ce qui me réjouit car je trouve que Lausanne n’est pas riche en restaurants indiens traditionnels.

Reprise estivale

Je préface cet article en vous avouant que j’ai complètement oublié de photographier qoi que ce soit de ce que j’ai mangé cette semaine (samedi soir, j’avais carrément oublié mon téléphone à l’hôtel…), donc toutes mes excuses, ce sera sans images.

A peine rentrés de la Baltique (voir mon précédent article), nous sommes repartis, mais beaucoup moins loin et beaucoup moins longtemps. Nous sommes allés passer un week-end dans le Jura Français, à Arbois plus précisément. J’adore ce coin, c’est joli, on y mange bien, et on y boit (entre autres) le vin que j’emmènerais sur une île déserte si je ne devais plus boire qu’un seul vin dans ma vie, le Vin Jaune.

Samedi soir, nous avons donc fait un repas d’anthologie à la Maison Jeunet. L’établissement, anciennement dénommé Jean-Paul Jeunet (son second a repris à la retraite de Monsieur Jeunet, et le nom a évolué en conséquence), est un double étoilé Michelin que nous avions déjà testé, avec beaucoup de bonheur, deux fois au cours des dix dernières années. Le nouveau chef est aussi fabuleux que l’ancien, la salle est belle et agréable (malgré un curieux écran qui cache la superbe cheminée ancienne et offre un effet couloir peu appréciable à la table du fond, où nous étions), et le service est incroyable, en même temps professionnel, efficace, chaleureux, souriant, plein d’humour, bref la perfection. Nous avons pris le menu « Point d’équilibre », ainsi composé :

  • Féra et thym de Montagne, fenouils confits et crème de yaourt fumé
  • Escargot et chou rave, pousses d’épinard et vinaigrette de viande à la réglisse
  • Lotillon et gingembre, céleri rave à l’huile de citron, lard cul noir et persil
  • Pigeon et carotte blanche, cresson de fontaine de Simian cuit et cru
  • Les affinés à Souhait du Pays Comtois et de France
  • Mûre et coriandre sur une madeleine aux myrtilles

Je ne vais pas  vous faire une critique élaborée de chaque plat, ce que j’ai envie de dire c’est que tout était délicieux, fin, savoureux, une nouvelle cuisine qui reste généreuse et plonge dans les racines du terroir local. Mention spéciale au fenouil confit, une tuerie (sachant de plus que le fenouil cuit peut être totalement inintéressant s’il est mal fait). Nous sommes sortis enchantés et ravis, et brûlant de recommencer (bon, peut-être pas tout de suite, il était une heure du matin !).

Dimanche midi, nous avons agréablement mangé au Caveau d’Arbois. Il n’y avait pas assez de personnel en salle, et ce fut donc très lent, mais pour le reste, rien à redire. J’ai choisi le menu terroir, avec en entrée une délicieuse panna cotta au Vin Jaune, puis en plat de très originaux bréchets de volaille et crème de Vin Jaune (accompagné de riz et de lanières de légumes sautés), et enfin une simple faisselle (de très bonne qualité).

Dimanche soir, en rentrant, il était déjà tard et nous nous sommes arrêtés faire un repas très correct au Long Shen. Nous nous sommes d’abord partagé une salade de papaye et une salade de poulet Thaï, puis j’ai pris du porc piquant à la Szetchuanaise (malheureusement pas assez piquant) avec du riz blanc. La terrasse est agréable, le service très sympathique, et la cuisine honorable sans être exceptionnelle.

Lundi soir, pour faire léger après toute cette bombance, j’ai servi melon et jambon cru.

Mardi soir, dans le même esprit, j’ai fait des spaghettis aglio olio peperoncino (sans recette, c’est un plat si simple que l’énoncé est presque une recette en lui-même).

Mercredi soir, nous avions invité des amis. J’ai tout d’abord fait un tiramisu aux poivrons et au pesto qui était délicieux mais totalement imprésentable, tout coulant (de plus, j’avais utilisé des grissini, qui sont resté trop durs – je ne l’ai probablement pas fait assez en avance, quelques heures seulement). Ensuite, j’ai servi une excellente tajine d’agneau aux abricots, avec du couscous de mil. En dessert, j’ai proposé une mousse aux fraises qui, contre toute attente de ma part, était tout à fait réussie (j’avais peur qu’elle soit trop liquide, je n’ai pas l’habitude de cuisiner avec le lait condensé – mais je voulais essayer).

