Dans la verdure

Je sais bien qu’il fait frais et souvent pas très beau, mais c’est quand même le printemps, et pour moi, le printemps est la saison du vert. Plein de verdure donc cette semaine : des asperges, des brocolis chinois, des feuilles de moutarde vietnamiennes, de la laitue romaine, des oignons verts, des fèves…

Samedi soir, nous avons essayé une toute nouvelle adresse lausannoise gastronomique, l’Appart. Le concept est simple : menu unique (adaptable aux dégoûts et allergies divers), avec ou sans fromage (nous avons pris sans). En images :

Il y a clairement un peu de frime à l’ouvrage (le percolateur de bouillon, plus gadget que nécessité à mon sens), et parfois un peu de complication inutile (la quenelle de crevette crue hachée sur le cromesquis de porc n’apportait rien, son goût délicat disparaissait sous le reste), mais sinon c’est une belle cuisine bien faite, dans la tendance moderniste bobo-durable. J’ai l’air de me moquer, et peut-être que je rigole un peu, en bonne dinosaure que je suis, mais franchement, c’était délicieux, et de plus très léger. A retester après la phase de rodage.

Dimanche midi, nous avons mangé chez ma belle-mère.

Dimanche soir, j’ai fait une salade très agréable, une « Niçoise printanière » du livre de Marie Chioca « Les secrets de la cuisine à IG bas » : des fèves, des radis, de la salade verte, des anchois que j’ai remplacés par du thon à l’huile d’olive, des oeufs durs, du céleri-branche, des oignons verts et des petits artichauts.

Lundi soir, j’ai préparé des cordons-bleus de porc (achetés déjà assemblés au marché), 10 minutes à la poêle, 10 minutes au four, juste parfaits. Je les ai accompagnés d’une salade verte enrichie de petites courgettes.

Mardi soir, j’ai fait une recette coréenne de boeuf mijoté : le Galbi Jjim. C’était très bon, peut-être un chouïa trop doux pour moi cependant. Pour contrebalancer, il fallait quelque chose de croquant et un peu relevé – du kimchi, idéalement. Mais il y a des semaines que je veux faire du kimchi et que j’oublie… J’avais un demi chou blanc, j’ai trouvé une recette et en une demi-heure (si si si !), j’avais un « kimchi triché » très bon (moins bon que du vrai, moins complexe surtout, mais il faisait bien l’affaire).

Mercredi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servie une croquante et fraîche salade d’asperges vertes crues (avec seulement des asperges vertes et sans Parmesan pour respecter les goûts des mes invités), puis j’ai fait une bistecca alla Fiorentina avec la méthode sous-vide, accompagnée de légumes verts sautés au miso (oignons verts, brocolis chinois et feuilles de moutarde du Vietnam). En dessert, une simple salade de framboises (surgelées, c’est trop tôt pour les fraîches) et de litchis arrosée de sirop de fleur de sureau.

Jeudi soir, j’ai fait des galettes de sarrasin jambon-champignon tirées du livre de Marie Chioca mentionné plus haut (mais avec une vraie béchamel, désolée mais le lait de soja ne passera – littéralement 😎 – pas par moi). C’était très bon.

Vendredi soir, j’avais un beau reste de fiorentina, que j’ai coupé en tout petits morceaux que j’ai fait mijoter dans une sauce à base de tomates pelées hachées, d’oignon, d’ail et d’origan. Avec ça et un peu de vin blanc et de bouillon, j’ai préparé des penne façon risotto absolument délectables.

Un début d’hiver ?

Tiens, on dirait que l’hiver arrive ! De ma fenêtre, je vois ça :

Pas mal, non ?

Mes repas n’ont pas vraiment reflété le brusque refroidissement…

Samedi soir, j’ai rôti des morceaux de secreto de porc à la poêle, et les ai accompagnés d’un excellent houmous de haricots blancs au matcha (ma recette habituelle d’houmous, mais en remplaçant les pois chiches par des haricots blancs et en ajoutant 10gr de matcha) et de salade de chou pointu. Le matcha donne une drôle de couleur au houmous, évidemment…

Dimanche midi, nous avons mangé à Avenches, aux Arcades, des très bons filets de perches meunière (que j’ai demandés avec légumes et salade), précédés de trois huîtres.

