En avril, ne te découvre pas d’un fil

C’est ce que disait ma grand-mère. La suite étant « En mai, fais ce qu’il te plaît », on va être optimiste !

Cette semaine, pas de thème, juste des repas faits au gré de mes envies.

Samedi soir, nous avons mangé chez des amis.

Dimanche midi, j’ai fait tout simple, des terrines en bocal ramenées de France et une salade verte.

Dimanche soir, j’ai assaisonné des mini-pilons de poulet avec de la sauce soja et du sirop de yacon, et les ai cuits à la friteuse sans huile. Le gros avantage du sirop de yacon est que c’est à peu près le seul sirop qui n’élève pas le taux de glycémie, et de plus il a un bon goût un peu malté qui me permet de l’utiliser quand j’ai besoin d’adoucir une sauce (surtout dans la cuisine asiatique). Son désavantage est qu’il est hélas très difficile à trouver, en tout cas en Suisse.

Avec ces mini-pilons, j’ai servi des « biscuits » à l’américaine (ce sont des sorte de petits scones salés-sucrés) faits à partir d’un mélange spécial bas indice glycémique, et absolument délicieux. J’ai aussi proposé des bâtonnets de céleri-branche avec une petite sauce à la crème acidulée et à l’ail fumé.

Lundi soir, un grand classique, des spaghettis carbonara, des vrais, au guanciale.

Mardi soir, nous avons essayé un restau-bar antillais niché au coeur de Lausanne, le Ti Kréyol. Verdict : délicieux ! Et très sympa en plus. Leur Ti Punch est une merveille, et leur cuisine excellente. Nous étions trois, et avons d’abord partagé un « plateau de tapas » composé de pâté créole au poulet, pâté créole à la saucisse, pâté créole végétarien, gravlax de saumon, boudin créole, acras, bâtonnets de manioc, guacamole façon antillaise, et quelques petites sauces (dont une comme j’aime, bien pimentée). Ensuite, nous nous sommes partagés (et c’était bien assez) des travers de porc à l’hibiscus, du rougail saucisse, des frites de patates douces et du riz blanc et haricots rouges.

Mercredi soir, j’ai proposé du houmous (ma recette) avec de la viande hachée sautée aux oignons et assaisonnée de zaatar et des petits bouquets de chou-fleur épicés (un mélange que j’avais sous la main, assez piquant) rôtis au four.

Jeudi soir, j’ai fait des club sandwiches au pain de mie complet, avec poulet, avocat, lard et laitue romaine, accompagnés d’une salade de tomates merinda (les tomates merinda sont des tomates hivernales – janvier à mai – de Pachino, d’un goût très intense, un peu acides, et les seules que je mange – avec parcimonie – en avril/mai).

Dans la verdure

Je sais bien qu’il fait frais et souvent pas très beau, mais c’est quand même le printemps, et pour moi, le printemps est la saison du vert. Plein de verdure donc cette semaine : des asperges, des brocolis chinois, des feuilles de moutarde vietnamiennes, de la laitue romaine, des oignons verts, des fèves…

Samedi soir, nous avons essayé une toute nouvelle adresse lausannoise gastronomique, l’Appart. Le concept est simple : menu unique (adaptable aux dégoûts et allergies divers), avec ou sans fromage (nous avons pris sans). En images :

Il y a clairement un peu de frime à l’ouvrage (le percolateur de bouillon, plus gadget que nécessité à mon sens), et parfois un peu de complication inutile (la quenelle de crevette crue hachée sur le cromesquis de porc n’apportait rien, son goût délicat disparaissait sous le reste), mais sinon c’est une belle cuisine bien faite, dans la tendance moderniste bobo-durable. J’ai l’air de me moquer, et peut-être que je rigole un peu, en bonne dinosaure que je suis, mais franchement, c’était délicieux, et de plus très léger. A retester après la phase de rodage.

Dimanche midi, nous avons mangé chez ma belle-mère.

