La cuisine du congélateur

Etant absents le weekend, nous n’avons pas pu faire le marché, et j’ai décidé de tirer parti de mon congélateur, qui est bien rempli. J’ai fait quelques courses le mardi, qui se sont limitées à trois citrons, de la salade verte, du pain et de la mozzarella – tout le reste était déjà chez moi, c’est vous dire que j’ai des provisions !

Le samedi soir, nous étions donc toujours à Gstaad et avons de nouveau mangé au Leonard’s, comme la veille. Nous avons cette fois pris le menu en trois plats (deux entrées et un plat principal). La première entrée était une très agréable composition de crevettes???. La deuxième entrée était une belle assiette de tagliolinis à la truffe, dignes d’un restaurant piémontais, et le plat principal était du veau aux petits légumes, extrêmement savoureux. Nous étions dans une demi-pénombre très agréable, mais du coup mes photos sont tellement ratées que je n’ose pas les montrer.

Dimanche midi, en rentrant, nous nous sommes arrêtés à Bulle, au Fribourgeois, pour manger une bien crémeuse fondue au vacherin, suivie…. de meringues à la crème (nous nous en sommes partagés une portion, quand même, courageux mais pas téméraires).

Dimanche soir, j’ai fait des casarecce alla grappa, excellents.

Lundi soir, j’ai poêlé des ris de veau et les ai servis avec des haricots verts à l’ail. Dans les restaurants, les ris de veau sont pratiquement toujours servis en sauce (et souvent très bons, d’ailleurs), et je dois dire que j’ai un faible pour les ris de veau juste poêlés au beurre, bien tendres et croustillants à la fois.

Mardi soir, j’ai mangé avec une amie chez El Batàn, qui est un très bon restaurant péruvien. J’ai d’abord choisi un tiradito en entrée, puis un lomo saltado. Leur cuisine est savoureuse avec des goûts très fins, et les portions sont plus que généreuses.

Mercredi soir, j’ai passé des coquilles saint-jacques à la poêle, et l’ai ai accompagnées de fèves à la crème particulièrement réussies.

Jeudi soir, j’ai fait une pizza aux fonds d’artichauts, mozzarella et guanciale en testant une nouvelle recette de pâte à index glycémique bas. Je vous dis tout de suite, la pâte avait assez bon goût, mais n’avait absolument rien à voir avec de la pâte à pizza. En lisant la recette, j’avais imaginé qu’elle ressemblerait plutôt à de la pâte à tarte flambée (fine et croustillante), mais non, elle était toute molle. Bref, bof bof bof. J’ai servi une salade verte en accompagnement.

Vendredi soir, nous avons été au théâtre à Pully, et avons rapidement mangé chez Etna Pizza avant. Cette fois, on a eu de la vraie pizza ! Excellente, d’ailleurs. Nous nous sommes partagés une pizza Norma (aubergines et ricotta salata) et une pizza Etna (mozzarella di bufala, tomates et rucola).

Retour de vacances

Eh oui, j’étais en vacances, d’où mon silence ces dernières semaines. Mais je suis de retour, et je remets le pied à l’étrier !

Samedi soir, j’ai fêté avec un grand retard (pandémie oblige….) mes 60 ans en privatisant le Bambou d’Asie, excellent restaurant chinois qui propose une cuisine faite maison vraiment savoureuse. Vous m’excuserez si je n’ai pas pris de photos, j’avais autre chose à faire…. Mais entre des sushis divins, du poulet au basilic, du Mapo tofu, et encore bien d’autres délicieusetés, je vous assure que nous avons toutes et tous dégusté un très bon repas !

Dimanche midi, nous avons mangé quelques restes de la veille au soir gentiment emballés pour nous par la patronne du restaurant.

Dimanche soir, j’ai à nouveau rôti un poulet à ma friteuse sans huile/mini-four. Il était délicieux, mais pas tout à fait aussi croustillant que la première fois. J’attribue cela au fait que la première fois je l’avais salé environ une heure en avance, ce que je n’ai pas fait cette fois et qui vraiment en vaut la peine – à savoir pour la prochaine fois. Je l’ai accompagné d’une simple salade verte.

Lundi soir, j’ai servi des farfalle à la sauce tomate et Chavroux – c’est tout simple, vite fait et vraiment délicieux.

Mardi soir, j’ai poêlé une côte de veau et l’ai escortée d’asperges vertes rôties au four. A nouveau, simple et efficace : tout est dans la cuisson de la viande (rosée) et des asperges (croquantes mais pas trop quand même).

