Soleil et improvisation

Comme nous étions à Bâle pour le weekend, je n’ai pas pu faire mon marché comme d’habitude. J’ai ramassé ce que je trouvais au mini-marché du dimanche à Ouchy, complété avec ce que je trouvais à la Migros d’Ouchy, et improvisé joyeusement.

Mais commençons par le commencement ! Samedi soir, nous avons mangé dans un endroit incroyable, le Schlüsselzunft à Bâle. Ce restaurant est situé dans l’ancien bâtiment de la Guilde des Clés, comme son nom l’indique ; il s’agit donc d’un endroit historique. La salle est sublime, avec un poêle en faïence immense, décoré, superbe, et la décoration est à la fois moderne et respecte l’identité du lieu. Le service, en plus, est vraiment adorable, et last but not least, on y mange une cuisine classique française de superbe facture.

J’ai donc commencé par un carpaccio de boeuf Kobé fondant et savoureux, après quoi mon homme et moi nous sommes partagé une côte de veau grillée, service avec des petites pommes de terre ainsi que des asperges vertes et blanches, et une succulente Hollandaise. Nous avons été surpris par l’arrivée du deuxième service du plat principal, heureusement en quantité plus petite que le premier – nous n’avions plus faim mais c’était trop bon, nous avons tout mangé…

Dimanche midi, un poke bowl de la Migros dans le train, je vous épargne la description.

Dimanche soir, j’ai rôti un poulet dans ma friteuse à air chaud / rôtisserie Tefal, je dois dire que c’est le meilleur poulet rôti que j’ai fait de ma vie ! Chair moelleuse et savoureuse, peau super-croustillante, la Rolls des poulets rôtis ! J’ai juste servi une grande salade verte en accompagnement. Regardez-moi ce poulet, s’il est pas beau….

Lundi soir, j’ai présenté un grand plateau de charcuteries (saucisse sèche au fenouil, lard de Colonnata, jambon cru, mortadelle) et la première caprese de la saison.

Mardi soir, j’ai fait des travers de porc à la chinoise, très très bons, et les ai servis avec une salade d’asperges vertes et une salade de petits artichauts.

Mercredi soir, nous avons participé à une soirée organisée par la maison Provins, une promenade en bateau sur le lac souterrain de Saint-Léonard (que j’avais toujours voulu visiter, c’est fait, je suis ravie, c’est vraiment impressionnant comme endroit) et ensuite un excellent repas dans le cadre enchanteur du Castel d’Uvrier, cuisiné par Gourmand Catering. Le voici en images :

Jeudi soir, j’ai improvisé une sorte de cocido à l’espagnole, avec des pois chiches, du jarret de veau et de la morcilla, avec à côté des petits poivrons et de la saucisse alheira poêlée. C’était bien bon !

Vendredi soir, nous avions des invités. J’avais envie d’un repas estival, avec ce beau temps. J’ai donc servi une entrée de tartare de légumes à la feta (cette recette mais en remplaçant la mozzarella par de la feta) accompagné de salpicao preto, puis des crevettes géantes au four avec des asperges vertes poêlées. Je garde les deux recettes, résultats délicieux ! Le dessert était apporté par nos amis.

En avril, ne te découvre pas d’un fil

En tout cas, c’est ce que me disait ma grand-mère, et à en juger par les températures matinale et vespérale, elle avait raison ! Brrrr, il faisait frais. Cette semaine, j’ai beaucoup utilisé de recettes du livre de Marie Chioca, Les secrets de la cuisine à IG bas.

