L’automne arrive à petits pas

Samedi soir, nous avons fait un bon repas au Café du Commerce à Aubonne. J’adore le genre de cuisine (française hyper-classique), j’adore le décor Art Nouveau (rien que pour ça, l’endroit vaut le détour !) et l’accueil sympathique, la seule chose que je regrette c’est que certains plats bien canaille comme la tête de veau ou la langue de boeuf ne se font que sur commande et pour 2 ou 4 personnes, snif. J’ai pris la terrine du chef, absolument sublime, puis une escalope de veau panée très bien faite, servie, à ma demande, avec des légumes (on ne voit que des haricots verts sur la photo, mais il y avait aussi un ramequin de carottes et un autre de choux de Bruxelles).

Dimanche midi, j’ai confectionné des hamburgers en remplaçant les petits pains par des champignons portobello préalablement rôtis au four. Pas mauvais, sans plus.

Dimanche soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi mon très classique foie gras au sel, accompagné d’un petit mesclun. En plat, j’avais fait de l’agneau de lait au four (au romarin et à l’ail) et des flageolets, et enfin, en dessert, des coings rôtis au four (repassés en dernière minute au grill avec un peu de mascarpone et de sucre).

Lundi soir, j’ai servi des rognons de veau à la crème et à la moutarde, escortés d’une poêlée de girolles et chou pointu (le tout sans recette).

Mardi soir, j’ai fait une recette d’un hors-série de la revue italienne Sale & Pepe, un flan aux aubergines. Je l’ai fait dans un seule moule et non dans des moules individuels. Il était censé être servi froid, nous l’avons mangé chaud, c’est une variante des aubergines à la Parmigiana en fait. Le surlendemain pour mon repas de midi, je l’ai mangé froid, il était aussi très bon.

Mercredi soir, j’ai servi des fusilli mano negra (j’en parle dans cet article).

Jeudi soir, nous avons testé le nouveau restaurant italien du Théâtre de Beaulieu, le Quintino. L’endroit est sympathique, une belle trattoria moderne, le service est très sympathique et efficace, et ce qu’on a dans l’assiette, sans être particulièrement original, est très bon. J’ai pris une friture de poisson légère et savoureuse, demandée et servie avec une salade verte abondante et fraîche.

Vendredi soir, j’ai poêlé des filets de sole meunière et les ai accompagnés de haricots verts au persil.

Recettes du classeur

J’ai décidé, cette semaine, d’utiliser des recettes de ma collection de classeurs, puisqu’il fut un temps où je découpais beaucoup de recettes et je les collais sur des feuilles que j’organisais par classeur (maintenant je les collectionne dans Pocket, vive la technologie). Plus précisément, j’ai sorti le classeur « Entrées » et j’ai pioché dedans (pour en faire des plats, il suffit en général d’ajuster les proportions et/ou d’ajouter un ingrédient).

Samedi soir, nous étions quatre, à qui j’ai proposé tout d’abord un beau « nougat de foie gras au jambon de Parme » (attention, je le cuis 30 minutes, 1h15 comme l’indique la recette c’est bien trop, la recette d’origine dans mon classeur était d’ailleurs juste), puis des grosses crevettes préalablement marinées dans un mélange cognac/jus de citron/ail pressé/piment d’Espelette/huile d’olive, puis passées quelques minutes au grill et accompagnées d’une salade de fenouil cru à l’ananas (tirée du classeur : fenouil émincé à la mandoline, ananas frais en petits cubes, et une sauce à base de jus d’ananas et de vinaigre). J’avais fait une charlotte aux fraises pour le dessert (en remplaçant le Gervita – qu’on ne trouve malheureusement pas en Suisse, alors que j’adore ça – par un mélange de faisselle et de crème fouettée). J’avais eu un peu peur pour le dessert car ma crème ne voulait pas monter correctement, mais après quelques heures au frigo la charlotte tenait très bien.

Dimanche midi, j’ai servi des fettuccine au pesto (je ne vous donne pas la recette du pesto, elle se trouve partout – sachez simplement qu’étant une vraie flemme, je la fais au blender, je n’ai jamais vu la différence avec la version au pilon).

