A la soupe !

Il a fait moins froid, mais bon, c’est encore février, quelques bonnes soupes ne sont pas de trop !

Samedi soir, nous avons (très très très bien) mangé au restaurant du Grand Hôtel du Lac à Vevey, dont les cuisines ont été reprises par Guy Ravet et qui s’appelle maintenant « Esprit par Guy Ravet« . Tout était exquis, avec mention spéciale pour l’entrecôte de wagyu, savoureuse et fondante, arrosée d’une sauce à damner un saint.

Dimanche midi, comme nous étions restés à Vevey (le Grand Hôtel du Lac faisant une offre d’ouverture du restaurant avec chambre et repas), nous avons mangé avec un ami à La Coupole, qui est le restaurant de l’hôtel Astra. J’ai partagé avec cet ami un beau plateau de fruits de mer pour deux, auquel nous avions adjoint un très rapicolant méli-mélo de crudités.

Dimanche soir, nous étions quatre. J’ai préparé une salade de pousses d’épinard et champignons sautés (une impro) en entrée, puis une savoureuse daube de boeuf à la sauge en plat, escortée de purée de céleri.

Lundi soir, j’ai fait une omelette en couches chinoise, facile à faire et très bonne, avec des bok choï à la sauce huître et du riz.

Mardi soir, nous sommes sortis du théâtre à Vevey (décidément, c’est une semaine veveysanne…) peu après 21h30 en espérant manger une pizza au Molino, mais non, c’était trop tard pour eux. Quand je pense qu’avant on pouvait arriver jusqu’à 23 heures ou presque…. La pandémie a passé par là hélas. Nous avons fini par retourner à la Coupole, qui sert jusqu’à 22h, et j’y ai mangé un très agréable carpaccio de veau aux tomates séchées, que j’ai accompagné du même méli-mélo de crudités que le dimanche.

Mercredi soir, j’ai fait une Cazuela de mariscos, à savoir une soupe colombienne au poisson et fruits de mer. J’ai remplacé le bouillon de poisson par une boîte de cotriade de la Belle-Îloise et mis un peu moins de crème, et c’était délicieux.

Jeudi soir, j’ai fait en vitesse des pâtes avant d’aller voir West Side Story à Beaulieu.

Vendredi soir, autre soupe colombienne, aux lentilles et chorizo. Une réussite, elle aussi, savoureuse et rapicolante.

Dans le creux de l’été

Samedi soir, nous avons fait un repas un peu décevant au restaurant Giardino de l’hôtel Storchen à Schönenwerd. En soi, rien à dire, nous avons partagé un chateaubriand pour deux très honorable, avec salade et frites, puis j’ai pris un café glacé, c’était tout sauf mauvais.

Ce qui était décevant, c’est que nous avions réservé dans cet hôtel car mon homme avait reçu un bon Smartbox pour un mini-séjour gourmand, et nous avions choisi cet endroit car il promettait un repas en 4 plats dans son restaurant La Cuisine, restaurant « gourmet » avec un 14 au Gault-Millau. Nous avions réservé, comme il se doit, via le site Smartbox il y a deux mois environ, et quand nous sommes arrivés, le restaurant La Cuisine affichait fermé pour l’été, et l’hôtel ne s’était pas donné la peine de nous prévenir. Vous serez, je pense, d’accord avec moi qu’un restaurant type brasserie et un restaurant gourmet, ce n’est pas vraiment pareil…

Dimanche à midi, j’ai fait un repas rapide car nous sommes arrivés à 13 heures à la maison : des spaghetti aglio olio peperoncino, c’est toujours sympa.

Dimanche soir, j’avais prévu du simple puisque nous arrivions de Suisse Allemande sans avoir pu faire les courses : un gazpacho tomates-ricotta acheté, du pain précuit, et des fromages.

Lundi soir, j’ai préparé une quiche chorizo-feta-poivron grillés (pas de recette, juste des poivrons grillés et épluchés disposés sur la pâte avec des rondelles de chorizo, de la feta émiettée par dessus, et l’habituelle migaine oeuf-crème versée sur le tout) très plaisante.

