De restaurant en restaurant

Cette semaine fut placée sous le signe des sorties, un peu par hasard.

Samedi soir, nous avions un bon Qoqa pour la Brasserie Notre-Dame à Payerne. Nous avons fait un excellent repas. Nous avons d’abord pris l’apéritif avec le cocktail du chef (qui est un barman littéralement de compétition, il a gagné un concours avec ce cocktail). Ensuite nous avons eu un menu complet : en entrée un oeuf parfait aux herbes et à la truffe blanche fondant et parfumé, puis un médaillon de veau accompagné d’un mille-feuille de légumes et d’un étonnant panier d’amandes farci à la mousseline de topinambours, croustillant à l’extérieur et mousseux à l’intérieur. Ensuite nous avons dégusté une belle et goûteuse assiette de fromages. Pour finir, un pré-dessert surprenant et délicieux composé d’une boule de chocolat blanc farci à la mousse de betteraves, et ensuite le dessert, une savoureuse assiette très légère dont le nom énonce la composition : « Irish Stout en glace et gel : crème d’orange / meringue au romarin fumé crème / tuile de betterave / gel myrtille / marshmallow betterave ».

Le seul point noir de ce repas était le prix de l’eau : 9fr50 pour une bouteille de 75cl d’eau purifiée (gazéifiée ou non), c’est vraiment trop cher – et quand on compare au « forfait eau » à 2fr50 par personne de Sardine (dont je parle dans mon article précédent), qui est un restaurant du même niveau (et dans une ville plus chère), c’est presque scandaleux.

Dimanche midi, nous avons eu une expérience mitigée au Château Salavaux, à Salavaux. L’endroit, fraîchement rénové, est superbe et chaleureux, le service impeccable et gentil, les vins très bien choisis, mais la cuisine ne vaut de loin pas, à mon sens, son 14 au Gault & Millau. J’ai d’abord pris un carpaccio de boeuf aux chanterelles bien trop huilé, et avec des chanterelles fades, puis des « joues de cochon confites, lentilles et petits légumes » très bonnes, mais dans lesquelles les légumes étaient presque inexistants – par contre, elles étaient garnies de pommes de terre non annoncées qui n’avaient franchement rien à faire là.

Dimanche soir, de retour à la maison, j’ai préparé une légère et vivace soupe turque aux lentilles corail et à la tomate.

Lundi soir, j’ai fait tout simple : fromages et fruits.

Mardi soir, nous avons fait un très bon repas au 45 Grill & Health à Vevey. Ils ont une carte très appétissante, et qui permet de choisir séparément la sauce et le ou les accompagnement(s), ce que je trouve très agréable. J’ai dégusté un poulpe rôti à la perfection (avec l’extrêmité des tentacules bien croustillante, miam !) avec une sauce chimichurri et des épinards.

Mercredi soir, j’ai fait ce qui sera probablement la dernière fondue de la saison: une fondue pur vacherin bien crémeuse.

Jeudi soir, j’ai mijoté une cocotte de boeuf aux carottes, recette trouvée dans un magazine Marmiton. J’ai utilisé de la joue de boeuf (qui est un morceau que j’affectionne tout particulièrement, il est plein de goût et devient fondant à la cuisson) et l’ai accompagnée de taro cuit à l’eau et de broccolinis sautés. Un dernier plat bien hivernal, réconfortant et savoureux…

Vendredi soir, nous avons fait un excellent repas au restaurant d’application de l’Ecole Hôtelière de Thonon, le Restaurant 1912. Je dois dire que j’ai un faible pour les restaurants d’application, qui sont souvent d’un rapport prix-plaisir très favorable, et puis j’aime bien avoir à faire à des débutants, ils ont la plupart du temps envie de bien faire. Bien sûr, il faut être indulgent sur les erreurs de service, elles sont souvent le fait soit d’une ignorance compréhensible soit de l’envie de trop bien faire, justement.

