Des sorties, et quelques repas maison

Cette semaine, nous sommes beaucoup sortis, il va falloir que je rattrape un sérieux retard de sommeil…

Samedi soir, nous étions miraculeusement à la maison. J’ai fait une tajine de porc à la sauge, à laquelle j’ai adjoint des fonds d’artichaut (surgelés), et que j’ai trouvé particulièrement savoureuse.

Dimanche midi, j’ai concocté une soupe de poulet au tapioca et à la coriandre (recette déchirée dans un vieux Elle à Table et introuvable online) – là aussi je l’ai enrichie en légumes, cette fois avec des bok choi grossièrement hachés et ajoutés peu après les lanières de poulet.

Dimanche soir, j’ai fait une fondue au vacherin – et j’ai enfin compris pourquoi parfois elle devenait grumeleuse ! En fait, c’est le signe d’un simple manque d’eau (je vous rappelle que la fondue pur vacherin se fait à l’eau, pas au vin), ce qui est facilement remédiable. Alléluia !

Lundi soir, j’étais seule à la maison et j’ai soupé d’un avocat et d’un œuf dur mayonnaise – un repas de flemmarde que j’adore.

Mardi soir, première sortie : nous allions à Morges au théâtre avec des amis, et avons cherché un restaurant dans les parages qui accepte de nous servir à 22h. Du coup, nous avons découvert une petite perle : l’Auberge de l’Union, à Saint-Prex. Nous avons été accueillis avec le sourire et une grande gentillesse, on nous a installés, pris la commande d’apéritifs, puis, quand on nous les a servis, des plats, en nous précisant bien de prendre notre temps pour manger, pas besoin de se presser. De plus, c’est absolument délicieux ! Nous nous sommes partagé une portion de terrine de foie gras aux figues et Porto, que j’ai fait suivre d’une belle assiette d’omble chevalier sauce chasselas, servi avec une excellente écrasée de pommes de terre aux herbes et avec des petits légumes.

Mercredi soir, deuxième sortie : j’avais été invitée (grâce à ce blog je crois) à la soirée d’inauguration du marché de Noël de Lausanne, Bô Noël. Il faut savoir que, depuis cinq ans qu’il existe, Bô Noël prend de plus en plus d’ampleur, jusqu’à être inclus dans le top 5 des marchés de Noël d’Europe par je ne sais plus quelle revue britannique. Il est aussi couplé avec le festival Lausanne Lumières, qui orne notre ville de sculptures et animations lumineuses souvent très réussies. La soirée a commencé au Coeurnotzet, bar installé sous les voûtes du Grand-Pont. Nous étions à l’étage, ce qui donne une vue inédite sur les arches du pont, ainsi que sur la place Centrale. De plus, c’est très joliment aménagé, avec un bar bien sûr, des fauteuils et tables éparpillés, des braseros, et au beau milieu de tout ça, l’arbre qui pousse à cet endroit-là et auquel on a aménagé un passage dans le plancher. Mes photos sont hélas peu nombreuses et très pourries, mon téléphone disposant d’un appareil photo qui est excellent de jour et épouvantable de nuit (mais c’est mieux en noir et blanc, ce qui explique ce que vous voyez ci-dessous).

Nous avons ensuite eu droit à une visite commentée des installations de Lausanne Lumières, et je dois dire que mon gros coup de cœur va à l’illumination du portail nord de la Cathédrale, que je vous invite à ne pas rater, et qui d’une part met en valeur tous les détails des sculptures de ce portail, et d’autre part crée une image magique, qui m’a fait penser aux ravissantes crèches peintes d’Amérique du Sud, en version immense. A savoir : ce type de visite guidée est proposé gratuitement tous les jeudis soirs de novembre et décembre, à 19h (départ sur la place Centrale), et c’est vraiment à faire (durée : une heure environ).

Enfin, nous avons pu déguster une belle planchette de charcuteries puis une excellente fondue moitié moitié au restaurant éphémère 2020, sis sur la Terrasse Bel-Air (et qui sera ouvert non seulement pendant toute la durée de Bô Noël, mais aussi après, pour les JOJ 2020). Bref, une belle soirée !

Jeudi soir, troisième sortie : nous nous étions inscrits à la soirée des 35 ans du CAVE, qui avait lieu au Beau-Rivage à Genève. Le menu était le suivant :

Je dois dire que la qualité de la cuisine était impressionnante, surtout si l’on pense que c’était servi à 180 personnes. Cuissons parfaites, goûts frais et subtils, et même moi qui suis tout sauf un bec sucré j’ai adoré le dessert ! Et il faut absolument que j’apprenne à faire des olives confites, c’est une tuerie. Quant aux vins, ils étaient dignes de la sélection du CAVE, qui est toujours parfaite.

Vendredi soir, ouf, un soir à la maison, j’ai fait des bêtes steaks frottés aux épices créoles et accompagnés d’une salade verte.

Menus de fête : Noël, Nouvel-An

Nous avons fêté Noël et Nouvel-An chez nous, voici donc les menus, pour inspiration future !

Noël

Nous étions onze, et le repas a été servi à table. J’ai tout fait moi-même, et pour ne rien oublier, je m’étais fait un petit fichier Excel de ce qu’il y avait à faire la veille, tôt dans la journée et au dernier moment, fichier qui m’a été très utile.