Dimanche soir, j’ai fait une panzanella (pour moi c’est la salade de l’été, et puis elle permet d’utiliser tous les restes de pain sec et les tomates au bord de la surmaturation, c’est parfait !), sortie, elle non pas d’un classeur mais du livre « Saveurs de Toscane« .

Lundi soir, j’ai servi une excellente soupe froide à la laitue, au lait de coco et au poulet que j’avais faite dimanche soir pour qu’elle soit bien fraîche. C’est amusant, j’ai retrouvé cette recette online, mais en fait je l’ai prise dans le classeur – c’est exactement la même, sauf que la version que j’ai utilisée prévoit une marinade à base d’huile de noisette et de curry (et non huile de sésame et cinq-épices), et préconise de la servir froide, ce que j’ai fait.

Mardi soir, j’ai utilisé de splendides tomates (un mélange de tomates ananas et de coeurs de boeuf) trouvées au marché pour faire une tatin de tomates délectable (recette elle aussi trouvée dans le classeur : huile, sucre et romarin mis à caraméliser, puis les tomates pelées tranchées mises à cuire par dessus avec du thym et de l’ail haché, on les égoutte, on les met dans un moule à tarte, on pose la pâte par dessus, et zou au four).

Mercredi soir, j’ai fait une soupe froide (une de plus ! Je m’amuse bien à tester les diverses recettes, voir ici et , ou encore ) aux pommes et curry, ce qui m’a permis d’utiliser le petit kilo de minuscules pommes un peu moches que m’a donné mon pommier cette année (c’est visiblement une mauvaise année pour lui, l’an passé elles étaient grosses, belles et nombreuses). Là aussi j’ai utilisé une recette de mon classeur, mais si jamais, elle ressemble pas mal à celle-là, sans la menthe et en ne pelant pas les pommes.

Jeudi soir, j’ai fait des petites crêpes aux poivrons (recette du classeur), que j’ai servies avec du chèvre frais. Je ne vous donne pas la recette et ne vous montre aucune photo, franchement c’est à ne pas faire. La pâte était composée de poivron frais cru, un peu de farine, lait, oeufs, poudre à lever, olives et basilic, le tout mixé, et les crêpes étaient en même temps molles et super friables, avec un vague goût de poivron (surprenamment vague, vu la quantité de poivron), bref, bof, bof et re-bof. J’ai décollé la recette de la page et l’ai jetée, c’est vous dire.

Vendredi soir, nous avons profité de la terrasse exceptionnelle du Sky Lounge du Royal (nous essayons d’y aller au moins une fois dans l’été, la vue est vraiment à couper le souffle, et on y mange très bien, même si ce n’est pas donné). Nous avons partagé (c’est le concept) les plats suivants :

Cuisine (majoritairement) française

Samedi soir, nous avions des invités. J’ai d’abord servi mon foie gras au sel avec une salade d’herbes (salade composée de quelques jeunes pousses, de la coriandre, du persil, de la ciboulette, du cerfeuil et de la menthe, le tout effeuillé) et une gelée de Savagnin (achetée). Ensuite, j’avais préparé du poulet aux cornflakes avec des carottes au lait de coco. En dessert, mon cher et tendre avait fait une tarte aux pommes à la crème et aux noisettes en poudre.

Dimanche midi, j’ai mijoté une cocotte de foies de volaille (en utilisant des foies de lapin et sans mise sous pression, 10 minutes de cuisson normale ont suffi) accompagnée d’une salade de mâche.

Dimanche soir, nous avons mangé à la Brasserie de la Bourse, à Carouge. J’ai pris un plat que l’on trouve bien trop rarement à mon goût, de la tête de veau sauce ravigote servie avec légumes racine et pommes de terre.

Lundi soir, j’ai servi un soufflé au fromage (recette apprise quand j’avais 15 ans, une béchamel, du fromage râpé dedans, puis les jaunes d’oeufs, puis les blancs d’oeuf battus en neige, et hop au four !) avec une salade de jeunes pousses et de mâche.

Il est pas beau mon soufflé ?