Mardi soir, j’ai fait une salade de haricots blancs, tomates (des petites tomates vertes zébrées, grosses comme des abricots, trouvées au marché de Berne) et gésiers confits (la recette est dans l’énoncé !).

Mercredi soir, des amis mangeaient chez nous. Je leur ai servi une salade de nectarines, courgettes et crevettes en entrée (la recette est presque tout en bas de la page du lien).

Ensuite, j’ai grillé des côtes de boeuf au grill, accompagnées de salade de lentilles, et en dessert j’ai concocté un sgroppino.

Jeudi soir, fête nationale oblige, nous sommes descendus à Ouchy voir les feux d’artifice, avec une vue imprenable depuis la terrasse de l’Accademia où nous avons très bien mangé (menu obligatoire, ce soir-là, délicieux mais trop abondant).

Vendredi soir, avec des amis, nous avons testé un nouveau restaurant libanais qui fait partie du complexe de la Voile d’Or, le C&O Cuisine Orientale (tenu par les gens du Keyann, ce qui était une bonne recommandation en soi). La terrasse est belle et accueillante, et c’était délicieux, mais il est fort dommage que le soir, le client soit obligé de commander un menu, de plus sans aucun choix possible parmi les divers mezzés – c’est le seul reproche que je leur ferai. Nous avons pris le menu découverte, excellent mais énorme (ce qui est aussi un problème lié au menu obligatoire).

2019, le début

Et on repart comme en… 2018 ! après toutes ces vacances/absences/restaurants, j’apprécie, je dois le dire, de recommencer à cuisiner sérieusement. Voici donc le récit de cette deuxième semaine de janvier.

Samedi soir, j’ai utilisé ma cocotte minute électrique (qui fait bien plus que ça, c’est une sorte d’Instant Pot) pour faire cette excellente recette de poulet aux lentilles.

Dimanche midi, j’ai servi des simples pâtes à l’arrabiata (ail, piment séché, sauce tomate et persil, c’est l’arrabiata traditionnelle).

Dimanche soir, j’ai cédé aux sirènes de la saison et fait ce que du côté français on appelle, je crois, une « boîte chaude », à savoir un Vacherin Mont-d’Or emballé dans de l’alu (mais sans le couvrir), piqué d’ail, arrosé d’un schlouk de vin blanc et passé au four une vingtaine de minutes, servi avec des pommes de terre en robe des champs et une salade verte.

Lundi soir, j’ai cuisiné une poêlée de morue à la tomate, aux oignons et aux haricots blancs (j’avais d’abord cuit les haricots dans la cocotte minute mentionnée plus haut), sans recette.

Mardi soir, j’ai utilisé cette recette (que j’avais déjà faite il y a quelques mois) en remplaçant les haricots secs par des pois chiches, et c’était excellent.

Mercredi soir, j’ai fait des rognons de veau sauce champignons/moutarde/crème et des épinards.

Jeudi soir, j’ai servi un bortsch que j’avais mijoté la veille (et dans lequel j’avais remplacé le boeuf par du cerf, c’était délicieux – de toute manière cette recette est fantastique).

Vendredi soir, après le théâtre, nous avons mangé au Lyrique. Ca fait vingt ans qu’il existe sous sa forme actuelle (c’était un vieux bistrot vaudois auparavant), ça fait vingt ans qu’on y mange bien. J’ai pris l’assiette grecque, une très belle assiette de mezzes tous aussi bons les uns que les autres.

Eté finissant

Samedi soir, nous avons très bien soupé à l’Auberge des Deux Sapins. Nous avons d’abord reçu un velouté de légume avec mousse d’épinards en amuse-bouche, ainsi que des petits pains maison, puis partagé une « découverte de foie gras » et un « duo de terrine de gibier et foie gras ». J’ai ensuite choisi des médaillons de veau gratinés à la sauge.

