Février venteux, printemps… heureux ?

En tout cas on l’espère, et si le bonheur est à la mesure de la force du vent que nous avons enduré en début de semaine, je me réjouis !

Samedi soir, nous avons mangé au restaurant O’Vertige, dans la campagne yverdonnoise. Nous avons pris le menu : ballotine de lapin au fois gras, ravioles de cardon, agneau avec marrons et potimarron, assiette de fromages, dessert autour de la poire. Tout était exquis, une cuisine raffinée, savoureuse et légère, bref, que du bonheur.

Dimanche midi, j’ai fait une excellente soupe de topinambours. C’est tout simple, du topinambour épluché et coupé cuit dans du bouillon puis mixé. La consistance est crémeuse, le goût parfait, le seul petit problème peut, pour certaines personnes, se manifester après de manière… disons venteuse (c’est raccord avec la météo, non ? 😂).

Dimanche soir, j’ai fait un chili con carne « chunky » absolument sublime – je garde la recette précieusement de côté. Je l’ai servi avec du riz, de l’avocat écrasé, du poivron cru coupé menu, de la ciboule hachée, de la demi-crème acidulée et de la coriandre fraîche.

Lundi soir, j’ai sorti du congélateur le mélange pour fondue à la Tête de Moine acheté au salon Goûts et Terroirs en décembre – elle était délicieuse, c’est une jolie découverte.

Mardi soir, j’ai servi du poulet à la péruvienne avec sauce verte, bien moelleux et savoureux, acccompagné d’une salade de pousses d’épinard et roquette.

Mercredi soir, nous sommes retournés avec des amis manger dans un restaurant que nous avions beaucoup aimé quand nous y avions été en décembre, le Nikkei Nine à Montreux. J’ai pris le ceviche de langoustines en entrée, un délice, puis du poulpe frit en tempura, bon et tendre mais que j’aurais aimé avec une panure plus fine.

Le restaurant est éphémère et fermera en avril, pour être remplacé par un nouveau concept (mon dieu, dire que nous vivons à une époque où un restaurant est un « concept », c’est quand même bizarre…) encore non dévoilé.

Jeudi soir, après le théâtre à Vevey, nous avons enfin trouvé un restaurant qui sert jusqu’à 22h30, la pizzeria Pummaró. Et en plus, c’est, je crois, la meilleure pizza que j’aie mangé en dehors de Naples ! Une vraie merveille, de la bonne pâte savoureuse, moelleuse et croustillante à la fois, et les garnitures sont elles aussi de style napolitain, bref, le rêve.

J’ai choisi la pizza siciliana (tomates, mozzarella, aubergines, saucisse, Parmesan) et je me suis régalée. Au début je pensais n’en manger que la moitié (et emporter le reste), mais elle était si bonne… Et en plus je n’avais pas l’impression d’avoir trop mangé, c’est vraiment une pâte très digeste.

Vendredi soir, j’ai poêlé des côtes de veau, les ai déglacées à la crème et au fond de veau, et les ai escortées de frites de patates douces faites à la friteuse sans huile et de pimientos del padròn poêlés à feu vif.

La cuisine du congélateur

Etant absents le weekend, nous n’avons pas pu faire le marché, et j’ai décidé de tirer parti de mon congélateur, qui est bien rempli. J’ai fait quelques courses le mardi, qui se sont limitées à trois citrons, de la salade verte, du pain et de la mozzarella – tout le reste était déjà chez moi, c’est vous dire que j’ai des provisions !

Le samedi soir, nous étions donc toujours à Gstaad et avons de nouveau mangé au Leonard’s, comme la veille. Nous avons cette fois pris le menu en trois plats (deux entrées et un plat principal). La première entrée était une très agréable composition de crevettes???. La deuxième entrée était une belle assiette de tagliolinis à la truffe, dignes d’un restaurant piémontais, et le plat principal était du veau aux petits légumes, extrêmement savoureux. Nous étions dans une demi-pénombre très agréable, mais du coup mes photos sont tellement ratées que je n’ose pas les montrer.