Dimanche soir, j’ai fait du butter chicken (très bon, une version rapide très réussie) accompagné d’un délicieux riz indien au chou-fleur.

Lundi soir, j’ai fait « frire » des pilons d’aile de poulet (enduits d’un mélange de sauce soja et de sirop de yacon) à la friteuse sans huile, et les ai servis avec une simple salade verte.

Mardi soir, j’ai mangé avec une amie au Bambou d’Asie, à Vevey. Repas fort agréable, avec en entrée des nems bien croustillants, puis une spécialité maison, du poulet (petit morceaux de poulet avec os, frits) au piment, bien piquant (et que j’ai complètement oublié de photographier), et une simple coupe de litchis bien frais en dessert.

Mercredi soir, j’ai fait une grande salade de verdure, très savoureuse, et un plateau de viande séchées/fumées (comme nous avons une trancheuse, nous achetons la viande en morceaux et la coupons nous-mêmes).

Jeudi soir, j’ai fait une roborative potée aux lentilles (avec carottes, oignon, noix de jambon, saucisson vaudois et lard).

Vendredi soir, nous étions à Gstaad, au Grand Bellevue, et nous avons mangé dans leur restaurant, le Leonard’s. J’ai d’abord choisi une exquise entrée de langoustines et ris de veau, puis une très classique et très bonne sole meunière, cuite entière puis filetée devant moi.

Festival estival

Samedi soir, nous avons été entendre Hoshi et Julien Clerc au festival Venoge (j’aurais bien entendu Calogero, qui passait le même jour, mais à 1 heure du matin, je n’ai pas eu le courage…), et j’ai soupé d’une tartine de tartare japonais de La Collégiale.

Dimanche midi, nous sommes allés en excursion près de Lucerne pour aller chercher un meuble. En chemin, nous nous sommes arrêtés au restaurant Brücke, à Kirchberg. J’ai pris une salade verte en entrée, puis un excellent plat de morue et langoustine grillées aux légumes (désolée pour le rouge de la tente qui a saigné sur les photos…).

Dimanche soir, j’ai préparé un rapicolant carpaccio de courgettes à l’ail et au gingembre, que j’ai présenté avec du Tartare aux herbes sauvages (c’est curieux comme certains fromages industriels, comme justement le Tartare, mais aussi le Boursault et le Boursin, peuvent être bons) et de la saucisse polonaise de chasseur.

Lundi soir, j’ai fait une quiche lorraine et une salade verte.

Mardi soir, j’ai rôti des cuisses de poulet marinées à la colombienne et les ai servies avec une salade de pastèque pimentée.

Mercredi soir, j’ai préparé un ceviche de cabillaud au lait de coco, accompagné d’une salade d’avocats antillaise et de chips de houmous. Deux excellentes recettes, que je retiens !

Jeudi soir, j’ai présenté des charcuteries diverses, accompagnées d’une belle salade d’aubergines, poivrons et citron confit.

Vendredi soir, nous avons mangé au Restaurant Anne-Sophie Pic au Beau-Rivage Palace. Soirée idyllique sur la belle terrasse surplombant le parc, service parfait sans être guindé, et des goûts subtils et parfaitement équilibrés. Désolée, certaines photos sont vraiment mauvaises, sur le moment j’avais l’impression que la lumière était suffisante et ce n’était pas le cas..

Canicule bis…

Pas besoin d’épiloguer, on crève de chaud, et ce n’est pas fini. J’essaye de ne pas trop utiliser le four, on mange beaucoup de cru et de grillé, bref, rien de révolutionnaire.

Samedi soir, nous étions invités chez des amis.

Dimanche midi, j’ai d’abord concocté un petit tartare de tomates à la coriandre et au basilic (improvisé), puis servi des spaghettis aux vongole (sans tomates, je préfère – du coup, sans recette, c’est très simple, dans ce genre-là).