Dimanche soir, j’ai fait une salade très agréable, une « Niçoise printanière » du livre de Marie Chioca « Les secrets de la cuisine à IG bas » : des fèves, des radis, de la salade verte, des anchois que j’ai remplacés par du thon à l’huile d’olive, des oeufs durs, du céleri-branche, des oignons verts et des petits artichauts.

Lundi soir, j’ai préparé des cordons-bleus de porc (achetés déjà assemblés au marché), 10 minutes à la poêle, 10 minutes au four, juste parfaits. Je les ai accompagnés d’une salade verte enrichie de petites courgettes.

Mardi soir, j’ai fait une recette coréenne de boeuf mijoté : le Galbi Jjim. C’était très bon, peut-être un chouïa trop doux pour moi cependant. Pour contrebalancer, il fallait quelque chose de croquant et un peu relevé – du kimchi, idéalement. Mais il y a des semaines que je veux faire du kimchi et que j’oublie… J’avais un demi chou blanc, j’ai trouvé une recette et en une demi-heure (si si si !), j’avais un « kimchi triché » très bon (moins bon que du vrai, moins complexe surtout, mais il faisait bien l’affaire).

Mercredi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servie une croquante et fraîche salade d’asperges vertes crues (avec seulement des asperges vertes et sans Parmesan pour respecter les goûts des mes invités), puis j’ai fait une bistecca alla Fiorentina avec la méthode sous-vide, accompagnée de légumes verts sautés au miso (oignons verts, brocolis chinois et feuilles de moutarde du Vietnam). En dessert, une simple salade de framboises (surgelées, c’est trop tôt pour les fraîches) et de litchis arrosée de sirop de fleur de sureau.

Jeudi soir, j’ai fait des galettes de sarrasin jambon-champignon tirées du livre de Marie Chioca mentionné plus haut (mais avec une vraie béchamel, désolée mais le lait de soja ne passera – littéralement 😎 – pas par moi). C’était très bon.

Vendredi soir, j’avais un beau reste de fiorentina, que j’ai coupé en tout petits morceaux que j’ai fait mijoter dans une sauce à base de tomates pelées hachées, d’oignon, d’ail et d’origan. Avec ça et un peu de vin blanc et de bouillon, j’ai préparé des penne façon risotto absolument délectables.

Londres-Lausanne

Comme raconté dans mon précédent article, nous étions donc à Londres pour un long weekend de Pâques.

Après Amaya et Tamarind Kitchen, nous avons mangé samedi midi chez Coya Mayfair. Coya Mayfair, c’est toute une histoire : l’endroit est beau, le public et l’ambiance complètement décalés par rapport à nous (ou plutôt, c’est nous qui sommes complètement décalés par rapport à eux) – des jeunes et riches beautiful people qui adorent frimer, tout ça avec une musique beaucoup trop forte. Pourquoi y allons-nous alors ? Parce que la nourriture est divine. D’habitude nous y allons un midi de semaine, ce qui réduit notablement le niveau de la musique, mais là il y avait une si belle offre de brunch… Disons que ça valait le coup (mais la prochaine fois nous retournerons à Coya City où nous sommes déjà allés une fois – même nourriture, ambiance beaucoup plus « normale » et moins étourdissante). C’était absolument sublime, comme toujours.

Samedi soir, ceinture : nous avions déjà expérimenté le brunch chez Coya et savions que le soir nous n’aurions pas faim, nous avions donc des billets de théâtre et basta !

Dimanche midi, nous avons mangé chez Dishoom Carnaby. Comme je l’ai dit dans mon dernier article, c’était bon, mais pas incroyable, et assez cher pour ce que c’était.

Dimanche soir, nous nous sommes extatiquement ruinés chez Hide Above – cuisine anglaise hyper-sophistiquée, avec un zeste de fusion, un pur délice (sauf le dessert, une glace au chocolat blanc sans intérêt).

