Je vous ai parlé de Donna Hay dans un précédent article, cette semaine je vous présente Nigel Slater, auteur anglais de livres de cuisine que j’apprécie beaucoup.
Je l’avais découvert par hasard, quand mes enfants étaient petits, en achetant son livre « The 30-minute Cook« , qui est une mine d’or quand on n’a pas beaucoup de temps pour cuisiner, et que j’utilise encore. Depuis, j’ai acheté plusieurs de ses livres, tous remarquables.
Cette semaine j’ai choisi d’exploiter son livre « Eat« , que je viens d’acheter. J’ai aussi inauguré en fanfare la saison des asperges (j’ai une passion pour les asperges vertes, et les italiennes sont arrivées !).
Samedi soir, j’ai mijoté du poulet à la Ghanéenne excellent (j’ai trouvé que ça ressemblait beaucoup au maffé d’ailleurs), que j’ai servi avec du couscous.
Dimanche midi, comme nous étions au Salon des vins de Bordeaux et Nouvelle-Aquitaine à Publier, nous avons rapidement déjeuné de charcuteries et de salades entre deux dégustations. Je recommande d’ailleurs ce salon, qui offre beaucoup de choix sans être trop grand, n’est composé que de vignerons indépendants et nous a fait découvrir plein de bonnes choses !
Dimanche soir, j’ai fait des délicieuses paupiettes de côtes de bettes (en utilisant un mélange de chair à saucisse et de boeuf haché).
Mercredi soir, encore « Eat », cette fois avec une recette d’artichauts et haricots blancs que j’ai modifiée pour utiliser des artichauts frais (que j’ai préalablement parés et cuits à l’étouffée) et non en boîte. Facile et goûteux.
Jeudi soir, seule à la maison, j’en ai profité pour manger ce que mon homme n’aime pas : saumon fumé et concombre (en plus, ça va très bien ensemble !).
Vendredi soir, j’ai encore choisi une recette dans « Eat », une soupe aux légumes de printemps (c’est la « Thai green vegetable soup » assez en bas de la page). Elle était délectable, vraiment ! J’ai utilisé des asperges vertes et quelques petites courgettes pour la confectionner.
Samedi soir, nous avons profité du restaurant de la Locanda La Raia (où nous résidions pour le weekend, tout près de Gavi, dans la partie du Piémont attenante à la Ligurie). Ce fut un très bon repas de cuisine traditionnelle locale modernisée. J’ai débuté par une assiette de sublime testa in cassetta (spécialité de Gavi, une sorte de jambon persillé aromatisé aux épices et coupé très fin), après quoi j’ai succombé à mon péché mignon, le tartare piémontais, ici agrémenté de bolets et de ricotta. J’ai fini par des très classiques et délicieux ravioli dell plin.
Dimanche midi, sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à Alessandria et avons déjeuné à la Trattoria La Piola (après avoir téléphoné vers 11h, ce qui était une très bonne idée, c’était archi-complet, pas de place avant 13h30 – il ne faut jamais oublier que le dimanche midi est un repas que les italiens aiment consommer au restaurant). J’ai d’abord pris un tartare piémontais (eh oui, comme la veille, quand on aime on ne compte pas…), puis, puisque c’est la saison et que j’adore ça, des gros bolets rôtis.
Nous avons fait nos courses de la semaine à Aoste en rentrant, et j’ai donc improvisé toute la semaine, en fonction de ce que j’avais acheté. Peu de recettes, beaucoup de cuisine à l’iinstinct, donc.
Dimanche soir, j’ai cuisiné des gros champignons portobello farcis à l’ail et au persil et rôtis au four et les ai servis avec une burrata.
Lundi soir, j’ai fait un très décevant sauté de filet de boeuf à la sauce d’huître et au pak choi (avec une recette, mais du coup je ne mets pas de lien vers elle).
Mardi soir, j’ai improvisé un rôti de veau en cocotte aux épices pour fajitas (si si !), servi avec des petits poivrons verts poêlés.
Mercredi soir, j’ai fait des fusilli (complets, marque Molisana, pas mauvais mais moins bons que les Barilla complets) avec une sauce artichaut-cancoillotte, surprenante mais très bonne.