Dimanche midi, nous voulions manger au grand brunch « Ouchy fête son lac » organisé par l’association Lausanne à Table. Je dois avouer m’être découragée devant les tables pleines, les files d’attente à tous les stands, et les prix exorbitants des mets et surtout des boissons. Nous nous sommes réfugiés à la Mosaïque (qui est une émanation « take away » du restaurant Le Nil Bleu, avec quelques tables quand même si l’on veut consommer sur place), où nous avons très agréablement déjeuné de rouleaux d’injera farcis et de boeuf aux pois chiches à l’éthiopienne.

Dimanche soir, nous mangions avec des amis. J’ai servi une salade de lentilles au haddock fumé, puis des steaks de bavette à l’échalote et une grande salade verte.

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Lundi soir, j’ai fait des croques-monsieurs au grille-pain avec une salade de tomates. Je vous dis tout de suite, les croques-monsieurs au grille pain c’est de l’arnaque, ça ne marche pas, beaucoup trop épais pour un grille-pain lambda. J’ai fini par les faire au four, et je ne suis pas particulièrement fière du résultat. Au suivant !

Mardi soir, j’ai servi des filets de lieu noir sauce vierge, accompagnés de borlotti frais. C’était délicieux, il faut que je pense à faire de la sauce vierge plus souvent.

Mercredi soir, nous avons fait un joli tour sur le lac pour la Table du Beau-Rivage. Le buffet était splendide, d’une variété et d’une fraîcheur impressionnantes. Petit échantillon (qui contient environ un cinquième de l’offre…) :

Jeudi soir, avant d’aller voir le Cyrano au bord de l’eau dans la Tour Vagabonde à Cully, nous avons eu un apéritif dînatoire chez les amis avec qui nous allions voir le spectacle.

Vendredi soir, j’étais seule à la maison, je me suis contentée d’un avocat et de grosses crevettes cuites avec un peu de sauce calypso.

Je vous raconte des salades (et des pizzas)

Samedi soir, nous avons mangé, pour la deuxième fois, chez Pedro, qui est un hôte portugais de Surfing Dinner (si vous voulez savoir ce que c’est et comment était le premier repas, je l’ai raconté dans cet article) qui proposait un repas d’été portugais. C’était frais et délicieux. En entrée, Pedro nous a servi du melon avec du jambon cru assaisonné d’une réduction de Porto, puis, en plat, un trio de salades : salade de pois chiches et morue, salade de poulpe, salade de haricots à oeil noir au thon. Le dessert était du « Pão-de-lo de ovar », un délicieux gâteau aux oeufs.

Dimanche midi, toute la famille réunie, j’ai d’abord servi des tartelettes aux tomates confites, puis du poulet en crapaudine au grill accompagné de sauce chimichurri (celle que j’avais faite jeudi, il en restait une tonne !) et de tranches d’aubergines au grill, puis un dessert tout à fait raté (pas mauvais mais consistance très liquide et granuleuse), du yaourt à la libanaise (en provenance de ce livre, qui pourtant est une valeur sûre d’habitude).

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Dimanche soir, j’ai fait des piadines farcies de burrata, mortadelle, tomates et roquette – simple et divin (la cuisine du produit, comme on dit en Italie !).

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Lundi soir, j’ai fait une salade de lentilles, tomates, jambon, oignons frais et basilic avec une sauce mixée à l’avocat (impro totale).

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Mardi soir, nous avons mangé avec des amis à l’Oasis, à Villeneuve. Soirée superbe et sympathique, sur le ponton aménagé en terrasse du restaurant, par un temps parfait.

J’ai pris les filets de perche aux amandes sauce au Noilly-Prat, servis avec des frites, puis mon homme et moi avons partagé une coupe glacée caramélita.

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Mercredi soir, j’ai fait du poulet kao man gai, et en dessert un flan pâtissier (dessert de pâtisserie française, toute mon enfance, j’adorais ça, et j’ai découvert que c’était très simple à faire).

