Avez-vous déjà mangé du cédrat ?

Samedi soir, nous étions quatre à table. En entrée, j’ai proposé un tartare de légumes crus au chèvre frais (fait sans recette). Le plat était un chile verde accompagné de cornbread. En dessert, j’ai refait les mangues au piment que nous avions trouvées si bonnes, mais hélas, les mangues n’étaient pas assez mûres, c’était moins réussi.

Dimanche midi, j’ai fait d’excellentes penne au citron et haricots verts.

Dimanche soir, nous avons mangé au Mirabeau (que nous affectionnons toujours autant, pensez, j’y vais depuis plus de 40 ans, c’est tout dire…). J’ai commencé par 6 huîtres délectables, et poursuivi avec un excellent tartare, pour finir par un dessert (une fois n’est pas coutume) : un colonel.

Lundi soir, j’ai concocté une salade de cédrat pour accompagner du filet de boeuf en cuisson lente. Avez-vous déjà mangé du cédrat ? Moi c’est la première fois, et j’ai été conquise. C’est une salade étonnante, puisque contrairement à tout ce que je connais habituellement des agrumes, on mange la partie blanche (épaisse, entre l’écorce et la pulpe, elle constitue la majeure partie du fruit) du cédrat, qui est très fraîche, douce et fruitée, pas du tout amère, avec un goût légèrement citronné (on met aussi la pulpe, qui est présente en quantité négligeable, mais pas l’écorce, qui donne de l’amertume). C’était vraiment excellent, mais soyez prévenus : j’ai mangé une partie de ce qui restait le lendemain midi, c’était parfait, mais quand j’ai voulu manger le reste le jeudi à midi, elle était devenue assez amère – à ne pas laisser traîner, donc.

Mardi soir, j’ai fait une quiche aux poireaux.

Mercredi soir, j’ai fait d’excellentes patates douces au four. Je retiens tout particulièrement la manière d’apprêter les oignons, vraiment délicieux. Deux entorses à la recette : j’ai pelé les patates douces avant cuisson car c’est une peau qui ne se mange pas et que je n’avais pas envie d’entamer un duel avec ma patate dans mon assiette, et j’ai mixé de la bûche de chèvre dans la sauce. Je les ai accompagnées d’une salade verte.

Jeudi soir, j’ai fait un civet de chevreuil escorté de chou rouge braisé.

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis dans la nouvelle Brasserie Millenium à Crissier. Le bâtiment est totalement futuriste et improbable, la brasserie elle-même est très belle, avec une cave vitrée attenante, des lumières très bien pensées, et en général une décoration en même temps très contemporaine et très chaleureuse. Et nous y avons très bien mangé. Nous avions pris un bon Qoqa, et nous avons d’abord eu un apéritif (très copieux, presque trop !) de charcuterie prises sur le chariot de charcuteries maison.

Ensuite, le menu était le suivant :

En images :

Tout était vraiment délicieux, à la seule exception du suprême de volaille, sec et dur. Mais bon, le reste du repas était si bon que cette petite fausse note fut vite pardonnée, d’autant plus que les champignons étaient absolument exquis.

Des soupes, du gibier

Toutes les recettes de cette semaine, à l’exception de la soupe à la tomate, proviennent du livre Cuisine saveur et vie active, dont j’ai déjà parlé dans mon article précédent.

Samedi soir, nous avons dégusté la chasse à l’Hôtel de France (adresse très « dans son jus » que j’affectionne et dont je parle plus en détails dans cet article). Je prends d’habitude le duo de terrines de gibier, cette fois j’ai voulu essayer le carpaccio de cerf. La viande était exceptionnelle, mais il y avait malheureusement trop d’huile et trop de Parmesan par dessus. C’était quand même bien bon (je n’ai mangé que le tiers des écailles de fromage). J’ai ensuite pris des médaillons de chevreuil sauce morilles absolument exquis, et je n’ai pas pu résister aux raisins à la lie en dessert (mais j’ai découvert que maintenant que je ne mange presque plus de sucre, c’est devenu bien trop sucré à mon goût !).