Jeudi soir, après le théâtre, nous avons été manger au Broadway Avenue. Ils servent à manger jusqu’à 23h30, c’est raisonnablement bon, et l’accueil est toujours très sympathique. J’ai mangé des gambas à l’ail sans histoire, malheureusement servies avec des frites (que je n’ai pas mangées).
Vendredi soir, après un concert, nous avons tenté le Flon, repaire de la vie nocturne lausannoise. Je voulais aller à l’Officine, mais la musique était si forte que nous avons renoncé. Nous avons finalement mangé au Istanbul Grill & More. La nourriture était assez bonne, mais l’endroit est si négligé (table collante – nettoyée à notre demande, détritus par terre – serviettes usagées, bouts de nourriture, couverts…) que je n’ai aucune envie d’y retourner. J’ai pris un Iskender Shawarma, pas mal (mais lui aussi avec frites, il faut vraiment que je m’habitue à demander à l’avance un changement de garniture).
Conclusion : c’est vraiment difficile de bien manger à Lausanne, dans un endroit agréable, après 22 heures. Il y a là un créneau à occuper, à mon avis !
Comme nous étions à Bâle pour le weekend, je n’ai pas pu faire mon marché comme d’habitude. J’ai ramassé ce que je trouvais au mini-marché du dimanche à Ouchy, complété avec ce que je trouvais à la Migros d’Ouchy, et improvisé joyeusement.
Mais commençons par le commencement ! Samedi soir, nous avons mangé dans un endroit incroyable, le Schlüsselzunft à Bâle. Ce restaurant est situé dans l’ancien bâtiment de la Guilde des Clés, comme son nom l’indique ; il s’agit donc d’un endroit historique. La salle est sublime, avec un poêle en faïence immense, décoré, superbe, et la décoration est à la fois moderne et respecte l’identité du lieu. Le service, en plus, est vraiment adorable, et last but not least, on y mange une cuisine classique française de superbe facture.
J’ai donc commencé par un carpaccio de boeuf Kobé fondant et savoureux, après quoi mon homme et moi nous sommes partagé une côte de veau grillée, service avec des petites pommes de terre ainsi que des asperges vertes et blanches, et une succulente Hollandaise. Nous avons été surpris par l’arrivée du deuxième service du plat principal, heureusement en quantité plus petite que le premier – nous n’avions plus faim mais c’était trop bon, nous avons tout mangé…
Dimanche midi, un poke bowl de la Migros dans le train, je vous épargne la description.
Dimanche soir, j’ai rôti un poulet dans ma friteuse à air chaud / rôtisserie Tefal, je dois dire que c’est le meilleur poulet rôti que j’ai fait de ma vie ! Chair moelleuse et savoureuse, peau super-croustillante, la Rolls des poulets rôtis ! J’ai juste servi une grande salade verte en accompagnement. Regardez-moi ce poulet, s’il est pas beau….
Lundi soir, j’ai présenté un grand plateau de charcuteries (saucisse sèche au fenouil, lard de Colonnata, jambon cru, mortadelle) et la première caprese de la saison.
Mardi soir, j’ai fait des travers de porc à la chinoise, très très bons, et les ai servis avec une salade d’asperges vertes et une salade de petits artichauts.
Mercredi soir, nous avons participé à une soirée organisée par la maison Provins, une promenade en bateau sur le lac souterrain de Saint-Léonard (que j’avais toujours voulu visiter, c’est fait, je suis ravie, c’est vraiment impressionnant comme endroit) et ensuite un excellent repas dans le cadre enchanteur du Castel d’Uvrier, cuisiné par Gourmand Catering. Le voici en images :
Sérac et magretAsperges et gambasVolaille et lasagneMille-feuille
Jeudi soir, j’ai improvisé une sorte de cocido à l’espagnole, avec des pois chiches, du jarret de veau et de la morcilla, avec à côté des petits poivrons et de la saucisse alheira poêlée. C’était bien bon !
Vendredi soir, nous avions des invités. J’avais envie d’un repas estival, avec ce beau temps. J’ai donc servi une entrée de tartare de légumes à la feta (cette recette mais en remplaçant la mozzarella par de la feta) accompagné de salpicao preto, puis des crevettes géantes au four avec des asperges vertes poêlées. Je garde les deux recettes, résultats délicieux ! Le dessert était apporté par nos amis.