Mercredi soir, j’ai fait des filets de maquereau marinés excellents, ainsi qu’une recette de guacamole avocat/fèves vraiment parfait (du livre Simple d’Ottolenghi, l’intitulé exact de la recette étant « Guacamole revisité aux saveurs printanières »). Maintenant je suis encore plus triste de la fermeture des magasins Picard en Suisse, ils ont des fèves pelées surgelées parfaites, là j’ai passé une demi-heure à écosser puis peler 1kg de fèves pour obtenir 250g de produit final !

Jeudi soir, j’ai fait une omelette (si si, une bête omelette, ça fait des lustres que je n’en n’avais pas fait), avec du gratin de chou-fleur à la moutarde (lui aussi du livre d’Ottolenghi), une belle réussite :

Vendredi soir, nous avons profité une dernière fois de ce bel écrin gastronomique qu’est l’Ermitage des Ravet, qui va fermer tout bientôt hélas.

Le repas était délicieux, mais on sent un peu la fin de règne : délicieux, mais pas exceptionnel, et d’habitude c’était, justement, exceptionnel. De plus, il faisait chaud, et pour des raisons de manque de personnel, il n’y avait pas de service en terrasse – ce n’est certes pas de la faute des Ravet, les problèmes de personnel sont terribles dans la restauration en ce moment, et la fermeture prochaine n’aide évidemment pas, mais c’était tellement dommage d’être enfermés et de ne pas pouvoir profiter de cet endroit incroyable qu’est le parc de l’Ermitage ! Voici le repas en images :

Cuisine en temps de confinement

C’est bizarre de faire la cuisine en ce moment. Je n’ai pas beaucoup plus de temps que d’habitude (je travaille en télétravail selon mon horaire normal), et une fois par semaine, comme d’habitude, je vais faire les courses. Mais là s’arrête l’habituel… Car pour moi, d’habitude, faire les courses, c’est aller au marché, y acheter fruits, légumes, fromages, œufs, viandes et charcuteries, et compléter, pour l’épicerie sèche et deux trois trucs en plus, à la petite Migros de mon quartier. Mais voilà, plus de marché. Je dois dire que cela m’enrage, cette manière de jeter les gens dans les bras de la grande distribution – comme si un marché à l’air libre, que l’on peut correctement aménager avec files, distance sociale et tout le tralala, était plus dangereux qu’un supermarché… Et je déteste les légumes de supermarché, ils n’ont pas de goût, pas de fraîcheur, pas de saison et ont fait le tour du monde, bref ils m’insupportent. Le seul supermarché online que j’aime pour le frais, c’est Farmy, mais leurs délais de commande étaient jusqu’à récemment à un mois (une semaine en ce moment), on oublie. Alors j’ai trouvé des alternatives : des marchés à la ferme (Hess au Mont-sur-Lausanne, Blondel à Crissier), la boucherie Maillefer au Mont-sur-Lausanne, une fois une grosse commande de fromages et charcuteries italiennes chez Padula, et le reste à la Migros. Mais je n’ai, du coup, de loin pas le choix auquel j’ai accès d’habitude, ce qui a changé totalement ma manière de cuisiner : finis les menus faits à l’avance, j’achète et je fais avec. Peu de recettes, du coup, plutôt de la cuisine intuitive, et c’est assez amusant de voir que quand je suis dans ce mode-là, c’est ma cuisine d’enfance qui ressort, à savoir principalement de la cuisine française. Et à midi, faute de temps, c’est soit une grande salade mixte, soit des tranches de pâté (les excellents pâtés de la boucherie Maillefer) avec une salade, soit des restes, soit des commandes au restaurant sur Smood ou Eat.ch (ça fait marcher les restaurants en plus, c’est du gagnant-gagnant).

Voici donc un florilège des plats que j’ai cuisinés depuis mi-mars :

