Et maintenant, Nigel Slater

Je vous ai parlé de Donna Hay dans un précédent article, cette semaine je vous présente Nigel Slater, auteur anglais de livres de cuisine que j’apprécie beaucoup.

Je l’avais découvert par hasard, quand mes enfants étaient petits, en achetant son livre « The 30-minute Cook« , qui est une mine d’or quand on n’a pas beaucoup de temps pour cuisiner, et que j’utilise encore. Depuis, j’ai acheté plusieurs de ses livres, tous remarquables.

Cette semaine j’ai choisi d’exploiter son livre « Eat« , que je viens d’acheter. J’ai aussi inauguré en fanfare la saison des asperges (j’ai une passion pour les asperges vertes, et les italiennes sont arrivées !).

Samedi soir, j’ai mijoté du poulet à la Ghanéenne excellent (j’ai trouvé que ça ressemblait beaucoup au maffé d’ailleurs), que j’ai servi avec du couscous.

Dimanche midi, comme nous étions au Salon des vins de Bordeaux et Nouvelle-Aquitaine à Publier, nous avons rapidement déjeuné de charcuteries et de salades entre deux dégustations. Je recommande d’ailleurs ce salon, qui offre beaucoup de choix sans être trop grand, n’est composé que de vignerons indépendants et nous a fait découvrir plein de bonnes choses !

Dimanche soir, j’ai fait des délicieuses paupiettes de côtes de bettes (en utilisant un mélange de chair à saucisse et de boeuf haché).

Lundi soir, j’ai piqué dans « Eat » pour préparer de l’agneau aux asperges.

Mardi soir, de nouveau « Eat », cette fois avec des ramen au lard frais, citron vert et poivre de Szechouan, bonnes mais pas inoubliables.

Mercredi soir, encore « Eat », cette fois avec une recette d’artichauts et haricots blancs que j’ai modifiée pour utiliser des artichauts frais (que j’ai préalablement parés et cuits à l’étouffée) et non en boîte. Facile et goûteux.

Jeudi soir, seule à la maison, j’en ai profité pour manger ce que mon homme n’aime pas : saumon fumé et concombre (en plus, ça va très bien ensemble !).

Vendredi soir, j’ai encore choisi une recette dans « Eat », une soupe aux légumes de printemps (c’est la « Thai green vegetable soup » assez en bas de la page). Elle était délectable, vraiment ! J’ai utilisé des asperges vertes et quelques petites courgettes pour la confectionner.

Soupes et terrine

Samedi soir, nous avons mangé chez des amis. Il était convenu que j’apportais une entrée, du coup, j’ai confectionné une terrine de canard aux noisettes et, sans vouloir me jeter des fleurs (surtout que je n’y suis pas pour grand-chose, c’est la recette qui est fantastique), elle était délicieuse.

Dimanche midi, j’ai fait des spaghettis à la barba di frate (c’est la saison) et à la burrata.

Dimanche soir, j’ai fait un beau borscht avec ma recette fétiche et inégalable.

Lundi soir, je suis revenue à Donna Hay (mais cette fois, en explorant son site) et ai fait une très bonne et légère soupe asiatique au poulet (en remplaçant les broccolinis, hélas introuvables ici, par des liserons d’eau).

Mardi soir, toujours Donna Hay pour une salade tiède de légumes à l’ail (du livre dont je parlais la semaine passée), très bonne (je n’aime pas beaucoup le panais prévu dans la recette, je n’en n’ai donc pas mis, seulement des patates douces blanches, du fenouil et de la courge).

Mercredi soir, j’ai testé un poulet rôti au lait et au citron. Franchement, je n’ai pas vu la différence avec mon habituel poulet rôti tout simple (la seule chose particulière que je fais d’habitude est de mettre un demi-citron dans la cavité), mais c’était très bon. Je l’ai servi avec quelques asperges vertes cuites dans le même plat ainsi qu’une salade de pousses d’épinard et avocat.