Samedi soir, nous avons retrouvé avec un grand bonheur notre restaurant préféré en Italie, près d’Aoste : il s’agit de la Locanda La Clusaz, dont nous étions de fidèles clients depuis 1992 (sic !), qui avait fermé au début de la pandémie et n’avait pas rouvert car les tenanciers avaient décidé de prendre une retraite bien méritée. Miraculeusement, l’endroit a été repris par une nouvelle équipe qui est dans la droite ligne des anciens propriétaires, avec en plus les mêmes cuisiniers ! Nous nous sommes laissés faire avec le menu surprise (que j’ai pour ma part demandé sans dessert, du coup on me l’a remplacé gracieusement par une assiette de fromages), et voici ce que nous avons dégusté :
Amuse bouche au foie Foie gras, mousse de pomme et génépi, briocheBoudin et chou sur pommes de terre Gamba marinée et pâtes farcies au poisson Pavé de veau Assiette de fromages
Dimanche midi, retour d’Aoste où j’avais fait de belles provisions. J’ai vite poêlé des piadine à la farine de kamut, que j’ai présentées avec de la robiola, du jambon cru, de la mortadelle et de la porchetta, ainsi qu’une salade de roquette.
Dimanche soir, j’ai servi des scaloppine au Marsala et une grande poêlée de broccolinis à l’ail et au piment.
Lundi soir, j’ai cuisiné des côtelettes de veau poêlées à la crème, accompagnées de chou noir sauté à l’ail.
Mardi soir, j’ai servi des épinards froids à l’huile d’olive et au citron, des asperges avec mayonnaise maison, et un beau plateau de fromages italiens.
Mercredi soir, nous étions învités chez des amis.
Jeudi soir, j’ai préparé des artichauts frits à la friteuse sans huile, que j’ai servis avec de la viande séchée.
Artichauts épineux de Sardaigne
Vendredi soir, nous avons fait un excellent repas avec un ami au Cuba Libre, restaurant Cubain (s’il est nécessaire de le dire, vu le nom…) tout à fait authentique (et qui ne fait pas du tout partie de la vague hipster qui déferle sur Lausanne depuis quelques années). Nous avons d’abord partagé une entrée de beignets de morue, puis j’ai pris du porc frit accompagné de salade, riz au haricots noirs et manioc, un pur délice (et largement servi, je suis partie avec un repas de midi gentiment emballé par la serveuse).
Samedi soir, nous avons fait un excellent repas au Kung Fu Cuisine. J’ai déjà dit que mon restaurant chinois préféré à Lausanne est Chez Xu, eh bien j’y ajoute maintenant, dans la catégorie « cuisine szechouannaise », le Kung Fu. C’est tout petit (et il est conseillé de réserver, en tout cas le samedi soir), la déco est minimaliste, le service sympa et efficace, et la carte est super-intéressante. D’ailleurs, la clientèle est composée en grand partie de chinois, ce qui est toujours bon signe. Nous avons partagé, en entrée, des raviolis au porc grillé et des dim-sum « fraîcheur » (aux crevettes, à la ciboule et aux oeufs) absolument mémorables. Puis nous avons aussi partagé du canard frit au piment et de l’intestin de porc frit au piment, tout ça très savoureux et blindé de piment séché et de poivre de Szechouan, ça fait des drôles de sensations dans la bouche, j’adore ! Comme accompagnement, nous avons pris un riz sauté et des liserons d’eau sautés à l’ail. Bref, un grand plaisir (et des quantités gigantesques, comme Chez Xu, et comme vous pouvez le voir, les plats sont carrément servis dans des woks). Nous sommes partis avec les restes !
Raviolis au porc grilléDim-sums fraîcheurCanard frit au pimentIntestin de porc frit aux pimentsRiz sauté et liserons d’eau
Dimanche midi, j’ai préparé des fusilli aux artichauts et aux lardons en m’inspirant de cette recette.
Dimanche soir, j’ai servi de l’onglet de boeuf poêlé, accompagné d’ajvar et d’une salade de chou noir.