Mardi soir, je voulais aller manger un plateau de fruits de mer avec deux amies et nous avions donc réservé une table au Café Beau-Rivage, mais patatras, plus d’écailler, pas de plateau ! J’étais vraiment déçue (surtout sachant que l’offre de fruits de mer était annoncée jusqu’à début février sur leur site, et que quand j’ai réservé, j’ai bien dit que c’était cela que nous venions manger !). Du coup, je me suis consolée avec une terrine de foie gras suivie d’une bouillabaisse. Mais je peux vous dire, j’ai un plateau de fruits de mers rentré !

Mercredi soir, j’ai poêlé des tranches de porc préalablement marinées dans un mélange moutarde/ail/cumin, et les ai accompagnées de haricots secs à la colombienne (j’ai pris ce que j’avais, à savoir des haricots noirs et non pas rouges comme indiqué dans la recette) et de riz blanc. C’était excellent, et bien adapté à la météo !

Jeudi soir, nous avons essayé un nouveau restaurant (nouveau pour nous, il existe depuis un an et demi environ), le Café Allure. Endroit charmant, un peu hipster mais pas trop, un café de village joliment rafraîchi, avec une carte courte, ce qui en soi n’est pas pour me déplaire, sauf que quand il y a du tartare et du hamburger dessus (ces deux tartes à la crème de la cuisine française moderne…), il ne reste pas grand chose d’autre, c’est un peu dommage (et sur les trois entrées, l’une est une salade verte, l’autre une bruschetta pas du tout de saison, la troisième une soupe). J’ai pris un tartare de boeuf avec frites, et rajouté la salade verte d’entrée en garniture supplémentaire. Tout était bon et frais, ceci dit.

Vendredi soir, nous avons mangé au Délicieux – toujours délicieux, hi hi hi (je sais, je fais des gags nuls pourris, j’ai le droit, c’est mon blog…). Nous avons partagé de l’aubergine au boeuf haché et du boeuf Szechouan (bien pimenté, miam !)

Semaine casanière

Samedi soir, nous étions six à table. En entrée, j’ai présenté une version luxe de la tomate-mozzarella : des tomates confites (au four, 3 heures à 100°, arrosées d’un peu d’huile d’olive, de thym, de sel et d’ail) et burrata :

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En plat, j’ai servi un beau rôti de cerf frotté d’épices et fait en cuisson lente au four avec une sauce grand-veneur, une purée de potimarrons et une poêlée de champignons. Le dessert était apporté par ma belle-fille.

Dimanche midi, comme il me restait beaucoup de tomates confites et une belle burrata (j’avais vu trop large pour la veille), j’ai servi la version plat de l’entrée du samedi soir.

Dimanche soir, j’ai fait une tarte figues-feta-viande séchée (recette du magazine Betty Bossi) et une salade verte :

Lundi soir, j’ai réchauffé une tourte aux artichauts achetée chez Eataly et l’ai accompagnée d’une salade verte.

Mardi soir, j’ai testé ma Roccbox et tenté une focaccia pour aller avec l’excellente salade de courgettes à la ricotta que j’avais faite. Je dois dire que la Roccbox donne un résultat vraiment superbe, bien meilleur qu’au four traditionnel (et pourtant mon four est excellent), tout à fait similaire à ce qui sort d’un four à bois de pizzeria – et c’est d’une rapidité époustouflante !

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Mercredi soir, j’ai fait une quiche tomates-poivrons en utilisant la fin de mes tomates confites et en remplaçant les poivrons par de l’ajvar – c’était très bon !

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Jeudi soir, j’ai cuisiné des diots au vin rouge et une belle poêlée de fonds d’artichauts (congelés, merci Picard).

Vendredi soir, nous avions des invités. J’ai d’abord servi un foie gras au sel avec du mesclun, puis des coquilles saint-jacques poêlées sur lit de maïs frais et tomates cerise. En dessert, mon homme avait concocté une tarte aux pommes confites (recette très originale du dernier magazine Cuisine et vins de France, les pommes sont confites par une longue marinade dans un mélange de sucre, jus de citron et rhum, puis par l’ajout d’une belle quantité de beurre sur la surface de la tarte avant de la faire cuire).

Eté finissant

Samedi soir, nous avons très bien soupé à l’Auberge des Deux Sapins. Nous avons d’abord reçu un velouté de légume avec mousse d’épinards en amuse-bouche, ainsi que des petits pains maison, puis partagé une « découverte de foie gras » et un « duo de terrine de gibier et foie gras ». J’ai ensuite choisi des médaillons de veau gratinés à la sauge.