  • Spaghettis à la crème d’ail (de l’ail cuit dans de la crème et mixé, plus simple il n’y a pas)
  • Salade tiède de courge, feta et lard (tout est dans le titre, courge rôtie au four avec le lard, feta émiettée dessus 5 minutes avant la fin de la cuisson)
  • Salade fenouil orange oignons
  • Pizza en sauteuse, avec une pâte sans pétrissage mais à longue levée, un régal
  • Velouté de topinambours lard et noisettes, tiré de cette page
  • Ragoût de haricots borlottis à la ‘nduja et aux côtes de bettes, inspiré de cette recette
  • Excellent ossobucco à la milanese
  • Houmous de haricots blancs et artichauts (au pif, haricots blancs en boîte, cœurs d’artichaut en boîte, jus de citron, huile d’olive et ail).
  • Fèves au chorizo (fèves surgelées de chez feu Picard, snif, cuites pas trop longtemps avec des oignons frais et du chorizo)
  • Steaks et salade verte, un classique qui ne se dément pas, avec du bon pain de ma boulangerie de quartier (qui vend le meilleur mi-blanc de Lausanne, et où l’on vous accueille avec chaleur et sourire)
  • Asperges sauce Parmesan (du Parmesan râpé mélangé à de l’huile d’olive, c’est pas vraiment de la cuisine mais miam !), ou encore sauce hollandaise au siphon (ludique et délicieux).
  • Porc et côtes de bettes (une recette de ce bouquin, maintes fois utilisée)
  • Plateau de fromages et poires, c’est simple mais délicieux
  • Lasagnes Bolognese, classique et bon, et puis ça fait des restes bien pratiques pour midi – et comme j’avais fait beaucoup trop de sauce bolognaise, patates douces au four sauce bolognaise à un autre repas
  • Pois chiches en sauce, un délice
  • Salade de poulet sauce gochujang
  • Carpaccio de thon à la mangue, salade d’avocat et de laitue iceberg
  • Penne aux artichauts (frais) émincés et au lard, improvisées et bonnes

Et voici une liste des restaurants auxquels nous avons commandés des repas (je ne parle que de ceux que nous avons appréciés).

Sur Smood :

  • Africa Express, cuisine d’Afrique de l’Ouest, c’est bon et trrrrès copieux (frites un peu sèches, mais les beignets sucrés-salés sont une tuerie, le maffé et le poulet yassa aussi)
  • Hoi An BBQ, cuisine vietnamienne fraîche, savoureuse, légère, bref que du bonheur
  • Indian Zayeka, cuisine indienne épicée et subtile
  • Nil Bleu, cuisine éthiopienne pleine de goût (avec un coup de cœur pour leur kitfo, le tartare éthiopien)

Sur Eat.ch :

  • Le Levant, cuisine libanaise axée sur les galettes farcies, mais aussi des mezzés (un peu trop de tahine dans le caviar d’aubergine à mon goût, mais les galettes sont parfaites)

Transition

Le temps s’est rafraîchi, même s’il fait beau. C’est le moment de profiter des dernières tomates tout en lorgnant sur les premières figues…

Samedi soir, nous sommes retournés à l’Auberge Communale de Saint-Légier que nous avions beaucoup appréciée il y a quelques temps. La terrasse est très agréable, et la cuisine toujours aussi intéressante et savoureuse. J’ai pris le foie gras gras en gelée de cerises et sablés au poivre Sarawak comme entrée, puis l’omble au citron confit, chanterelles et petits légumes (un restaurant selon mon coeur, qui considère les légumes comme plus qu’une petite déco sur l’assiette !).

Dimanche midi, j’ai servi du chorizo avec une rapicolante salade de maïs à la mexicaine.

Dimanche soir, un grand classique : tartare de boeuf (mais ma version préférée, avec plein d’herbes, de l’huile d’olive, du citron et de la crème acidulée), frites (à la « friteuse sans huile ») et salade verte.

Lundi soir, j’ai mangé chez des amis.

Mardi soir, j’ai grillé de la saucisse antillaise (que je trouve au marché, il s’agit d’une saucisse à rôtir classique, un peu plus fine et agrémentée de piment antillais, elle est délicieuse) et l’ai accompagnée de gros oignons doux rôtis et de pommes de terre rôties.

Mercredi soir, j’ai fait une salade de riz au jambon, thon, oeufs durs, oignons frais, herbes, courgette, avec une sauce faisselle-citron.

Jeudi soir, j’ai servi une belle salade de fèves à la feta, et ouvert une boîte de feuilles de vigne farcies.

Vendredi soir, nous avions des invités véganes, j’ai donc été piquer mes recettes (sauf le dessert) sur Oh She Glows. J’ai servi une entrée de salade d’avocats et fraises, puis un chili vegan aux haricots noirs (que j’ai escorté de riz blanc et de crème de cajou), et enfin (le dessert c’est le plus facile), des figues rôties aux épices. Tout était très bon, mais je recommande tout particulièrement le dessert, exceptionnel.

Verdura italiana

La semaine passée, j’étais en Italie (ce qui explique l’absence d’article la semaine passée, j’ai fait une semaine de farniente dans un bon hôtel avec spa et eu la flemme de comptabiliser mes repas). En revenant, nous avons d’abord passé au marché d’Aoste, qui recèle un merveilleux marchand de primeurs que j’ai dévalisé, puis au Gros Cidac pour acheter de quoi compléter. Cette semaine s’est donc passée sous le signe des légumes italiens.