Jeudi soir, nous avons été, en se joignant à un groupe d’amis, à une soirée raclette au domaine Vitis Musicalis, dans les vignes, sous un dôme transparent. La raclette était excellente, l’accueil très sympathique, et l’endroit est à couper le souffle de beauté.

Vendredi soir, nous étions invités chez des amis.

Février venteux, printemps… heureux ?

En tout cas on l’espère, et si le bonheur est à la mesure de la force du vent que nous avons enduré en début de semaine, je me réjouis !

Samedi soir, nous avons mangé au restaurant O’Vertige, dans la campagne yverdonnoise. Nous avons pris le menu : ballotine de lapin au fois gras, ravioles de cardon, agneau avec marrons et potimarron, assiette de fromages, dessert autour de la poire. Tout était exquis, une cuisine raffinée, savoureuse et légère, bref, que du bonheur.

Dimanche midi, j’ai fait une excellente soupe de topinambours. C’est tout simple, du topinambour épluché et coupé cuit dans du bouillon puis mixé. La consistance est crémeuse, le goût parfait, le seul petit problème peut, pour certaines personnes, se manifester après de manière… disons venteuse (c’est raccord avec la météo, non ? 😂).

Dimanche soir, j’ai fait un chili con carne « chunky » absolument sublime – je garde la recette précieusement de côté. Je l’ai servi avec du riz, de l’avocat écrasé, du poivron cru coupé menu, de la ciboule hachée, de la demi-crème acidulée et de la coriandre fraîche.

Lundi soir, j’ai sorti du congélateur le mélange pour fondue à la Tête de Moine acheté au salon Goûts et Terroirs en décembre – elle était délicieuse, c’est une jolie découverte.

Mardi soir, j’ai servi du poulet à la péruvienne avec sauce verte, bien moelleux et savoureux, acccompagné d’une salade de pousses d’épinard et roquette.

Mercredi soir, nous sommes retournés avec des amis manger dans un restaurant que nous avions beaucoup aimé quand nous y avions été en décembre, le Nikkei Nine à Montreux. J’ai pris le ceviche de langoustines en entrée, un délice, puis du poulpe frit en tempura, bon et tendre mais que j’aurais aimé avec une panure plus fine.

Le restaurant est éphémère et fermera en avril, pour être remplacé par un nouveau concept (mon dieu, dire que nous vivons à une époque où un restaurant est un « concept », c’est quand même bizarre…) encore non dévoilé.

Jeudi soir, après le théâtre à Vevey, nous avons enfin trouvé un restaurant qui sert jusqu’à 22h30, la pizzeria Pummaró. Et en plus, c’est, je crois, la meilleure pizza que j’aie mangé en dehors de Naples ! Une vraie merveille, de la bonne pâte savoureuse, moelleuse et croustillante à la fois, et les garnitures sont elles aussi de style napolitain, bref, le rêve.

J’ai choisi la pizza siciliana (tomates, mozzarella, aubergines, saucisse, Parmesan) et je me suis régalée. Au début je pensais n’en manger que la moitié (et emporter le reste), mais elle était si bonne… Et en plus je n’avais pas l’impression d’avoir trop mangé, c’est vraiment une pâte très digeste.

Vendredi soir, j’ai poêlé des côtes de veau, les ai déglacées à la crème et au fond de veau, et les ai escortées de frites de patates douces faites à la friteuse sans huile et de pimientos del padròn poêlés à feu vif.

A la soupe !

Il a fait moins froid, mais bon, c’est encore février, quelques bonnes soupes ne sont pas de trop !

Samedi soir, nous avons (très très très bien) mangé au restaurant du Grand Hôtel du Lac à Vevey, dont les cuisines ont été reprises par Guy Ravet et qui s’appelle maintenant « Esprit par Guy Ravet« . Tout était exquis, avec mention spéciale pour l’entrecôte de wagyu, savoureuse et fondante, arrosée d’une sauce à damner un saint.