Dimanche midi, nous voulions manger au grand brunch « Ouchy fête son lac » organisé par l’association Lausanne à Table. Je dois avouer m’être découragée devant les tables pleines, les files d’attente à tous les stands, et les prix exorbitants des mets et surtout des boissons. Nous nous sommes réfugiés à la Mosaïque (qui est une émanation « take away » du restaurant Le Nil Bleu, avec quelques tables quand même si l’on veut consommer sur place), où nous avons très agréablement déjeuné de rouleaux d’injera farcis et de boeuf aux pois chiches à l’éthiopienne.

Dimanche soir, nous mangions avec des amis. J’ai servi une salade de lentilles au haddock fumé, puis des steaks de bavette à l’échalote et une grande salade verte.

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Lundi soir, j’ai fait des croques-monsieurs au grille-pain avec une salade de tomates. Je vous dis tout de suite, les croques-monsieurs au grille pain c’est de l’arnaque, ça ne marche pas, beaucoup trop épais pour un grille-pain lambda. J’ai fini par les faire au four, et je ne suis pas particulièrement fière du résultat. Au suivant !

Mardi soir, j’ai servi des filets de lieu noir sauce vierge, accompagnés de borlotti frais. C’était délicieux, il faut que je pense à faire de la sauce vierge plus souvent.

Mercredi soir, nous avons fait un joli tour sur le lac pour la Table du Beau-Rivage. Le buffet était splendide, d’une variété et d’une fraîcheur impressionnantes. Petit échantillon (qui contient environ un cinquième de l’offre…) :

Jeudi soir, avant d’aller voir le Cyrano au bord de l’eau dans la Tour Vagabonde à Cully, nous avons eu un apéritif dînatoire chez les amis avec qui nous allions voir le spectacle.

Vendredi soir, j’étais seule à la maison, je me suis contentée d’un avocat et de grosses crevettes cuites avec un peu de sauce calypso.

Vague de froid

Samedi soir, nous avons mangé chez des amis. J’avais amené l’entrée, un « nougat de foie gras » qui est la recette préférée de mon cher et tendre (même si moi j’ai une légère préférence pour le foie gras au sel, je dois avouer que celui-ci est très bon). Attention : si la recette vous tente, il faut ajuster la durée et la chaleur de la cuisson, qui sont les deux bien trop élevées dans la recette : c’est parfait à 100°C, une demi-heure de cuisson. J’avais aussi fait du pain en accomagnement, un pain sans pétrissage dont j’avais remplacé une partie de la farine par de la farine de gaude, et qui était délicieux.

Dimanche midi, nous avions un repas de famille.

Dimanche soir, nous avons fait un excellent repas au Wok, petit restaurant chinois à Sainte-Croix. Nous étions avec un ami qui connaît bien les patrons, ce qui fait que nous avons eu plusieurs plats hors carte. Nous avons commencé par un assortiment de dim sum. Puis nous avons poursuivi avec du porc haché vapeur, du white cut chicken sauce oignon frais et gingembre, des étonnantes coquilles saint-jacques au soja fermenté sur lit de vermicelles, de la laitue sautée à la sauce de pâte de soja, et bien sûr du riz :

Lundi soir, j’ai fait des pavés de bonite rapidement marinés à la sauce soja-yuzu et au mirin, juste snackés à la poêle, et de la salade de céleri boule, pommes et mayonnaise :

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Mardi soir, j’ai sorti du congélateur un petit paquet de viandes pour choucroute (reste d’une choucroute faite il y a quelques mois), et j’ai fait de la choucroute garnie (sans recette, la seule particularité étant que j’ai mis une pomme en morceaux dans la choucroute, c’est une variante très sympa) avec des petites pommes de terre à l’eau :

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Mercredi soir, j’ai fait une belle  tartiflette (qui faisait du bien après les -10° de la journée !) et une salade verte :

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Jeudi soir, j’ai servi du riz sauté au chorizo (une impro un peu fusion), en suivant les recommandations de Serious Eats (bien séparer le riz avant cuisson, sauter le riz par portion, faire une sauce toute simple – j’ai utilisé de l’huile de sésame et de la sauce soja), il était délicieux :

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Vendredi soir, nous avons mangé chez des amis.

