Samedi soir, nous avons profité du restaurant de la Locanda La Raia (où nous résidions pour le weekend, tout près de Gavi, dans la partie du Piémont attenante à la Ligurie). Ce fut un très bon repas de cuisine traditionnelle locale modernisée. J’ai débuté par une assiette de sublime testa in cassetta (spécialité de Gavi, une sorte de jambon persillé aromatisé aux épices et coupé très fin), après quoi j’ai succombé à mon péché mignon, le tartare piémontais, ici agrémenté de bolets et de ricotta. J’ai fini par des très classiques et délicieux ravioli dell plin.



Dimanche midi, sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à Alessandria et avons déjeuné à la Trattoria La Piola (après avoir téléphoné vers 11h, ce qui était une très bonne idée, c’était archi-complet, pas de place avant 13h30 – il ne faut jamais oublier que le dimanche midi est un repas que les italiens aiment consommer au restaurant). J’ai d’abord pris un tartare piémontais (eh oui, comme la veille, quand on aime on ne compte pas…), puis, puisque c’est la saison et que j’adore ça, des gros bolets rôtis.


Nous avons fait nos courses de la semaine à Aoste en rentrant, et j’ai donc improvisé toute la semaine, en fonction de ce que j’avais acheté. Peu de recettes, beaucoup de cuisine à l’iinstinct, donc.
Dimanche soir, j’ai cuisiné des gros champignons portobello farcis à l’ail et au persil et rôtis au four et les ai servis avec une burrata.

Lundi soir, j’ai fait un très décevant sauté de filet de boeuf à la sauce d’huître et au pak choi (avec une recette, mais du coup je ne mets pas de lien vers elle).

Mardi soir, j’ai improvisé un rôti de veau en cocotte aux épices pour fajitas (si si !), servi avec des petits poivrons verts poêlés.


Mercredi soir, j’ai fait des fusilli (complets, marque Molisana, pas mauvais mais moins bons que les Barilla complets) avec une sauce artichaut-cancoillotte, surprenante mais très bonne.

Jeudi soir, après le théâtre, nous avons été manger au Broadway Avenue. Ils servent à manger jusqu’à 23h30, c’est raisonnablement bon, et l’accueil est toujours très sympathique. J’ai mangé des gambas à l’ail sans histoire, malheureusement servies avec des frites (que je n’ai pas mangées).

Vendredi soir, après un concert, nous avons tenté le Flon, repaire de la vie nocturne lausannoise. Je voulais aller à l’Officine, mais la musique était si forte que nous avons renoncé. Nous avons finalement mangé au Istanbul Grill & More. La nourriture était assez bonne, mais l’endroit est si négligé (table collante – nettoyée à notre demande, détritus par terre – serviettes usagées, bouts de nourriture, couverts…) que je n’ai aucune envie d’y retourner. J’ai pris un Iskender Shawarma, pas mal (mais lui aussi avec frites, il faut vraiment que je m’habitue à demander à l’avance un changement de garniture).
Conclusion : c’est vraiment difficile de bien manger à Lausanne, dans un endroit agréable, après 22 heures. Il y a là un créneau à occuper, à mon avis !