Dimanche midi, en rentrant, nous nous sommes arrêtés à Bulle, au Fribourgeois, pour manger une bien crémeuse fondue au vacherin, suivie…. de meringues à la crème (nous nous en sommes partagés une portion, quand même, courageux mais pas téméraires).

Dimanche soir, j’ai fait des casarecce alla grappa, excellents.

Lundi soir, j’ai poêlé des ris de veau et les ai servis avec des haricots verts à l’ail. Dans les restaurants, les ris de veau sont pratiquement toujours servis en sauce (et souvent très bons, d’ailleurs), et je dois dire que j’ai un faible pour les ris de veau juste poêlés au beurre, bien tendres et croustillants à la fois.

Mardi soir, j’ai mangé avec une amie chez El Batàn, qui est un très bon restaurant péruvien. J’ai d’abord choisi un tiradito en entrée, puis un lomo saltado. Leur cuisine est savoureuse avec des goûts très fins, et les portions sont plus que généreuses.

Mercredi soir, j’ai passé des coquilles saint-jacques à la poêle, et l’ai ai accompagnées de fèves à la crème particulièrement réussies.

Jeudi soir, j’ai fait une pizza aux fonds d’artichauts, mozzarella et guanciale en testant une nouvelle recette de pâte à index glycémique bas. Je vous dis tout de suite, la pâte avait assez bon goût, mais n’avait absolument rien à voir avec de la pâte à pizza. En lisant la recette, j’avais imaginé qu’elle ressemblerait plutôt à de la pâte à tarte flambée (fine et croustillante), mais non, elle était toute molle. Bref, bof bof bof. J’ai servi une salade verte en accompagnement.

Vendredi soir, nous avons été au théâtre à Pully, et avons rapidement mangé chez Etna Pizza avant. Cette fois, on a eu de la vraie pizza ! Excellente, d’ailleurs. Nous nous sommes partagés une pizza Norma (aubergines et ricotta salata) et une pizza Etna (mozzarella di bufala, tomates et rucola).

Un avant-goût d’automne

Je ne vous parle pas ici de la semaine passée : j’étais dans la Loire, et je vous concocte pour tout bientôt un article « restaurants dans la Loire » de derrière les fagots. Non, cet article-ci parle de la semaine avant mon départ.

Ca y est, les matins sont frais, les nuits aussi (ce qui est fort bienvenu !), il pleut un peu (pas assez), on sent l’été partir.

Samedi soir, j’ai fait griller des tranches de veau et de lard marinés et les ai accompagnés de borlottis frais à la sauge.

Dimanche midi, nous avons mangé, après une petite marche de santé, au Restaurant des Pléïades. Nous nous sommes d’abord partagé une planchette de charcuteries et fromage, puis une fondue (la première de la saison ! A cette altitude et par temps couvert, il faisait assez frais pour ça). Enfin, j’ai dégusté, une fois n’est pas coutume, une tarte à la crème.

Dimanche soir, j’ai servi (à l’Américaine !) un BLT, à savoir un sandwich grillé bacon-laitue-tomate. J’avais du pain à tramezzini à la farine bise, j’ai utilisé cette recette, c’était délicieux. Je l’ai accompagné de salade verte.

Lundi soir, j’ai servi des spaghetti au pesto basilic-menthe (exactement la même recette qu’un pesto traditionnel, mais on remplace la moitié du basilic par de la menthe fraîche).

Mardi soir, j’ai cuisiné coréen : du dwaeji bulgogi, accompagné de riz complet et de courgettes poêlées.

Mercredi soir, ayant préparé un grand bol de tomates confites (je décris le processus dans cet article – il en reste, ça se garde bien au frigo), j’ai fait des spaghettis aux tomates confites.

Jeudi soir, après avoir profité des nocturnes du MCBA pour visiter l’exposition sur les Trains, nous avons mangé avec un ami au Nandanam. C’était, comme toujours, délicieux, service adorable, terrasse bucolique, bref, une très chouette soirée. Après un cocktail (Nandanam Signature pour moi, au gingembre, une tuerie), nous avons d’abord partagé un chilli calamari et une salade d’avocat et mangue, puis j’ai pris le cabillaud en feuille de bananier.

