Fuite d’eau, mais on ne se laisse pas aller

Samedi soir, nous avons à nouveau mangé chez Denis Martin, comme il y a dix jours. C’était un hasard (nous y allons plutôt une fois tous les deux ans normalement), des amis avaient reçu une offre intéressante de menu-test de la nouvelle carte et nous ont proposé d’y aller avec eux. C’était magique comme d’habitude, même si nous nous sommes rendus compte que nous avions déjà bénéficié de la nouvelle carte il y a dix jours – ce qui fait que je m’arrête là, rien ne sert de répéter les descriptions et photos.

Dimanche midi, nous étions invités chez un ami.

Dimanche soir, j’ai chauffé des piadine à la poêle et les ai garnies de mortadelle de sanglier ou porchetta (au choix), stracchino et roquette – simple et bon.

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Lundi soir, après un début de soirée (enfin, début… jusqu’à 21h30 quand même) affolant et éreintant passé à écoper de l’eau au sous-sol (une belle grosse fuite, les pompiers ont dû s’en mêler), nous avons atterri affamés à l’Abyssinia, où je me suis ruée sur mon plat éthiopien préféré, le kitfo (leur version du tartare).

Mardi soir, j’ai fait des lasagnes à la poêle en utilisant de la viande hachée de cerf, c’était délicieux.

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Mercredi soir, j’ai mijoté un « curry rapide de poulet et courge butternut » déniché dans un vieux magazine Donna Hay, qui était peu rapide (la recette disait 15 minutes, mais en partant du poulet déjà émincé, de la courge déjà épluchée et coupée, etc.) mais néanmoins excellent.

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Jeudi soir, j’ai concocté une brouillade d’oeufs au maïs et au lard bien réussie, escortée d’une salade.

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Vendredi soir, j’ai fait des pâtes à la n’duja (en mélangeant un peu de sauce tomate et de n’duja).

Légumes de saison

Samedi soir, nous avons fait un rapide repas (avant le théâtre) au Délicieux. J’ai commencé par des nems, qui étaient vraiment exquis (c’est assez rare pour être soulignés, souvent les nems c’est gras et sans intérêt), croquants et pleins de goût. Ensuite, j’ai pris des très bons travers de porc laqués et du riz blanc. Mon seul reproche est qu’il n’y avait strictement aucun légume, ni avec le plat ni comme accompagnement à la carte, c’était dommage.

Dimanche midi, nous avons testé le brunch du Bellagio. Il était superbe et excellent. Tout d’abord, nous avons razzié un immense buffet d’entrées (avec, je cite pêle-mêle, du saumon mayonnaise, du vitello tonnato, de la charcuterie, plusieurs sortes de salade, du cocktail de crevettes, et plein d’autres choses) :

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Ensuite, il y avait trois sortes de viande (gigot d’agneau, jambon cuisson lente, rôti de boeuf) avec plusieurs accompagnements, dont un émincé de chou au lard savoureux :

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Et finalement, le buffet de dessert donnait le tournis tant il était fourni. Dommage que les macarons aient été trop sucrés à mon goût, mais pour le reste, rien à dire !

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Dimanche soir, j’ai fait du léger après ce pantagruélique repas de midi : de la courge butternut rôtie au romarin, à la feta et au lard (sans recette, elle est toute entière dans l’énoncé).

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Lundi soir, j’ai utilisé un reste de riz à l’indienne que j’avais au congélateur pour confectionner du riz sauté à la chinoise (en y additionnant du jambon, du bok choi, des oignons verts, un peu de carotte, de la sauce soja et de l’huile de sésame). C’était bon, mais j’avais commis l’erreur classique d’utiliser une quantité trop élevée d’ingrédients en plus du riz, et de plus c’était un peu trop salé :

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Mardi soir, j’ai fait du poulet tandoori, que j’ai servi avec une salade verte, des morceaux de poivron rouge cru, et des naans (en utilisant cette recette mais sans fromage). Le poulet était particulièrement moelleux et goûteux, probablement parce que je l’avais fait mariner (dans le mélange classique yaourt + épices tandoori + jus de citron) 24h au lieu des 1 à 2 heures conseillées dans la plupart des recettes. Les naans étaient délicieux, je garde cette recette !

