Une longue pause

Je sors du tunnel de fin/début d’année, et je viens vous donner des nouvelles. Je ne vais pas vous infliger ces quatre (ou cinq ? J’ai perdu le compte) semaines dans le détail, juste un méli-mélo de repas et de restaurants. Et vous verrez qu’il y a malheureusement fort peu de photos, l’appareil photo de mon téléphone ayant décidé de faire grève (concrètement, il n’arrive plus bien à faire le point, tout est flou). Je vais en changer bientôt, mais d’ici là, mon blog sera peu imagé…

Des repas, donc :

  • Un petit repas du dimanche soir : des simples fusilli, cuits en même temps que quelques poignées de haricots verts surgelés, et assaisonnés de pesto d’ail des ours (que j’avais fait et congelé à la saison).
  • Une salade d’hiver : morue pochée, tranches d’orange, oignon frais haché, œufs durs, olives et persil, très agréable et revigorante et se mariant fort bien avec la soudaine douceur du temps ce jour-là.
  • Un test : l’aligot surgelé de chez Picard, avec en complément un plateau de charcuterie (coppa, mortadelle, viande séchée) et une salade de mâche. J’ai essayé de faire de l’aligot moi-même deux fois dans ma vie, et je l’ai raté lamentablement les deux fois, je dois donc avouer que celui de Picard est très réussi, filant à souhait (bonjour la photo bizarre, mais bon…), et savoureux.
  • Un magret de canard mariné au Gochujang (fait maison, le Gochujang, s’il vous plaît !), cuit sous vide (1h30 à 57°C, si mes souvenirs sont bons), et servi avec du chou chinois sauté à la sauce soja et sauce huître et du riz.
  • Un poulet rôti particulièrement moelleux et savoureux, car j’avais glissé entre la peau et la chair des petits copeaux de beurre salés, un pur délice !
  • Des petits broccolini achetés au marché d’Aoste (c’est presque impossible à trouver ici, malheureusement, et c’est tellement meilleur que les brocolis !), juste blanchis 3 minutes puis rafraîchis et ensuite sautés quelques minutes dans un peu d’huile d’olive avec du piment séché et de l’ail.
  • Une belle soupe d’hiver faite à base d’un mélange pour crapiata, additionné de chou noir, oignon, ail, pommes de terre, lard, croûte de parmesan et minestra nera (une découverte faite au marché d’Aoste).

Et des restaurants : tout d’abord, comme nous avons passé dix jours à Copenhague pour les fêtes, nous avons écumé les bonnes adresses, et je prévois de mettre à jour ma page de restaurants sur la Baltique. Mais nous avons aussi fait quelques bonnes adresses par ici :