Lundi soir, nous étions dans l’avion du retour et avons mangé un fade sandwich acheté à l’aéroport.

Le reste de la semaine, j’ai décidé de ne rien acheter (sauf du pain) et de taper dans mes réserves.

Mardi soir, j’ai donc fait d’excellents spaghettis à l’encre de seiche avec une sauce crevettes/cognac/clotted cream (on trouve de la clotted cream à la Coop, rendez-vous compte !).

Mercredi soir, j’ai servi des épinards à l’huile d’olive et aux oignons frits avec un petit pâté du Périgord et du magret fumé.

Jeudi soir, nous avons mangé une fondue moitié brebis moitié vache. Je ne l’ai pas trouvée sensationnelle (alors que j’aime beaucoup le fromage de brebis).

Vendredi soir, nous avons retrouvé des amis à l’Hôtel Dupeyrou (à Neuchâtel). Nous avons mangé une cuisine qui mériterait un peu de simplification, mais qui est très savoureuse.

Soupes et terrine

Samedi soir, nous avons mangé chez des amis. Il était convenu que j’apportais une entrée, du coup, j’ai confectionné une terrine de canard aux noisettes et, sans vouloir me jeter des fleurs (surtout que je n’y suis pas pour grand-chose, c’est la recette qui est fantastique), elle était délicieuse.

Dimanche midi, j’ai fait des spaghettis à la barba di frate (c’est la saison) et à la burrata.

Dimanche soir, j’ai fait un beau borscht avec ma recette fétiche et inégalable.

Lundi soir, je suis revenue à Donna Hay (mais cette fois, en explorant son site) et ai fait une très bonne et légère soupe asiatique au poulet (en remplaçant les broccolinis, hélas introuvables ici, par des liserons d’eau).

Mardi soir, toujours Donna Hay pour une salade tiède de légumes à l’ail (du livre dont je parlais la semaine passée), très bonne (je n’aime pas beaucoup le panais prévu dans la recette, je n’en n’ai donc pas mis, seulement des patates douces blanches, du fenouil et de la courge).

Mercredi soir, j’ai testé un poulet rôti au lait et au citron. Franchement, je n’ai pas vu la différence avec mon habituel poulet rôti tout simple (la seule chose particulière que je fais d’habitude est de mettre un demi-citron dans la cavité), mais c’était très bon. Je l’ai servi avec quelques asperges vertes cuites dans le même plat ainsi qu’une salade de pousses d’épinard et avocat.

Jeudi soir, nous avons été, en se joignant à un groupe d’amis, à une soirée raclette au domaine Vitis Musicalis, dans les vignes, sous un dôme transparent. La raclette était excellente, l’accueil très sympathique, et l’endroit est à couper le souffle de beauté.

Vendredi soir, nous étions invités chez des amis.

La cuisine de Donna Hay

J’ai décidé de recommencer à faire des semaines à thème, et celle qui vient de s’écouler a été sous le signe d’une auteure australienne de recettes que j’aime beaucoup, Donna Hay. J’ai dans ma bibliothèque plusieurs de ses bouquins, et j’ai décidé d’utiliser « Marie-Claire Recettes saveur« . Donc, dans la suite de cet article, si je ne mentionne pas l’auteur d’une recette, c’est qu’il s’agit de Donna Hay.

Samedi soir, nous avons mangé avec des amis à Genève, au Séoul, qui est, comme son nom l’indique, un restaurant coréen. Nous avons pris le barbecue coréen, en choisissant un assortiment de porc mariné, lard frais, canard et boeuf, le tout accompagné de riz, kimchi, et plein de petits plats de légumes. Ce fut un repas très agréable.

Dimanche midi, j’ai préparé des pâtes au piment, très bonnes.

Dimanche soir, j’ai fait du porc au sésame (titre original de la recette, plus parlant à mon avis : Pork and Vietnamese mint noodles, malheureusement je ne la trouve pas online), pour lequel j’ai utilisé des vermicelles de riz complet, et que j’ai accompagné d’une salade d’oignons rouges en pickle (recette elle aussi introuvable online).