Dimanche soir, j’ai grillé des champignons portobello farcis, très bons, et les ai agrémentés de saucisson piquant calabrais.

Lundi soir, j’ai fait du simple, une grande salade composée verte/tomate/courgette/oignon frais/basilic/oeufs durs/thon.

Mardi soir, nous étions invités chez une amie.

Mercredi soir, j’ai tenté une recette qui m’intriguait, du Chicken Caprese. Ben en fait c’est très bon, le poulet est tout moelleux, la sauce est franchement miam (évidemment, cela dépend aussi de la qualité des tomates, j’en ai acheté des excellentes au marché samedi, on est quand même en pleine saison). J’ai présenté un plat de tomates et avocats assaisonné très simplement (sel, poivre, huile d’olive) en accompagnement.

Jeudi soir, j’ai servi une salade de bacon et pêches et un plateau de fromages. Tout simple, très agréable !

Vendredi soir, pour notre début de weekend à Zürich, nous avons mangé au Restaurant Salz. J’ai d’abord pris de la langoustine au chou-fleur sauvage (qui ne m’a pas mordue 😉, oui je sais, elle est facile), très bonne mais surmontée d’un croquant de cacahuètes qui n’allait absolument pas avec. J’ai ensuite dégusté un sublime poisson à la libanaise, accompagné de frites qui valaient la peine de faire une entorse au régime IG bas – les premières frites que je mange depuis janvier ! Faut dire que la plupart du temps, les frites c’est décevant, j’ai coutume de dire que l’idée des frites est souvent bien meilleure que les frites elles-même, ce qui n’était vraiment pas le cas ici.

Canicule

Samedi soir, nous avons mangé sur la terrasse idyllique du Restaurant du Petit Port, à Saint-Sulpice. J’ai commencé par une entrée hyper-classique que j’adore, de l’avocat aux crevettes sauce Calypso, puis j’ai choisi le ceviche d’omble chevalier, très frais et agréablement accompagné par une quantité impressionnante de crudités (moi qui me plains souvent du manque de légumes dans les restaurants, là je n’avais rien à dire, c’est bien agréable !).

Dimanche midi, j’ai servi du pasturma (ramené de Turquie !) en fines tranches, accompagné de pickles fait d’après cette recette (mais je n’ai mis que deux cuillères à soupe de sucre, cinq ça me semblait énorme, et le résultat était parfait).

Dimanche soir, j’ai utilisé une nouvelle fois le livre d’Anjun Anand dont je parlais dans cet article et fait des crevettes tandoori à la moutarde accompagnées de salade de pousses d’épinards aux cacahuètes. Délicieux, et très léger par ce temps caniculaire (qui me coupe quand même un peu l’appétit).

Lundi soir, j’ai simplement grillé des petites saucisses achetées au marché (trois sortes : siciliennes, au piment d’Espelette et à la citronnelle), que j’ai accompagnées d’une salade verte. Je n’ai volontairement pas pris de photo, ça me semblait peu intéressant…

Mardi soir, j’ai servi une chakchouka verte, une avalanche de légumes croquants très savoureuse.

Mercredi soir, saveurs d’Italie, un plat d’été très Toscan : une salade d’épeautre, dans laquelle j’ai mis des courgettes grillées, du poivron grillé, de l’aubergine grillée (en utilisant mon truc magique pour qu’elle soit moelleuse sans boire trop d’huile), des tomates cerises, des oignons frais et de la feta, le tout assaisonné avec du jus de citron dans lequel j’avais fait tremper une gousse d’ail frais hachée (ce qui coupe un peu le piquant de l’ail) et de l’huile d’olive. Miam !

Jeudi soir, j’ai confit des blancs de poulet (en remplaçant l’écorce d’orange, peu de saison, par de l’écorce de citron) que j’ai présentés avec une salade de tomates. Je ne vous conseille pas la recette, c’était franchement bof. Bizarrement, le blanc de poulet est moins moelleux que simplement cuit à la poêle, et n’absorbe aucun des éléments aromatiques placés dans l’huile.