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas au Njørd Café – voilà un endroit qui fait une très belle cuisine nordique, élaborée et de saison, avec une carte courte mais qui change régulièrement. Le seul autre restaurant nordique que je connais dans les parages (et que je ne nommerai pas, n’ayant aucun bien à en dire) fait du saumon, et du lard, et encore du saumon, et peut-être aussi du lard, tout ça dans un cadre très hipster-compatible avec des prix surfaits, je suis donc fort contente d’avoir trouvé une autre adresse pour ce type de cuisine ! J’ai d’abord pris une simple salade de rampon aux oeufs, lards et croûtons, très fraîche , avec une excellente sauce maison. Mais là où la cuisine a vraiment brillé, c’est avec mon plat de langoustines de casiers, belles et vigoureuses dans une sauce exquise, avec du céleri-branche pour le peps et du sarrasin pour « saucer », bref, parfait ! La prochaine fois je teste leur restaurant gastronomique…

Dimanche midi, j’ai servi des farçous de l’Aveyron avec une simple salade de poivrons crus. C’est donc une recette à IG bas du livre de Marie Chioca, et comme je viens d’avoir les résultats de mes dernières analyses et que ma résistance à l’insuline a, à ma grande joie, disparu, je ne peux qu’être encouragée dans cette voie ! En plus ils étaient très bons.

Par contre, mon essai de pâte à pizza à la farine d’orge mondé du dimanche soir (du même livre) fut un ratage parfait. C’est farineux, lourd, bref, non et re-non. Je reste sur ma tentative réussie de pâte à pizza à la farine de kamut. Mais voici quand même une petite photo de ma pizza à la mozzarella et aux asperges vertes ! Je l’ai servie avec du délicieux jambon cru portugais ramené de Porto.

Lundi soir, j’ai fait un velouté aux courgettes excellent (toujours du livre de M. Chioca) – il était encore meilleur, d’ailleurs, quand je l’ai mangé bien frais le lendemain à midi !

Mardi soir, j’ai préparé un Irish Stew aménagé (les pommes de terre sont remplacées par des haricots blancs, ça tombe bien, j’adore ça), toujours de ce livre. J’ai utilisé du boeuf en lieu et place d’agneau, car les invités qui l’ont dégusté restaient chez nous encore quelques jours et comme je pensais faire de l’agneau plus tard dans la semaine (pour finir non, mais bon, pas grave), je me suis dit que je n’allais pas leur en faire deux fois. C’était très bon.

Mercredi soir, nous avons mangé au Ristorante Saint-Paul, un de nos restaurants favoris. L’accueil est toujours adorable, l’endroit est chaleureux (même si un peu bruyant, seule minuscule ombre au tableau), et la cuisine délicieuse. En entrée, mon homme et moi nous sommes partagés un trio de poissons : tartare de thon aux agrumes, carpaccio de loup de mer, crevette géante panée frite. Un pur délice ! Puis j’ai pris un classique de la maison, des pâtes fileja à la N’duja succulentes.

Jeudi soir, j’avais miraculeusement trouvé du cabri (voilà pourquoi je n’ai pas fait d’agneau), j’ai donc fait du cabri au four aux pommes de terre nouvelles, et une belle cassolette de petits pois (frais !), carottes, pois mange-tout et pousses d’épinard .

Vendredi soir, j’ai servi des rognons de veau à la beaujolaise, en remplaçant les champignons de Paris par des morilles fraîches (c’est la saison !) et en les accompagnant d’asperges vertes rôties.

Cet hiver, dans ma cuisine….

Voici un petit florilège de ce que j’ai cuisiné récemment, en attendant la reprise normale du rythme de ce blog :

  • En entrée lors d’un repas à quatre, des succulents rouleaux de bresaola aux poires (originellement faits avec de la viande des Grisons, mais la bresaola convenait très bien dans cette recette).
  • Une recette que je fais de temps à autre et qui a toujours beaucoup de succès : du poulet aux cornflakes accompagné d’un cole slaw (salade américaine aux carottes et chou blanc) allégé (traduction : assaisonné d’un mélange de yaourt, moutarde, vinaigre et mayonnaise à la place de la tonne de mayonnaise habituelle).
  • Du kig a farz, le pot-au-feu Breton, que j’ai trouvé bon mais quand même assez écoeurant.
  • Un très réconfortant gratin de pommes de terres, poireaux et saucisses :

Dans une bulle (jeu de mot inside)