Lundi soir, j’ai fait des arayes kafta, à savoir des galettes libanaises à la viande hachée, avec une recette glanée sur le web. La recette est bien, mais j’ai malheureusement utilisé pour faire les galettes elles-même un mélange tout préparé de farines « bas index glycémique » qui a donné un truc franchement infâme. Il faut donc que je réessaye la recette avec des vraies bonnes pitas. Je pense aussi qu’il faut que je les cuise à la poêle sous presse plutôt qu’au four. J’ai servi une salade verte avec les galettes.

Mardi soir, j’ai rôti une grande côte de porc (du porc Cinta Senese en provenance de Toscane, une merveille) enduite de jus de citron, moutarde et huile d’olive, et l’ai escortée de haricots blancs au piment (des haricots cuits au four avec du lard, des tomates pelées, de l’ail, de la sauge, des piments et des oignons, recette à nouveau introuvable sur le web, que j’ai modifiée en utilisant des haricots borlotti en boîte).

Mercredi soir, nous avons d’abord assisté au superbe concert de Julien Clerc à Beausobre, et après, nous avons mangé à la Brasserie du Grand-Chêne, qui, allelluia, est de nouveau ouverte tard le soir ! J’y ai dégusté un turbot aux poireaux et beurre blanc proprement inoubliable – j’aimerais bien savoir faire le poisson comme ça.

Jeudi soir, j’ai préparé du canard fumé à la cannelle (encore une recette non dispo online) : un magret de canard grillé, fumé/cuit à la cannelle et au riz, arrosé de sauce soja et huile de sésame et servi avec des petits choux pak choi. Très agréable, sans être immortel.

Vendredi soir, nous avons mangé aux Ateliers à Vevey, côté restaurant gastronomique. Une très belle expérience, que je répéterai volontiers.

Nous avons d’abord eu un amuse bouche surprenant et délicieux, à base de chou-fleur et de… chocolat blanc ! Ensuite, du foie gras escorté de betteraves confites, suivi par une grosse crevette carabinero à la courge. En plat principal, du filet de bœuf, très tendre et goûteux, accompagné de légumes. Une jolie assiette de fromages pour suivre, et pour conclure, un dessert léger et savoureux à la pomme.

De la lumière

Début mars marque toujours, pour moi, le retour de la lumière. Je me lève le matin et il fait presque jour, je sors du bureau en fin d’après-midi et il fait encore jour… J’apprécie.

Samedi soir, nous avons mangé à l’Auberge des Deux Sapins, à Montricher. C’est un restaurant que nous fréquentons depuis presque 15 ans je crois, et j’aime beaucoup la cuisine de M. Simond, mais j’ai quand même détecté un petit laisser-aller dernièrement. Cela reste de la très bonne cuisine, mais sans ce petit « truc en plus » qu’il y avait avant et qui en faisait une adresse inoubliable.

En entrée, nous nous sommes partagé une terrine de gibier et foie gras et un duo de foie gras. Ensuite, j’ai pris une poêlée de saint-jacques et gambas avec risotto aux poireaux.

Dimanche midi, nous étions invités.

Dimanche soir, c’est nous qui avions des invités. J’ai fait une très goûteuse salade d’avocats aux piments en entrée, puis du boeuf Wellington accompagné de salade verte, et enfin un cheesecake sans cuisson (excellent, je recommande la recette) couronné de poires en dessert.

Lundi soir, j’ai préparé un bowl de riz au thon mayonnaise à la coréenne, simple à faire et excellent. J’ai utilisé du riz noir à la place du riz blanc.

Mardi soir, j’ai fait du kakuni (porc cuisson lente japonais) accompagné d’une salade de chou chinois. C’est vraiment vraiment long à faire, mais vraiment vraiment bon !