Samedi soir, après le théâtre, nous avons mangé à notre habituel Molino. J’avais une terrible envie de verdure, j’ai donc pris une grande assiette de légumes grillés couronnée d’une petite burrata – simple mais bon.

Dimanche midi, j’ai fait un repas rapide de thon snacké au miso et d’asperges rôties au four. Le poissonnier m’avait coupé le thon trop fin, ce qu’il fait qu’il était presque impossible à garder cru à coeur, mais je ne m’en suis pas trop mal sortie quand même, il n’était pas sec du tout.

Dimanche soir, nous avons mangé un très bon repas à l’Auberge de l’Abbaye de Montheron. Nous avons d’abord reçu un petit amuse-bouche de tartare de boeuf. En entrée, j’ai choisi la langue de boeuf confite sauce vierge, et en plat le « Cochon de lait, celeri, raisinée, bière ». C’était vraiment exquis, et l’accueil et le service étaient chaleureux et agréables.

Lundi soir, j’ai rôti des côtes de veau au four (un essai, je les fais d’habitude à la poêle, ce n’était pas mal du tout je dois dire, mais quand même légèrement moins bon), et les ai accompagnées de brocoletti sautés à l’ail et au piment (j’adore les brocoletti, dits aussi broccolini ou broccoli-branche, ils sont très difficiles à trouver ici et à mon goût bien meilleurs que les broccolis).

Mardi soir, j’ai concocté une salade de fèves (un kilo de fèves fraîches, écossées puis pelées, et ça a fait une toute petite salade – je me suis souvenue de pourquoi j’achète les fèves pelées surgelées chez Picard !!!) à la coriandre et à la feta, que j’ai escortées d’épinards à la japonaise (j’avais trouvé les épinards frais déjà cuits, non assaisonnés, à Aoste) et de piments doux à l’huile farcis au thon (achetés).

Mercredi soir, j’ai fait une expérience et préparé des artichauts frits à la friteuse Actifry, avec juste deux cuillerées à soupe d’huile d’olive pour 10 petits artichauts épineux. Eh bien c’était une réussite, ils étaient légers et croustillants ! La prochaine fois, je les couperai en quatre et non pas seulement en deux, je pense que le croquant sera encore plus marqué. Avec les artichauts, j’ai servi du jambon cru et les premières tomates de l’année (région de Naples, pleines de goût) assaisonnées d’huile d’olive au basilic et couronnées de sérac.

Jeudi soir, j’ai servi des tagliolini frais au chorizo, lard, oignons frais et à la tomate fraîche.

Vendredi soir, c’était le Best Host Meal « Pâques autour du monde » organisé par l’association Surfing Dinner. J’ai fait une des deux entrées, les verrines d’asperges accompagnées de sablés Parmesan-romarin. Vingt-cinq verrines et autant de sablés en forme de lapin (faut bien que je m’amuse – et évidemment j’ai complètement oublié de photographier mes oeuvres), c’est pas mal de boulot mais sympa à faire !

J’ai fait des boulettes !

Samedi soir, j’ai fait des boulettes de boeuf au boulgour (une variante de celles-ci, en remplaçant la coriandre moulue par de la cardamome moulue et du cumin moulu), escortées d’une salade de tomates :

Dimanche midi, j’ai servi une pizza verte (ricotta, pousses d’épinards, citrons et oignons fanes, pesto menthe-basilic, feta) trouvée dans le dernier journal Betty Bossi – beaucoup de travail pour un résultat bon sans plus.

Dimanche soir, j’ai ressorti avec plaisir ma recette de soupe de borlotti au lard et aux tomates.

Lundi soir, j’ai servi des fusilli au pesto de pousses d’épinard (épinards crus, noix de cajou, huile d’olive, Parmesan, le tout mixé, c’est vraiment bon).

Mardi soir, nous avons mangé au Hochi avec Kwong de Foodaholic. Nous avons d’abord pris des nems, des dim sums et des ailes de poulet frites, puis des pieds de porc (spécialité du chef), du boeuf mijoté et de l’aubergine sauce Szechouan :