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Mercredi soir, j’ai servi une timbale de macaronis, excellente :

Jeudi soir, j’ai fait un crumble de légumes au Parmesan, muffins au lard. Le crumble n’était pas mal, mais les muffins étaient vraiment extra, avec une consistance légère et moelleuse. J’avais utilisé de la graisse d’oie à la place du saindoux, et du babeurre à la place du lait (plus de lait dans le frigo !) :

Vendredi soir, nous avons essayé un restaurant pour nous inconnu, la Table de Mary. C’est un restaurant de village qui réunit, visiblement, le café du coin et une table gastronomique. Décor sympa, avec hélas des lumières mal choisies, de la LED qui fait néon, c’est ma seule critique. Le service est charmant, et nous avons très bien mangé. J’ai commencé par une alliance singulière et très réussie, un tartare de cerf garni de quelques huîtres et de betteraves croquantes :

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Ensuite, j’ai choisi une entrecôte d’élan rôtie avec une sauce/bouillon oxtail de gibier, accompagnée de ravioles à la courge et de légumes sautés :

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C’était une très belle assiette, avec une viande tendre et savoureuse à laquelle l’oxtail ajoutait du caractère, et un accompagnement qui n’était pas, comme c’est trop malheureusement le cas, relégué au second plan.

Retour d’Italie

Le lac de Garde est magnifique en automne, nous avons passé une semaine superbe. Une fois n’est pas coutume, voici quelques photos :

Le théâtre olympique Palladien de vicenza

Le théâtre olympique Palladien de Vicenza

2014-10-19 17.36.29

Le lac, les cygnes, le soleil d’automne…

Le lac depuis la maison, au coucher du soleil

Le lac depuis la maison, au coucher du soleil

Le lac et la forêt

Le lac et la forêt

Vérone, bord de l'Adige

Vérone, bord de l’Adige

Nous sommes revenus d’Italie chargés de beaux souvenirs donc… et de victuailles (je ne perds jamais le nord en matière de nourriture), ce qui a nourri, littéralement, notre première semaine après les vacances.

Samedi soir, j’ai fait un tout simple poulet en morceaux épicé et rôti au four, accompagné de côtes de bettes assaisonnées au citron et à l’huile d’olive.

Dimanche midi, des belles pâtes fraiches (cappelleti) à la fonduta et à la truffe, avec une sauce au céleri. J’étais très contente de la sauce, qui permet de changer un peu de l’éternel (quoique délicieux) « burro e salvia », beurre et sauge.

Dimanche soir, j’ai servi des côtelettes d’agneau grillées au four, et des fèves fraîches (enfin, surgelées – grâce à notre récente excursion au Picard de Ferney-Voltaire, qui m’a permis de faire le plein de paquets de fèves surgelées pelées).

Lundi soir, j’ai mis sur la table (car on ne peut pas appeler cela cuisiner) un grand classique de la cuisine rapide à l’italienne, des piadine, avec du jambon, de la robiola, des tomates et de la roquette. Les piadine venaient du Carrefour d’Aoste, il m’a suffi de les chauffer rapidement à la poêle, puis chacun a garni la sienne.

Mardi soir, j’ai réalisé une recette du magazine Cuisine de Saison, un gratin de courge butternut et fromage – c’était très bon.

Mercredi soir, retour vers l’Italie : des scaloppine al limone, accompagnées de pommes de terre et poivrons rôtis.