Mercredi soir, j’ai fait une salade César au chou noir (et y ai adjoint des morceaux de poulet, non prévus dans la recette, pour en faire un plat complet), très réussie.

Jeudi soir, nous sommes allés dîner dans les locaux de Qoqa pour un repas organisé par eux, et préparé par le cuisiner Federico Gallo. C’était une soirée très sympathique, j’adore le concept de table d’hôte pour rencontrer et discuter avec des gens qu’on ne connaît pas, en plus l’endroit est très convivial et chaleureux. Le repas était bon, mais franchement, pas à la hauteur d’un étoilé Michelin. Beaucoup, beaucoup de trucs en pâte (le chou, la pasta mista, la focaccia pour la scarpetta, le poulet en croûte), pratiquement pas de légumes. Le dessert était vraiment fantastique par contre – des cèpes en dessert, qui l’eût cru !

Vendredi soir, nous avons fait un repas fantastique au Taolé. Nous avons choisi le menu du chef, qui pour un prix plus que raisonnable nous a garni la table d’un tas de bonnes choses : houmous à la viande hachée, caviar d’aubergines, falafels, tabbouleh, brochettes de viande hachée, pilons de poulet grillés, salade d’aubergines à la tomate, et j’en oublie certainement… Et surtout, tout, absolument tout, était excellent ! Une explosion de saveurs, des assaisonnements justes, des viandes juteuses, bref, je ne peux que recommander chaleureusement ce restaurant.

Février venteux, printemps… heureux ?

En tout cas on l’espère, et si le bonheur est à la mesure de la force du vent que nous avons enduré en début de semaine, je me réjouis !

Samedi soir, nous avons mangé au restaurant O’Vertige, dans la campagne yverdonnoise. Nous avons pris le menu : ballotine de lapin au fois gras, ravioles de cardon, agneau avec marrons et potimarron, assiette de fromages, dessert autour de la poire. Tout était exquis, une cuisine raffinée, savoureuse et légère, bref, que du bonheur.

Dimanche midi, j’ai fait une excellente soupe de topinambours. C’est tout simple, du topinambour épluché et coupé cuit dans du bouillon puis mixé. La consistance est crémeuse, le goût parfait, le seul petit problème peut, pour certaines personnes, se manifester après de manière… disons venteuse (c’est raccord avec la météo, non ? 😂).

Dimanche soir, j’ai fait un chili con carne « chunky » absolument sublime – je garde la recette précieusement de côté. Je l’ai servi avec du riz, de l’avocat écrasé, du poivron cru coupé menu, de la ciboule hachée, de la demi-crème acidulée et de la coriandre fraîche.

Lundi soir, j’ai sorti du congélateur le mélange pour fondue à la Tête de Moine acheté au salon Goûts et Terroirs en décembre – elle était délicieuse, c’est une jolie découverte.

Mardi soir, j’ai servi du poulet à la péruvienne avec sauce verte, bien moelleux et savoureux, acccompagné d’une salade de pousses d’épinard et roquette.

Mercredi soir, nous sommes retournés avec des amis manger dans un restaurant que nous avions beaucoup aimé quand nous y avions été en décembre, le Nikkei Nine à Montreux. J’ai pris le ceviche de langoustines en entrée, un délice, puis du poulpe frit en tempura, bon et tendre mais que j’aurais aimé avec une panure plus fine.

Le restaurant est éphémère et fermera en avril, pour être remplacé par un nouveau concept (mon dieu, dire que nous vivons à une époque où un restaurant est un « concept », c’est quand même bizarre…) encore non dévoilé.

Jeudi soir, après le théâtre à Vevey, nous avons enfin trouvé un restaurant qui sert jusqu’à 22h30, la pizzeria Pummaró. Et en plus, c’est, je crois, la meilleure pizza que j’aie mangé en dehors de Naples ! Une vraie merveille, de la bonne pâte savoureuse, moelleuse et croustillante à la fois, et les garnitures sont elles aussi de style napolitain, bref, le rêve.