Dimanche midi, j’ai servi une excellente et veloutée soupe à la tomate (en utilisant de la passata de tomate à la place des tomates pelées en boîte), et du fromage.

Dimanche soir, j’ai grillé des brochettes de poulet thaï et sauté du pak choi (c’était un gros pak choi, de la taille d’une botte de côtes de bettes, et il était bizarrement amer, malheureusement).

Lundi soir, j’ai fait (sans recette) des gros fusilli complets au pesto de pistache (en bocal) et à la burrata, celle-ci donnant une fraîcheur bienvenue au plat.

Mardi soir, j’ai mijoté de la soupe aux poivrons grillés et l’ai accompagnée de coppa.

Mercredi soir, repas au Maharaja (restaurant indien hautement recommandable dont j’ai déjà parlé dans cet article). Nous avons d’abord partagé des pakoras d’aubergine et des ailerons de poulet grillés, puis nous avons partagé du poulet « Murg Irani » et de l’agneau « Gosht Masala ». Nous avons aussi pris un naan à l’ail, une vraie tuerie.

Jeudi soir, j’ai fait du cabillaud à la thaïlandaise (recette du livre cité plus haut, cabillaud en papillote avec des condiments thaï), excellent, et des épinards à la coréenne (c’est tout simple mais délicieux, une recette dans ce genre-là, pour laquelle j’utilise des épinards surgelés).

Vendredi soir, j’ai poêlé des coquilles saint-jacques (j’étais contente de ma cuisson, elles étaient nacrées et fondantes) et les ai servies avec de la salade de chou noir.

A toute vapeur

Cette semaine, j’ai décidé d’exploiter ma marmite à pression électrique (qui fait aussi cuisson lente et plein d’autres trucs, c’est ce que les Américains appellent un Instant Pot, du nom de la marque qui a popularisé ce genre d’appareils). J’ai donc sorti de ma bibliothèque le livre Cuisine à la cocotte minute. Toutes les recettes à la marmite à pression de cet article sont tirées de ce livre.

Samedi soir, nous étions à une fête.

Dimanche midi, nous étions invités chez des amis.

Dimanche soir, j’ai fait un cocido (pot-au-feu espagnol) à la marmite à pression, délicieux. Je n’ai pas trouvé d’oreille de porc demi-sel, je l’ai remplacée par de la queue de porc (non salée) et je n’ai pas mis de talon de jambon.

Lundi soir, j’ai préparé une chorba (soupe tunisienne) à la marmite à pression, excellente.

Mardi soir, j’ai fait des légumes rôtis au four (patates douce, carottes, chou pointu, courge) et les ai servis avec un aïoli maison. J’ai essayé de faire l’aïoli au Bamix, mais rien à faire, je ferais mieux d’abandonner, ma mayonnaise ne fonctionne que quand je la fais à la main, et ça m’énerve de ne pas comprendre pourquoi… Bref, mon aïoli était un peu trop liquide, mais ce n’était pas gênant en l’occurrence. J’étais très contente d’avoir acheté (en Italie) des patates douces jaunes, je les préfère nettement aux patates douces oranges que l’on trouve en Suisse, elles sont moins sucrées et plus fermes. J’aimerais bien en trouver par ici !

Mercredi soir, nous avons mangé à la Pomme de Pin, restaurant historique situé à la Cité (vieille ville de Lausanne, pour celles et ceux qui ne connaissent pas la ville). C’était très classique, rien de transcendant mais très agréable. Nous avons commencé par une petite soupe à la courge, puis une fricassée de champignons. Ensuite, nous avons dégusté des médaillons de cerf avec spätzlis, chou rouge et poire à botzi, et enfin un soufflé glacé au citron très léger et réussi.

Jeudi soir, j’ai fait de la très tendre et très savoureuse joue de boeuf au rosé à la marmite à pression. Je l’ai accompagnée de poireaux rôtis.