Dimanche midi, comme nous étions restés à Vevey (le Grand Hôtel du Lac faisant une offre d’ouverture du restaurant avec chambre et repas), nous avons mangé avec un ami à La Coupole, qui est le restaurant de l’hôtel Astra. J’ai partagé avec cet ami un beau plateau de fruits de mer pour deux, auquel nous avions adjoint un très rapicolant méli-mélo de crudités.

Dimanche soir, nous étions quatre. J’ai préparé une salade de pousses d’épinard et champignons sautés (une impro) en entrée, puis une savoureuse daube de boeuf à la sauge en plat, escortée de purée de céleri.

Lundi soir, j’ai fait une omelette en couches chinoise, facile à faire et très bonne, avec des bok choï à la sauce huître et du riz.

Mardi soir, nous sommes sortis du théâtre à Vevey (décidément, c’est une semaine veveysanne…) peu après 21h30 en espérant manger une pizza au Molino, mais non, c’était trop tard pour eux. Quand je pense qu’avant on pouvait arriver jusqu’à 23 heures ou presque…. La pandémie a passé par là hélas. Nous avons fini par retourner à la Coupole, qui sert jusqu’à 22h, et j’y ai mangé un très agréable carpaccio de veau aux tomates séchées, que j’ai accompagné du même méli-mélo de crudités que le dimanche.

Mercredi soir, j’ai fait une Cazuela de mariscos, à savoir une soupe colombienne au poisson et fruits de mer. J’ai remplacé le bouillon de poisson par une boîte de cotriade de la Belle-Îloise et mis un peu moins de crème, et c’était délicieux.

Jeudi soir, j’ai fait en vitesse des pâtes avant d’aller voir West Side Story à Beaulieu.

Vendredi soir, autre soupe colombienne, aux lentilles et chorizo. Une réussite, elle aussi, savoureuse et rapicolante.

Des soupes, du gibier

Toutes les recettes de cette semaine, à l’exception de la soupe à la tomate, proviennent du livre Cuisine saveur et vie active, dont j’ai déjà parlé dans mon article précédent.

Samedi soir, nous avons dégusté la chasse à l’Hôtel de France (adresse très « dans son jus » que j’affectionne et dont je parle plus en détails dans cet article). Je prends d’habitude le duo de terrines de gibier, cette fois j’ai voulu essayer le carpaccio de cerf. La viande était exceptionnelle, mais il y avait malheureusement trop d’huile et trop de Parmesan par dessus. C’était quand même bien bon (je n’ai mangé que le tiers des écailles de fromage). J’ai ensuite pris des médaillons de chevreuil sauce morilles absolument exquis, et je n’ai pas pu résister aux raisins à la lie en dessert (mais j’ai découvert que maintenant que je ne mange presque plus de sucre, c’est devenu bien trop sucré à mon goût !).

Dimanche midi, j’ai servi une excellente et veloutée soupe à la tomate (en utilisant de la passata de tomate à la place des tomates pelées en boîte), et du fromage.

Dimanche soir, j’ai grillé des brochettes de poulet thaï et sauté du pak choi (c’était un gros pak choi, de la taille d’une botte de côtes de bettes, et il était bizarrement amer, malheureusement).

Lundi soir, j’ai fait (sans recette) des gros fusilli complets au pesto de pistache (en bocal) et à la burrata, celle-ci donnant une fraîcheur bienvenue au plat.

Mardi soir, j’ai mijoté de la soupe aux poivrons grillés et l’ai accompagnée de coppa.

Mercredi soir, repas au Maharaja (restaurant indien hautement recommandable dont j’ai déjà parlé dans cet article). Nous avons d’abord partagé des pakoras d’aubergine et des ailerons de poulet grillés, puis nous avons partagé du poulet « Murg Irani » et de l’agneau « Gosht Masala ». Nous avons aussi pris un naan à l’ail, une vraie tuerie.