Lundi soir, nous avons fini les restes du Kung Fu, et j’ai fait du riz complet pour accompagner. J’avais des horribles souvenirs de riz complet pâteux et sans goût que ma mère faisait de temps en temps quand j’étais adolescente, j’ai donc cherché soigneusement comment le cuire pour avoir le meilleur résultat possible, et je suis tombée sur cette recette. Alleluia ! Le riz est bon, ferme, et en plus c’est simple à faire et ça se garde facilement au chaud (surtout sur une plaque à induction) !
Mardi soir, j’ai servi un flan aux poireaux et champignons (sans le jambon prévu dans la recette) avec une salade verte. C’était très bon, je retiens l’idée du flan aux légumes, à décliner selon les envies et la saison.
Mercredi soir, une belle poêlée de haricots blancs, saucisses au paprika et côtes de bettes rouges (sans recette).
Jeudi soir, j’ai mijoté un extraordinaire Gamjatang, c’est-à-dire une soupe de porc à la coréenne. J’ai utilisé des travers de porc à la place des os de cou de porc, difficiles à trouver ici, et du taro au lieu des pommes de terre (pour cause d’index glycémique), et vraiment c’est une recette que je conseille (mais il faut savoir qu’elle prend du temps à cuire et beaucoup de casseroles !).
Vendredi soir, nous avons soupé au restaurant Mille Sens à Berne. Nous avions un bon Qooking pour une « tavolata », c’est à dire un grand menu à partager. 5 petites entrées, 5 petits plats, 5 plats fromage/desserts, les vins assortis, bref, la totale ! C’était bon et bien fait, mais il me manquait le je-ne-sais-quoi qui fait qu’on veut revenir absolument. En fait, si j’y réfléchis bien, je dirais que je saurais faire la plupart des plats, et c’est probablement la cause de ma retenue.
Petite remarque marrante : cela fait plus de 2 semaines que j’évite les chocolats, confiseries et desserts (ce qui, je le répète, n’est pas un gros problème pour moi), du coup j’ai plongé une cuillère dans la crème brûlée et trouvé ça super-écoeurant. J’ai donc laissé l’intégralité des desserts à mon cher et tendre.
Poke bowl de thonSoupe au panaisEn haut, feta caramélisée, en bas, tartare de poissonLard confit et caraméliséLoup de mer et crevettesLentilles et Brillat-SavarinFilet de boeuf en sauceFromagesCrèmes brûléesSorbet
C’est bizarre de faire la cuisine en ce moment. Je n’ai pas beaucoup plus de temps que d’habitude (je travaille en télétravail selon mon horaire normal), et une fois par semaine, comme d’habitude, je vais faire les courses. Mais là s’arrête l’habituel… Car pour moi, d’habitude, faire les courses, c’est aller au marché, y acheter fruits, légumes, fromages, œufs, viandes et charcuteries, et compléter, pour l’épicerie sèche et deux trois trucs en plus, à la petite Migros de mon quartier. Mais voilà, plus de marché. Je dois dire que cela m’enrage, cette manière de jeter les gens dans les bras de la grande distribution – comme si un marché à l’air libre, que l’on peut correctement aménager avec files, distance sociale et tout le tralala, était plus dangereux qu’un supermarché… Et je déteste les légumes de supermarché, ils n’ont pas de goût, pas de fraîcheur, pas de saison et ont fait le tour du monde, bref ils m’insupportent. Le seul supermarché online que j’aime pour le frais, c’est Farmy, mais leurs délais de commande étaient jusqu’à récemment à un mois (une semaine en ce moment), on oublie. Alors j’ai trouvé des alternatives : des marchés à la ferme (Hess au Mont-sur-Lausanne, Blondel à Crissier), la boucherie Maillefer au Mont-sur-Lausanne, une fois une grosse commande de fromages et charcuteries italiennes chez Padula, et le reste à la Migros. Mais je n’ai, du coup, de loin pas le choix auquel j’ai accès d’habitude, ce qui a changé totalement ma manière de cuisiner : finis les menus faits à l’avance, j’achète et je fais avec. Peu de recettes, du coup, plutôt de la cuisine intuitive, et c’est assez amusant de voir que quand je suis dans ce mode-là, c’est ma cuisine d’enfance qui ressort, à savoir principalement de la cuisine française. Et à midi, faute de temps, c’est soit une grande salade mixte, soit des tranches de pâté (les excellents pâtés de la boucherie Maillefer) avec une salade, soit des restes, soit des commandes au restaurant sur Smood ou Eat.ch (ça fait marcher les restaurants en plus, c’est du gagnant-gagnant).