Samedi soir, nous avons mangé à Bulle, dans un restaurant qui démontre que la bistronomie n’est pas un vain mot : L’Ecu. Ambiance agréable et décontractée, pas de chichis, service sympathique et ce qui est dans l’assiette vaut le détour ! Comme on est en pleine saison de la chasse, j’ai d’abord choisi un « tartare de daim à l’huile de noisette et glace aux bolets » à damner un saint, puis j’ai craqué pour la « pièce de chasse confite du chef », qui était un confit d’épaule de chevreuil ce jour-là, tout à fait succulent (escorté de spätzlis bien croquants et d’une belle assiette de garnitures variées). Nous avons discuté un bon moment avec le maître d’hôtel/sommelier, qui avait l’air ravi de parler des vins du Vully avec des gens qui s’y intéressent, et passé une excellente soirée.

Dimanche matin, nous nous sommes promenés avec beaucoup de plaisir au Salon Goûts & Terroirs de Bulle. Nous avons pu bien discuter avec les exposants (les petits producteurs et vendeurs surtout), goûter plein de choses, et nous sommes repartis avec une besace bien remplie : longeole genevoise, filet de sandre fumé, ail rose de Lautrec, purée de tomates séchées, rhum philippin au chaï, Armagnac 30 ans d’âge, etc. Du coup, à midi, nous avons mangé sur place, le choix était grand (au moins 7 restaurants, éphémères, si j’ai bien compté) et nous avons opté pour le restaurant neuchâtelois, tenu par un traiteur qui s’est avéré excellent (Cinq Sens, à Fontaines). J’ai choisi une entrée « millefeuille au jambon persillé » absolument superbe, et fini avec une belle assiette de fromages (ayant un gros repas prévu le soir, j’ai fait léger à midi).

Dimanche soir, nous étions invités.

Lundi soir, j’ai fait un risotto d’orge à la burrata et aux épinards, plutôt agréable.

Mardi soir, nous avons été manger à Montreux après un spectacle, au 45 Grill & Health. J’ai d’abord pris 6 huîtres (des Belon N°2), puis un tartare Majestic (à l’huile de truffe) très bien assaisonné, et enfin une boule de glace expresso croquant.

Mercredi soir, nous avions des amis à la maison. Je me suis lancée dans la confection de sarmale, que j’ai accompagnés de polenta, et c’était franchement délicieux ! J’ai servi ensuite une tarte aux bananes et à la confiture de lait en dessert (recette déchirée dans un vieux magazine, je ne la retrouve pas online), pas légère légère mais très réussie.

Jeudi soir, j’ai cuisiné des boulettes de viande avec poivronnade aux bolets, c’était assez rapide à faire et très agréable.

Vendredi soir, j’ai fait des pâtes citron crème. Simple et excellent ! Je n’ai pas ajouté le zeste supplémentaire à la fin, qui me semblait superflu, ni les grains de pavot, qui à mon avis font plus pour la déco que pour le goût.

Heure d’hiver

Moche, pluvieux, frais. Tiens, on est en novembre !

Samedi soir, nous étions invités chez des amis. J’avais proposé d’apporter l’entrée, j’ai donc fait des petits cheesecakes aux pétales d’oignons rouges, avec une salade de mesclun. J’ai dû faire les cheesecakes dans des verres à tapas, le fond restant obstinément liquide. Les cheesecakes avaient bon goût, mais nous étions plusieurs à trouver le fond (semi-liquide, donc) bien pâteux. Bref, je cherche encore une recette pour des cheesecakes salés qui me convienne vraiment.

Dimanche midi, j’ai servi un carpaccio de coquilles saint-jacques (assaisonné à l’huile d’olive au citron et avec le merveilleux sel au combawa de Nils Rodin) et une grande salade.

Dimanche soir, j’ai fait du poulet mariné à la sauce achiote, accompagné de betteraves de Chioggia rôties. J’avais une bouteille de sauce achiote dans le frigo, je l’ai juste additionnée d’un peu de jus d’orange et de vinaigre, puis j’ai fait mariner le poulet dans ce liquide pendant plusieurs heures, et enfin j’ai cuit le tout au four. Bon, mais pas mémorable.