Mercredi soir, nous étions six. En entrée, j’ai tenté une panna cotta au lait de coco et curry vert (une recette de Pascal Gauthier, patron et cuisinier du Restaurant du Jorat, je l’avais trouvée sur son site mais elle n’y est plus) surmontée de tartare de thon. Malheureusement, la quantité d’agar-agar de la recette (2 grammes pour 5 décilitres de lait de coco) était clairement insuffisante, la panna cotta n’a pas pris. Je l’ai transvasée dans des verres à tapas, renommée « gazpacho au lait de coco et curry vert », et j’ai dressé le tartare de thon à côté dans un cercle. Ensuite, j’avais fait du filet de boeuf Wellington, accompagné d’une salade de tomates et d’une salade verte, et enfin une superbe et très appréciée Pavlova aux fraises (avec, pour la meringue, 4 blancs d’oeuf et non 6, et 200g de sucre plus une cuillère à soupe de sirop à la rose, et en remplaçant la chantilly par de la crème fouettée non sucrée) :

Jeudi soir, j’ai poêlé des côtes de veau et les ai escortées de fèves au citron confit, ail, cumin et paprika. Tout simple, délicieux !

Vendredi soir, nous avons fait un repas délicieux au Tribeca (dont j’ai déjà parlé ici). L’endroit est spacieux et bien décoré, la cuisine excellente, le service accort. Nous avons eu un amuse-bouche de croquettes de légumes sauce piquante, puis j’ai pris une entrée fraîche et savoureuse d’asperges et chanterelles, et enfin une caille escortée d’une escalope de foie gras, de légumes glacés et de riz venere exquise.

Lacto-fermentation

Samedi soir, j’ai improvisé un ragoût de veau vaguement thaïlandais, avec de la feuille de lime kaffir séchée (n’achetez pas ça, ça n’a aucun goût), de la citronnelle, de l’ail, du gingembre, du vin de cuisine chinois et des oignons frais, que j’ai servi avec du riz parfumé. C’était tout sauf mauvais, mais sans plus :

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Dimanche midi, j’ai fait un houmous de fèves délicieux et étonnant :

Il accompagnait une belle assiette de charcuteries italiennes :

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Dimanche soir, j’ai servi un repas typiquement vaudois : du papet aux poireaux avec de la saucisse aux choux (pour ceux qui ne connaissent pas, l’explication est ici), puis du gâteau du Vully (pour lequel j’ai utilisé une recette d’un vieux livre et que j’ai un peu trop cuit, malheureusement) :

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Lundi soir, j’ai fait une excellente soupe à la choucroute, un peu acidulée et revigorante :

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La recette est soi-disant pour deux personnes en plat ou quatre en entrée, mais je dirais qu’elle est plutôt pour quatre personnes en plat et huit en entrée, nous en avons laissé la moitié alors que nous avions faim tout à fait normalement !

Mardi soir, nous avons rapidement mangé au Café de Prélaz avant une séance de cinéma à côté. La carte est malheureusement assez banale, mais par contre très bien exécutée. J’ai pris une entrecôte parisienne au beurre Café de Paris, et la viande était délicieuse, cuite saignante comme demandé, et les légumes et les frites étaient eux aussi parfaits :

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Mercredi soir, j’ai suivi un cours de cuisine (donné par Espace Prévention) sur les conserves lacto-fermentées. C’est un sujet qui m’intéresse beaucoup (je suis le blog Ni Cru Ni Cuit, dont est issue la recette de soupe à la choucroute d’ailleurs), et je trouvais qu’un cours d’introduction était une bonne idée. J’ai eu raison, c’était très intéressant ! Nous avons mis les mains à la pâte, mais aussi dégusté des conserves faites par l’enseignant. Le kimchi était délicieux, je vais en faire, c’est sûr. Je vais aussi faire du céleri-boule, dont le goût s’intensifie à la lacto-fermentation et que j’ai beaucoup apprécié. Les haricots, par contre, bof bof – croquants et pas vraiment mauvais, mais sans goût autre qu’un acidulé très générique. Je vous présente mes « créations », un pot de betteraves et un pot de carottes à l’orange – dégustation dans un mois environ :

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Jeudi soir, flemme absolue, j’ai réchauffé la soupe à la choucroute de lundi (toujours très bonne).

Vendredi soir, nous avons mangé à La Rouvenaz. J’ai pris une superbe assiette d’huîtres en entrée, puis des pâtes aux fruits de mer :

 

 

 

Cuisine du congélateur

Samedi soir, à Paris, nous avons mangé au Petit Céladon (qui est un restaurant que j’affectionne, j’en ai parlé dans cet article et dans celui-ci aussi). Le menu est maintenant à 68 euros, il les vaut largement (je rappelle que c’est vins et café compris, et d’autant plus que la maison offre à présent une coupe de Champagne en apéritif, le chemin direct vers mon cœur…). En entrée, j’ai pris un « duo de St-Jacques et d’huîtres en tartare, vinaigrette aux agrumes » très bien assaisonné, très marin :

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Puis, en plat, le « Millefeuille de joue de boeuf au céleri rave », classique et exquis :

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Et enfin, un cheesecake à la mangue et aux framboises aérien et fondant en dessert :

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Les vins proposés sont toujours une réussite. Bref, ce restaurant reste une adresse à retenir !