 

Apéritif

  • Verrines guacamole-crevettes (sans recette)

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  • Mini vols-au-vent à la crème de fromage frais et d’ail noir (sans recette, j’ai juste mixé l’ail noir avec du Saint-Moret et rempli les vols au vent)

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  • Crackers aux camemberts et grains de grenade (une très bonne association)

Entrée

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  • Salade verte

Plat principal

  • Rôti de magret de canard (c’est du canard bien cuit, parce que je savais que beaucoup d’invités présents n’apprécient pas la viande rouge), entouré de marrons, pommes de terres et carottes
  • Bettes au jus de viande

Dessert

Je précise que les desserts n’ont pas été faits par moi, mais apportés par mes invités.

  • Tiramisù
  • Saint-Honoré

 

Nouvel-An

Nous rentrions de voyage la veille au soir, je ne pouvais donc pas faire les courses (puisque le 31 décembre était un dimanche). Un de mes invités, fort bon cuisinier (il a même tenu un restaurant, et pas des moindres), m’a proposé de faire les courses et la cuisine chez moi. J’ai donc préparé quelques petites choses à l’avance (juste avant de partir), le reste a entièrement été fait par mon ami Kwong, qui tient le blog Foodaholic. Toutes les photos que vous verrez ci-dessous ont été prises par lui aussi. Le repas a été servi sur le mode buffet, chacun allait chercher ce qu’il voulait et j’avais parsemé le salon de chaises et de petites tables autour desquelles nous avons mangé. Champagne du début à la fin, belle soirée !

J’avais fait :

  • Un foie gras grillé (inspiré de cette recette, mais aménagé à ma façon, sans Porto et en passant les tranches dans de la farine mélangée avec des épices pour pain d’épices).

 

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  • Du magret de canard séché

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  • Un Christmas Pudding (que j’ai fait début décembre, et mis à part le fait qu’il faut être à la maison une journée entière pour lui laisser le temps de cuire, c’est très facile et le résultat était vraiment excellent)

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  • Des pickles de légumes avec cette recette photographiée dans un journal (mais j’ai dû utiliser bien plus de liquide qu’indiqué) :

  • Un carpaccio de Saint-Jacques aux billes de truffe (sans recette)

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  • J’avais aussi ramené de Suède un morceau de saumon aux herbes et épices fumé artisanalement par une petite pêcherie :

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Kwong a fait :

  • des peppadew au thon

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  • des huîtres aux oeufs de saumon et radis blanc

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  • de la salade d’algues au crabe

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  • des tartares de noix de Saint-Jacques aux oeufs de poissons

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  • des mini chirashi

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  • du tofu frit

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  • du suprême de poularde sauté aux shiitakes et sauces panais et teriyaki

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Et de plus, des invités avaient amené une soupe aux racines de lotus, et une mousse aux spéculoos et limoncello :

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Menu de Noël

Voici un article qui présente le menu du repas de Noël que je vais cuisiner (edit : que j’ai cuisiné !) pour 7 personnes le 24 décembre au soir, cela donnera peut-être des idées à quelqu’un. Je l’édite donc après coup pour donner mes impressions de cuisinière et de dégustatrice !

Apéritif : Champagne Laherte rosé

Première entrée : foie gras cuit au sel et, pour ceux qui n’aiment pas le foie gras, saumon fumé. Le vin sera probablement un très vieux Sauternes acheté en vente aux enchères il y a quelque temps. Edit : malheureusement, les deux bouteilles de Sauternes 1928 (si si !) étaient imbuvables (mais passeront très bien dans la cuisine), nous avons donc bu un Côtes de Bergerac Chateau des Eyssards 1999. La vie est dure (ou pas).

Deuxième entrée : tartare de crabe et d’avocat, en faisant un croisement entre cette recette et celle-ci. C’était parfait, un peu de mayonnaise donnant de l’onctuosité mais le citron vert donnant du punch et évitant le côté écoeurant. En vin, je pense qu’un Sancerre ou un Chablis feraient bien l’affaire, mais c’est à discuter. Edit : nous avons finalement bu un Rully blanc Claudie Jobard 2006. Slurp.

Plat : pintade chaponnée aux pommes et aux châtaignes, de plus farcie avec une farce de Noël encore à définir (mais probablement à base de chair à saucisse, mie de pain, cognac et herbes, edit : c’est exactement ce que j’ai fait, avec aussi un peu de crème fraîche, la pintade c’est vite sec), et accompagnée d’une embeurrée de chou vert. J’ai fait en fait un croisement entre la recette suscitée et la recette de mon volailler (mettre quelques centimètres d’eau dans la léchefrite, couvrir hermétiquement de papier d’alu, cuire 30 minutes par kilo à 180+ et finir à découvert à chaleur maximum). Bilan : parfait ! Vin à définir, je n’y ai pas encore réfléchi, et si vous avez des idées, elles m’intéressent ! Edit : nous avons bu un fort délectable Santenay Cave Girardin 1990. Re-slurp.

Dessert : merveilleux au praliné, en faisant un croisement de cette recette pour la meringue et la crème, et de celle-ci pour l’enrobage (edit : je dois avouer avoir trouvé chez Aligro un mélange correspondant parfaitement à cet enrobage et je l’ai lâchement utilisé). C’était excellent, et je suis très fière de moi, la première crème au beurre que j’ai faite de ma vie entière a été parfaitement réussie (et sans thermomètre pour le sirop en plus !).