  • Peu avant Noël, nous avons été manger au Vieux Navire, à Buchillon. J’ai pris le menu « Tradition Vieux Navire », qui consiste en une belle salade assaisonnée de l’excellente sauce maison, puis de filets de perches meunière avec des frites. En dessert, nous avons été plusieurs à craquer pour les crêpes Suzette, faites et flambées à table et tout à fait exquises.
  • Un nouveau restau : le restaurant vietnamien Les Rues de Saïgon. L’endroit est très joli, tout refait, pas du tout kitsch, une ambiance moderne avec des touches vietnamiennes, et nous avons très bien mangé. Nous avons d’abord partagé une entrée « Découverte du Vietnam » avec des samosas, rouleaux de printemps, nems et raviolis de crevettes (que j’ai totalement oublié de photographier, bien trop occupée à la dévorer !), puis j’ai pris du porc grillé aux cinq épices (c’est un de ces plats do it yourself où l’on fabrique des petits paquets de vermicelles de riz, viande et herbes emballés dans de la galette de riz préalablement humidifiée) excellent (viande un poil trop sèche, si on veut pinailler, mais très savoureuse, et herbes très fraîches).
  • Une déception : un restaurant dont j’attendais pourtant beaucoup car j’adore la cuisine sud-américaine, le tout nouveau Lucha Libre. Premier défaut : le décor est très joli au rez, mais au premier, où nous étions, c’est froid et banal. Deuxième défaut : nous avons commandé des cocktails en apéritif, puis des entrées, des plats et du vin – les cocktails sont arrivés en même temps que les entrées ! Et les plats ont suivi peu après. Du coup nous avons mangé en une heure et quart, c’était assez stress. Troisième défaut : c’est très bruyant, nous étions contents de sortir à la fin. La nourriture, quant à elle, n’est pas mauvaise mais pas enthousiasmante, seuls les excellents Pisco Sour ont relevé le niveau. Bref, je préfère largement la Caleta, qui a beaucoup moins d’ambition (et surtout pas celle d’être branchée, fort heureusement, contrairement à Lucha Libre), mais offre beaucoup mieux dans l’assiette.
  • Une jolie découverte : le nouveau Tartares & Co, situé au Flon. Décor sympa, service souriant et efficace, et une jolie proposition de tartares de boeuf, daurade, thon, saumon ou légumes, avec des assaisonnements alléchants, et tous accompagnés de pommes de terre wedges et d’une petite salade. Nous avons d’abord partagé un délicieux ceviche thon-avocat, puis j’ai choisi le tartare de daurade assaisonnement thaï, excellent. Les pommes de terre sont bonnes, la salade bien fraîche, bref, que du bonheur !
  • Un bon classique qui ne se dément pas : Les Alliés. Après avoir dévoré une assiette d’huîtres, j’ai pu déguster une des meilleures choucroutes de la mer de ma vie !
  • Un merveilleux repas à La Clusaz, notre restaurant préféré dans le Val d’Aoste, qui lui non plus ne se dément pas (et dont j’ai amplement parlé ici et , ou encore et ), avec en entrée un tartare de cerf à damner un saint, puis des simples et parfaits spaghetti cacio e pepe, et un plat principal « Artichaut, champignons shiitaké et salsifis sur crème de pommes de terre » fabuleux. Un dessert aérien de mousse de mandarine a parfaitement complété ce repas.
  • Un délicieux menu Mezzés au Café Keyann. Je ne reproche qu’une chose à cet endroit, c’est de ne proposer que des menus le soir et de ne pas laisser le client choisir la composition du menu parmi les mezzés à disposition, mais sinon c’est vraiment excellent.

Le retour de l’homme prodigue

Samedi soir, j’ai été accueillir mon homme à l’aéroport de Genève, puis nous avons mangé au Diwane, restaurant libanais que nous fréquentons (trop) rarement mais régulièrement depuis 20 ans. C’était délicieux comme toujours. Nous avons pris le menu 6 mézzés, en choisissant les mézzés suivants :

  • Makaneks (petites saucisses)
  • Houmous au persil et piment
  • Houmous bil lahme (houmous à la viande hachée et aux pignons)
  • Chanklich (sorte de salade de fromage frais)
  • Fattouche
  • Cigares au fromage

Et nous avons complété le repas (pure gourmandise, point de vue quantité nous aurions eu amplement à manger avec les mézzés) par un tartare de boeuf (version mixée sans blé, servi avec une sauce à l’ail, absolument fantastique).

Dimanche midi j’ai fait des tranches d’aubergines grilllées surmontées de tranches de tomates ananas et de feta émiettée, grillées à nouveau puis arrosées d’une petite vinaigrette et de basilic haché.

Dimanche soir, nous étions invités chez des amis.

Lundi soir, j’ai fait des pâtes au pesto de lard blanc et ail des ours (j’ai remplacé le persil de la recette par un reste de pesto d’ail des ours maison que j’avais au frigo), je les ai trouvées très réussies.

Mardi soir, nous avons été voir le spectacle 2019 du Cirque Knie (je suis une grande amatrice de cirque, la faute à mon père qui m’a emmenée voir tous les spectacles de cirque de Paris quand j’étais petite), et avons rapidement et très bien mangé au Hoi An BBQ auparavant. Nous avons partagé du porc caramélisé au piment et à la citronnelle (très peu pimenté mais excellent) et du canard caramélisé au gingembre (particulièrement réussi, viande très savoureuse et fondante).