 

 

Menus de fête : Noël, Nouvel-An

Nous avons fêté Noël et Nouvel-An chez nous, voici donc les menus, pour inspiration future !

Noël

Nous étions onze, et le repas a été servi à table. J’ai tout fait moi-même, et pour ne rien oublier, je m’étais fait un petit fichier Excel de ce qu’il y avait à faire la veille, tôt dans la journée et au dernier moment, fichier qui m’a été très utile.

 

Apéritif

  • Verrines guacamole-crevettes (sans recette)

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  • Mini vols-au-vent à la crème de fromage frais et d’ail noir (sans recette, j’ai juste mixé l’ail noir avec du Saint-Moret et rempli les vols au vent)

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  • Crackers aux camemberts et grains de grenade (une très bonne association)

Entrée

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  • Salade verte

Plat principal

  • Rôti de magret de canard (c’est du canard bien cuit, parce que je savais que beaucoup d’invités présents n’apprécient pas la viande rouge), entouré de marrons, pommes de terres et carottes
  • Bettes au jus de viande

Dessert

Je précise que les desserts n’ont pas été faits par moi, mais apportés par mes invités.

  • Tiramisù
  • Saint-Honoré

 

Nouvel-An

Nous rentrions de voyage la veille au soir, je ne pouvais donc pas faire les courses (puisque le 31 décembre était un dimanche). Un de mes invités, fort bon cuisinier (il a même tenu un restaurant, et pas des moindres), m’a proposé de faire les courses et la cuisine chez moi. J’ai donc préparé quelques petites choses à l’avance (juste avant de partir), le reste a entièrement été fait par mon ami Kwong, qui tient le blog Foodaholic. Toutes les photos que vous verrez ci-dessous ont été prises par lui aussi. Le repas a été servi sur le mode buffet, chacun allait chercher ce qu’il voulait et j’avais parsemé le salon de chaises et de petites tables autour desquelles nous avons mangé. Champagne du début à la fin, belle soirée !

J’avais fait :

  • Un foie gras grillé (inspiré de cette recette, mais aménagé à ma façon, sans Porto et en passant les tranches dans de la farine mélangée avec des épices pour pain d’épices).

 

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  • Du magret de canard séché

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  • Un Christmas Pudding (que j’ai fait début décembre, et mis à part le fait qu’il faut être à la maison une journée entière pour lui laisser le temps de cuire, c’est très facile et le résultat était vraiment excellent)

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  • Des pickles de légumes avec cette recette photographiée dans un journal (mais j’ai dû utiliser bien plus de liquide qu’indiqué) :

  • Un carpaccio de Saint-Jacques aux billes de truffe (sans recette)

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  • J’avais aussi ramené de Suède un morceau de saumon aux herbes et épices fumé artisanalement par une petite pêcherie :

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Kwong a fait :

  • des peppadew au thon

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  • des huîtres aux oeufs de saumon et radis blanc

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  • de la salade d’algues au crabe

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  • des tartares de noix de Saint-Jacques aux oeufs de poissons

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  • des mini chirashi

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  • du tofu frit

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  • du suprême de poularde sauté aux shiitakes et sauces panais et teriyaki

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Et de plus, des invités avaient amené une soupe aux racines de lotus, et une mousse aux spéculoos et limoncello :

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Les recettes de la gourmette

Cela fait maintenant plus de trois ans que je tiens ce blog (et je remercie celles et ceux qui me lisent, je n’ai rien d’une bloggeuse célèbre mais je sais que j’ai quelques lecteurs fidèles, ce qui fait tout chaud à mon petit cœur), et une partie de ce blog un peu cachée est mon répertoire de recettes. Il s’agit soit de recettes qui m’ont été transmises (par ma famille, par des amis) et qui sont introuvables ailleurs, soit de recettes que j’ai mises au point et trouvées assez dignes d’intérêt pour les coucher sur la toile (ben oui, on dit « coucher sur le papier », pourquoi pas « coucher sur la toile », puisque c’est le cas ?). Cette semaine, j’ai décidé d’exploiter ce répertoire.