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis au restaurant Là Haut, à Chardonne. Nous y avions été il y à longtemps, à l’époque où il s’appelait Le Montagne et où David Tarnowski officiait en cuisine. La nouvelle version est très agréable, et nous avons très bien mangé, avec une vue surplombant le lac impressionnante. Tous les plats étaient délicieux, avec (et de ma part c’est rare !) une mention spéciale pour le dessert, une combinaison mozzarella-olives noires confites (si si !) étonnante, douce avec une pointe de sel, que j’ai adorée.

Ciel bleu

Samedi soir, j’ai fait griller des cuisses de poulet dans mon nouveau mini-four/friteuse sans huile, et je les ai présentées avec une mayonnaise au piment et à la coriandre fraîche et avec une salade de semoule de chou-fleur.

Dimanche midi, nous avons dégusté une planchette de charcuteries puis une fondue pur vacherin à Gruyère, au Restaurant des Remparts (que je recommande, c’est bon et gentiment servi).

Dimanche soir, j’ai fait une salade de roquette, clémentines et feta très fraîche et légère.

Lundi soir, j’ai testé une recette de pizza à la farine de pois chiches, et j’ai si peu apprécié la pâte que je ne vous mets même pas le lien – c’était lourd et pâteux, bref, à ne pas faire. Je l’ai garnie de mozzarella et d’asperges vertes, ça a rattrapé un tout petit peu le coup… Une salade verte au céleri-branche a complété le repas.

Mardi soir, j’ai servi un plat Syrien, du batersh, sorte de ragoût d’agneau haché dressé sur du caviar d’aubergines. Je n’ai pas trouvé d’agneau gras, j’ai donc mélangé, ô sacrilège, de l’agneau maigre et du porc. C’était absolument délicieux.

Mercredi soir, j’ai fait mariner des grosses crevettes dans un mélange d’ail pressé, de jus de citron et d’huile d’olive, puis je les ai fait sauter à la poêle en ajoutant un peu de cognac, et j’ai servi tout ça avec des haricots verts (surgelés) à la coriandre fraîche.

Jeudi soir, j’ai fait une côte de boeuf cuisson lente, accompagnée d’une simple salade verte aux herbes.

Vendredi soir, nous étions à Evian, ou nous avons testé un restaurant gastronomique italien, le Restaurant Essenze. Une belle découverte, de la cuisine italienne moderne et raffinée dans une jolie salle bleue. J’ai d’abord choisi le demi homard poché aux algues et caviar, puis des spaghettis frais au tartare de crevettes, les deux plats d’une finesse et d’un goût incroyables.

La fin de l’hiver, du moins en cuisine

Les températures montent (un peu), la verdure pointe son nez au marché, j’ai trouvé les premières asperges italiennes, bref, ça sent la fin de l’hiver.

Samedi soir, nous avions des invités. J’ai commencé par une salade verdoyante, goûteuse et légère d’asperges et pois (j’ai un peu modifié la recette, en utilisant ma vinaigrette maison, en supprimant les oeufs et en mettant de l’ail des ours cru à la place des ramps – introuvables sous nos latitudes – cuits). Ensuite, j’ai servi du poulet mole avec des frijoles refritos, et enfin un fondant au chocolat IG bas (accompagné de crème acidulée) que j’ai trouvé très réussi.

Dimanche midi, j’ai fait une grosse salade de dents-de-lion (pissenlits en français de France) au lard et aux oeufs durs.

Dimanche soir, j’ai fait rapide, du poulet au curry vert (pâte de curry vert achetée à l’épicerie asiatique) et bok choi sautés à la sauce ponzu.

Lundi soir, j’ai servi de la saucisse antillaise délicieusement piquante (achetée au marché, la boucherie Delisles a semble-t-il racheté la boucherie Henny et gardé leurs deux grandes spécialités, à savoir le boudin créole et la saucisse antillaise) escortée de purée de patates douces au lait de coco.

Mardi soir, nous avons mangé au restaurant ukrainien Le Sémaphore. C’était aussi pour soutenir un peu l’Ukraine, de manière certes dérisoire mais bon, on fait ce qu’on peut. En entrée, nous avons partagé une assiette de lard et autres délicatesses et une galantine de volaille. En plat, j’ai pris des boulettes de viande, accompagnées de ce qui m’a semblé être une purée de panais. C’était agréable, une cuisine traditionnelle bien faite, et l’endroit est fort sympathique.