Nous avons débuté avec des noix de saint-jacques (bien cachées par une jolie et savoureuse tuile sur la photo) dont la sauce était à damner un saint, puis une raie à la grenobloise, suivie par du veau en croûte à l’artichaut et par un baba « façon mojito ». Ce qui m’a frappée, c’est que les goûts étaient à la fois subtils et affirmés, aucune fadeur (par exemple, souvent les très jolies tuiles qui décorent un plat n’ont que très peu de goût, or celle-là était très savoureuse), un parfait équilibre, bref, chapeau bas !

On passe des poireaux aux asperges, le printemps avance à petits pas…

Cette semaine donnait un peu l’impression de faire la transition entre hiver et printemps, et je n’ai pas résisté aux premières asperges de la saison (des vertes italiennes trouvées au marché) !

Samedi soir, j’ai préparé d’excellentes nouilles sautées au boeuf et au pak choi (ou bok choy, je n’arrive jamais à choisir entre les deux translitérations…), en utilisant une recette tirée d’un magazine Marmiton. Les nouilles sont brunes car j’utilise des nouilles de riz complet dans ce genre de plat.

Dimanche midi, j’ai préparé des poireaux vinaigrette façon asiatique. Eh oui, encore des poireaux vinaigrette… La vérité, c’est qu’à la base c’est ce que j’avais prévu de servir en entrée vendredi de la semaine précédente, mais me trouvant soudain en possession de truffes, j’avais changé mon fusil d’épaule et servi des poireaux vinaigrette à la truffe. Mais j’avais très envie de tester cette recette, alors… Bilan : c’est bon, mais ça manque de quelque chose, et je n’arrive pas à dire quoi – c’est un peu astringent et acide, et je ne suis pas sûre que le mélange poireaux coriandre soit à recommander.

Dimanche soir, j’ai préparé un poulet rôti à la friteuse à air chaud (sachant que la mienne est comme un mini-four, le poulet a donc cuit à la broche), avec une peau super méga croustillante et une chair bien juteuse, miam ! Je l’ai escorté de broccolini (trouvés non pas au marché, qui n’en recèle à ma connaissance pas, mais à la Migros…) juste poêlés avec de l’ail et du piment.

Lundi soir, j’ai fait des délicieux (et ruineux) steaks de wagyu espagnol (viande achetée chez Manor, qui a une très belle vitrine de viandes rassises et sera la mort de mon porte-monnaie) juste poêlés, avec des asperges rôties au four (10 minutes avec huile d’olive et gros sel, juste parfait).

Mardi soir, j’ai participé à un événement marrant, de la « cuisine au feu » organisée par Chillfood (avec un bon Qoqa). Il s’agit d’une soirée conviviale, avec une vingtaine de participants, où l’on cuisine à feu ouvert (dans des bidons customisés). Apparemment, les lieux sont très variables. Cette fois, c’était dans un entrepôt de Sévelin, les bidons étant disposés à l’extérieur. Plusieurs groupes sont formés (un par plat à préparer), j’étais dans le groupe « fromage frais ». On prépare, on mange, on boit un verre, on rigole bien, bref, très sympa – et la nourriture est délicieuse. Cette fois, le menu était le suivant :

  • Morceaux de pain de feu bio grillés avec du fromage frais (fromage préparé sur place à partir de lait et jus de citron, et décoré de cendre de romarin)
  • Shakshuka (spécialité́ israélienne aux légumes) avec des œufs pochés
  • Saumon irlandais bio fumé sur une planche de mélèze
  • Viande au charbon : lamelles de bœuf piémontais de l’Emmental grillées directement sur le charbon
  • Risotto au safran au wok, cuit avec bouillon de légumes frais fait soi-même, accompagné d’un topping de beurre de sauge
  • Poires braisées sur le feu et crème à la vanille

Mercredi soir, j’ai préparé du Marry Me Chicken (pas mal du tout, mais bon, pas de quoi épouser la cuisinière, quand même 😂) et l’ai servi avec un mélange lentilles-blé-quinoa très agréable trouvé dans un supermarché français.