Mercredi soir, j’ai imaginé une potée de flageolets et saucisson vaudois que j’ai trouvée très inspirée.

Jeudi soir, j’ai préparé du thon basse température avec salade de papaye verte.

Vous remarquerez la cuisson du thon, impeccable !

Vendredi soir, nous sommes retournés à l’Osteria Bolgheri. J’aime beaucoup ce restaurant, la seule réserve que j’émets porte sur la taille des entrées : énormes (et prix en conséquence), ce qui est dommage. Nous étions trois, nous avons tout d’abord partagé une entrée de petites seiches frites sur velouté de pois chiches, puis j’ai pris un tartare de boeuf à la truffe, excellent. Enfin, j’ai partagé un baba au rhum maison très savoureux avec mon homme.

Recettes du classeur

J’ai décidé, cette semaine, d’utiliser des recettes de ma collection de classeurs, puisqu’il fut un temps où je découpais beaucoup de recettes et je les collais sur des feuilles que j’organisais par classeur (maintenant je les collectionne dans Pocket, vive la technologie). Plus précisément, j’ai sorti le classeur « Entrées » et j’ai pioché dedans (pour en faire des plats, il suffit en général d’ajuster les proportions et/ou d’ajouter un ingrédient).

Samedi soir, nous étions quatre, à qui j’ai proposé tout d’abord un beau « nougat de foie gras au jambon de Parme » (attention, je le cuis 30 minutes, 1h15 comme l’indique la recette c’est bien trop, la recette d’origine dans mon classeur était d’ailleurs juste), puis des grosses crevettes préalablement marinées dans un mélange cognac/jus de citron/ail pressé/piment d’Espelette/huile d’olive, puis passées quelques minutes au grill et accompagnées d’une salade de fenouil cru à l’ananas (tirée du classeur : fenouil émincé à la mandoline, ananas frais en petits cubes, et une sauce à base de jus d’ananas et de vinaigre). J’avais fait une charlotte aux fraises pour le dessert (en remplaçant le Gervita – qu’on ne trouve malheureusement pas en Suisse, alors que j’adore ça – par un mélange de faisselle et de crème fouettée). J’avais eu un peu peur pour le dessert car ma crème ne voulait pas monter correctement, mais après quelques heures au frigo la charlotte tenait très bien.

Dimanche midi, j’ai servi des fettuccine au pesto (je ne vous donne pas la recette du pesto, elle se trouve partout – sachez simplement qu’étant une vraie flemme, je la fais au blender, je n’ai jamais vu la différence avec la version au pilon).

Dimanche soir, j’ai fait une panzanella (pour moi c’est la salade de l’été, et puis elle permet d’utiliser tous les restes de pain sec et les tomates au bord de la surmaturation, c’est parfait !), sortie, elle non pas d’un classeur mais du livre « Saveurs de Toscane« .

Lundi soir, j’ai servi une excellente soupe froide à la laitue, au lait de coco et au poulet que j’avais faite dimanche soir pour qu’elle soit bien fraîche. C’est amusant, j’ai retrouvé cette recette online, mais en fait je l’ai prise dans le classeur – c’est exactement la même, sauf que la version que j’ai utilisée prévoit une marinade à base d’huile de noisette et de curry (et non huile de sésame et cinq-épices), et préconise de la servir froide, ce que j’ai fait.

Mardi soir, j’ai utilisé de splendides tomates (un mélange de tomates ananas et de coeurs de boeuf) trouvées au marché pour faire une tatin de tomates délectable (recette elle aussi trouvée dans le classeur : huile, sucre et romarin mis à caraméliser, puis les tomates pelées tranchées mises à cuire par dessus avec du thym et de l’ail haché, on les égoutte, on les met dans un moule à tarte, on pose la pâte par dessus, et zou au four).