Lundi soir, j’ai fait des migas au chorizo, poivrons et chou noir, avec un oeuf au plat par dessus. Comme la veille, bon mais pas mémorable.

Mardi soir, nous avons été manger au MP’s Bar & Grill. L’endroit est vraiment magnifique, une belle grande salle aux lumières tamisées, avec un décor Art Déco tout à fait dans mes goûts, et ce que l’on trouve dans l’assiette vaut le détour. J’ai commencé par un ceviche de dorade très frais et subtilement assaisonné, puis j’ai craqué pour le gibier : suprême et cuisse de perdreau sauvage, chou vert, spätzlis, courge, le tout exquis.

Mercredi soir, j’avais de la saucisse à rôtir de sanglier et j’ai fait une très goûteuse poêlée de haricots (un mélange de cannellini et de borlotti), kale et saucisse. J’avais, en entrée, servi trois belles tranches de pâté de la boucherie de Maillefer, un pâté de lièvre (mon préféré, une merveille), un pâté de chevreuil et un pâté de cerf.

Jeudi soir, j’ai fait du boeuf haché à la Coréenne, en utilisant du bok choi à la place des courgettes indiquées dans la recette, en augmentant la quantité de piment (j’aime quand c’est vraiment piquant !), et en remplaçant la sauce soja par de la sauce japonaise Ponzu Yuzu. Excellent !

Vendredi soir, j’ai fait une pizza blanche aux coeurs d’artichauts et au lard.

Mezzes et compagnie

Samedi soir, j’ai réuni un repas de restes de la fin de la semaine passée : salade d’aubergines, salade de tomates et avocat et vitello tonnato, que j’ai complétés (ils étaient peu généreux) par une salade de tomates à la feta.

Dimanche midi, j’ai grillé deux belles dorades au four, en même temps que des pommes de terre nouvelles et des petits artichauts.

Dimanche soir, j’organisais un Surfing Dinner. Nous étions six, et le titre du repas était « Mezzes en terrasse ». J’ai fait façon buffet, avec :

J’avais aussi fait du pain en cocotte, et en dessert, j’ai servi du tiramisu aux fraises.

Lundi soir, nous sommes allés manger chez un ami.

Mardi soir, j’ai fait des mini-pilons de poulet tandoori, avec du tzatziki aux poivrons (même recette que le tzatziki classique, mais avec du poivron grillé haché en lieu et place du concombre) et une salade verte.

Mercredi soir, nous avons participé avec des amis à un repas centré sur la dégustation de vins italiens au Débarcadère, repas organisé par l’Enoteca Capponi. La cuisine était assurée par l’équipe du restaurant, mais dans un style classique italien qui n’est pas celui du restaurant habituellement (celui-ci propose plutôt une cuisine locale et/ou française). Nous avons eu d’abord du tartare de thon, puis des petites pâtes à la saucisse au fenouil, puis une côte de veau aux chanterelles, et enfin un parfait au limoncello. C’était très bon, et je n’ai rien photographié, toute occupée que j’étais à discuter et à déguster !

Jeudi soir, j’ai servi des filets de sardine marinés (ail, romarin, jus de citron, huile d’olive, sel, poivre, le tout quelques heures à l’avance) avec une salade verte.

Vendredi soir, j’ai fait ma soupe aux borlotti, lard et tomates.

Recettes du classeur

J’ai décidé, cette semaine, d’utiliser des recettes de ma collection de classeurs, puisqu’il fut un temps où je découpais beaucoup de recettes et je les collais sur des feuilles que j’organisais par classeur (maintenant je les collectionne dans Pocket, vive la technologie). Plus précisément, j’ai sorti le classeur « Entrées » et j’ai pioché dedans (pour en faire des plats, il suffit en général d’ajuster les proportions et/ou d’ajouter un ingrédient).