Jeudi soir, nous avons mangé chez Sardine. Belle découverte ! Un service adorable et très efficace, des plats délicieux, le décor est sympa, et cerise sur le gâteau, ils font un « forfait eau » : eau purifiée (gazéifiée ou non) à volonté, 2fr50 par personne, j’applaudis des deux mains. Ils sont juste un tout petit peu trop centrés sur les vins nature pour moi (j’aime bien de temps en temps, mais ils ne sont pas tous bons, certains sont plus du cidre qu’autre chose hélas).

J’ai pris le « petit menu » avec accord mets-vins, avec en entrée une « slata mechouia » (tartare de daurade, gel de piment piquillos, pickles d’oignon rouge, huile de ciboulette, émulsion d’ail noir) en trompe-l’oeil « tomate » absolument superbe et surtout très savoureuse, en plat un « cabillaud nacré, haricot blanc et poireau rôti, guanciale, sauce curry vert, herbes de saison » qui m’a impressionnée par l’équilibre des goûts (j’adore le curry vert, mais il peut vite prendre le pas sur le reste, ce qui n’était pas le cas ici) et finalement en dessert la « douceur acidulée » (mousse citron, sorbet citron, crumble au beurre, salsifis croustillant, tuile de lait, huile de citron confit), très léger et peu sucré, parfait pour moi.

Vendredi soir, j’ai poêlé (juste aller-retour, pour les garder nacrées à coeur) des noix de saint-jacques et les ai accompagnées d’une salade aux herbes (salade verte, herbes, avocat) et d’un beurre nantais. Le beurre nantais est la version facile du beurre blanc : réduction vin-blanc échalotes, puis, au lieu du beurre, de la crème, qui émulsionne facilement et rend la sauce très stable. Une noisette de beurre juste avant de servir et voilà une sauce délicieuse et facile !

Une semaine de février très douce

Samedi soir, j’ai fait du rapide : fusillis sauce tomates et thon.

Dimanche midi, j’avais invité des amis. En entrée, j’ai fait ces petits pots de crème au reblochon, mais j’ai remplacé le reblochon par du vacherin mont d’or et j’ai préparé une salade en accompagnement – c’était très bon. En plat, j’ai présenté du cabri au four (rôti avec des gousses d’ail, des oignons et du romarin) et je l’ai escorté de fèves (surgelées) à l’ail. En dessert, comme j’avais un bocal de petits babas au rhum au citron de Menton, je les ai servis avec des coings rôtis et de la crème fouettée, c’était parfait.

Dimanche soir, j’ai fait du léger, du coup : filet de bar grillé (sous le grill du four), salade de céleri-branche.

Lundi soir, j’ai poêlé des morceaux d’araignée de veau, juste déglacés avec un peu de Marsala et de fond de veau, exquis, et accompagnés d’un mélange de haricots blancs et d’épinards, surprenamment bons.

Mardi soir, nous avons pris à l’emporter au Taolé, pour souper avec des amis tard le soir après un spectacle. C’était,comme toujours, délicieux. C’est vraiment le meilleur libanais de Lausanne, haut la main.

Mercredi soir, j’ai grillé du segreto de porc enrobé d’un mélange d’épices cajun, très savoureux, et l’ai servi avec des croquettes de taro (délicieuses) et des coeurs d’artichauts à l’étouffée.

Jeudi soir, j’ai fait des alubias verdinas (petits haricots verts typiques de Galice que j’avais rapportés lors de notre voyage de l’an passé) aux crevettes géantes.

Vendredi soir, nous avons mangé, au restaurant Ô Vertige, au dessus d’Yverdon, un menu centré sur le boeuf wagyu, un vrai délice.

Soupes et restaurants

Samedi soir, j’ai préparé des spaghetti con la colatura di alici ma foi fort bons (et franchement non photographiables).

Dimanche midi, j’ai grillé des keftas à la menthe excellentes (achetées à la boucherie Roth à Lutry) et les ai servies avec du céleri rémoulade (j’avais râpé une pomme avec le céleri, et j’ai fait la sauce à la demi-crème acidulée et non à la mayonnaise).