Vendredi soir, j’ai mijoté, en utilisant une recette du livre Cuisine saveur et vie active, un excellent curry Sri-Lankais aux oeufs durs (j’ai ajouté des légumes à la recette : poivrons et poireaux, et remplacé les pommes de terre par des patates douces), que j’ai servi avec du riz noir.

Heure d’hiver

Moche, pluvieux, frais. Tiens, on est en novembre !

Samedi soir, nous étions invités chez des amis. J’avais proposé d’apporter l’entrée, j’ai donc fait des petits cheesecakes aux pétales d’oignons rouges, avec une salade de mesclun. J’ai dû faire les cheesecakes dans des verres à tapas, le fond restant obstinément liquide. Les cheesecakes avaient bon goût, mais nous étions plusieurs à trouver le fond (semi-liquide, donc) bien pâteux. Bref, je cherche encore une recette pour des cheesecakes salés qui me convienne vraiment.

Dimanche midi, j’ai servi un carpaccio de coquilles saint-jacques (assaisonné à l’huile d’olive au citron et avec le merveilleux sel au combawa de Nils Rodin) et une grande salade.

Dimanche soir, j’ai fait du poulet mariné à la sauce achiote, accompagné de betteraves de Chioggia rôties. J’avais une bouteille de sauce achiote dans le frigo, je l’ai juste additionnée d’un peu de jus d’orange et de vinaigre, puis j’ai fait mariner le poulet dans ce liquide pendant plusieurs heures, et enfin j’ai cuit le tout au four. Bon, mais pas mémorable.

Lundi soir, j’ai fait des migas au chorizo, poivrons et chou noir, avec un oeuf au plat par dessus. Comme la veille, bon mais pas mémorable.

Mardi soir, nous avons été manger au MP’s Bar & Grill. L’endroit est vraiment magnifique, une belle grande salle aux lumières tamisées, avec un décor Art Déco tout à fait dans mes goûts, et ce que l’on trouve dans l’assiette vaut le détour. J’ai commencé par un ceviche de dorade très frais et subtilement assaisonné, puis j’ai craqué pour le gibier : suprême et cuisse de perdreau sauvage, chou vert, spätzlis, courge, le tout exquis.

Mercredi soir, j’avais de la saucisse à rôtir de sanglier et j’ai fait une très goûteuse poêlée de haricots (un mélange de cannellini et de borlotti), kale et saucisse. J’avais, en entrée, servi trois belles tranches de pâté de la boucherie de Maillefer, un pâté de lièvre (mon préféré, une merveille), un pâté de chevreuil et un pâté de cerf.

Jeudi soir, j’ai fait du boeuf haché à la Coréenne, en utilisant du bok choi à la place des courgettes indiquées dans la recette, en augmentant la quantité de piment (j’aime quand c’est vraiment piquant !), et en remplaçant la sauce soja par de la sauce japonaise Ponzu Yuzu. Excellent !

Vendredi soir, j’ai fait une pizza blanche aux coeurs d’artichauts et au lard.

Comme un air de printemps

Oh ! Du soleil, un beau, radieux, brillant soleil ! C’est splendide. Mais faut pas rigoler, dans les champs et dans les assiettes, c’est encore l’hiver, les jeunes pousses ça sera pour plus tard. Cependant on trouve une telle variété de légumes d’hiver maintenant (panais, courges de toutes sortes, betteraves, céleri, toutes sortes de choux, bettes…) qu’on ne va pas pleurer (et en ce qui me concerne, je ne regarde même pas les tomates, aubergines, etc., c’est une telle absurdité en ce moment…).

Samedi soir, j’ai fait des tranches de gigot en cuisson lente (j’ai un nouveau four – le vieux avait plus de vingt ans et commençait à vibrer bizarrement -, ça m’a permis de le tester) escortées de haricots blancs à la sauge et à l’ail.

Dimanche midi, j’ai improvisé des spaghettis aux fonds d’artichauts (en boîte, rincés et égouttés, coupés en tranches et revenus avec un peu d’huile d’olive) et à la burrata.