Samedi soir, nous étions quatre, à qui j’ai proposé tout d’abord un beau « nougat de foie gras au jambon de Parme » (attention, je le cuis 30 minutes, 1h15 comme l’indique la recette c’est bien trop, la recette d’origine dans mon classeur était d’ailleurs juste), puis des grosses crevettes préalablement marinées dans un mélange cognac/jus de citron/ail pressé/piment d’Espelette/huile d’olive, puis passées quelques minutes au grill et accompagnées d’une salade de fenouil cru à l’ananas (tirée du classeur : fenouil émincé à la mandoline, ananas frais en petits cubes, et une sauce à base de jus d’ananas et de vinaigre). J’avais fait une charlotte aux fraises pour le dessert (en remplaçant le Gervita – qu’on ne trouve malheureusement pas en Suisse, alors que j’adore ça – par un mélange de faisselle et de crème fouettée). J’avais eu un peu peur pour le dessert car ma crème ne voulait pas monter correctement, mais après quelques heures au frigo la charlotte tenait très bien.

Dimanche midi, j’ai servi des fettuccine au pesto (je ne vous donne pas la recette du pesto, elle se trouve partout – sachez simplement qu’étant une vraie flemme, je la fais au blender, je n’ai jamais vu la différence avec la version au pilon).

Dimanche soir, j’ai fait une panzanella (pour moi c’est la salade de l’été, et puis elle permet d’utiliser tous les restes de pain sec et les tomates au bord de la surmaturation, c’est parfait !), sortie, elle non pas d’un classeur mais du livre « Saveurs de Toscane« .

Lundi soir, j’ai servi une excellente soupe froide à la laitue, au lait de coco et au poulet que j’avais faite dimanche soir pour qu’elle soit bien fraîche. C’est amusant, j’ai retrouvé cette recette online, mais en fait je l’ai prise dans le classeur – c’est exactement la même, sauf que la version que j’ai utilisée prévoit une marinade à base d’huile de noisette et de curry (et non huile de sésame et cinq-épices), et préconise de la servir froide, ce que j’ai fait.

Mardi soir, j’ai utilisé de splendides tomates (un mélange de tomates ananas et de coeurs de boeuf) trouvées au marché pour faire une tatin de tomates délectable (recette elle aussi trouvée dans le classeur : huile, sucre et romarin mis à caraméliser, puis les tomates pelées tranchées mises à cuire par dessus avec du thym et de l’ail haché, on les égoutte, on les met dans un moule à tarte, on pose la pâte par dessus, et zou au four).

Mercredi soir, j’ai fait une soupe froide (une de plus ! Je m’amuse bien à tester les diverses recettes, voir ici et , ou encore ) aux pommes et curry, ce qui m’a permis d’utiliser le petit kilo de minuscules pommes un peu moches que m’a donné mon pommier cette année (c’est visiblement une mauvaise année pour lui, l’an passé elles étaient grosses, belles et nombreuses). Là aussi j’ai utilisé une recette de mon classeur, mais si jamais, elle ressemble pas mal à celle-là, sans la menthe et en ne pelant pas les pommes.

Jeudi soir, j’ai fait des petites crêpes aux poivrons (recette du classeur), que j’ai servies avec du chèvre frais. Je ne vous donne pas la recette et ne vous montre aucune photo, franchement c’est à ne pas faire. La pâte était composée de poivron frais cru, un peu de farine, lait, oeufs, poudre à lever, olives et basilic, le tout mixé, et les crêpes étaient en même temps molles et super friables, avec un vague goût de poivron (surprenamment vague, vu la quantité de poivron), bref, bof, bof et re-bof. J’ai décollé la recette de la page et l’ai jetée, c’est vous dire.