Dimanche soir, j’ai mijoté une soupe aux haricots noirs excellente.

Lundi soir, nous avons mangé les restes du repas coréen de vendredi.

Mardi soir, j’ai fait une réconfortante potée de lentilles au jambon et au saucisson vaudois, toute simple, sans recette.

Mercredi soir, ayant lu avec grand intérêt l’article que Sonia (du blog Quand c’est qu’on mange) leur avait consacré, nous avons testé la nouvelle incarnation du restaurant des Sapeurs-Pompiers à Lausanne. Bilan : très positif ! Un endroit agréable (et pour moi plein de souvenirs, il y avait là dans les années 90 un excellent restaurant turc appelé la Corne d’Or, tenu par un monsieur très sympathique, où j’ai mangé maintes fois), un accueil adorable, une carte courte mais intéressante et une vraie cuisine italienne. J’ai partagé un baccalà (mousse de morue, fondante et savoureuse) et un vitello tonnato (viande exquise, sauce parfaite) avec mon homme, puis j’ai dégusté des tortelli alle erbette (farcis à la ricotta et aux côtes de bettes) proches de la perfection.

Jeudi soir, j’ai confectionné une soupe à la choucroute (agrémentée de croûtons et de boulettes de chair à saucisse) tirée d’un livre de cuisine du début des années 2000, « Classiques de la cuisine suisse ». Très sympa, léger mais réconfortant.

Vendredi soir, nous avons mangé au Bayview à Genève. La salle est correcte sans plus, décorée de manière très froide, avec des grandes photos de nourriture très envahissantes et une ambiance lumineuse améliorable, mais la cuisine et le service, superbes ! Nous avons pris le menu découverte avec accords mets-vins, c’était extraordinaire, léger, fin, savoureux, du bonheur à chaque bouchée :

Le boeuf en vedette

Tout à fait par hasard, presque tous les menus de cette semaine, au restaurant ou à la maison, ont tourné autour du boeuf. Bon, il y a quand même un soir végétarien, histoire de faire une pause !

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas au Guanaco à Morges. Nous avons trouvé que c’était encore meilleur qu’avant (nous y étions déjà allés deux ou trois fois), avec des goûts plus fins et des cuissons superbement maîtrisées. J’ai dîné de deux entrées successives : un tiradito de saumon à tomber, et des anticuchos de boeuf fabuleux.

Dimanche midi, j’ai fait des menemen (une version plus sophistiquée des oeufs brouillés aux oignons et tomates que je faisais quand j’avais 13 ans) avec une salade de mâche.

Dimanche soir, j’ai fait une recette qui semble être un classique de la cuisine italo-américaine, du poulet scarpariello. C’est vraiment délicieux, je ne peux que recommander la recette (que j’ai faite en grande quantité, histoire d’avoir des restes pour midi). Comme d’habitude, je n’ai pas mis le sucre… Je l’ai servi avec des haricots borlotti à la sauge.

Lundi soir, j’ai poêlé des steaks et les ai accompagnés d’une fausse béarnaise franchement pas mal (la mayonnaise de base était faite maison, suis-je excusée ?) et d’une salade verte.

Mardi soir, nous avons fait un bon repas classique au Petit Boeuf à Lausanne. Mon homme et moi avons pris le tartare Natacha (qui est un tartare flambé à prendre à deux) bien assaisonné, et servi avec d’excellentes frites (que j’ai pour une fois mangées, c’est vous dire si elles étaient bonnes).

Mercredi soir, j’ai préparé une salade tiède de légumes à la ricotta très plaisante. Comme je n’aime ni les choux de bruxelles ni le panais, je les ai remplacés par du taro et du céleri-boule. Et comme le chou noir est une sorte de kale et que j’adore ça, c’est ce que j’ai utilisé.

Jeudi soir, après un spectacle, nous sommes retournés au Lily Bar, qui est décidément bien sympathique (j’en avais parlé dans cet article). Nous avons bu d’excellents cocktails, et partagé une planchette de charcuteries fort bien sélectionnées et un Vacherin Mont d’Or au four bien plaisant. L’accueil est chaleureux, le service efficace, les cocktails parfaits, la musique bien choisie et agréable (et pourtant je ne suis pas une fan de musique dans les restaus d’habitude), la nourriture délicieuse, bref, que demande le peuple !