Dimanche soir, nous avons été manger à la Brasserie du Royal, qui est vraiment un des fleurons de la cuisine française à Lausanne. En entrée, j’ai pris l’oeuf de cane aux épinards et à la truffe, à fondre de plaisir, puis nous nous sommes partagés le Pithiviers au pigeon et au foie gras, un plat de maître, accompagné très à propos d’une petite salade verte.

Lundi soir, j’ai sorti du congélateur quelques restes (du riz blanc et des tranches de jambon) et confectionné un riz sauté au kimchi succulent (avec le kimchi que j’avais fait l’été passé, s’il vous plaît !).

Mardi soir, j’ai à nouveau pioché dans le congélateur. J’en ai sorti les restes du repas d’il y a deux semaines, du chevreuil que j’ai haché et de la purée de pommes de terre et céleri, et j’ai tout bêtement fait un hachis parmentier.

Mercredi soir, j’ai mijoté un chowder au haddock.

Jeudi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi un gravlax au whisky (mais de sandre, pas de saumon, mon cher et tendre n’aimant pas le saumon) avec la petite salade de pommes vertes (des Granny smith) conseillée dans la recette – c’était délicieux, léger, frais et savoureux.

En plat, j’ai fait une côte de boeuf cuisson lente accompagnée de haricots verts au thym, et en dessert un banoffee cheesecake (banoffee étant la contraction de bananas et de toffee, il s’agit donc d’un cheesecake banane-caramel). Comme on peut le voir sur la photo, le cheesecake avait franchement peu de tenue, la confiture de lait coulait autour. Cependant, il était délicieux (je n’ai mis que la moitié du sucre indiqué, c’était bien suffisant) et ce serait dommage de jeter le bébé avec l’eau du bain, je pense donc le refaire sous forme de verrines, en transformant le fond de miettes de sablés et beurre en une simple couche non tassée de grosses miettes de sablés, puis en empilant le reste comme indiqué dans la recette.

Vendredi soir, nous avions invité une amie, et j’ai fait du poulet aux patates douces, aux pois chiches et au harissa. Excellent, et très facile !

Les frimas de février

Samedi soir, nous étions cinq à table. En entrée, j’ai servi un tartare de betteraves au chèvre, frais et croquant. En plat, une gigue de chevreuil marinée faite en cuisson lente, accompagnée d’une purée de pommes de terre et céleri et d’une sauce grand-veneur (confectionnée avec comme base la marinade filtrée). Pour le dessert, j’avais fait des panna cotta au romarin (recette classique de panna cotta, en faisant simplement infuser une branche de romarin – cueillie juste avant la neige de vendredi ! – dans le mélange lait-crème chaud) avec lesquelles j’ai proposé ma pâte de coings maison.

Dimanche à midi, nous étions invités.

Dimanche soir, je n’ai pas résisté à l’appel de la fondue (moitié-moitié, bien tradi).

Lundi soir, j’ai fait un magret de canard en cuisson lente (c’est vraiment ma méthode de cuisson préférée pour la viande rouge) avec une sauce à l’orange improvisée (jus d’orange, miel, fond de volaille, cognac, eau) et des épinards en branches au beurre (surgelés, on est en février).

Mardi soir, j’avais prévu un rougaille saucisse pour nous deux, qui s’est étendu de manière impromptue à quatre (j’avais bien assez de saucisse, j’essaie d’utiliser le contenu de mon congélateur, ça tombait bien). Je l’ai servi avec du riz blanc et des brèdes. J’adore la cuisine créole, et je trouve qu’elle s’accorde paradoxalement très bien avec un temps bien froid – tout ce piment, ça réchauffe !

Mercredi soir, j’ai fait un risotto au potimarron (en utilisant la recette de Macha Méril dans « Moi j’en riz« ), fondant et exquis.

Jeudi soir, nous avons mangé à l’Osteria Bolgheri, qui a ouvert récemment. C’était une très agréable découverte : décor très italien, service aimable, et une belle carte à explorer (une belle carte des vins aussi, à des prix très raisonnables). Nous avons partagé un Centro tavola italiano (plateaux de charcuteries et de fromages, généreux et de très belle qualité), puis j’ai pris une spécialité napolitaine que j’adore et qui est très difficile à trouver, une pizza fritta – mais oui, une pizza (ou plutôt un calzone, fermé) frite, farcie de très bonnes choses, c’est pas léger léger et l’aspect est peu engageant mais c’est franchement délicieux.