J’ai choisi la pizza siciliana (tomates, mozzarella, aubergines, saucisse, Parmesan) et je me suis régalée. Au début je pensais n’en manger que la moitié (et emporter le reste), mais elle était si bonne… Et en plus je n’avais pas l’impression d’avoir trop mangé, c’est vraiment une pâte très digeste.

Vendredi soir, j’ai poêlé des côtes de veau, les ai déglacées à la crème et au fond de veau, et les ai escortées de frites de patates douces faites à la friteuse sans huile et de pimientos del padròn poêlés à feu vif.

A la soupe !

Il a fait moins froid, mais bon, c’est encore février, quelques bonnes soupes ne sont pas de trop !

Samedi soir, nous avons (très très très bien) mangé au restaurant du Grand Hôtel du Lac à Vevey, dont les cuisines ont été reprises par Guy Ravet et qui s’appelle maintenant « Esprit par Guy Ravet« . Tout était exquis, avec mention spéciale pour l’entrecôte de wagyu, savoureuse et fondante, arrosée d’une sauce à damner un saint.

Dimanche midi, comme nous étions restés à Vevey (le Grand Hôtel du Lac faisant une offre d’ouverture du restaurant avec chambre et repas), nous avons mangé avec un ami à La Coupole, qui est le restaurant de l’hôtel Astra. J’ai partagé avec cet ami un beau plateau de fruits de mer pour deux, auquel nous avions adjoint un très rapicolant méli-mélo de crudités.

Dimanche soir, nous étions quatre. J’ai préparé une salade de pousses d’épinard et champignons sautés (une impro) en entrée, puis une savoureuse daube de boeuf à la sauge en plat, escortée de purée de céleri.

Lundi soir, j’ai fait une omelette en couches chinoise, facile à faire et très bonne, avec des bok choï à la sauce huître et du riz.

Mardi soir, nous sommes sortis du théâtre à Vevey (décidément, c’est une semaine veveysanne…) peu après 21h30 en espérant manger une pizza au Molino, mais non, c’était trop tard pour eux. Quand je pense qu’avant on pouvait arriver jusqu’à 23 heures ou presque…. La pandémie a passé par là hélas. Nous avons fini par retourner à la Coupole, qui sert jusqu’à 22h, et j’y ai mangé un très agréable carpaccio de veau aux tomates séchées, que j’ai accompagné du même méli-mélo de crudités que le dimanche.

Mercredi soir, j’ai fait une Cazuela de mariscos, à savoir une soupe colombienne au poisson et fruits de mer. J’ai remplacé le bouillon de poisson par une boîte de cotriade de la Belle-Îloise et mis un peu moins de crème, et c’était délicieux.

Jeudi soir, j’ai fait en vitesse des pâtes avant d’aller voir West Side Story à Beaulieu.

Vendredi soir, autre soupe colombienne, aux lentilles et chorizo. Une réussite, elle aussi, savoureuse et rapicolante.

Continent asiatique

Sans vraiment que ce soit conscient, j’ai fait cette fois une semaine panasiatique.

Samedi soir, non, pas d’Asie, c’était vraiment de la (très bonne) cuisine française : nous avons essayé la toute nouvelle Brasserie Cocotte. En entrée, nous nous sommes partagés un os à moëlle et un pâté en croûte. Après cette première partie délicieuse et roborative, j’ai pris de l’onglet sauce chimichurri, servi très sympathiquement avec une cocotte de légumes d’hiver. J’ai fini par un sorbet prune à l’alcool de prune en dessert.

Dimanche midi, j’ai fait du riz sauté. Je le fais complètement au pif, mais j’applique une excellente technique que j’ai apprise sur le site Serious Eats : je sépare bien les grains du riz (qui est cuit et froid) à la main dans un grand bol avant de l’ajouter au wok. Ca fait toute la différence, je vous assure ! Cette fois, j’y ai mis des petits pois, des pousses de bambou, du jambon à l’os, des oeufs brouillés et de l’oignon frais, et utilisé de la sauce soja, de la sauce d’anchois coréenne et de l’huile de sésame dans l’assaisonnement.