Samedi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai présenté un foie gras au sel et une salade de mesclun à la truffe d’été. En plat, j’avais mitonné un ragoût de chevreuil aux champignons (délicieux, je recommande la recette), accompagné de chou rouge aux pommes et aux épices. En dessert, j’ai servi un crumble aux poires (que j’ai fait à l’avance, j’ai simplement réparti la pâte à crumble sur les poires juste avant de le mettre à cuire, entre le service de l’entrée et celui du plat). Nous avons bu de très vieux Bordeaux (achetés aux enchères, j’en ai parlé dans cet article) avec ce repas.

Dimanche à midi, j’ai fait, rapido, des spaghettis à la crème de fenouil cuit.

Dimanche soir, pour honorer la fin de saison, j’ai servi une salade tiède de courge à la feta.

Lundi soir, pour un début de printemps (oui, bon, je prends mes désirs pour des réalités, je sais), j’ai fait des boulettes de viande à la coriandre et des bettes aux pois chiches.

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Mardi soir, cuisine africaine : poulet yassa et riz (j’ai hésité à y adjoindre un légume, mais je me suis soudain rendue compte qu’avec un kilo d’oignons, le légume y était déjà !)

Mercredi soir, nous avions réservé une table pour la « soirée sanglier » au Restaurant du Vieux-Lausanne. C’était très bon, avec une petite soupe bien savoureuse en entrée et une belle assiette de sanglier rôti, spätzlis, choux rouges, marrons (incroyables, ils avaient un petit goût de caramel au beurre salé totalement addictif) et choux de Bruxelles ensuite. Il était de plus tout à fait possible (et même proposé) de se faire resservir, j’ai demandé et reçu une mini portion en deuxième service, pure gourmandise je dois dire. L’endroit est de plus très joli :

 

Jeudi soir, j’ai mitonné des haricots noirs à la cubaine que j’ai escortés de riz parfumé.

Vendredi soir, j’ai fait des lasagnes aux épinards hachés et à la béchamel. C’était une improvisation (très réussie d’ailleurs), la recette se devine facilement à partir de l’énoncé  – bon, avec pas mal de Parmesan en plus. J’avais oublié d’acheter du lait et il ne m’en restait qu’un demi-litre, j’ai complété avec du babeurre et de la crème à 25%, c’était nickel. Et j’utilise depuis quelques temps systématiquement les feuilles de pâte à lasagne fraîche extra-fines que je trouve chez Manor (marque Giovanni Rana je crois), je trouve que le résultat est particulièrement onctueux :

Tour du monde

Samedi soir, on avait des amis à souper. En entrée, j’ai servi un foie gras cuit au sel (je ne m’en lasse pas, et vu comme il a été attaqué, les invités non plus !) avec une petite salade de mesclun. Le plat était du hachis Parmentier au potimarron et romarin, une improvisation que j’ai personnellement trouvée bof bof (trop de romarin et un peu sec à mon goût, je l’ai mis au four trop tôt), mais qui a lui aussi été dévoré et donc apprécié, et en dessert j’ai fait un crumble aux poires et aux spéculoos que j’ai beaucoup aimé.

Dimanche midi, j’ai fait à l’arrache une salade avocat/concombre/céleri-branche/mesclun/œufs durs (oui, oui, moi aussi je sais faire des noms de plats pleins de barres obliques…). Comme un de mes fils n’aime pas la salade verte et que mon cher et tendre n’aime pas le concombre, j’ai disposé les tranches d’avocat, le céleri et les quartiers d’œuf dur sur un grand plat, puis répandu les tranches de concombre sur la moitié du plat, le mesclun sur l’autre moitié, et la sauce par dessus le tout. Les omnivores ont tapé des deux côtés, et tout le monde était content.

Dimanche soir, j’ai mitonné des filets de lapin aux champignons (inspirés de cette recette, mais j’avais la flemme de farcir, donc j’ai tout mijoté ensemble) accompagnés de laitue braisée.

Lundi soir, du vite fait bien fait, russe et très bon : des pelmeni bœuf/porc de chez Doushka, avec un schlouk de crème acidulée et un schlouk de vinaigre.