Vendredi soir, nous avons participé à un rallye Surfing Dinner « Cuisine au Champagne ». J’avais déjà participé à un rallye Surfing Dinner, j’avais décrit le principe et la soirée dans cet article, là c’était un peu différent dans la mesure où, comme « invités », nous étions organisés en groupes de quatre et nous voyagions ensemble pour l’entrée, le plat et le dessert chez les trois hôtes proposés – je n’ai donc pas cuisiné. Le thème était « Cuisiner avec du Champagne », le Champagne a donc coulé à flots (autant dans les plats que dans les verres). Et c’était comme d’habitude une super-soirée, on a bien mangé, on a rencontré plein de gens sympa, bien ri, bien discuté, bref, la plus belle manière de terminer la semaine !

Frrrrroid !

Brrr, ça y est, on est passés directement de l’été à l’hiver, ça caille ! Et quand vous saurez que nous sommes en plein remplacement de chaudière et que la chaudière temporaire, très sous-dimensionnée, nous a assuré la douce température de 17° dans la maison (elle a été remplacée depuis par une plus puissante, les dieux soient loués), vous comprendrez ma douleur…

Samedi soir, on avait des amis à la maison (l’ancienne chaudière était encore en service, heureusement !). J’ai servi en entrée une salade russe à la polonaise (elle a toujours son petit succès), puis du civet de chevreuil (qui marinait au frais depuis 8 jours, résultat il était d’une tendreté exceptionnelle) avec de la polenta et des haricots verts, et en dessert des muffins au citron dont je recommande chaudement la recette, tout tendres, moelleux et savoureux avec une couronne bien fondante.

Dimanche à midi, j’ai fait des spaghettis au citron et à l’ail (excellents, mais je n’ai pas réussi à attraper Scarlett Johansson, sorry Funambuline, mais comme je lorgne plutôt sur Brad Pitt, pas grave).

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Dimanche soir, j’ai laqué un carré de cerf avec de la sauce barbecue smoky, je l’ai passé au four et servi avec du chutney de coriandre et le restant de la polenta de la veille, poêlée.

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Lundi soir, nous avons testé avec des amis la nouvelle cuisine des Alliés (le cuisinier ayant changé début septembre), eh bien chapeau ! J’ai pris le menu chasse, avec d’abord la « saladine de ris de veau croustillants et feuilleté aux champignons », puis l’entrecôte de chevreuil sauce aux myrtilles, et enfin le baba au whisky et sa mousse de marron au caramel. Tout était un délice, avec un coup de coeur particulier pour la saladine, les ris de veau étaient coupés fins et très croustillants, le feuilleté goûteux et aérien, bref, une merveille !

Mardi soir, j’ai improvisé un gratin avec des quenelles natures, nappées d’un mélange de sauce tomate (celle de ma belle-mère, délicieuse, dont j’ai une réserve presque inépuisable) et d’ajvar piquant et parsemées de Parmesan et de Comté râpés. Excellent !

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Mercredi soir, j’ai essayé une recette de ragoût d’agneau perse aux haricots rouges, que j’ai servi avec du riz basmati. C’était beaucoup de boulot et de temps de préparation et de cuisson pour un résultat bon sans plus, donc je ne vous le conseille pas vraiment (surtout si on sait que le gratin de quenelles de la veille m’avait pris bien moins de temps et était meilleur !).