Dimanche à midi, toujours à Paris, nous étions dans la famille et avons mangé un excellent repas dans le jardinet (vive le printemps !).

Dimanche soir, en sortant du TGV de retour, nous avons mangé à la Brasserie du Royal, qui est décidément fort recommandable. Après un week-end de festins, j’ai fait léger et pris un simple plat, du « cœur de cabillaud confit au nori, haricots coco, sauce crevettes grises ». C’était absolument délicieux, le cabillaud, bien ferme, était lové dans une sauce abondante et crémeuse, très parfumée. Ma seule critique (dont j’ai d’ailleurs fait part à notre très sympathique serveuse) portait sur la quantité de haricots coco, j’ai bien dû en compter dix, et encore… Heureusement que leur pain est excellent, il m’a servi d’accompagnement.

La semaine s’est ensuite passée sous le signe du congélateur, complété par quelques achats faits durant le week-end par mon fils aîné à ma demande. Petit inventaire de ce que j’ai pris au congélateur, vous verrez ensuite ce que j’en ai fait :

  • Un filet mignon de veau
  • Des fonds d’artichaut
  • Des filets de lieu
  • Des fèves pelées
  • Des petits pois
  • Du cabri
  • Une étouffée d’aubergine et de poivron (faite maison, puis congelée)

Lundi soir, j’ai servi du filet mignon de veau cuisson lente, accompagné de fonds d’artichaut au Malaga et d’une salade de mâche (le tout sans recettes).

Pour le repas rapide du mardi, j’ai fait rôtir au grill du four des filets de lieu épicés, et les ai escortés d’un mélange de fèves, petits pois et oignons nouveaux :

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Mercredi soir, j’ai fait un délicieux cabri au four, que j’ai présenté avec une étouffée d’aubergines et poivrons :

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Jeudi soir, j’ai mitonné un gratin de gnocchi à la sauce tomate, au chorizo et à la mozzarella (sans recette).

Vendredi soir, nous avons fait un bon repas au restaurant italien qui a remplacé la défunte Romana au carrefour des Anciennes-Casernes, The Gate. L’ambiance était très animée, le restaurant offrant cette spécialité typiquement milano-bolognaise qu’est l’Aperitivo, à savoir un buffet illimité de petites choses (cela va des olives à la salade russe en passant par des bruschettas, et plein d’autres choses) pour les clients qui commandent un apéritif en fin de journée (mais ici c’est contre paiement, alors qu’en Italie c’est offert). On se serait vraiment cru dans une de ces grandes osterie modernes à Milan, bourrées de monde et joyeuses, et c’était très sympathique. Nous avons vraiment très bien mangé, en nous partageant tout d’abord deux entrées délicieuses et originales. Des rouleaux de carpaccio de boeuf au fromage frais, olives et aubergines :

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Et de la mozzarella aux crevettes et fèves fraîches :

Ensuite, nous avons tous deux pris le trio « The Gate », à savoir un morceau de filet de boeuf grillé, un morceau de filet de veau grillé, et une demi-langouste grillée elle aussi :

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C’était servi avec quelques mini-carottes (que l’on aperçoit sur la photo) et un ramequin de petites pommes de terre violettes en tranches. J’aurais apprécié plus de légumes en accompagnement, et la cuisson, demandée saignante, était plutôt rosée (tout en conservant la viande très tendre, fort heureusement), mais sinon c’était vraiment très bon. Nous avions déjà essayé leurs pizzas lors d’un repas rapide à midi, et les avions trouvées très bonnes, il ne nous reste donc plus qu’à tester leur pâtes avant de leur accorder définitivement notre « stamp of approval », mais c’est en bonne voie ! Il est à noter que, le patron étant portugais, la carte des vins italiens est très correcte mais c’est à la carte des vins portugais, très étoffée, qu’il vaut la peine de s’intéresser.

Mais où est le printemps ?

Samedi soir, étant donné le temps maussade et frais, j’ai servi une belle fondue moitié-moitié bien hivernale (en mai, fais ce qu’il te plaît !).