Jeudi soir, nous avons été à une très belle dégustation de vins organisée par le marchand de vins Elie Gazzar, puis avons poursuivi la soirée par un repas à La Suite : en entrée, j’ai pris un pressé de joues de cerf au foie gras, choux rouges marinés, coulis aux airelles, et en plat, des sacottini aux cèpes, chiffonnade de San Daniele et suc de viande. Le tout était vraiment excellent, et la Suite reste un restaurant à recommander, même si certains prix sont parfois surprenants (je pense par exemple aux 55.- facturés pour le plat de mon compagnon, des noisettes de chevreuil certes bien cuisinées, très tendres et accompagnées de jolis petits légumes, mais qui ne justifient pas une somme pareille).

Et vendredi soir, une impro que j’ai trouvé fort réussie (si je peux m’auto-congratuler, allez, dites, je peux ?), une salade tiède de butternut à la feta.

Deuxième semaine : le froid est revenu !

Samedi soir, un vrai repas d’automne roboratif et réconfortant : du saucisson vaudois, avec des pommes de terre et carottes arrosés de cancoillotte.

Dimanche midi, après l’exposition Renoir chez Gianadda à Martigny, nous avons mangé au Napoléon. J’aime bien cet endroit, avec son côté « carnivore rustique ». Nous nous sommes tout d’abord partagé une entrée de carpaccio de cerf et une autre de terrines de gibier en duo, puis j’ai pris la côte de cerf sur ardoise et mon compagnon le filet de chevreuil, sur ardoise lui aussi. Ce n’est pas de la grande cuisine, mais la viande est bonne et bien préparée, la carte des vins bien achalandée et le tout est servi avec le sourire, que demande le peuple ?

Dimanche soir, j’ai fait une recette de lasagnes au gibier, selon une recette du livre « Jamie’s Italy » de Jamie Oliver, en utilisant une cuisse de lièvre, un morceau de cerf et une saucisse à rôtir de sanglier. Préparation vraiment longue (même si je n’ai pas fait les pâtes moi-même, j’ai pris les lasagne extra-fines fraîches de Rana), je crois que j’ai mis environ 2h30 en tout, mais c’était absolument délicieux ! Et j’en ai appris que le fait de ne pas utiliser de la viande hachée, mais plutôt de la viande découpée en petits morceaux, ajoute vraiment quelque chose de particulièrement satisfaisant à ce type de plat.

Lundi soir, j’ai sorti du congélateur des steaks d’araignée que j’ai poêlés et servis avec une sauce à la moutarde toute simple et une salade verte.

Mardi soir, j’avais rendez-vous avec une amie à la Rouvenaz à Montreux. J’ai pris le tartare de bœuf, parfaitement assaisonné, accompagné d’excellentes frites, de toasts (toast et frites, je n’ai jamais compris – honnêtement, toasts et tartare je n’ai jamais compris, je laisse toujours les toasts, pour moi la combinaison idéale c’est tartare, frites et salade verte), et j’ai terminé par un sorbet citron et vodka.

Mercredi soir, j’ai préparé une quiche aux champignons et aux lardons, que j’ai accompagnée d’une salade de fenouil à l’huile d’olive et au citron. Depuis que je coupe le fenouil très finement à la mandoline, je trouve la salade de fenouil encore meilleure (mais gare aux doigts, la mandoline est un instrument redoutable et l’usage du poussoir est hautement recommandé).

Jeudi soir, nous avons mangé au Chasseur à Essertines-sur-Rolle. J’ai des réserves sur le risotto (trop peu de riz par rapport aux légumes, pas assez de moelleux, comme si la mantecatura finale – le moment où l’on ajoute un corps gras, beurre ou Parmesan souvent – n’avait pas été faite) que nous avons eu en entrée, par contre le sanglier du plat était tout simplement le meilleur que j’aie jamais mangé, cuit rosé, bien tendre et juteux, la perfection. De plus, il était très bien accompagné de fruits cuits, et de délicieux spätzlis.

Et vendredi soir, nous étions invités chez un ami. Un festin de mini-entrées, puis de risotto (juste parfait, contrairement à la veille), de bar grillé et de poireaux sautés au vin et au vinaigre – j’ai dû déclarer forfait pour le dessert !