Voici donc un florilège des plats que j’ai cuisinés depuis mi-mars :
Spaghettis à la crème d’ail (de l’ail cuit dans de la crème et mixé, plus simple il n’y a pas)
Salade tiède de courge, feta et lard (tout est dans le titre, courge rôtie au four avec le lard, feta émiettée dessus 5 minutes avant la fin de la cuisson)
Salade fenouil orange oignons
Pizza en sauteuse, avec une pâte sans pétrissage mais à longue levée, un régal
Velouté de topinambours lard et noisettes, tiré de cette page
Ragoût de haricots borlottis à la ‘nduja et aux côtes de bettes, inspiré de cette recette
Houmous de haricots blancs et artichauts (au pif, haricots blancs en boîte, cœurs d’artichaut en boîte, jus de citron, huile d’olive et ail).
Fèves au chorizo (fèves surgelées de chez feu Picard, snif, cuites pas trop longtemps avec des oignons frais et du chorizo)
Steaks et salade verte, un classique qui ne se dément pas, avec du bon pain de ma boulangerie de quartier (qui vend le meilleur mi-blanc de Lausanne, et où l’on vous accueille avec chaleur et sourire)
Asperges sauce Parmesan (du Parmesan râpé mélangé à de l’huile d’olive, c’est pas vraiment de la cuisine mais miam !), ou encore sauce hollandaise au siphon (ludique et délicieux).
Porc et côtes de bettes (une recette de ce bouquin, maintes fois utilisée)
Plateau de fromages et poires, c’est simple mais délicieux
Lasagnes Bolognese, classique et bon, et puis ça fait des restes bien pratiques pour midi – et comme j’avais fait beaucoup trop de sauce bolognaise, patates douces au four sauce bolognaise à un autre repas
Carpaccio de thon à la mangue, salade d’avocat et de laitue iceberg
Penne aux artichauts (frais) émincés et au lard, improvisées et bonnes
Et voici une liste des restaurants auxquels nous avons commandés des repas (je ne parle que de ceux que nous avons appréciés).
Sur Smood :
Africa Express, cuisine d’Afrique de l’Ouest, c’est bon et trrrrès copieux (frites un peu sèches, mais les beignets sucrés-salés sont une tuerie, le maffé et le poulet yassa aussi)
Hoi An BBQ, cuisine vietnamienne fraîche, savoureuse, légère, bref que du bonheur
Nil Bleu, cuisine éthiopienne pleine de goût (avec un coup de cœur pour leur kitfo, le tartare éthiopien)
Sur Eat.ch :
Le Levant, cuisine libanaise axée sur les galettes farcies, mais aussi des mezzés (un peu trop de tahine dans le caviar d’aubergine à mon goût, mais les galettes sont parfaites)
Cette semaine, nous sommes beaucoup sortis, il va falloir que je rattrape un sérieux retard de sommeil…
Samedi soir, nous étions miraculeusement à la maison. J’ai fait une tajine de porc à la sauge, à laquelle j’ai adjoint des fonds d’artichaut (surgelés), et que j’ai trouvé particulièrement savoureuse.
Dimanche midi, j’ai concocté une soupe de poulet au tapioca et à la coriandre (recette déchirée dans un vieux Elle à Table et introuvable online) – là aussi je l’ai enrichie en légumes, cette fois avec des bok choi grossièrement hachés et ajoutés peu après les lanières de poulet.
Dimanche soir, j’ai fait une fondue au vacherin – et j’ai enfin compris pourquoi parfois elle devenait grumeleuse ! En fait, c’est le signe d’un simple manque d’eau (je vous rappelle que la fondue pur vacherin se fait à l’eau, pas au vin), ce qui est facilement remédiable. Alléluia !
Lundi soir, j’étais seule à la maison et j’ai soupé d’un avocat et d’un œuf dur mayonnaise – un repas de flemmarde que j’adore.