Jeudi soir, j’ai fait une pizza « à la romaine », type de pizza dont j’ai récemment découvert l’existence en lisant le numéro de juin du magazine italien Sale & Pepe et qui est bien expliquée dans cet article. J’ai fait une des recettes indiquées dans le magazine, pâte faite la veille avec très peu de levure et gardée dans un récipient hermétique pendant 24h au frigo (et qui a très bien levé, à mon grand soulagement, j’avais des gros doutes), puis étalée (pas assez fin, je saurai pour la prochaine fois), cuite et garnie après cuisson d’une crème de courgettes, de fleurs de courgettes tranchées, d’oignon frais en tranches, de tranches de pommes de terre préalablement cuites et de guanciale. La pâte est vraiment délicieuse, je recommencerai certainement l’expérience en variant la garniture, qui était un peu fade.

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Vendredi soir, j’ai fait une salade de quinoa aux crevettes sauce chimichurri (ce qui a fini le reste de sauce, parfait !), escortée d’une salade verte.

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Mijotés

Samedi soir, nous avons dégusté la merveilleuse cuisine de l’Auberge de la Clusaz, tout près d’Aoste (j’en ai déjà parlé dans cet article et dans celui-là). A chaque fois, j’ai l’impression que ça ne peut pas être meilleur que la précédente, à chaque fois, ça l’est !

Nous avons pris le menu de saison. Il y avait un choix pour chaque plat, et voici ce que j’ai mangé :

  • En amuse-bouche, un chou salé à la ricotta, sauce au vinaigre balsamique
  • Salade tiède de morue et museau de veau, sauce au chou noir, kumquat
  • Risotto à la queue de porc et aux artichauts
  • Echine de cochon de lait confite, laquée au miel
  • En pré-dessert, une petite crème de yaourt au coulis de fruits rouges
  • Tatin de poires

Tout était fabuleux, le service est toujours parfait, la carte des vins intéressante et à des prix modérés (nous prenons toujours des vins locaux, le Val d’Aoste étant une mine d’or viticole), bref, que du bonheur !

Dimanche à midi, j’ai fait des raviolis farcis ricotta et bourrache rapportés d’Aoste, avec un simple condiment beurre fondu et noix concassées :

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Dimanche soir, j’ai réchauffé le reste de la tartiflette de la semaine passée, et l’ai accompagnée d’une salade de fenouil.

Lundi soir, j’ai fait un excellent dal de lentilles corail au curry rouge et aux mini-épinards (recette tirée du journal Migusto), avec du riz basmati :

Mardi soir, j’ai servi de la saucisse à rôtir de sanglier, flanquée d’une purée de pommes de terre, de fleurs de courgette poêlées et d’une salsa verde (dans laquelle j’avais omis les câpres et remplaçé une partie du persil par de la coriandre, miam !) :

Je déconseille les fleurs de courgette faites de cette façon, c’est très fade et je m’en tiendrai aux recettes de fleurs farcies désormais, mais le reste était excellent.

Mercredi soir, j’ai fait du cou de porc au chou rouge (recette d’un récent numéro de Cuisine et Vins de France), que j’ai servi accompagné du reste de la purée de pommes de terre de la veille. C’était bon sans plus (sachant que je pense n’avoir pas coupé le chou rouge assez fin, j’avais oublié que c’était important, du coup il n’était pas assez fondant) :

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Jeudi soir, j’ai inventé une soupe de lentilles façon pot-au-feu, que j’ai trouvée très réussie :

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Vendredi soir, nous avons participé à un deuxième « Dîner de la dernière chance » (j’ai parlé du premier dans cet article). Il s’agit donc d’un repas organisé autour de la dégustation de vins anciens :

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Il avait lieu au Mirabeau, qui est un restaurant que j’apprécie beaucoup et qui n’a pas dérogé à sa tradition de bonne cuisine française. Les vins étaient tous intéressants, à l’exception peut-être du Chianti, un peu plat, mais celui qui m’a vraiment bluffée était le Savigny-les-Beaunes 1961 des Hospices de Beaune – une pure merveille, avec encore beaucoup de corps et d’ampleur. Voici un petit aperçu de la table :

et des étiquettes :