Mercredi soir, j’ai fait une soupe froide (une de plus ! Je m’amuse bien à tester les diverses recettes, voir ici et , ou encore ) aux pommes et curry, ce qui m’a permis d’utiliser le petit kilo de minuscules pommes un peu moches que m’a donné mon pommier cette année (c’est visiblement une mauvaise année pour lui, l’an passé elles étaient grosses, belles et nombreuses). Là aussi j’ai utilisé une recette de mon classeur, mais si jamais, elle ressemble pas mal à celle-là, sans la menthe et en ne pelant pas les pommes.

Jeudi soir, j’ai fait des petites crêpes aux poivrons (recette du classeur), que j’ai servies avec du chèvre frais. Je ne vous donne pas la recette et ne vous montre aucune photo, franchement c’est à ne pas faire. La pâte était composée de poivron frais cru, un peu de farine, lait, oeufs, poudre à lever, olives et basilic, le tout mixé, et les crêpes étaient en même temps molles et super friables, avec un vague goût de poivron (surprenamment vague, vu la quantité de poivron), bref, bof, bof et re-bof. J’ai décollé la recette de la page et l’ai jetée, c’est vous dire.

Vendredi soir, nous avons profité de la terrasse exceptionnelle du Sky Lounge du Royal (nous essayons d’y aller au moins une fois dans l’été, la vue est vraiment à couper le souffle, et on y mange très bien, même si ce n’est pas donné). Nous avons partagé (c’est le concept) les plats suivants :

Appel au printemps

J’ai eu, cette semaine, la tentation du printemps, que nous attendons tous et qui pour l’instant se fait sacrément désirer…

Samedi soir, j’ai donc fait des fusilli au pesto d’ail des ours (ail des ours + noix de cajou + Pecorino de Calabre + huile d’olive) – qu’y a-t-il de plus printanier que l’ail des ours ?

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Dimanche midi, nous avons mangé au restaurant de la Croix Blanche à Châtonnaye. J’ai pris des crevettes à l’ail, très bonnes, en portion généreuse, servies avec d’excellentes frites maison et des haricots verts.

Dimanche soir, j’avais fait mon gratin de polenta aux bettes et chorizo, mais cette fois j’avais utilisé de la polenta taragna, qui est une polenta mélangée maïs et sarrasin :

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Lundi soir, j’ai fait (au pif) du poulet au curry vert avec du riz parfumé et du broccoli croquant. Tellement au pif que j’ai aussi dû improviser la pâte de curry vert car contrairement à ce que je pensais, je n’en n’avais plus !

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Mardi soir, j’ai mitonné (en hommage au printemps, coucou, ça vient ou bien ?!?) une tourte au chèvre et aux épinards :

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Mercredi soir, nous avons mangé (rapidement car nous avions une obligation à 20h30) au Tribeca, et je dois dire que j’ai été soufflée. La carte était pleine de plats alléchants, tout était absolument délicieux, le service était charmant, bref, à retenir ! J’ai commencé par un oeuf mollet aux truffes succulent (et pour une fois, il y avait vraiment de la truffe, et très parfumée) :

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Et j’ai continué (et fini, vu les quantités, j’ai cru que j’allais exploser, mais c’était tellement bon !) par un pot au feu de veau fantastique (surmonté de deux belles ravioles farcies, je pense, au veau et aux herbes) :

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Jeudi soir, j’ai fait du arroz cubano (riz et haricots noirs à la cubaine, fait à la volée, sans recette) et des plantains poêlées. Pour faire le riz, j’ai utilisé le programme « riz » de mon tout nouveau joujou, un clone d’Instant Pot (mais d’une autre marque, espagnole, Cecotec), et je dois dire que c’était bien – peu de travail, cuisson rapide, excellent résultat :

Vendredi soir, nous avons mangé au Capri 1960. C’est un très joli restaurant niché dans un coin improbable de Renens, avec une déco sympa, une belle terrasse qui doit être super agréable à la belle saison, et une carte italo-hispano-portugaise intéressante. Nous avons pris une grillade mixte de poissons, crevettes et poulpes, servie avec des légumes :