Mercredi soir, j’ai servi ce qui je pense sera la dernière soupe hivernale de la saison, une soupe longuement mijotée aux haricots blancs et travers de porc fumés, que j’ai additionnée de croûtes de Parmesan pour la rendre encore plus gourmande.

Jeudi soir, ce fut la dernière fondue de la saison !

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis à l’Auberge de la Croix d’Or, à Yens. Excellente cuisine dans un cadre très agréable, nous avons choisi un menu surprise avec deux entrées, et j’ai pu échanger mon dessert contre une assiette de fromages très facilement.

Octobre au balcon

Il fait drôlement doux pour la saison, vous ne trouvez pas ? Du coup, cette semaine a été un peu partagée entre salade et plats plus roboratifs.

Samedi soir, nous avons pique-niqué dans le train de retour de Venise, je vous passe les détails (et non, je n’oublie pas de venir vous parler des restaurants visités à Rome et à Venise, ça va venir incessamment sous peu !).

Dimanche midi, j’ai fait des pâtes avec une sauce un peu improvisée à partir de poivron en lanières (reste du pique-nique de la veille), d’ail, de piment et de sauce tomate.

Dimanche soir, j’avais sorti le matin deux tournedos de boeuf du congélateur, je les ai préparés en cuisson lente (marqués rapidement des deux côtés à la poêle, puis 40 minutes au four à 90°). Je les ai accompagnés d’un mélange d’épinards et d’oseille du jardin, le tout sorti aussi du congélateur et assaisonné d’oignons frits et de beurre.

Lundi soir, j’ai encore puisé dans le congélateur pour faire une grande salade de haricots verts et de poulet, complétée de deux oeufs durs, d’un peu de pecorino que j’avais dans le frigo et de tomates cerises et de rucola survivantes du pique-nique. Et j’ai réceptionné avec joie la commande faite depuis l’Italie sur le site Farmy, qui me permet de ne pas devoir acheter de tristes légumes de supermarché – j’ai ainsi pu cuisiner tranquillement le reste de la semaine. Tout ce qui est en vente sur ce site ou presque provient de paysans et commerces locaux, j’applaudis des deux mains ! Et pour nous Lausannois, la livraison est gratuite. Bref, c’est devenu mon bon plan quand je ne peux pas aller au marché.

Mardi soir, j’ai poêlé des ris de veau et les ai escorté d’une salade de chou noir (il me restait de la sauce faite il y a deux semaines pour une salade de kale, j’ai utilisé la même recette mais sans rajouter de Parmesan sur la salade).

Mercredi soir, j’ai préparé un risotto à la crème de potimarron, toujours avec la recette de Macha Méril (dans “Moi j’en riz“) que j’affectionne (et que j’ai modifiée en enlevant la purée de courge avant de nacrer le riz, et en la réintroduisant en même temps que le bouillon).

Jeudi soir, j’ai fait de la cuisine française bien classique : des suprêmes de pintade à la moutarde et à la crème (sans recette) avec des lamelles de pommes de terre au four (à la graisse de canard) et une salade verte.

Vendredi soir, nous avons mangé tard, après un spectacle. J’ai découvert que Le Vaudois fermait sa cuisine à 23h30 les soirs de fin de semaine, nous en avons profité pour manger un plat que nous prenons rarement, un caquelon du vigneron, en version « caquelon du chasseur », avec viande de cerf et de sanglier. Salade d’accompagnement trop pleine de sauce mais fraîche, frites excellentes, bonnes sauces, bref, un plat convivial sympa, et un service efficace et très sympathique.