Mardi soir, première sortie : nous allions à Morges au théâtre avec des amis, et avons cherché un restaurant dans les parages qui accepte de nous servir à 22h. Du coup, nous avons découvert une petite perle : l’Auberge de l’Union, à Saint-Prex. Nous avons été accueillis avec le sourire et une grande gentillesse, on nous a installés, pris la commande d’apéritifs, puis, quand on nous les a servis, des plats, en nous précisant bien de prendre notre temps pour manger, pas besoin de se presser. De plus, c’est absolument délicieux ! Nous nous sommes partagé une portion de terrine de foie gras aux figues et Porto, que j’ai fait suivre d’une belle assiette d’omble chevalier sauce chasselas, servi avec une excellente écrasée de pommes de terre aux herbes et avec des petits légumes.
Mercredi soir, deuxième sortie : j’avais été invitée (grâce à ce blog je crois) à la soirée d’inauguration du marché de Noël de Lausanne, Bô Noël. Il faut savoir que, depuis cinq ans qu’il existe, Bô Noël prend de plus en plus d’ampleur, jusqu’à être inclus dans le top 5 des marchés de Noël d’Europe par je ne sais plus quelle revue britannique. Il est aussi couplé avec le festival Lausanne Lumières, qui orne notre ville de sculptures et animations lumineuses souvent très réussies. La soirée a commencé au Coeurnotzet, bar installé sous les voûtes du Grand-Pont. Nous étions à l’étage, ce qui donne une vue inédite sur les arches du pont, ainsi que sur la place Centrale. De plus, c’est très joliment aménagé, avec un bar bien sûr, des fauteuils et tables éparpillés, des braseros, et au beau milieu de tout ça, l’arbre qui pousse à cet endroit-là et auquel on a aménagé un passage dans le plancher. Mes photos sont hélas peu nombreuses et très pourries, mon téléphone disposant d’un appareil photo qui est excellent de jour et épouvantable de nuit (mais c’est mieux en noir et blanc, ce qui explique ce que vous voyez ci-dessous).
Nous avons ensuite eu droit à une visite commentée des installations de Lausanne Lumières, et je dois dire que mon gros coup de cœur va à l’illumination du portail nord de la Cathédrale, que je vous invite à ne pas rater, et qui d’une part met en valeur tous les détails des sculptures de ce portail, et d’autre part crée une image magique, qui m’a fait penser aux ravissantes crèches peintes d’Amérique du Sud, en version immense. A savoir : ce type de visite guidée est proposé gratuitement tous les jeudis soirs de novembre et décembre, à 19h (départ sur la place Centrale), et c’est vraiment à faire (durée : une heure environ).
Enfin, nous avons pu déguster une belle planchette de charcuteries puis une excellente fondue moitié moitié au restaurant éphémère 2020, sis sur la Terrasse Bel-Air (et qui sera ouvert non seulement pendant toute la durée de Bô Noël, mais aussi après, pour les JOJ 2020). Bref, une belle soirée !
Jeudi soir, troisième sortie : nous nous étions inscrits à la soirée des 35 ans du CAVE, qui avait lieu au Beau-Rivage à Genève. Le menu était le suivant :
Je dois dire que la qualité de la cuisine était impressionnante, surtout si l’on pense que c’était servi à 180 personnes. Cuissons parfaites, goûts frais et subtils, et même moi qui suis tout sauf un bec sucré j’ai adoré le dessert ! Et il faut absolument que j’apprenne à faire des olives confites, c’est une tuerie. Quant aux vins, ils étaient dignes de la sélection du CAVE, qui est toujours parfaite.
Vendredi soir, ouf, un soir à la maison, j’ai fait des bêtes steaks frottés aux épices créoles et accompagnés d’une salade verte.
Samedi soir, j’ai réuni un repas de restes de la fin de la semaine passée : salade d’aubergines, salade de tomates et avocat et vitello tonnato, que j’ai complétés (ils étaient peu généreux) par une salade de tomates à la feta.
Dimanche midi, j’ai grillé deux belles dorades au four, en même temps que des pommes de terre nouvelles et des petits artichauts.
Dimanche soir, j’organisais un Surfing Dinner. Nous étions six, et le titre du repas était « Mezzes en terrasse ». J’ai fait façon buffet, avec :
Des poivrons marinés (poivrons grilllés puis pelés, marinés avec vinaigre, huiler d’olive et ail haché)
Des keftas de boeuf (boeuf haché, zaatar, oignon et persil hachés)
J’avais aussi fait du pain en cocotte, et en dessert, j’ai servi du tiramisu aux fraises.
