Nous avons eu une si belle semaine, avec un peu de pluie (il en faut), beaucoup de beau temps, et des températures parfaites (sauf à la fin)… Un petit bout d’été idéal volé au monde actuel souvent angoissant, en attendant la vague caniculaire qui a malheureusement pris sa place…

Samedi soir, nous pensions manger au Festival de la Cité, mais devant la dichotomie navrante de l’offre en restauration (pour la plupart, ce sont des offres soit de hamburgers, soit de nourriture végane, bref…) et le manque de places assises pour manger (manger dans une assiette en carton sur mes genoux, non merci, j’ai plus envie, je passe mon tour), nous avons fini à la terrasse du Café Saint-Pierre, où nous avons partagé quelques plats très agréables : un tartare de boeuf façon asiatique, de la mozzarella au pesto basilic-noisettes, et une planchette végétarienne avec toast de chèvre chaud, salade de fenouil, houmous, dips de carottes et pain pita.



Dimanche midi, nous avons mangé à Avenches pour cause de mini-fête de famille, au Restaurant de l’Union, qui, comme son nom ne l’indique pas, propose de la cuisine chinoise. Nous avons partagé des dim-sums, puis j’ai pris un bo-bun au boeuf. Ce n’était pas mauvais du tout, mais rien de transcendant, honnêtement.


Dimanche soir, nous avons fini les restes du repas de vendredi soir (voir mon précédent article).
Lundi soir, j’ai fait de la morue grillée (au grill à gaz) avec, comme recommandé dans la recette, une salade de tomates et oignons rouge (à laquelle j’ai ajouté de l’origan frais). C’était délicieux, mais la morue a collé au grill et été difficile à servir – la prochaine fois, je la mets soit dans une barquette alu, soit sur une plaque anti-adhésive en métal (type plaque à pizza).
Mardi soir, j’ai servi des melanzane alla parmigiana (c’est à dire, pour celles et ceux qui ne connaissent pas, du gratin d’aubergines à la tomate, mozzarella et Parmesan). Je l’ai fait sans recette, ce n’est pas difficile : des aubergines précuites à la vapeur selon mon truc habituel, puis grillées, puis mises en couche dans un plat à gratin avec, en alternance, des couches de sauce tomate au basilic, de tranches de mozzarella et de Parmesan, en finissant par du Parmesan, le tout cuit au four une bonne demi-heure. C’est mieux si on monte les couches dans le plat en avance (ce que j’ai fait) et encore mieux si on le prépare la veille et qu’on le réchauffe le jour-même (ce que je n’ai pas fait). Ce n’était pas ma plus grande réussite, aubergines pas tout à fait assez fondantes et trop de sauce tomate.
Mercredi soir, j’ai servi du bouilli de viande salée (qui est une spécialité du Val d’Aoste, du boeuf salé pendant 24 heures avec des herbes, j’ai acheté ça à Aoste, il se conserve une bonne dizaine de jours) froid, avec une salsa verde et une salade de pommes de terre et tomates. Petit fait marrant, les pommes de terre (tout comme le riz blanc et les farines raffinées, mais en fait encore plus que tout ça) font grimper la glycémie en flèche, mais il existe un phénomène sympathique appelé la rétrogradation de l’amidon qui fait que si on les cuit à l’avance et qu’on les laisse refroidir au moins 24h, leur index glycémique baisse (une baisse estimée jusqu’à 40% quand même !) – même chose pour le riz blanc et les pâtes, d’ailleurs. Donc, une salade de pommes de terre de temps en temps est tout à fait compatible avec un régime IG bas (idem pour le riz sauté, la salade de riz et la salade de pâtes d’ailleurs).



Jeudi soir, nous étions à Sion (nous avions pris le vendredi en congé pour aller voir les caves Provins enfouies sous le barrage de la Grande-Dixence, qui sont tout à fait impressionnates) et avons mangé à l’Atelier Gourmand Didier de Courten (qui a remplacé à la fois le restaurant gastronomique et la brasserie que tenait Didier de Courten). J’ai d’abord pris, chaleur oblige, une salade avec cromesquis de champignons. Cromesquis délicieux, mais salade trop simple (même pas une petite herbe aromatique dedans) et à la vinaigrette trop acide à mon goût. J’ai ensuite savouré un plat de pigeon absolument extraordinaire, cuisson parfaite, viande savoureuse et sauce délectable.





Vendredi soir, j’ai fait des pâtes au pesto d’ail des ours (j’en avais au congélateur).