Jeudi soir, j’ai fait du cabillaud à la thaïlandaise (recette du livre cité plus haut, cabillaud en papillote avec des condiments thaï), excellent, et des épinards à la coréenne (c’est tout simple mais délicieux, une recette dans ce genre-là, pour laquelle j’utilise des épinards surgelés).

Vendredi soir, j’ai poêlé des coquilles saint-jacques (j’étais contente de ma cuisson, elles étaient nacrées et fondantes) et les ai servies avec de la salade de chou noir.

A toute vapeur

Cette semaine, j’ai décidé d’exploiter ma marmite à pression électrique (qui fait aussi cuisson lente et plein d’autres trucs, c’est ce que les Américains appellent un Instant Pot, du nom de la marque qui a popularisé ce genre d’appareils). J’ai donc sorti de ma bibliothèque le livre Cuisine à la cocotte minute. Toutes les recettes à la marmite à pression de cet article sont tirées de ce livre.

Samedi soir, nous étions à une fête.

Dimanche midi, nous étions invités chez des amis.

Dimanche soir, j’ai fait un cocido (pot-au-feu espagnol) à la marmite à pression, délicieux. Je n’ai pas trouvé d’oreille de porc demi-sel, je l’ai remplacée par de la queue de porc (non salée) et je n’ai pas mis de talon de jambon.

Lundi soir, j’ai préparé une chorba (soupe tunisienne) à la marmite à pression, excellente.

Mardi soir, j’ai fait des légumes rôtis au four (patates douce, carottes, chou pointu, courge) et les ai servis avec un aïoli maison. J’ai essayé de faire l’aïoli au Bamix, mais rien à faire, je ferais mieux d’abandonner, ma mayonnaise ne fonctionne que quand je la fais à la main, et ça m’énerve de ne pas comprendre pourquoi… Bref, mon aïoli était un peu trop liquide, mais ce n’était pas gênant en l’occurrence. J’étais très contente d’avoir acheté (en Italie) des patates douces jaunes, je les préfère nettement aux patates douces oranges que l’on trouve en Suisse, elles sont moins sucrées et plus fermes. J’aimerais bien en trouver par ici !

Mercredi soir, nous avons mangé à la Pomme de Pin, restaurant historique situé à la Cité (vieille ville de Lausanne, pour celles et ceux qui ne connaissent pas la ville). C’était très classique, rien de transcendant mais très agréable. Nous avons commencé par une petite soupe à la courge, puis une fricassée de champignons. Ensuite, nous avons dégusté des médaillons de cerf avec spätzlis, chou rouge et poire à botzi, et enfin un soufflé glacé au citron très léger et réussi.

Jeudi soir, j’ai fait de la très tendre et très savoureuse joue de boeuf au rosé à la marmite à pression. Je l’ai accompagnée de poireaux rôtis.

Vendredi soir, j’ai mijoté, en utilisant une recette du livre Cuisine saveur et vie active, un excellent curry Sri-Lankais aux oeufs durs (j’ai ajouté des légumes à la recette : poivrons et poireaux, et remplacé les pommes de terre par des patates douces), que j’ai servi avec du riz noir.

Mauvais temps, c’est une bonne nouvelle

Je fais partie de ces personnes bizarres dont le temps qu’il fait n’influence pas l’humeur. S’il fait beau, j’apprécie, bien sûr, mais s’il fait mauvais, ce n’est pas grave, c’est juste une bonne raison pour boire du thé bien chaud, regarder un bon film et penser à des recettes réconfortantes… De plus, nous avons tant manqué de pluie cette année que les précipitations de cette semaine m’ont plutôt soulagée !

Samedi soir, nous avons fait un mémorable repas au restaurant qui est dans l’Hôtel de Ville d’Avenches, le Ô33. La formule est simple : repas dégustation, avec un nombre de plats au choix. Nous avions un bon Qoqa pour le menu complet ! Et ce fut délicieux : une cuisine inventive, légère, pleine de goût, qui sait jouer sur les textures et les contrastes, bref, dommage qu’Avenches ne soit pas la porte à côté…

Voici le menu :

Et en images :

Dimanche midi, nous avons mangé une bonne raclette chez des amis.