Le pain
Poivrons marinés
Salade d’oeufs et oignons
Houmous « noir »
Foies de volaille
Caviar d’aubergine
Burrata aux tomates confites
Tiramisu aux fraises
Lundi soir, nous sommes allés manger chez un ami.
Mardi soir, j’ai fait des mini-pilons de poulet tandoori, avec du tzatziki aux poivrons (même recette que le tzatziki classique, mais avec du poivron grillé haché en lieu et place du concombre) et une salade verte.
Mercredi soir, nous avons participé avec des amis à un repas centré sur la dégustation de vins italiens au Débarcadère, repas organisé par l’Enoteca Capponi. La cuisine était assurée par l’équipe du restaurant, mais dans un style classique italien qui n’est pas celui du restaurant habituellement (celui-ci propose plutôt une cuisine locale et/ou française). Nous avons eu d’abord du tartare de thon, puis des petites pâtes à la saucisse au fenouil, puis une côte de veau aux chanterelles, et enfin un parfait au limoncello. C’était très bon, et je n’ai rien photographié, toute occupée que j’étais à discuter et à déguster !
Jeudi soir, j’ai servi des filets de sardine marinés (ail, romarin, jus de citron, huile d’olive, sel, poivre, le tout quelques heures à l’avance) avec une salade verte.
La semaine passée, j’étais en Italie (ce qui explique l’absence d’article la semaine passée, j’ai fait une semaine de farniente dans un bon hôtel avec spa et eu la flemme de comptabiliser mes repas). En revenant, nous avons d’abord passé au marché d’Aoste, qui recèle un merveilleux marchand de primeurs que j’ai dévalisé, puis au Gros Cidac pour acheter de quoi compléter. Cette semaine s’est donc passée sous le signe des légumes italiens.
Samedi soir, après le théâtre, nous avons mangé à notre habituel Molino. J’avais une terrible envie de verdure, j’ai donc pris une grande assiette de légumes grillés couronnée d’une petite burrata – simple mais bon.
Dimanche midi, j’ai fait un repas rapide de thon snacké au miso et d’asperges rôties au four. Le poissonnier m’avait coupé le thon trop fin, ce qu’il fait qu’il était presque impossible à garder cru à coeur, mais je ne m’en suis pas trop mal sortie quand même, il n’était pas sec du tout.
Dimanche soir, nous avons mangé un très bon repas à l’Auberge de l’Abbaye de Montheron. Nous avons d’abord reçu un petit amuse-bouche de tartare de boeuf. En entrée, j’ai choisi la langue de boeuf confite sauce vierge, et en plat le « Cochon de lait, celeri, raisinée, bière ». C’était vraiment exquis, et l’accueil et le service étaient chaleureux et agréables.
Amuse-bouche
Langue de boeuf
Cochon de lait
Lundi soir, j’ai rôti des côtes de veau au four (un essai, je les fais d’habitude à la poêle, ce n’était pas mal du tout je dois dire, mais quand même légèrement moins bon), et les ai accompagnées de brocoletti sautés à l’ail et au piment (j’adore les brocoletti, dits aussi broccolini ou broccoli-branche, ils sont très difficiles à trouver ici et à mon goût bien meilleurs que les broccolis).
Mardi soir, j’ai concocté une salade de fèves (un kilo de fèves fraîches, écossées puis pelées, et ça a fait une toute petite salade – je me suis souvenue de pourquoi j’achète les fèves pelées surgelées chez Picard !!!) à la coriandre et à la feta, que j’ai escortées d’épinards à la japonaise (j’avais trouvé les épinards frais déjà cuits, non assaisonnés, à Aoste) et de piments doux à l’huile farcis au thon (achetés).
Mercredi soir, j’ai fait une expérience et préparé des artichauts frits à la friteuse Actifry, avec juste deux cuillerées à soupe d’huile d’olive pour 10 petits artichauts épineux. Eh bien c’était une réussite, ils étaient légers et croustillants ! La prochaine fois, je les couperai en quatre et non pas seulement en deux, je pense que le croquant sera encore plus marqué. Avec les artichauts, j’ai servi du jambon cru et les premières tomates de l’année (région de Naples, pleines de goût) assaisonnées d’huile d’olive au basilic et couronnées de sérac.