Vendredi soir, j’ai fait des oeufs brouillés aux tomates à la chinoise, avec du riz. Recette surprenante, très « cuisine familiale chinoise » semblerait-il, super-simple et délicieuse !

La fin de l’hiver, du moins en cuisine

Les températures montent (un peu), la verdure pointe son nez au marché, j’ai trouvé les premières asperges italiennes, bref, ça sent la fin de l’hiver.

Samedi soir, nous avions des invités. J’ai commencé par une salade verdoyante, goûteuse et légère d’asperges et pois (j’ai un peu modifié la recette, en utilisant ma vinaigrette maison, en supprimant les oeufs et en mettant de l’ail des ours cru à la place des ramps – introuvables sous nos latitudes – cuits). Ensuite, j’ai servi du poulet mole avec des frijoles refritos, et enfin un fondant au chocolat IG bas (accompagné de crème acidulée) que j’ai trouvé très réussi.

Dimanche midi, j’ai fait une grosse salade de dents-de-lion (pissenlits en français de France) au lard et aux oeufs durs.

Dimanche soir, j’ai fait rapide, du poulet au curry vert (pâte de curry vert achetée à l’épicerie asiatique) et bok choi sautés à la sauce ponzu.

Lundi soir, j’ai servi de la saucisse antillaise délicieusement piquante (achetée au marché, la boucherie Delisles a semble-t-il racheté la boucherie Henny et gardé leurs deux grandes spécialités, à savoir le boudin créole et la saucisse antillaise) escortée de purée de patates douces au lait de coco.

Mardi soir, nous avons mangé au restaurant ukrainien Le Sémaphore. C’était aussi pour soutenir un peu l’Ukraine, de manière certes dérisoire mais bon, on fait ce qu’on peut. En entrée, nous avons partagé une assiette de lard et autres délicatesses et une galantine de volaille. En plat, j’ai pris des boulettes de viande, accompagnées de ce qui m’a semblé être une purée de panais. C’était agréable, une cuisine traditionnelle bien faite, et l’endroit est fort sympathique.

Mercredi soir, j’ai servi ce qui je pense sera la dernière soupe hivernale de la saison, une soupe longuement mijotée aux haricots blancs et travers de porc fumés, que j’ai additionnée de croûtes de Parmesan pour la rendre encore plus gourmande.

Jeudi soir, ce fut la dernière fondue de la saison !

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis à l’Auberge de la Croix d’Or, à Yens. Excellente cuisine dans un cadre très agréable, nous avons choisi un menu surprise avec deux entrées, et j’ai pu échanger mon dessert contre une assiette de fromages très facilement.

Berne, Vevey, Lausanne

Samedi soir, toujours à Berne, nous avons fait un repas fantastique dans notre restaurant préféré en Suisse, le Wein & Sein. J’adore cet endroit, non seulement la cuisine est délicieuse, mais l’accueil est toujours adorable et l’ambiance particulièrement agréable.

Dimanche midi, sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à Vevey au Ze Fork, un excellent restaurant au bord du lac, très joliment décoré de plus. J’ai pris un plat « Mer », une trilogie de daurade absolument exquise.

Dimanche soir, j’avais prévu une fondue. Un ami nous ayant ramené des truffes noires du sud de la France, j’ai fait une fondue à la truffe ! Un seul mot : miam.

Lundi soir, j’ai servi des boulettes de boeuf à l’orientale avec un couscous de seigle et du chou noir poêlé.

Mardi soir, j’ai fait de l’émincé de cerf aux échalotes, champignons et crème, avec une purée de haricots blancs (essai réussi de remplacer la purée de pommes de terre qui m’est déconseillée, ce n’est pas le même goût bien sûr mais c’est très bon et cela remplit la même « fonction » dans la composition du repas) et des kalettes poêlées à l’ail.