Mardi soir, j’ai utilisé un livre que j’aime beaucoup, « Fat Girl Slim« , pour faire d’excellente crevettes laksa, un plat thaï.

Mercredi soir, changement de pays et même de continent avec un plat libanais : houmous et bœuf haché. A la réflexion, j’aurais dû servir une salade avec, c’était délicieux mais un peu bourratif (et la descendance ne s’est pas gênée pour me le faire savoir, sale môme…).

Jeudi soir, en vitesse avant le théâtre, j’ai mangé une salade César à la Brasserie La Coupole 1912 à Vevey, « senza infamia e senza lode » (sans infamie et sans louanges) comme disent les italiens. J’ai quand même bien envie de retourner tester leur cuisine, l’endroit semblait intéressant.

Vendredi soir, j’ai improvisé un ragoût de fonds d’artichauts (surgelés, merci Picard), pommes de terre (des petites rattes succulentes achetées chez Manor) et lardons, bien réussi.

Deuxième repas de Noël, Saint-Sylvestre, premier repas en 2016…

Samedi 26 au soir, c’était le grand Noël familial, et cette année il se passait chez moi. Nous étions dix. J’ai servi, en entrée, du foie gras cuit au sel, des rouleaux de saumon fumé au fromage frais (inspirés de cette recette), et une salade de mâche. En plat, j’avais eu une illumination : j’adore le chapon, mais découper un chapon pour dix personnes pendant que tout le monde est assis à attendre, c’est peu agréable. J’ai donc demandé au volailler du marché, Ogiz, s’il pouvait me fournir (sur commande) un chapon entièrement désossé, et il l’a fait. J’ai donc fait rôtir un chapon désossé et farci (farce issue de cette recette), que j’ai accompagné d’une purée de courge butternut. Le dessert était amené par la famille, sous forme d’une tarte aux pommes, d’un gâteau à la crème, d’une mousse au chocolat et d’une salade de fruits.

Dimanche midi, nous avons mangé les (abondants) restes du repas de la veille.

Dimanche soir, après avoir vu, avec grand plaisir, My Fair Lady à l’Opéra de Lausanne, nous avons très bien mangé au Restaurant du Théâtre attenant. J’ai pris des huîtres en entrée, puis une sole impeccablement cuite et assaisonnée.

Lundi soir, nous avons mangé au Mirabeau avec des amis. Je crois en avoir déjà parlé sur ce blog, c’est un des bijoux cachés de Lausanne, un restaurant de bon hôtel ouvert tous les jours, situé près de la gare, offrant une superbe cuisine française judicieusement modernisée ainsi qu’un service impeccable, chaleureux et attentif. J’ai commandé une salade de homard en entrée, très fraîche et d’une simplicité absolue qui mettait parfaitement en valeur la bestiole, puis le châteaubriand, excellent.

Mardi soir, j’ai grillé des côtelettes d’agneau, que j’ai assortie de flageolets à l’ail.

Mercredi soir, j’ai profité de l’absence de mon fils cadet, qui n’aime pas le foie, pour mijoter du foie de veau à la vénitienne, accompagné de petits pois.

Jeudi soir, c’était la Saint-Sylvestre, et nous étions en petit comité. En entrée, j’ai fait une salade de homard au jus de yuzu, et en plat, un tartare de cabillaud, escorté de céleri rémoulade. Le dessert fut un Paris-Brest acheté en boulangerie.

Vendredi soir, nous avons testé (et approuvé !) un nouveau restaurant, l’Oustau, qui propose (ce qui est rare à Lausanne) des plats de cuisine provençale. Une jolie carte des cocktails en apéritif, et une carte des mets courte (ce qui pour moi est un compliment, je me méfie des cartes longues comme un jour sans pain) et appétissante. J’ai pris 6 huîtres en entrée (comme je l’avais expliqué la semaine passée, je suis la seule chez moi à aimer les huîtres, ce qui fait que j’ai tendance à me jeter dessus quand j’en trouve au restaurant), puis une côte de veau parfaite, avec une purée de pommes de terre tout aussi parfaite (et comme le disait mon père, c’est dans les mets simples que l’on reconnaît les bons restaurants – une bonne salade, une bonne purée, ce sont des gages de savoir-faire).