Transition

Le temps s’est rafraîchi, même s’il fait beau. C’est le moment de profiter des dernières tomates tout en lorgnant sur les premières figues…

Samedi soir, nous sommes retournés à l’Auberge Communale de Saint-Légier que nous avions beaucoup appréciée il y a quelques temps. La terrasse est très agréable, et la cuisine toujours aussi intéressante et savoureuse. J’ai pris le foie gras gras en gelée de cerises et sablés au poivre Sarawak comme entrée, puis l’omble au citron confit, chanterelles et petits légumes (un restaurant selon mon coeur, qui considère les légumes comme plus qu’une petite déco sur l’assiette !).

Dimanche midi, j’ai servi du chorizo avec une rapicolante salade de maïs à la mexicaine.

Dimanche soir, un grand classique : tartare de boeuf (mais ma version préférée, avec plein d’herbes, de l’huile d’olive, du citron et de la crème acidulée), frites (à la « friteuse sans huile ») et salade verte.

Lundi soir, j’ai mangé chez des amis.

Mardi soir, j’ai grillé de la saucisse antillaise (que je trouve au marché, il s’agit d’une saucisse à rôtir classique, un peu plus fine et agrémentée de piment antillais, elle est délicieuse) et l’ai accompagnée de gros oignons doux rôtis et de pommes de terre rôties.

Mercredi soir, j’ai fait une salade de riz au jambon, thon, oeufs durs, oignons frais, herbes, courgette, avec une sauce faisselle-citron.

Jeudi soir, j’ai servi une belle salade de fèves à la feta, et ouvert une boîte de feuilles de vigne farcies.

Vendredi soir, nous avions des invités véganes, j’ai donc été piquer mes recettes (sauf le dessert) sur Oh She Glows. J’ai servi une entrée de salade d’avocats et fraises, puis un chili vegan aux haricots noirs (que j’ai escorté de riz blanc et de crème de cajou), et enfin (le dessert c’est le plus facile), des figues rôties aux épices. Tout était très bon, mais je recommande tout particulièrement le dessert, exceptionnel.

Cuisine rapide, cuisine lente

Samedi soir, nous étions toujours chez nos amis bâlois.

Dimanche midi, nous avons tous été manger près de chez eux, au restaurant Kreuz. Il offre une carte mixte suisse/thaïlandaise : le cuisinier est thaï, mais dans un petit village comme celui-là, il faut donner le choix. J’ai pris un saté de porc absolument délicieux (attention, c’est de la vraie cuisine thaï, bien pimentée, et si mon saté l’était encore assez peu, le curry vert de poulet était une belle – et savoureuse – bombe).

Dimanche soir, de retour dans nos pénates, j’ai tapé dans mon répertoire de cuisine rapide et confectionné des fusilli aux courgettes.

Lundi soir, j’ai fait griller une belle côte de veau et l’ai accompagnée de salade verte.

Mardi soir, j’ai continué à exploiter mes recettes rapides et servi des mini-pilons de poulet laqués à la sauce barbecue, avec une salade mêlée bien fraîche (verte + céleri-branche + tomates + carottes). C’était une petite variation sur ma recette habituelle, pour laquelle j’utilise normalement un mélange de miel et de sauce soja. Le verdict est tombé : à la sauce barbecue, c’est pas mal, mais bien moins bon que l’autre.

Mercredi soir, j’ai préparé une salade d’aubergines libanaise, que j’ai servie avec des charcuteries. Quand on pense aux aubergines dans la cuisine libanaise, on pense toujours au caviar d’aubergines, mais il y a bien d’autres recettes intéressantes, et j’ai beaucoup apprécié celle-là.

Jeudi soir, nous étions quatre à table. J’avais fait (en le cuisant la veille, comme le demande la recette) du vitello tonnato, et je l’ai escorté d’une salade de tomates et avocat à l’huile d’avocat et au poivre de Szechouan.

Vendredi soir, nous avons essayé un nouveau restaurant que l’on nous avait recommandé, l’Accent Buchillon, et nous avons beaucoup apprécié et l’endroit et la cuisine. L’ambiance avec les lampes, en particulier, est superbe :

J’ai d’abord pris une crème brûlée tomate, basilic et Sbrinz (qui était à mon humble avis un clafoutis, mais très bon quand même), puis j’ai dégusté de la rascasse à l’aïoli servie avec du riz noir et de la ratatouille, le tout excellent :