Jeudi soir aussi, des amis sont venus dîner, avec une contrainte due à la récente intoxication alimentaire de l’un d’eux : pas de protéines animales (sauf éventuellement des oeufs). J’ai donc servi une salade verte aux herbes (plusieurs sortes de salade verte, plein d’herbes hachées, persil, oseille, feuille de raifort, coriandre et basilic en l’occurrence, et assaisonnement à la volée au vinaigre balsamique et à l’huile d’olive), puis j’ai été pêcher une excellente recette de pâtes aux poivrons sur un blog végane. En dessert, j’ai fait des pêches rôties (pelées, coupées en deux et dénoyautées, un peu de mascarpone dans le creux du noyau pour ceux qui voulaient/pouvaient, puis arrosées d’un chouïa de sucre roux et passées deux minutes au grill du four, rajout d’un peu plus de sucre roux et une minute au grill).

Vendredi soir, nous avons mangé au Restaurant du Jorat, que nous aimons beaucoup (j’en parle dans cet article, dans celui-ci, , dans celui-ci, dans celui-ci et enfin dans celui-là, c’est vous dire !). Malheureusement, deux des plats de la carte (qui est courte, ce qui est en soi une bonne chose à mon sens) étaient épuisés. J’ai donc pris deux entrées (en demandant la deuxième en portion plat, ce qui n’a pas posé de problème) : tout d’abord, un carpaccio de brochet du Léman au vinaigre de pommes et poireaux, très frais et bien assaisonné, puis du saumon mariné à la crème de petits pois, accompagné d’une salade et de légumes croquants. C’était, comme d’habitude, délicieux, une cuisine élaborée mais qui se passe de complications inutiles.

Canicule

Samedi soir, j’ai fait de la pure cuisine d’assemblage, à savoir des hamburgers. Je grille le pain au grille-pain (c’est bien meilleur quand on grille le pain, en tout cas à mon goût), les patties de viande au grill (en y ajoutant en fin de cuisson une tranche de fromage à raclette pour ceux qui veulent), le lard au micro-ondes (la meilleure manière de griller le lard en tranches, à mon humble avis), et je sers avec une assiette de salade verte et tomates en tranches ainsi que diverses sauces. Chacun assemble son hamburger lui-même, plus simple il n’y a pas !

Dimanche midi, j’ai fait une excellente salade de melon grillé, tomates et burrata.

Dimanche soir, j’ai cuisiné un velouté froid poireaux-oseille, que j’ai accompagné de pain plat poêlé chinois (que j’ai fait à la plancha de mon grill, en lieu et place de poêle) et de fromages divers. J’ai une énorme touffe d’oseille au jardin, que j’ai voulu utiliser, ce pour quoi j’ai inventé cette recette, et le résultat m’a bluffée, c’est vraiment délicieux.

Lundi soir, j’ai servi une simple salade de pâtes aux tomates, basilic et mozzarella.

Mardi soir, j’ai continué dans la cuisine froide en proposant une salade avocat-feta-oignons rouges. Je ne pense pas que c’est la meilleure du monde, comme le dit la recette, mais elle est en tout cas très bonne.

Mercredi soir, j’ai fait la tarte aux tomates de ma mère (fond de tarte tartiné de moutarde, fromage à raclette, et tout dessus tomates en tranches), et l’ai escortée de champignons de Paris farcis d’une écrasée de fromage frais et sardines à la tomate. Ma descendance chérie n’a pas du tout apprécié les champignons de Paris crus, moi j’ai bien aimé.

Jeudi soir, j’ai fait mariner des racks d’agneau dans une marinade piri-piri (achetée, en bouteille). Je les ai cuits au grill, et ai servi en accompagnement un gratin de légumes (aubergines, courgettes, champignons, oignons rouges, poivron) à la ricotta inspiré du gratin de courgettes de Carole (avec la différence que j’ai précuit les légumes au four et non à la poêle).

Vendredi soir, nous avons fait une grande fête pour les 50 ans de mon cher et tendre aux Alliés. Nous avons passé une soirée enchanteresse sur la merveilleuse terrasse enclose, à manger des bonnes choses (dont une ratatouille fabuleuse en accompagnement des brochettes du plat principal), boire de l’excellent vin, et papoter allègrement.

En conclusion de cet article, je suis bien désolée de ne pouvoir vous montrer aucune photo. Je me rends compte que c’est dû au fait que nous avons mangé tous nos repas sur la terrasse, et que je n’y prends pas mon téléphone… Il faut donc soit que je pense à faire des photos des plats avant de les emmener, soit que je m’habitue à prendre mon téléphone à l’extérieur…