Mercredi soir, j’ai concocté des cuisses de poulet désossées enduites de moutarde et passées à la poêle, servies avec une salade de butternut. J’avais lu que l’on peut manger la butternut crue en salade, en la faisant un peu mariner dans la sauce. Je l’ai donc pelée, j’en ai fait des lanières fines (à l’éplucheur) que j’ai fait mariner une petite heure dans un mélange citron vert + huile d’olive + sel + poivre. Très agréable !

Jeudi soir, nous étions invités chez une cousine.

Vendredi soir, nous avons fait un très bon repas au Chat Noir. Nous avons d’abord partagé une entrée de jambon Bellota accompagné de pan y tomate, puis j’ai savouré leur pot-au-feu de joue de bœuf au foie gras, un délice qui est à la carte chaque hiver et qui m’appelle irrésistiblement.

Des sorties, et quelques repas maison

Cette semaine, nous sommes beaucoup sortis, il va falloir que je rattrape un sérieux retard de sommeil…

Samedi soir, nous étions miraculeusement à la maison. J’ai fait une tajine de porc à la sauge, à laquelle j’ai adjoint des fonds d’artichaut (surgelés), et que j’ai trouvé particulièrement savoureuse.

Dimanche midi, j’ai concocté une soupe de poulet au tapioca et à la coriandre (recette déchirée dans un vieux Elle à Table et introuvable online) – là aussi je l’ai enrichie en légumes, cette fois avec des bok choi grossièrement hachés et ajoutés peu après les lanières de poulet.

Dimanche soir, j’ai fait une fondue au vacherin – et j’ai enfin compris pourquoi parfois elle devenait grumeleuse ! En fait, c’est le signe d’un simple manque d’eau (je vous rappelle que la fondue pur vacherin se fait à l’eau, pas au vin), ce qui est facilement remédiable. Alléluia !

Lundi soir, j’étais seule à la maison et j’ai soupé d’un avocat et d’un œuf dur mayonnaise – un repas de flemmarde que j’adore.

Mardi soir, première sortie : nous allions à Morges au théâtre avec des amis, et avons cherché un restaurant dans les parages qui accepte de nous servir à 22h. Du coup, nous avons découvert une petite perle : l’Auberge de l’Union, à Saint-Prex. Nous avons été accueillis avec le sourire et une grande gentillesse, on nous a installés, pris la commande d’apéritifs, puis, quand on nous les a servis, des plats, en nous précisant bien de prendre notre temps pour manger, pas besoin de se presser. De plus, c’est absolument délicieux ! Nous nous sommes partagé une portion de terrine de foie gras aux figues et Porto, que j’ai fait suivre d’une belle assiette d’omble chevalier sauce chasselas, servi avec une excellente écrasée de pommes de terre aux herbes et avec des petits légumes.

Mercredi soir, deuxième sortie : j’avais été invitée (grâce à ce blog je crois) à la soirée d’inauguration du marché de Noël de Lausanne, Bô Noël. Il faut savoir que, depuis cinq ans qu’il existe, Bô Noël prend de plus en plus d’ampleur, jusqu’à être inclus dans le top 5 des marchés de Noël d’Europe par je ne sais plus quelle revue britannique. Il est aussi couplé avec le festival Lausanne Lumières, qui orne notre ville de sculptures et animations lumineuses souvent très réussies. La soirée a commencé au Coeurnotzet, bar installé sous les voûtes du Grand-Pont. Nous étions à l’étage, ce qui donne une vue inédite sur les arches du pont, ainsi que sur la place Centrale. De plus, c’est très joliment aménagé, avec un bar bien sûr, des fauteuils et tables éparpillés, des braseros, et au beau milieu de tout ça, l’arbre qui pousse à cet endroit-là et auquel on a aménagé un passage dans le plancher. Mes photos sont hélas peu nombreuses et très pourries, mon téléphone disposant d’un appareil photo qui est excellent de jour et épouvantable de nuit (mais c’est mieux en noir et blanc, ce qui explique ce que vous voyez ci-dessous).