Dimanche midi, nous avons été faire un tour au Food Truck Festival organisé par l’association Lausanne A Table. Je dois dire que je suis mitigée quant à la mode actuelle des food trucks – oui c’est sympa, et bien pratique quand on est en ville, qu’on n’a pas beaucoup de temps et qu’on veut manger quelque chose, mais quand même, en général ça ne casse pas trois pattes à un canard et je suis peut-être une chochotte, mais j’aime bien manger assise, dans une assiette, servie et tranquille. En l’occurrence, j’ai testé un food truck péruvien et mangé un tamal au poulet pas mauvais, mon fils aîné a pris une pizza paraît-il moyenne, mon fils cadet un sandwich au chicharron du même péruvien, et mon homme un burrito agréable sans plus.

Dimanche soir j’ai fait une quiche oignons-chèvre-lardons (qui aurait dû être une quiche poireaux-chèvre-lardon, mais j’avais oublié de noter les poireaux sur ma liste de courses) et une salade de mâche.

Lundi midi (le lundi de Pentecôte), le déjeuner des dimanches en famille : un beau poulet rôti (enduit de beurre, mis à cuire à 250° pendant 30 minutes, puis j’ai baissé la température à 180° pour encore 30 minutes) et des fèves à l’ail.

Lundi soir, nous avons profité du Festival de la Gastronomie de La Fourchette et testé le MP’s Bar & Grill. Non seulement l’endroit est superbe, une grande salle décorée dans un mélange art déco et moderne, avec une vue splendide sur le lac et les montagnes et un éclairage très étudié, mais on y mange aussi très bien (pour un prix conséquent, étant donné qu’il s’agit du restaurant d’un cinq étoiles, mais tempéré, en l’occurrence, par la réduction accordée via La Fourchette). J’ai d’abord pris le « Bœuf Façon Tataki, copeaux de truffe et huile d’olive de Corse, sauce ponzu », une belle crudité savoureusement assaisonnée, puis un plat classique de la Côte Est des Etats-Unis et que j’adore, le Surf & Turf, ici intitulé très francophoniquement « Terre & Mer signature MP’s » et très bien réalisé, à savoir une demi-portion de filet de bœuf et un demi-homard, le tout accompagné d’une pomme de terre au four farcie de homard. J’ai même craqué pour un dessert (moi qui généralement les dédaigne), un « Moelleux chocolat façon brownie, noix de pecan, crème glacée cacahuète » parfaitement décadent.

Mardi soir, j’ai fait une belle soupe verte (jolie recette, mais chronophage, je ne suis pas sûre qu’elle en vaille la peine) et des popovers aux échalotes et romarin (délicieux, et facilissimes !).

2016-05-17 20.06.25

Les popovers

Mercredi soir, j’ai fait une farinata au pesto et fromage. La farinata est la version italienne de la socca, une galette de farine de pois-chiches. C’était facile à faire (il faut juste penser à préparer la pâte à l’avance) et très bon. J’ai accompagné cette galette de tomates cerises, de lard d’Arnad et de chorizo en tranches.

Jeudi soir, j’ai voulu tester une recette italienne classique de la région de Brescia, le manzo all’olio. Je l’ai cuit la veille, puis réchauffé dans son jus de cuisson le jour même. J’ai alors fait la sauce et les finitions, et je l’ai servi avec une écrasée de pommes de terre nouvelles aux oignons frais. Il était parfait, une viande fondante et savoureuse, il n’en n’est pas resté une miette !

Vendredi soir, nous avons à nouveau profité du Festival de la Gastronomie pour essayer les Trois Couronnes à Vevey. Nous avons pris le menu « Riviera », avec une première entrée de « Grecque de légumes aux écrevisses, omble chevalier et œufs de féra », puis des « Ravioli aux courgettes « trompette », citron confit et jus safrané », ensuite du « Rouget en olivade, soupe de poisson au fenouil et supions », et enfin un dessert de « Rhubarbe pochée à la vanille de Madagascar et granité au champagne rosé ». Il s’agit là d’une belle cuisine provençale très travaillée, qui mérite son étoile Michelin et que nous avons beaucoup appréciée, dans un superbe cadre fin de siècle rénové et parsemé de touches modernes.

Théâtre et cuisine printanière

Samedi soir, j’ai fait un rôti de porc mariné au mojito cubain (celui dont je parle dans cet article), accompagné d’un Cole Slaw fusion. Le rôti était bien moelleux et savoureux, une belle réussite ! Et le Cole Slaw était frais et croquant, un bon accord.

Dimanche midi, une improvisation totale : des tagliatelles à l’encre de seiche (j’en avais un paquet au congélateur) au chorizo (j’en avais au frigo) et aux asperges (j’avais un reste d’asperges vertes cuites) :

2016-04-24 12.22.59Dimanche soir, j’ai servi une très satisfaisante et très piquante soupe de brocolis au curry vert.