Dimanche soir, j’ai préparé un korma de légumes, excellent (mais très chronophage), et l’ai servi avec du quinoa (j’essaye de ne pas exagérer sur le riz, étant donné ma tendance à la résistance à l’insuline).

Lundi soir, j’ai simplement sauté du porc haché avec du gingembre et de l’ail, et l’ai assaisonné avec un peu de sauce soja et d’huile de sésame. Du chou chinois sauté aux oignons frais et à la coriandre en accompagnement, et voilà un repas vite fait et excellent.

Mardi soir, c’était la Saint-Valentin, et le Restaurant du Chasseur proposait un menu très intéressant, nous y avons donc mangé. Comme toujours, tout était vraiment délicieux, mais mention spéciale pour le cheesecake, acidulé et très peu sucré, parfait.

Mercredi soir, j’ai grillé des filets de sardine à la plancha, les ai arrosés de vinaigrette au matcha et servis avec une salade verte.

Jeudi soir, j’ai poêlé des tranches de gigot, et les ai présentées avec du petit épeautre et de la salsa aux tomatillos et avocats.

Vendredi soir, j’ai préparé des fèves séchées (je les ai trouvées en Italie, je n’en n’ai jamais vu ici) et des petites saucisses et merguez grillées. Miam !

Une semaine éclectique

J’ai fait feu de tout bois cette semaine, avec du coréen, de l’antillais, de l’italien, de l’indien, bref, un peu de tout pour ensoleiller ce début février endormi.

Samedi soir, j’ai profité d’avoir fait des courses en France, et cuisiné un excellent rougail boudin, bien pimenté, avec des haricots noirs à la coriandre en lieu et place de flageolets, et sans riz.

Dimanche midi, j’ai fait tout simple, un plateau de fromages et des fruits.

Dimanche soir, nous avons fait un très bon repas à la Table de Montreux, un nouveau restaurant italien ouvert depuis deux mois. J’ai commencé par une délectable salade de jeunes pousses d’épinard aux écrevisses, et ai ensuite savouré du poulpe sauce chimichurri servi avec du houmous.

Lundi soir, j’ai concocté une sorte de bibimpap rapide, c’était très bon. Comme légumes, j’ai utilisé des courgettes et du bok choi cuits croquants, c’était parfait

Mardi soir, nous avons mangé avec une amie au Maharajah (un des rares restaurants indiens de Lausanne qui en valent vraiment la peine). Nous avons commandé trois plats et tout partagé : du palak paneer, de l’agneau kashmiri et du poulet sabj (coriandre fraîche, piment vert et lait de coco, une tuerie). Nous avons aussi pris deux naans, un au fromage puis un au piment. Celui au piment était très bon, celui au fromage carrément inoubliable !

Mercredi soir, comme nous allions au spectacle à Morges pour 20h, nous avons pris à l’emporter au Levant to Go (qui est la version take-away du Levant, déjà testé et approuvé). Du houmous, du caviar d’aubergines, du labneh, du tabbouleh, des falafels, des feuilles de vignes farcies, tout était vraiment délicieux. Nous avons mangé tout ça au bar du théâtre tranquillement, juste avant le spectacle (d’habitude nous préférons manger après le spectacle, mais dans nos contrées c’est vraiment difficile de trouver un restaurant disposé à nous accueillir après 21h30, surtout en semaine, malheureusement).

Jeudi soir, nous avons picoré une sorte d’apéro dînatoire qui nous était offert avant le concert de l’OCL à Beaulieu.

Vendredi soir, j’ai préparé des oeufs vapeur coréens et du kimchi frais, c’était facile à faire, léger et excellent !