Nous avons ensuite eu droit à une visite commentée des installations de Lausanne Lumières, et je dois dire que mon gros coup de cœur va à l’illumination du portail nord de la Cathédrale, que je vous invite à ne pas rater, et qui d’une part met en valeur tous les détails des sculptures de ce portail, et d’autre part crée une image magique, qui m’a fait penser aux ravissantes crèches peintes d’Amérique du Sud, en version immense. A savoir : ce type de visite guidée est proposé gratuitement tous les jeudis soirs de novembre et décembre, à 19h (départ sur la place Centrale), et c’est vraiment à faire (durée : une heure environ).

Enfin, nous avons pu déguster une belle planchette de charcuteries puis une excellente fondue moitié moitié au restaurant éphémère 2020, sis sur la Terrasse Bel-Air (et qui sera ouvert non seulement pendant toute la durée de Bô Noël, mais aussi après, pour les JOJ 2020). Bref, une belle soirée !

Jeudi soir, troisième sortie : nous nous étions inscrits à la soirée des 35 ans du CAVE, qui avait lieu au Beau-Rivage à Genève. Le menu était le suivant :

Je dois dire que la qualité de la cuisine était impressionnante, surtout si l’on pense que c’était servi à 180 personnes. Cuissons parfaites, goûts frais et subtils, et même moi qui suis tout sauf un bec sucré j’ai adoré le dessert ! Et il faut absolument que j’apprenne à faire des olives confites, c’est une tuerie. Quant aux vins, ils étaient dignes de la sélection du CAVE, qui est toujours parfaite.

Vendredi soir, ouf, un soir à la maison, j’ai fait des bêtes steaks frottés aux épices créoles et accompagnés d’une salade verte.

Lausanne, avant les vacances

Après une petite pause vacances, je vous livre la semaine avant notre départ. Je vous promets aussi un deuxième article avec mise à jour de mes restaurants appréciés à Rome et à Venise, puisque c’est là que nous avons passé deux fois quatre jours.

Samedi soir, nous avons mangé, avec des amis, à la brasserie de Didier de Courten à Sierre, L’Atelier Gourmand. C’était splendide, plus décontracté et moins sophistiqué que son restaurant gastronomique mais tout aussi soigné et savoureux. J’ai d’abord choisi une galantine de foie gras « cailles et reinettes » exquise, puis des suprêmes de pigeon cuits à la perfection et merveilleusement bien préparés.

Dimanche midi, nous avons mangé à Lens (nous étions restés nous promener en Valais), au Monument, dont j’ai parlé ici et . J’ai d’abord choisi des « saint-Jacques poêlées, mayonnaise à la noisette, crumble et crouge butternut confite » parfaites, puis un excellent tartare de viande de gibier, très bien assaisonné, et malencontreusement servi avec des spätzlis mous et sans intérêt – pas grave, j’ai du coup profité des toasts, faits avec leur excellent pain.

Dimanche soir, mon fils aîné et son épouse sont venus déguster une fondue moitié-moitié aux bolets à la maison. Nous avions acheté pour le dessert des éclairs poire et spéculoos à la boulangerie de Lens.

Lundi soir, j’ai fait une açorda de camaroes, un plat portugais que j’affectionne (attention, la recette utilise du persil, mais la vraie recette utilise de la coriandre, c’est bien meilleur et ce que j’ai fait – et j’ai dû utiliser bien plus de liquide qu’indiqué).

Mardi soir, j’ai fait un curry vert de porc avec de la pâte de curry vert maison que j’avais congelée, et, comme j’étais un peu pressée, des bok choi en morceaux à la place des légumes usuels. Je l’ai servi avec du riz parfumé, et c’était excellent !

Mercredi soir, j’avais prévu de faire une tartiflette avec un Reblochon que je pensais avoir dans mon congélateur, mais mystère et boule de gomme, il avait disparu (je suppose que je l’avais déjà utilisé). Du coup, j’ai acheté un Vacherin Mont-d’Or, et c’était exquis ! Je ne sais pas si ça s’appelle encore une tartiflette (vacheriflette ? Montdoriflette ?), mais pas grave ! Avec une petite salade verte, c’était un parfait repas de début de saison froide.