C’était délicieux (même si j’aurais trouvé un accompagnement de salade plus adéquat que les légumes, qui étaient assez inintéressants), et en soi aurait totalement satisfait notre appétit, mais nous avons reçu une tonne de trucs en plus (plus que ce que j’ai jamais vu dans toute ma « carrière » de cliente de restaurant !) : tout d’abord des mini-arancinis en amuse-bouche, puis des moelas, c’est à dire une sorte de ragoût de gésiers de poulet très savoureux :

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Et après le plat principal, une panna cotta à partager :

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ainsi que deux cafés et deux limoncellos ! Incroyable. Tout cela pour les deux illustres inconnus que nous étions, avec un service souriant, blagueur et très agréable. Chapeau !

En pente douce vers l’été

J’ai sorti de mes étagères le livre « Forever Summer » de la « déesse du foyer » autoproclamée Nigella Lawson, et j’en ai tiré la plupart des recettes de la semaine. Du coup, j’ai célébré l’arrivée de l’été avec une petite semaine d’avance…

Le samedi soir, nous avions invité des amis, et j’ai servi, en entrée, des verrines de betteraves à l’espuma d’asperges. Je n’aurais pas spontanément accordé ces deux ingrédients, mais je dois dire que c’était très réussi. Ensuite, j’ai fait un poulet au zaatar et fattouche (du livre de N. Lawson). Il avait très bon goût, mais je l’ai trouvé un peu sec. Le dessert fut un délicieux trifle aux fraises, que j’ai assemblé au dernier moment, de manière à ce que le fond de biscuit ne devienne pas spongieux.

Dimanche midi, du tout simple : gros artichauts bretons accompagnés de mayonnaise mousseline, jambon cru et chorizo.

Dimanche soir, nous étions invités dans la famille.

Lundi midi (je vous rappelle que c’était le lundi, férié, de Pentecôte), j’ai fait des spaghettis au pesto d’ail des ours à l’huile de noix. C’est une variation sur le thème du pesto que j’ai trouvé très convaincante.

Lundi soir, j’ai cuisiné du rôti de porc façon « porchetta » (de « Forever Summer »), accompagné d’une écrasée de pommes de terre nouvelles aux oignons frais. Les votes étaient partagés sur le rôti – de nouveau, je l’ai trouvé bon mais trop sec, et je pense qu’il faudrait le faire avec du lard frais en lieu et place du cou (échine) de porc préconisé dans la recette.

Mardi soir, j’ai servi une grande salade de poulet « jubilee » (à la mangue), toujours tirée de « Forever Summer », bonne mais pas exceptionnelle.

Mercredi soir, ayant pris peur devant l’invasion de tupperwares dans mon frigo, j’ai remplacé le repas prévu (pour lequel je n’avais pas encore acheté l’ingrédient principal, du thon frais) par un grand buffet de restes. Mission accomplie, ventres pleins et frigo vide.

Jeudi soir, j’ai fait des steaks à la coréenne (marinés dans une sauce à base de sauce soja et gingembre) et une salade de carottes aux cacahuètes (les deux de « Forever Summer »). Les steaks étaient franchement exquis, et je retiens la recette. La salade était tout sauf mauvaise, mais sans plus.

Vendredi soir, nous avons été manger avec des amis aux Amici, dont je parle dans ma liste de restaurants italiens. C’était à nouveau très bon, même si le plat de pâtes (servi en plat principal) de l’un des convives était franchement riquiqui – je ne comprends pas pourquoi les restaurants italiens ne proposent pas systématiquement leurs plats de pâtes en deux portions, « primo » (entrée) et « secondo » (plat principal), ce qui éviterait ce type de problème.

Enfin, l’été !