Vendredi soir, nous avions des invités. J’ai préparé un repas coréen : en apéro, un cocktail makgeolli-soju. En entrée, des crêpes à la ciboule chinoise. En plat principal, des short ribs de boeuf (excellente recette, je recommande tout particulièrement). J’ai accompagné le plat principal de riz, d’épinards à la coréenne (pour lesquels j’utilise des épinards surgelés), de pickles de carottes et radis blanc, de kimchi de chou et de kimchi de feuilles de moutarde. En dessert, j’ai servi un panettone aux marrons glacés (acheté, je ne suis pas une grande pâtissière). Et pour une fois, je n’ai pas oublié les photos !

Une fin de janvier gastronomique

Samedi soir, nous avons fait un délicieux repas à La Micheline, à Genève. Nous avons pris le menu dégustation en quatre temps avec accord mets-vins, et c’était fabuleux (avec pour ma part un amour tout particulier pour la première entrée de noix de saint-jacques). En images :

Dimanche midi, j’ai fait une fondue moitié-moitié, avec le mélange acheté au marché de Lausanne chez Duttweiler, toujours excellent.

Dimanche soir, après Cosi Fan Tutte à l’Opéra de Lausanne, nous avons mangé au Mirabeau – c’est toujours une valeur sûre, le service est parfait, et ma sole meunière était exquise, servie (à ma demande) avec uniquement des légumes : des brocolis croquants et du fenouil rôti fantastique.

Lundi soir, j’ai servi du poulet Yassa (j’adore ça, et cette recette-là est vraiment impec) avec du sorgho concassé (une nouveauté, du sorgho vaudois, très bon).

Mardi soir, j’ai fait une potée de pois chiches au kale et au chorizo, en remplaçant les épinards par du kale dans cette recette. C’était excellent.

Mercredi soir, étant seule à la maison, je me suis commandé des sashimis et des sushis au Kotchi (qui est vraiment un bon traiteur japonais).

Jeudi soir, nous étions six à table. En entrée, j’ai servi des verrines de betterave et de chèvre frais (inspirées de cette recette). J’ai fait un plat principal coréen : du porc épicé au kimchi (Jaeyook kimchi bokum), servi avec du kimchi de chou et du kimchi de feuilles de moutarde (tous deux faits maison) et du riz. Nos invités ont apporté le dessert. Pas de photos : comme d’habitude, quand j’ai des invités, je m’occupe de les nourrir et j’oublie complètement de prendre les photos !

Vendredi soir, nous avons fait un dernier repas chez Denis Martin à Vevey – dernier parce qu’il prend sa retraite tout bientôt (le 24 mars, si je me souviens bien). C’est bien dommage, car non seulement c’est délicieux, mais l’expérience est totalement unique et inoubliable, ce n’est pas un restaurant comme les autres et il me manquera. Voyez le spectacle :

Fin d’année, début d’année

Je vous raconte deux semaines à la fois, du coup, j’organise par thématique:

Noël, Nouvel-An

Le repas de Noël n’ayant pas été fait par moi, rien à raconter. Par contre, j’ai confectionné (avec l’aide de mon assistant cuisinier / casserolier préféré 😁) un buffet de Nouvel-An pour 12 personnes qui, finalement, aurait pu en nourrir le double… Le menu était donc :

  • Crostini à la tapenade, grissini, jambon cru
  • Foie gras au sel
  • Terrine de foie gras à la truffe (classique foie gras en terrine avec une couche de fines lamelles de truffes au milieu)
  • Saumon fumé
  • Tramezzini aux oeufs durs mayo
  • Verrines topinambours châtaignes
  • Cardons, crème et truffe (des cardons mijotés au jus de rôti, servis tièdes avec de la crème au siphon et des fines tranches de truffe noire)
  • Tartare de saint Jacques (assaisonnement : huile d’olive vanillée et citron vert)
  • Verrines guacamole et écrevisses
  • Gâteau courge carottes (recette en provenance du livre Les Tables de Fête de Gérard Vié, sorte de flan compact courgettes-carottes, mais en remplaçant la courgette par de la courge)
  • Salade verte
  • Vitello tonnato
  • Fromages
  • Desserts amenés par les invités