Jeudi soir, j’ai servi une excellente salade de kale au Parmesan (je n’ai pas trouvé le chou noir mentionné dans la recette au marché, mais le kale l’a parfaitement remplacé), escortée de jambon cru espagnol.

Vendredi soir, nous sommes arrivés à Rome. La suite au prochain numéro…

Invitations, restaurant et cuisine simple

La lumière de l’automne est si belle en ce moment, le matin en partant c’est une splendeur. Cette photo a été prise quand il pleuvait par un beau soleil, j’étais étonnée de ne pas voir d’arc-en-ciel :

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Samedi soir, nous étions invités chez des amis.

Dimanche midi, j’ai fait un truc tout simple mais savoureux, des petits pois au chorizo (un oignon haché mis à rissoler, des petits pois surgelés, un peu d’eau, des rondelles de chorizo, un quart d’heure de mijotage, sel, poivre, et ouste à table !).

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Dimanche soir, nous étions aussi invités.

Lundi soir, j’ai fait la première fondue de la saison, une simple moitié-moitié (avec le mélange du fromager Duttweiler, comme d’hab, il est délicieux).

Mardi soir, j’étais seule, je me suis contentée d’un bretzel, d’un morceau de Comté et de deux oeufs au plat (j’ai même eu la flemme de me faire une salade, c’est vous dire…).

Mercredi soir, j’avais de la viande hachée de cerf, je nous ai fait des hamburgers de cerf garnis d’oignons doux et de tomates de Sardaigne. J’ai même poussé le vice jusqu’à faire les petits pains moi-même… Et avec ça, une salade verte toute bête.

Jeudi soir, j’ai fait des ris de veau poêlés, finement tranchés et bien croustillants, avec de la purée de carottes et du pain grillé.

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Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis au Séoul (à Genève). C’était délicieux ! Nous avons d’abord partagé trois entrées : une galette de kimchi, une galette aux fruits de mer et à la ciboule, et des raviolis frit aux légumes et au bœuf. Ensuite, nous avons partagé du barbecue coréen au boeuf, au poulet mariné et à la poitrine de porc (servi avec du riz et cinq bols d’accompagnements, dont du kimchi). Nous étions si occupés à discuter et rigoler (et à manger !) que je n’ai plus pensé à prendre des photos après les entrées…

Sous le soleil exactement…

Toute l’eau de la semaine passée a (enfin) cédé la place à un beau soleil bien brillant. Ceci dit, ces pluies diluviennes ont beaucoup plu à mes plants de basilic, j’ai donc compris qu’ils adoraient l’eau, depuis j’arrose, j’arrose, et ils vont très bien !

Samedi soir, j’ai profité des dernières asperges (leur saison est finie, snif…) pour faire un risotto aux asperges (sans recette, et sans précuire les asperges), c’était bien bon (j’ai poêlé les pointes à part) :

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Dimanche midi, nous étions invités.

Dimanche soir, j’ai fait une fondue moitié-moitié – je sais, c’est le printemps (l’été, même !), pas la saison de la fondue, mais c’est si bon…

Lundi soir, j’ai fait une salade de César au poulet et aux tomates séchées (recette tirée du livre The Little San Francisco Cookbook).

Mardi soir, j’ai fait des farfalle alla Norma (recette sicilienne classique, sauce tomate, tranches d’aubergine poêlées et ricotta salata, j’ai fait sans recette, avec mon « truc » habituel de précuire les aubergines à la vapeur avant de les poêler).