Jeudi soir, j’ai servi des tagliolini frais au chorizo, lard, oignons frais et à la tomate fraîche.
Vendredi soir, c’était le Best Host Meal « Pâques autour du monde » organisé par l’association Surfing Dinner. J’ai fait une des deux entrées, les verrines d’asperges accompagnées de sablés Parmesan-romarin. Vingt-cinq verrines et autant de sablés en forme de lapin (faut bien que je m’amuse – et évidemment j’ai complètement oublié de photographier mes oeuvres), c’est pas mal de boulot mais sympa à faire !
Hé oui, nous étions à Saint-Gall ce weekend (envie de visiter un peu la Suisse, que nous connaissons paradoxalement assez mal en dehors de notre région). C’est une jolie ville, la très fameuse bibliothèque est une merveille, et… nous avons très bien mangé ! Je parle d’ailleurs du repas de vendredi soir dans mon dernier article.
Samedi soir, nous avons fait un repas « fusion » très réussi au restaurant Candela. Nous avons succombé à l’offre « Tavolata », qui comprend une série d’entrées à partager (petite tarte au fromage à la confiture de figues, coquille saint-jacques sur lit de légumes au curry, betteraves au fromage frais, tartare de thon), puis un plat à choix (j’ai choisi le boeuf Voronoff, superbement exécuté, servi avec chou rouge et spätzli) et un dessert composé.
Dimanche midi, dans une ville déserte où l’écrasante majorité des restaurants sont fermés, nous avons trouvé un petit Tex-Mex (une chaîne, apparemment), Tres Amigos, où nous avons mangé des fajitas agréables (sans être mémorables), au poulet pour moi, au chorizo pour mon homme (et ne me demandez pas ce que viennent faire des carottes dans un plat de fajitas, je n’en n’ai pas la moindre idée…).
Dimanche soir, en arrivant un peu tard à Lausanne (train annulé, multiples changements pour arriver à bon port), nous avons cédé aux sirènes du Mirabeau (j’en ai déjà parlé plusieurs fois, une perle cachée de la cuisine française à Lausanne). J’ai pris des huîtres (c’est la fin de saison, il fallait que je profite de cette dernière possibilité !), puis une salade de pissenlits (dents-de-lion, comme on dit ici) aux oeufs durs, croûtons et lardons.
Lundi soir, j’ai fait du tout simple, des fusilli à la tomate et bûche de chèvre.
Mardi soir, j’ai préparé de l’émincé de veau à la crème et au paprika (sans recette), avec des haricots au thym sortis du congélateur (ceux dont j’avais parlé dans cet article) et des pommes de terre rôties.
Mercredi soir, j’ai confectionné, avec des restes que j’avais au congélateur et au frigo, un gratin de viande émincée, oignons grillés, épinards et fromage à raclette, très réussi.
Jeudi soir, nous avions une invitation pour la soirée VIP (il n’en faut pas beaucoup pour être VIP, une vague inscription à une liste email…) de Mercedes au Salon de l’Automobile à Genève. Après avoir arpenté le salon en long et en large (on regardait l’offre actuelle et émergente en voitures électriques) puis bu un verre de mousseux au stand Mercedes, nous sommes allés manger à Genève dans un restaurant de cuisine nikkei (qui est vraiment une cuisine que nous apprécions beaucoup) près de la gare, le Kampai. Je le recommande vivement, l’accueil était sympathique, le cadre très réussi et la nourriture délicieuse. Nous avons partagé un Ceviche nippo (ceviche de dorade), un Tiradito de atùn (thon cru assaisonné), une causa (flan froid de pommes de terre) au poulpe et un lomo Kampai (filet de boeuf fumé). J’ai fini par une glace, une boule au lucuma (fruit péruvien) et une autre au wasabi. Tout était excellent, avec mention spéciale pour le boeuf fumé, une tuerie.
Causa
Tiradito de atùn
Ceviche
Boeuf fumé, avec sa fumée !
glace lucuma wasabi
Vendredi soir, j’ai fait des mini-pilons de poulet laqués miel et sauce soja, avec une salade d’artichauts.