Dimanche soir, j’ai fait de la salade d’oeufs durs et de la salade de betteraves à la crème acidulée, sympathique alliance, et assez léger après le repas de midi bien nourrissant.

Lundi soir, j’ai réchauffé au four la généreuse portion de choucroute garnie achetée dans une boucherie Alsacienne le weekend précédent. Elle était excellente (et il en est resté pour un repas de midi…) :

Mardi soir, nous sommes allés au théâtre à Montreux, après quoi nous avons mangé dans un restaurant qui reste une valeur sûre, La Rouvenaz. J’ai pris une peverada, à savoir une soupe de poisson, calamar, moules, coques et crevettes très réussie.

Mercredi soir, nous nous étions inscrits à un repas-dégustation au Débarcadère organisé par l’Enoteca Capponi (qui propose d’excellent vins italiens, ainsi que de la truffe blanche en saison). Nous avons bien mangé, sauf le plat principal un peu banal et plat :

Jeudi soir, j’ai fait (sans recette) une soupe de poireau et potimarron aux lardons. Très agréable quand il fait froid et humide.

Vendredi soir… Eh bien nous voilà repartis en weekend ! Quand nous l’avons organisé, je ne me suis pas rendu compte que c’était si proche de notre tour en Alsace, mais bon, je ne me plains pas plus que ça, le Piémont est si beau… Cette fois, nous sommes allés près de Gavi. Nous avions un bon Qoqa pour deux nuits et un repas à la Locanda La Raia, et le vendredi soir nous avons mangé aux Cantine del Gavi, dans le centre historique de Gavi.

Ce fut un repas mémorable ! Cuisine à la fois traditionnelle et innovante, une pure merveille. Si ce n’était pas si loin, j’y retournerais de toute urgence !

Nous avons fait une petite folie et bu un Barolo Borgogno 1961 avec ce fantastique repas :

En avril, ne te découvre pas d’un fil

En tout cas, c’est ce que me disait ma grand-mère, et à en juger par les températures matinale et vespérale, elle avait raison ! Brrrr, il faisait frais. Cette semaine, j’ai beaucoup utilisé de recettes du livre de Marie Chioca, Les secrets de la cuisine à IG bas.

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas au Njørd Café – voilà un endroit qui fait une très belle cuisine nordique, élaborée et de saison, avec une carte courte mais qui change régulièrement. Le seul autre restaurant nordique que je connais dans les parages (et que je ne nommerai pas, n’ayant aucun bien à en dire) fait du saumon, et du lard, et encore du saumon, et peut-être aussi du lard, tout ça dans un cadre très hipster-compatible avec des prix surfaits, je suis donc fort contente d’avoir trouvé une autre adresse pour ce type de cuisine ! J’ai d’abord pris une simple salade de rampon aux oeufs, lards et croûtons, très fraîche , avec une excellente sauce maison. Mais là où la cuisine a vraiment brillé, c’est avec mon plat de langoustines de casiers, belles et vigoureuses dans une sauce exquise, avec du céleri-branche pour le peps et du sarrasin pour « saucer », bref, parfait ! La prochaine fois je teste leur restaurant gastronomique…

Dimanche midi, j’ai servi des farçous de l’Aveyron avec une simple salade de poivrons crus. C’est donc une recette à IG bas du livre de Marie Chioca, et comme je viens d’avoir les résultats de mes dernières analyses et que ma résistance à l’insuline a, à ma grande joie, disparu, je ne peux qu’être encouragée dans cette voie ! En plus ils étaient très bons.

Par contre, mon essai de pâte à pizza à la farine d’orge mondé du dimanche soir (du même livre) fut un ratage parfait. C’est farineux, lourd, bref, non et re-non. Je reste sur ma tentative réussie de pâte à pizza à la farine de kamut. Mais voici quand même une petite photo de ma pizza à la mozzarella et aux asperges vertes ! Je l’ai servie avec du délicieux jambon cru portugais ramené de Porto.