J’avais fait une planification à l’avance dans Excel, sachant que les invités arrivaient vers 20h le dimanche soir. C’est très utile, ça évite d’oublier la moitié de ce qu’on doit faire…

Les photos :

Et nous avons fait ensuite plusieurs repas avec les restes (en suivant mon principe habituel : on ne mange pas un petit peu de tout à chaque repas, on choisit deux ou trois choses à la fois, comme ça, on évite de se lasser).

Repas habituels

Une liste en vrac :

Poulet au paprika (absolument délicieux, je recommande chaleureusement), et mélange (improvisé et très réussi) haricots verts-taro.

« Focaccia » de légumes (c’est plus un truc moelleux aux légumes, très bon par ailleurs, qu’une vraie focaccia).

Lasagnes poireaux-scamorza, très miam (avec une quantité bien plus importante de béchamel qu’indiqué, sinon c’est sec et les feuilles de pâte ne cuisent pas bien).

Un ragoût de poulet coréen, accompagné de trois kimchi (un kimchi classique de chou chinois fait par moi, un kimchi de feuilles de moutarde et un kimchi de feuilles de shiso, tous deux achetés) et de riz.

Un carpaccio de betteraves et avocat à la burrata (une impro).

Repas au restaurant

Nous nous sommes un peu promenés pour cette fin d’année, pas très loin mais quand-même…

Un bon repas bien classique au Restaurant du Théâtre (à Lausanne) après un Orphée aux Enfers mémorable. J’ai pris trois huîtres, puis un tartare de saumon très agréable.

D’excellents gambas à l’ail au Café des Bouchers (toujours à Lausanne)

Une belle assiette de crustacés grillés accompagnée de feuilles de bettes exquises au restaurant Les Gourmets, à Aoste.

Un sublime repas à la Locanda la Clusaz, à Gignod (sur la route d’Aoste en descendant du tunnel du Grand Saint-Bernard).

Les amuse-bouches :

Et le repas lui-même :

Un très bon repas au tout nouvellement réouvert Café du Tramway (tout près de chez nous !), qui propose ce que j’appellerais une cuisine française « classique moderne ». J’ai d’abord dégusté un excellent carpaccio de coquilles saint-jacques aux agrumes, très fondant, puis partagé avec mon homme un suprême de chapon pour deux accompagné d’une purée de pommes de terre onctueuse, de petits légumes bien croquants et d’un jus de volaille savoureux.

Un repas au Petit Ajaccio, restaurant corse, aussi une nouveauté à Lausanne. Très sympa, service un peu débordé mais affable, bonne cuisine, rien d’exceptionnel mais j’aime bien avoir des cuisines de toutes sortes dans ma ville, ça élargit la palette de manière bienvenue. J’ai d’abord pris des beignets de courgette sauce au brocciu, bien moelleux (et sacrée portion pour une entrée), puis du figatellu servi, avec deux oeufs au plat, sur une tartine de pain grillé tartinée… de riz (je suppose que c’est traditionnel mais bon, c’est un peu étouffe-bougre quand même). Je voulais tester le figatellu, c’est fait, c’est pas mal mais un peu trop de l’artillerie lourde pour moi je dois dire (et la mûre et la framboise délicatement posées sur le tout m’ont fait bien rire).

En attendant Noël, des lentilles (mais pas que)

Samedi soir, nous avons découvert un restaurant qui pourtant existe depuis 18 ans (sous sa forme actuelle), comme quoi la région lausannoise renferme encore des pépites inexplorées… Nous avons donc fait un excellent repas, très français, au Café du Mont-Blanc à Lonay. Le menu proposait entrée à choix (parmi deux), plat à choix (parmi trois) et dessert (à choix parmi trois je crois) ou fromage. J’ai d’abord mangé un excellent foie gras, puis une volaille fermière farcie délicieuse, et j’ai terminé par une assiette de fromage très plaisante.