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Jeudi soir, nous avons rapidement mangé à La Grange avant d’aller au théâtre juste à côté. Les pizzas étaient très bonnes, nous avons partagé une Diavolo (chorizo et poivrons) et une Funghi porcini e rucola (aux bolets et roquette) :

Vendredi soir, nous sommes retournés au Restaurant du Chasseur déguster la chasse avec des amis. C’était parfait, comme d’habitude. J’ai pris la poêlée de chanterelles en entrée, puis le tartare de cerf (avec des toasts de vrai bon pain grillé au feu de bois, miam !), et je me suis régalée :

L’automne pointe son nez

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas au restaurant Les Saisons, qui est le restaurant gastronomique du Grand Hôtel du Lac à Vevey (ouvert du jeudi au samedi le soir uniquement) – je lui avais dédié un article. C’était toujours aussi bon, dans la belle salle décorée XVIIIème siècle, devant un feu de cheminée.

Le menu que nous avons dégusté était le suivant :

  • Crevette rouge / chou-fleur / châtaigne / fenouil (crevette crue marinée, fondante, un délice, et fenouil et chou fleur rôtis, exquis)
  • Aile de raie / broccoli / tomate / noix / anchois de Cantabrie (ce plat m’a fait aimer l’aile de raie, que j’apprécie d’habitude modérément)
  • Filet de chevreuil / pomme de terre / noisette / truffe noire / airelle (chevreuil tout tendre, et l’accompagnement sur une sorte de petit sablé incroyable)
  • Chariot de fromages (splendide)
  • Figue / pruneau du Valais / sirop d’érable / gingembre / chocolat au lait (très frais et léger, parfait pour moi qui trouve toujours le dessert superfétatoire)
  • Mignardises

Dimanche midi, j’ai servi une belle salade (verte, à laquelle j’ai ajouté la dernière tomate fraîche de la saison) aux gésiers confits :

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Dimanche soir, j’ai confectionné une poêlée de saucisse piquante, kale et haricots blancs particulièrement délectable :

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Je me suis dit qu’il s’agissait en fait d’une recette générique facilement adaptable, selon le schéma une viande hachée ou coupée petit (ici la saucisse, mais on peut imaginer du boeuf haché, du porc haché, ou de l’émincé de poulet, etc.), un légume-feuille robuste (ici le kale, mais on pourrait aussi utiliser des épinards, du bok choi ou des bettes), une légumineuse (ici les haricots blancs, mais on peut les remplacer par des pois chiches, des haricots noirs ou rouges, des lentilles ou des flageolets), du fromage râpé (à varier) et un élément acide (ici du citron, mais on peut imaginer du vinaigre balsamique), et que je sens que je vais un peu m’amuser avec cette formule prochainement !

Lundi soir, j’ai fait la première raclette de la saison, servie avec pommes de terre rattes et salade verte – simple et délicieux !

Mardi soir, j’ai cuisiné un émincé de cerf sauce champignons , que j’ai accompagné d’un mélange de pommes de terre et poireaux rôtis au four. Je dois dire que je n’ai pas été convaincue par l’ajout de la tomate dans la sauce.

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Mercredi soir, j’ai fait (avec ma Roccbox, que j’apprécie de plus en plus) une pizza blanche aux figues et jambon cru, délicieuse :

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Jeudi soir, j’ai improvisé des pâtes farfalle au potimarron, champignons de Paris et crème :

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Vendredi soir, nous avons fait un très bon repas de chasse « classique » avec des amis à l’Hôtel de France à Cuarnens. J’avais décrit ce restaurant dans cet article, eh bien il n’a pas changé, ni le décor ni la cuisine, ce qui m’a ravie. J’ai pris la belle entrée de terrine de gibiers et pâté en croûte de lièvre, puis le filet de lièvre sauce poivrade (garni de délicieux spätzlis bien croustillants et de plein d’autres choses), et enfin j’ai partagé une coupe de raisins à la lie avec mon compagnon.

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Je tape dans mes réserves

Pas le temps de faire les courses cette semaine, tout notre samedi était occupé. Pas grave, j’avais un congélateur plein et quelques légumes dans le frigo, on a fait avec !

Samedi soir, nous avons profité de la belle carte « Chasse » du bien nommé Restaurant du Chasseur, dont j’ai déjà parlé ici ou (et dans plusieurs autres articles encore). J’ai d’abord pris un « carpaccio de cerf à l’huile vierge, copeaux de pecorino sarde à la truffe noire, vieux balsamique », puis un « Mole de lièvre, avocat grillé, purée de patate douce, mousseline de céleri, polenta ». Un délice !