Lundi soir, j’ai fait un velouté aux courgettes excellent (toujours du livre de M. Chioca) – il était encore meilleur, d’ailleurs, quand je l’ai mangé bien frais le lendemain à midi !

Mardi soir, j’ai préparé un Irish Stew aménagé (les pommes de terre sont remplacées par des haricots blancs, ça tombe bien, j’adore ça), toujours de ce livre. J’ai utilisé du boeuf en lieu et place d’agneau, car les invités qui l’ont dégusté restaient chez nous encore quelques jours et comme je pensais faire de l’agneau plus tard dans la semaine (pour finir non, mais bon, pas grave), je me suis dit que je n’allais pas leur en faire deux fois. C’était très bon.

Mercredi soir, nous avons mangé au Ristorante Saint-Paul, un de nos restaurants favoris. L’accueil est toujours adorable, l’endroit est chaleureux (même si un peu bruyant, seule minuscule ombre au tableau), et la cuisine délicieuse. En entrée, mon homme et moi nous sommes partagés un trio de poissons : tartare de thon aux agrumes, carpaccio de loup de mer, crevette géante panée frite. Un pur délice ! Puis j’ai pris un classique de la maison, des pâtes fileja à la N’duja succulentes.

Jeudi soir, j’avais miraculeusement trouvé du cabri (voilà pourquoi je n’ai pas fait d’agneau), j’ai donc fait du cabri au four aux pommes de terre nouvelles, et une belle cassolette de petits pois (frais !), carottes, pois mange-tout et pousses d’épinard .

Vendredi soir, j’ai servi des rognons de veau à la beaujolaise, en remplaçant les champignons de Paris par des morilles fraîches (c’est la saison !) et en les accompagnant d’asperges vertes rôties.

Avril saupoudré de neige

Cet article parle de la première semaine d’avril. Depuis, je suis partie à Porto, joli voyage dont je vous raconterai la facette culinaire dans un prochain article.

C’était joli la neige, mais bon, en avril je préfère la douceur… Deux petites photos quand même, prises depuis la porte-fenêtre de ma cuisine.

Samedi soir, nous avons été faire un loto – de temps en temps c’est rigolo (en plus ça rime). Nous avons mangé des bricoles sur place.

Dimanche midi, j’ai mijoté une crème d’asperges aux asperges rôties et aux copeaux de Parmesan, assortie d’une petite terrine de coquilles Saint-Jacques (ramenée de Bretagne) et d’une mousse de morillles (ramenée de…. je ne sais plus où).

Dimanche soir, nous avons mangé au Mirabeau, endroit hors du temps et des modes qui me ravit toujours par sa belle cuisine classique et l’accueil chaleureux que nous réserve le maître d’hôtel. Nous avons tout d’abord partagé une terrine de foie de volaille sauce aux airelles (amenée gentiment déjà partagée sur 2 assiettes – ou plutôt plaques d’ardoise), puis j’ai pris une entrecôte parisienne sauce Béarnaise, avec laquelle je n’ai eu, à ma demande, que des légumes. J’ai fini par deux cuillères du pavé au praliné de mon homme.

Lundi soir, j’ai improvisé une sauce pour pâtes à base d’oignon haché et chair à saucisse mijotés dans du bouillon, le tout additionné, juste avant de servir, d’épinards frais hachés. Excellent ! J’ai mis ça sur des rigatonis à l’épeautre achetés à Aoste, c’était parfait.

Mardi soir, j’ai mijoté un Pho. Très bonne recette quand on veut pas y passer la journée, il suffit d’utiliser un bouillon de boeuf de bonne qualité. J’ai remplacé les pousses de haricots mungo (que mon homme n’aime pas) par des liserons d’eau en tronçons, et présenté dans un plat de la coriandre, de la menthe, du basilic et du shiso. J’ai aussi utilisé, IG bas oblige, des nouilles de riz complet, vraiment très bonnes je dois dire.