Lundi soir, j’ai fait (au Cooking Chef) un risotto aux morilles et aux foies de volaille (sans recette, un risotto classique avec trempage préalable des morilles séchées, puis adjonction des morilles juste après avoir nacré le riz, utilisation de l’eau de trempage additionnée de bouillon, et foies de volaille préalablement poêlés ajoutés juste avant le service). Il était malheureusement trop cuit car je m’étais mélangée les pinceaux avec l’horaire de mon cher et tendre, mais il était quand même très bon.

Mardi soir, nous devions aller chercher un de nos fils à l’aéroport de Genève assez tard, nous en avons profité pour essayer le Café de Peney. L’endroit est très agréable, un bistrot à l’ancienne bien décoré. Accueil et service charmants. En entrée, j’ai choisi le « Carpaccio de tête de veau, croquant de légumes, ravigote tiède de petits pois au wasabi » qui était franchement fantastique, moelleux et plein de goût, avec une salade très fraîche qui lui apportait du croquant en contraste. En plat, j’ai pris le « Pluma ibérique snacké, jus aux tomates et olives, churros de pommes de terre ». Là aussi, une réussite totale, viande moelleuse à l’extérieur croustillant, accompagné d’une sauce puissante qui lui seyait très bien, avec la touche fun des « churros » de pommes de terre. En dessert, nous nous sommes partagé une portion somptueuse du dessert du jour, un Saint-Honoré vraiment exceptionnel, crémeux et caramélisé à souhait :

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Nous avons arrosé cet excellent repas d’une bouteille Assemblage du Café de Peney (Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Galotta) du Domaine du Paradis à Satigny, une vraie merveille, un vin à la fois fruité et puissant, une explosion en bouche.

Mercredi soir, j’ai fait une frittata aux côtes de bettes (tirée du numéro de mars de Cuisine et Vins de France) bonne mais quand même un peu fade, avec une salade de tomates. Ce sont pour moi les premières tomates fraîches de l’année, je n’y ai pas résisté, des petites tomates sardes à moitié vertes (achetées au marché), très savoureuses, que j’ai à peine assaisonnées de sel, poivre et huile d’olive.

Jeudi soir, nous avons été voir « On ne saurait jurer de rien », de Musset, au Festival Fécule. Pour un prix dérisoire, nous avons eu droit à un jeu d’acteurs superbe, tout en finesse et en légèreté, et qui portait parfaitement le très joli, drôle et superbement bien écrit texte de Musset – un enchantement. Et là, permettez-moi d’insérer un coup de gueule qui n’a strictement rien à voir avec la nourriture : avant d’avoir des enfants, au début/milieu des années 90, nous allions régulièrement au Théâtre de Vidy, et nous avons vu de superbes choses. Quand nos enfants ont grandi et que nous avons pu recommencer à sortir plus souvent, je me suis immédiatement intéressée au programme de Vidy (qui est quand même le principal théâtre de Lausanne) – et là, horreur, je me suis rendue compte que tout était du spectacle avant-gardiste – plus de vrai théâtre. Je suis peut-être une dinosaure, mais j’aime les vraies pièces (anciennes ou modernes), avec une narration, des histoires, des dialogues, qui font rire, pleurer, rêver, réfléchir. Je n’ai pas envie de voir un spectacle où l’acteur principal pleure sur scène sans rien dire pendant 20 minutes, puis chante une chansonnette en sautant en l’air et finit en faisant la cuisine (oui, bon, je caricature, évidemment, mais je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire). Du coup, nous allons au théâtre ailleurs qu’à Lausanne, par exemple au Théâtre du Reflet à Vevey, ou au Théâtre Montreux-Riviera, et dès que nous voyons une pièce intéressante dans un petit théâtre des environs, nous essayons.

Bref, après la pièce, nous avons mangé dans une bonne trattoria/pizzeria italienne qui ne déçoit jamais, la Molisana. Nous nous sommes partagés une excellente pizza Alessio (aubergines, stracciatella de bufflonne et bresaola) et une escalope de veau à la milanaise accompagnée de rucola et tomates cerises.

Vendredi, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi un cheesecake aux asperges et sa crème d’asperges (pardonnez l’adjectif possessif, ça m’amuse toujours quand je lis ce genre de tournure au restaurant, du coup je n’ai pas pu résister). Le cheesecake était pas mal, mais c’est surtout la crème d’asperges qui était réussie

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En plat, une épaule d’agneau roulée au pesto avec une salade de fèves aux petits oignons, le tout très bon, et en dessert, des tartelettes aux fraises sans cuisson vraiment délicieuses

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