Dimanche midi, j’ai décongelé de la purée d’ail des ours (mixé avec de l’huile d’olive), l’ai mélangée avec du fromage frais que j’avais au frigo, ça a fait une délicieuse sauce pour spaghetti.

Dimanche soir, nous étions inscrits depuis belle lurette à une soirée spéciale organisée dans le cadre de Lausanne à Table, un repas « Vaud contre le reste du monde » à la Brasserie de Montbenon. Le principe était de déguster, en même temps que chaque plat et à l’aveugle, deux ou trois vins dont un vaudois. Très instructif : pour moi, il en ressort que, mais ce n’était pas une révélation, la meilleure expression du pinot noir reste le Bourgogne, que le meilleur compagnon du Vacherin Mont-d’Or est le vin blanc, et que le Canton de Vaud produit de très belles choses quand les vignerons s’en donnent la peine. Et voilà le programme…

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Lundi soir, j’ai fait des agnolotti à la bourrache assaisonnés de parmesan et de noisettes concassées.

Mardi soir, j’ai grillé un filet de lieu frotté d’huile d’olive et de zaatar sous le grill du four, et l’ai servi avec un mélange d’oignons doux et d’aubergines sautées.

Mercredi soir, j’ai servi du filet de cerf en cuisson lente avec une sauce crémée aux champignons et de l’épeautre.

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Jeudi soir, j’ai poêlé deux belles tranches de gigot (préalablement frottées d’un mélange d’épices pour barbecue), et les ai escortées de pommes de terres rôties au four et d’une salade de céleri-branche assaisonnée de vinaigre balsamique et d’huile d’olive à la mandarine.

Vendredi soir, nous avons été fêter mon anniversaire aux Bottle Brothers. J’ai d’abord pris un cocktail « Japanese Cucumber » excellent (vodka, concombre, menthe fraîche), puis un pâté en croûte absolument superbe (et très bien servi), et enfin du poulet frit que j’ai trouvé moins convaincant (pâte à beignet trop épaisse, pas d’épices, pas d’accompagnement) :

Fuite d’eau, mais on ne se laisse pas aller

Samedi soir, nous avons à nouveau mangé chez Denis Martin, comme il y a dix jours. C’était un hasard (nous y allons plutôt une fois tous les deux ans normalement), des amis avaient reçu une offre intéressante de menu-test de la nouvelle carte et nous ont proposé d’y aller avec eux. C’était magique comme d’habitude, même si nous nous sommes rendus compte que nous avions déjà bénéficié de la nouvelle carte il y a dix jours – ce qui fait que je m’arrête là, rien ne sert de répéter les descriptions et photos.

Dimanche midi, nous étions invités chez un ami.

Dimanche soir, j’ai chauffé des piadine à la poêle et les ai garnies de mortadelle de sanglier ou porchetta (au choix), stracchino et roquette – simple et bon.

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Lundi soir, après un début de soirée (enfin, début… jusqu’à 21h30 quand même) affolant et éreintant passé à écoper de l’eau au sous-sol (une belle grosse fuite, les pompiers ont dû s’en mêler), nous avons atterri affamés à l’Abyssinia, où je me suis ruée sur mon plat éthiopien préféré, le kitfo (leur version du tartare).

Mardi soir, j’ai fait des lasagnes à la poêle en utilisant de la viande hachée de cerf, c’était délicieux.

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Mercredi soir, j’ai mijoté un « curry rapide de poulet et courge butternut » déniché dans un vieux magazine Donna Hay, qui était peu rapide (la recette disait 15 minutes, mais en partant du poulet déjà émincé, de la courge déjà épluchée et coupée, etc.) mais néanmoins excellent.

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Jeudi soir, j’ai concocté une brouillade d’oeufs au maïs et au lard bien réussie, escortée d’une salade.

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Vendredi soir, j’ai fait des pâtes à la n’duja (en mélangeant un peu de sauce tomate et de n’duja).