Vendredi soir, nous avons profité de la terrasse exceptionnelle du Sky Lounge du Royal (nous essayons d’y aller au moins une fois dans l’été, la vue est vraiment à couper le souffle, et on y mange très bien, même si ce n’est pas donné). Nous avons partagé (c’est le concept) les plats suivants :

Dans le creux de l’été

Samedi soir, nous avons fait un repas un peu décevant au restaurant Giardino de l’hôtel Storchen à Schönenwerd. En soi, rien à dire, nous avons partagé un chateaubriand pour deux très honorable, avec salade et frites, puis j’ai pris un café glacé, c’était tout sauf mauvais.

Ce qui était décevant, c’est que nous avions réservé dans cet hôtel car mon homme avait reçu un bon Smartbox pour un mini-séjour gourmand, et nous avions choisi cet endroit car il promettait un repas en 4 plats dans son restaurant La Cuisine, restaurant « gourmet » avec un 14 au Gault-Millau. Nous avions réservé, comme il se doit, via le site Smartbox il y a deux mois environ, et quand nous sommes arrivés, le restaurant La Cuisine affichait fermé pour l’été, et l’hôtel ne s’était pas donné la peine de nous prévenir. Vous serez, je pense, d’accord avec moi qu’un restaurant type brasserie et un restaurant gourmet, ce n’est pas vraiment pareil…

Dimanche à midi, j’ai fait un repas rapide car nous sommes arrivés à 13 heures à la maison : des spaghetti aglio olio peperoncino, c’est toujours sympa.

Dimanche soir, j’avais prévu du simple puisque nous arrivions de Suisse Allemande sans avoir pu faire les courses : un gazpacho tomates-ricotta acheté, du pain précuit, et des fromages.

Lundi soir, j’ai préparé une quiche chorizo-feta-poivron grillés (pas de recette, juste des poivrons grillés et épluchés disposés sur la pâte avec des rondelles de chorizo, de la feta émiettée par dessus, et l’habituelle migaine oeuf-crème versée sur le tout) très plaisante.

Mardi soir, j’ai fait une salade de haricots blancs, tomates (des petites tomates vertes zébrées, grosses comme des abricots, trouvées au marché de Berne) et gésiers confits (la recette est dans l’énoncé !).

Mercredi soir, des amis mangeaient chez nous. Je leur ai servi une salade de nectarines, courgettes et crevettes en entrée (la recette est presque tout en bas de la page du lien).

Ensuite, j’ai grillé des côtes de boeuf au grill, accompagnées de salade de lentilles, et en dessert j’ai concocté un sgroppino.

Jeudi soir, fête nationale oblige, nous sommes descendus à Ouchy voir les feux d’artifice, avec une vue imprenable depuis la terrasse de l’Accademia où nous avons très bien mangé (menu obligatoire, ce soir-là, délicieux mais trop abondant).

Vendredi soir, avec des amis, nous avons testé un nouveau restaurant libanais qui fait partie du complexe de la Voile d’Or, le C&O Cuisine Orientale (tenu par les gens du Keyann, ce qui était une bonne recommandation en soi). La terrasse est belle et accueillante, et c’était délicieux, mais il est fort dommage que le soir, le client soit obligé de commander un menu, de plus sans aucun choix possible parmi les divers mezzés – c’est le seul reproche que je leur ferai. Nous avons pris le menu découverte, excellent mais énorme (ce qui est aussi un problème lié au menu obligatoire).

Un peu de fraîcheur

Il fait de nouveau un peu plus frais, et ça fait du bien, surtout la nuit. Ceci dit, je m’en tiens à de la cuisine froide, à quelques exceptions près ! Du coup, vous excuserez la quasi-absence de photos, il me semble que des photos de grillades et de salades c’est peu intéressant…

Samedi soir, mon fils est venu dîner, nous avons mangé du bon jamòn Iberico (rapporté de San Sebastian) en entrée, puis des tranches de gigot d’agneau marinées au limoncello et au citron (je me suis inspirée de cette recette pour la marinade, et j’ai bien fait, c’était une découverte, très savoureux !) et une salade de tomates au basilic. En dessert, j’ai servi des mini-faisselles arrosées de miel et surmontées de praliné concassé.