Samedi soir, pour fêter la première utilisation de l’année de notre terrasse (vous vous rendez compte, début juin !!!), j’ai fait une Caprese (ce que l’on appelle ici tomates-mozzarella-basilic) avec les exquises tomates sardes trouvées au marché, et en remplaçant une bonne partie de la mozzarella par de la burrata. La burrata est un truc intensément délicieux, comme une grosse mozzarella avec un cœur de crème, j’ai une passion pour ça. Son utilisation dans la Caprese donne un côté… ben, crémeux, on dira, vraiment gourmand. Ajoutez à cela une superbe huile d’olive ramenée de chez des amis qui habitent près d’Avignon, et vous obtenez une Caprese qui illustre le meilleur de la cuisine italienne : simplicité et mise en valeur des produits. Et j’en profite pour donner un petit truc tout simple : avant de recouvrir les tomates de mozzarella, assaisonnez-les (sel, poivre, huile d’olive), et ensuite assaisonnez à nouveau par-dessus la couche de mozzarella, vous verrez, c’est bien meilleur !

Dimanche midi, des tranches de porc (j’ai pris des tranches de ce que l’on appelle ici du cou de porc, en France c’est certainement une autre dénomination, mais je ne sais pas laquelle), préalablement marinées une heure dans un mélange d’épices « Smoky chili » ramené d’Angleterre et un peu d’huile, passées au grill, et servies avec une salade de pousses d’épinards aux graines. Vive le grill !

Dimanche soir, j’ai continué à employer le grill et fait du poulet tandoori, accompagné de tomates et crudités, et de Naan eux aussi passés au grill. Mes naans étaient plutôt ratés, durs – je pense les avoir trop cuits, j’ai laissé le dernier un peu moins longtemps et il était plus souple et meilleur. Moralité : les naans cuisent vite et il ne faut pas attendre qu’ils aient des marques de grill pour les sortir du feu !

Lundi de Pentecôte à midi, j’ai fait des spaghettis au pesto de menthe et de basilic (en remplaçant le persil et la roquette par des pousses d’épinards). C’était vraiment délicieux, la menthe donne un côté frais et « punchy » que j’aime beaucoup. La prochaine fois j’essayerai en ajoutant du zeste de citron râpé, il me semble que ça ajouterait quelque chose.

Lundi soir, nous avons été déguster un buffet thaïlandais au restaurant du stand de Gilamont. Il y a quelques semaines, nous y avions déjà essayé un buffet de spécialités de cuisine Latine et créole très convaincant. Ce buffet thaïlandais était aussi excellent, avec à nouveau une trentaine de plats (soupe de poulet, salade de crevettes crues, salade de bœuf, salade d’algues, brochettes de poulet, etc.). On reviendra, c’est sûr !

Mardi soir, pour son anniversaire, mon fils cadet avait demandé un filet de bœuf Wellington, que j’ai servi avec une salade verte à la truffe d’été (j’en avais mangé une au restaurant une fois, et j’avais été surprise de la justesse de l’accord entre les deux éléments). J’avais simplement acheté un petit pot de carpaccio de truffe d’été, que j’ai ajouté dans la salade. Comme il adore le cheesecake et le beurre de cacahuètes, et bien en dessert, j’ai servi un cheesecake au beurre de cacahuètes. Pas léger léger, mais drôlement bon !

Mercredi soir, j’ai concocté des boulettes de poulet haché au citron, avec une salade de chou-fleur à la chermoula (faite sans câpres ni olives, et pour le reste très réussie).

Jeudi soir, un curry de légumes fait avec de la pâte à byriani et accompagné de riz basmati.

Vendredi soir, nous sommes allés voir Isabelle Boulay au Festival « Pully-Lavaux à l’heure du Québec » (je ne peux que recommander, elle est merveilleuse, et en prime la jeune chanteuse qui se produisait en première partie, Marcie, est très prometteuse), puis nous avons cherché un restaurant qui accepte de nous servir à 22h30 et avons trouvé notre bonheur in extremis (la cuisine allait fermer, mais on nous a acceptés très gentiment) à la terrasse de Gigio’s, où nous avons savouré un énorme antipasto de fritures diverses (légumes, pâte à pizza, mozzarella, croquettes) suivi de scaloppine au citron délicieuses accompagnées de légumes poêlés (poivrons, aubergines) non moins appréciés.