Dimanche midi, j’ai fait, sans recette, un « tartare » de lentilles beluga à l’avocat et à la coriandre, avec un peu de mâche. Exquis !

Dimanche soir, j’ai pris cette recette de panade et y ai ajouté des épinards frais en fin de cuisson (après quoi j’ai tout mixé). C’était exquis, et pour information, le secret réside dans la très longue cuisson : deux heures ! Du coup le résultat est velouté et soyeux, et le beurre et la crème y ajoutent un goût de reviens-y.

Lundi soir, j’ai testé (et bien réussi !) la confection de tranches de porc tonkatsu, servies avec des pak choi sautés à l’ail. Excellent (sachant que j’ai utilisé des tranches de cou de porc, je trouve toujours le filet sec).

Mardi soir, j’ai mijoté un poulet yassa savoureux et moelleux (mis à mariner depuis la veille, c’est le secret), avec du riz basmati complet et de la pâte de piment créole à réveiller un mort.

Mercredi soir, j’ai confectionné des crêpes au kimchi très paresseusement, en utilisant un mélange pour crêpes coréennes et du kimchi de feuille de moutarde du commerce (c’est délicieux d’ailleurs, faut que j’essaye de trouver des feuilles de moutarde fraîches et d’en faire moi-même). Elles étaient excellentes !

Jeudi soir, nous avons mangé dans un pop-up (décidément, c’est la mode sur la Riviéra vaudoise, le restaurant Manabu à Vevey. D’après leur site, je m’attendais à du fusion japonais-français, mais c’est vraiment presque uniquement japonais. Nous avons choisi le menu Signature, c’était très bon mais c’était quand même peu (j’ai pris un dessert, c’est tout dire…) et ça manquait de verdure, c’était presque 100% protéine. Je suggérerais d’augmenter un peu le prix et d’insérer un plat de légumes entre le poisson et la viande. Et le dessert (un petit brownie avec de la crème et de la mandarine caramélisée) était excellent, mais vraiment vraiment petit.

Vendredi soir, j’ai fait une harira ravigotante, une parfaite soupe d’hiver.

Décembre gourmand

Samedi soir, nous étions à Lenzburg, au restaurant Skin’s, pour lequel nous avions acquis un bon Qoqa. Nous avons dégusté un menu ainsi composé :

C’était délicieux, des goûts très fins et des préparations légères et aériennes, avec une mention spéciale pour le chevreuil, d’une tendreté incroyable et superbement bien épicé. C’est peut-être un peu loin pour faire un repas certes délicieux mais pas si exceptionnel que ça en regard de la brochette d’excellents restaurants de la région Lausannoise, mais c’était dépaysant et très réussi.

Dimanche à midi, comme nous rentrions de Lenzburg en train, nous nous sommes arrêtés à Berne et avons mangé dans un restaurant que nous aimons bien, Zum Aüsseren Stand. J’ai d’abord dégusté une très agréable salade de mâche à l’oeuf parfait et à la courge, puis une escalope panée avec des légumes (en petite portion, fort heureusement, elle était déjà bien belle !). Si la photo montre des frites, c’est que c’est l’assiette de mon homme…

Dimanche soir, j’ai mijoté, sans recette, une soupe au chou frisé, au jambon fumé et aux haricots blancs.

Lundi soir, nous avons mangé une fondue (ramenée de notre petit séjour à Stans).

Mardi soir, nous avions un spectacle à Montreux, et nous en avons profité pour retourner dans un endroit que nous avions bien apprécié il y a quelques années, le 45 Grill & Health. J’ai pris une exquise pluma de porc (superbe cuisson, légèrement croustillante à l’extérieur et incomparablement moelleuse) servie avec un très bon beurre au Whisky fumé et une très fraîche salade de mesclun malheureusement un chouïa trop vinaigrée.