Mercredi soir, nous avons mangé avec des amis chez Loïc (celui de l’avenue de Cour), restaurant hélvético-péruvien (en fait, il y a de tout : pizzas, kébabs même, mais c’est pour la carte péruvienne qu’il faut venir). En entrée, j’ai pris du leche de tigre (qui est une sorte de soupe froide faite avec le liquide qui reste après avoir fait le ceviche), délicieux (derrière., vous apercevez les anticuchos de corazon d’une autre convive !) :

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En plat, j’ai pris un trio marin très réussi (mais j’aurais apprécié une vraie salade verte en accompagnement) composé de poulpe frit, ceviche, et causa :

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Jeudi soir, j’ai fait une salade de pommes de terre aux oignons rouges, chorizo et roquette, sans recette, très savoureuse :

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Vendredi, nous sommes partis nous faire un petit weekend dans le Piémont, à côté de Bra. Vendredi soir, nous avons donc mangé un bon repas (cuisine piémontaise classique) au restaurant Carpe Noctem et Diem, à Pollenzo, sur une terrasse couverte très agréable. Nous avons d’abord partagé un vitello tonnato et une carne cruda :

 

Puis des ravioli del plin à la viande et des tajarin à la sauge :

Et j’ai fini par une panna cotta :

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Atchoum !

Samedi soir, j’ai fait de l’entrecôte de cerf (sans os) poêlée avec une sauce venaison (délicieuse et très simple à faire, je conseille) et du potimarron rôti au four :

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Dimanche midi, j’ai servi des fusilli aux épinards frais et à la feta (pas de recette, juste des petits épinards tombés avec les pâtes, de la feta émiettée et une coulée d’huile d’olive) :

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Dimanche soir, j’ai fait une fondue au vacherin. J’ai fait très attention à la température, mais malheureusement elle était un peu granuleuse. Je ne sais pas d’où ça vient, si quelqu’un(e) d’entre vous a une idée, je prends ! J’avais (pour une fois !) fait un dessert, un délicieux cake à l’orange (qui vaut son pesant de beurre, mais je trouve que soit on fait de la vraie pâtisserie avec du vrai beurre et du vrai sucre, soit on n’en fait pas et basta) :

Lundi soir, j’avais prévu de sortir des choses du congélateur, et c’est bien tombé puisque j’étais à la maison avec une grosse crève et aucune envie de cuisiner ! Nous avons donc mangé du poulet tandoori de M. Shiva, accompagné de riz aux épinards et d’une raïta improvisée (yaourt, gingembre en poudre, cardamome en poudre, piment en poudre, sel et oignon frais haché).

Mardi soir, j’ai cuisiné les diots ramenés du marché d’Annecy (40 minutes à l’eau avec un bouquet garni, puis 10 minutes à la poêle avec un peu de beurre et d’échalotes hachées et un déglaçage au vin blanc). J’avais acheté des cardons déjà parés, je les ai cuits à l’eau additionnée de jus de citron pendant 40 minutes et les ai arrosés de jus de viande juste avant de servir :

Mercredi soir, j’ai fait du boeuf mijoté avec une sauce aux cacahuètes (sauce kare kare, des Philippines, achetée en poudre) que j’ai accompagné de riz noir Venere et de flower sprouts :

Cela m’a permis de tester ce nouveau légume, qui est un croisement de chou de Bruxelles et de kale, et je dois dire que juste poêlé avec un peu d’huile d’olive et de la fleur de sel pendant quelques minutes, c’est très bon (ça n’a pas du tout ce petit arrière-goût amer que je n’aime pas dans les choux de Bruxelles).

Jeudi soir, j’ai utilisé mon pain rassis et fait des croûtes au fromage (du Comté, lui aussi ramené d’Annecy) et une salade verte additionnées de petites graines :

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Et pour finir la semaine en beauté, vendredi soir, nous sommes allés manger avec des amis à la Maison Thaï. C’était, comme d’habitude, très bon, des vrais goûts non édulcorés (quand le signe « 3 piments » veut vraiment dire très piquant, par exemple !). Nous avons partagé plusieurs entrées – du poulet aux feuilles de pandanus, de la salade de boeuf, de la salade de mangue verte, des rouleaux de printemps aux légumes – puis plusieurs plats – du laab de porc, du canard croustillant aux légumes, du poulet aux noix de cajou, du pad thaï végétarien – et tout était savoureux et délicieux, si délicieux que nous avons mangé voracement en oubliant complètement de prendre des photos ! J’y ai pensé au moment du dessert, une simple mangue fraîche très plaisante, alors voilà la seule, l’unique photo du repas :

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