Mercredi soir, nous avons mangé avec des amis au Restaurant de la Paix. J’ai d’abord choisi un très savoureux tartare de saumon aux asperges vertes, puis une délicate araignée de veau aux morilles et légumes de printemps, que j’ai demandée avec légumes, ce qui m’a valu une coupelle de carottes et navets sur fond de purée de légumes vraiment excellente.

Jeudi soir, j’ai préparé un plat coréen, le Cheese Buldak (aka Fire Chicken). C’est en fait un plat fusion (il y a du fromage !), comme quoi non seulement les occidentaux font de la fusion avec la cuisine asiatique, mais les asiatiques font aussi de la fusion avec la cuisine occidentale. C’était bien bon, avec du riz noir complet et un mélange de sucrine et liserons d’eau sautés à l’ail.

Vendredi soir, nous avons mangé avec un ami à un endroit dont j’ai récemment parlé, Ze Fork. Ce restaurant est situé, je le rappelle, sur le quai de Vevey, juste en face de la fourchette plantée dans l’eau, que je ne résiste pas à l’envie de vous montrer, ainsi que l’incroyable ciel visible ce soir-là.

C’était toujours aussi bon ! J’ai d’abord choisi l’entrée La Mer (mousse de truite, terrine de sandre, sashimi de truite), puis le plat La Terre (araignée de veau, qui décidément semble être la viande de la semaine, rillettes de veau, pressé de poitrine de veau), le tout savoureux et original.

La fin de l’hiver, du moins en cuisine

Les températures montent (un peu), la verdure pointe son nez au marché, j’ai trouvé les premières asperges italiennes, bref, ça sent la fin de l’hiver.

Samedi soir, nous avions des invités. J’ai commencé par une salade verdoyante, goûteuse et légère d’asperges et pois (j’ai un peu modifié la recette, en utilisant ma vinaigrette maison, en supprimant les oeufs et en mettant de l’ail des ours cru à la place des ramps – introuvables sous nos latitudes – cuits). Ensuite, j’ai servi du poulet mole avec des frijoles refritos, et enfin un fondant au chocolat IG bas (accompagné de crème acidulée) que j’ai trouvé très réussi.

Dimanche midi, j’ai fait une grosse salade de dents-de-lion (pissenlits en français de France) au lard et aux oeufs durs.

Dimanche soir, j’ai fait rapide, du poulet au curry vert (pâte de curry vert achetée à l’épicerie asiatique) et bok choi sautés à la sauce ponzu.

Lundi soir, j’ai servi de la saucisse antillaise délicieusement piquante (achetée au marché, la boucherie Delisles a semble-t-il racheté la boucherie Henny et gardé leurs deux grandes spécialités, à savoir le boudin créole et la saucisse antillaise) escortée de purée de patates douces au lait de coco.

Mardi soir, nous avons mangé au restaurant ukrainien Le Sémaphore. C’était aussi pour soutenir un peu l’Ukraine, de manière certes dérisoire mais bon, on fait ce qu’on peut. En entrée, nous avons partagé une assiette de lard et autres délicatesses et une galantine de volaille. En plat, j’ai pris des boulettes de viande, accompagnées de ce qui m’a semblé être une purée de panais. C’était agréable, une cuisine traditionnelle bien faite, et l’endroit est fort sympathique.

Mercredi soir, j’ai servi ce qui je pense sera la dernière soupe hivernale de la saison, une soupe longuement mijotée aux haricots blancs et travers de porc fumés, que j’ai additionnée de croûtes de Parmesan pour la rendre encore plus gourmande.

Jeudi soir, ce fut la dernière fondue de la saison !

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis à l’Auberge de la Croix d’Or, à Yens. Excellente cuisine dans un cadre très agréable, nous avons choisi un menu surprise avec deux entrées, et j’ai pu échanger mon dessert contre une assiette de fromages très facilement.