Mercredi soir, j’ai fait un magret de canard en cuisson lente, que j’ai arrosé d’une sauce à l’orange très simple (échalotes, zeste et jus d’une orange, un peu de fonds de volaille, et du cognac) et accompagné de tranches de céleri-rave rôties à la poêle.

Jeudi soir, nous avons mangé avec des amis au Restaurant du Chasseur, à Allaman. Depuis plus de 15 ans que nous y alons, c’est toujours un grand plaisir que d’y déguster leur belle cuisine franco-argentine, dans un décor classique et chaleureux et avec une gentillesse et efficacité du service qui ne se démentent pas. J’ai d’abord choisi un exquis tartare d’huîtres et de coquilles Saint-Jacques à l’hibiscus, puis une assiette de bavette et bas de côte grillés aux épices fantastique.

Vendredi soir, j’ai préparé une salade tiède de kale et champignons au chèvre frais très savoureuse.

Que des bonnes choses !

Samedi soir, nous avons testé le remplaçant du défunt Zafferano (que nous aimions bien, snif), le Crazy Kitchen Steakhouse qui, comme son nom l’indique, est un restaurant à viande. Nous avons pris tout d’abord des salades vertes, puis la côte de boeuf pour deux, excellente, très bien cuite, et accompagnée de légumes exquis. Comme il y avait peu de légumes, nous avons demandé si nous pouvions en avoir plus, ce qui nous a été accordé avec le sourire, et nous avons rapidement vu apparaître une belle portion de légumes sur notre table (sans supplément de prix !).

Dimanche midi, j’ai fait une salade de chou noir (un peu à l’avance et en la massant bien avec la vinaigrette, c’est délicieux) accompagnée de charcuteries diverses.

Dimanche soir, j’ai préparé d’excellentes moules (de bouchot) au curry, en suivant à peu près cette recette (sauf que je me suis facilité la vie, je n’ai pas filtré puis remis la sauce, j’ai simplement prélevé une louche de jus, mélangé avec la crème et le curry, remis le tout dans la casserole et touillé). C’est vraiment mon assaisonnement préféré pour les moules ! Je les ai escortées de frites de taro (à la friteuse sans huile).

Lundi soir, j’ai fait du tout simple et délicieux : ris de veau poêlé (pas besoin de sauce, je n’aime pas étouffer le goût délicat du ris de veau) et salade de céleri-branche.

Mardi soir, nous avons suivi la recommandation de Sonia du blog Quand c’est qu’on mange et, après un spectacle, testé le tout nouveau Lily Bar. Verdict : on a adoré ! L’endroit est agréable, l’accueil charmant, on peut y arriver jusque tard le soir (à vue de nez, 23h30 en semaine, plus tard encore en fin de semaine) et on y mange très bien. Nous avons partagé une planchette de tapas végétariennes, une coupe de stracciatella aux tomates confites et une portion de calamars frits, c’était délicieux ! Mention spéciale pour le cocktail du mois, le « Bergamote en folie », exquis.

Mercredi soir, après un petit apéro-calèche avec des amis au Bô Noël, nous avons incroyablement bien mangé au Chat Noir (quand on sort en se disant que vraiment, il faut y aller plus souvent, c’est un signe…). J’ai d’abord choisi des coquilles Saint-Jacques à la grenobloise savoureuses, et ensuite de la palombe sur canapé qui était absolument divine (la volaille sur canapé est une grande spécialité de la cuisine française à l’ancienne que l’on trouve malheureusement très rarement à la carte des restaurants actuellement). Si on ajoute que le service était délicieux et que le décor n’a pas changé depuis, je pense, l’ouverture du restaurant au début du 20ème (tout en étant rafraîchi et pimpant), vous comprendrez pourquoi il faut absolument y aller !

Jeudi soir, nous avions notre traditionnelle soirée de Noël d’entreprise.

Vendredi soir, j’ai mijoté un bortsch, avec ma recette préférée, toujours aussi bonne (et blindée de légumes).