Dimanche midi, j’ai fait un plat léger d’olives et feta au four (excellent !) escorté d’une salade verte.

Dimanche soir, j’ai servi un Poke bowl au thon cru, crevettes cuites (froides), avocat et tomates cerises, en m’inspirant librement de cette recette.

Lundi soir, j’ai fait un repas au blender : une exquise soupe froide de melon vert (la recette prévoit de la pastèque, comme j’avais du melon vert c’est ce que j’ai utilisé), poivron et framboises, délicieusement pimentée, et des fromages.

Mardi soir, nous avons mangé avec des amis aux Amici, qui est toujours une référence à Lausanne en matière de cuisine italienne. En entrée, j’ai pris une salade de la mer, avec poulpe, seiches et calamars, puis des pâtes à l’espadon succulentes (pas de photos, j’avais oublié mon téléphone au travail…).

Mercredi soir, j’ai fait une salade de morue : morue dessalée, pochée, refroidie et effeuillée, tomates, poivron cru, oignon rouge, sucrine, coriandre, le tout assaisonné au vinaigre balsamique et à l’huile d’olive – avec un peu de pain, c’était parfait.

Jeudi soir, j’ai fait des poivrons et aubergines grillées (avec mon fameux « truc » pour obtenir des aubergines moelleuses et peu grasses, décrit au début de cette recette), que j’ai accompagné de sauce Toum (qui est une sorte d’aïoli sans oeuf, très bonne et que l’on peut garder plusieurs semaines apparemment, ce qui est bien pratique) et de fromages et pain – simple et excellent.

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis à l’Auberge de Vouvry. C’était très agréable (sans être de la grande cuisine). J’ai d’abord pris un ceviche d’espadon bien frais et acidulé, puis un pavé de maigre aux légumes, et enfin une assiette de fromages garnie d’une petite salade.

Semaine casanière

Samedi soir, nous étions six à table. En entrée, j’ai présenté une version luxe de la tomate-mozzarella : des tomates confites (au four, 3 heures à 100°, arrosées d’un peu d’huile d’olive, de thym, de sel et d’ail) et burrata :

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En plat, j’ai servi un beau rôti de cerf frotté d’épices et fait en cuisson lente au four avec une sauce grand-veneur, une purée de potimarrons et une poêlée de champignons. Le dessert était apporté par ma belle-fille.

Dimanche midi, comme il me restait beaucoup de tomates confites et une belle burrata (j’avais vu trop large pour la veille), j’ai servi la version plat de l’entrée du samedi soir.

Dimanche soir, j’ai fait une tarte figues-feta-viande séchée (recette du magazine Betty Bossi) et une salade verte :

Lundi soir, j’ai réchauffé une tourte aux artichauts achetée chez Eataly et l’ai accompagnée d’une salade verte.

Mardi soir, j’ai testé ma Roccbox et tenté une focaccia pour aller avec l’excellente salade de courgettes à la ricotta que j’avais faite. Je dois dire que la Roccbox donne un résultat vraiment superbe, bien meilleur qu’au four traditionnel (et pourtant mon four est excellent), tout à fait similaire à ce qui sort d’un four à bois de pizzeria – et c’est d’une rapidité époustouflante !

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Mercredi soir, j’ai fait une quiche tomates-poivrons en utilisant la fin de mes tomates confites et en remplaçant les poivrons par de l’ajvar – c’était très bon !

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Jeudi soir, j’ai cuisiné des diots au vin rouge et une belle poêlée de fonds d’artichauts (congelés, merci Picard).

Vendredi soir, nous avions des invités. J’ai d’abord servi un foie gras au sel avec du mesclun, puis des coquilles saint-jacques poêlées sur lit de maïs frais et tomates cerise. En dessert, mon homme avait concocté une tarte aux pommes confites (recette très originale du dernier magazine Cuisine et vins de France, les pommes sont confites par une longue marinade dans un mélange de sucre, jus de citron et rhum, puis par l’ajout d’une belle quantité de beurre sur la surface de la tarte avant de la faire cuire).