Quand la santé s’en mêle…

Mes dernières analyses sanguines axant révélé un début de résistance à l’insuline (qui peut être le stade avant un diabète de type 2), j’ai donné une légère réorientation à ma cuisine. Je dis légère, parce qu’en fait j’ai une grande chance : je ne suis pas ce que l’on appelle un bec sucré, ce qui fait que supprimer les desserts (j’en mange déjà peu) et les petits chocolats que je mangeais par ci par là n’est pas un grand sacrifice. Je dois faire attention à l’index glycémique (IG) des aliments, ce qui veut dire calmer sur le riz blanc, le pain blanc, toutes les céréales raffinées, les pommes de terre, ainsi que deux ou trois autres choses (carottes cuites, betteraves cuites, bananes). Mais je peux manger librement plus ou moins tout ce que je préfère (viande, charcuterie, poisson, laitages non sucrés, légumes verts, légumineuses, haricots secs), grand ouf !

Curieusement, l’IG dépend parfois du mode de cuisson. Heureusement, je mange mes pâtes al dente (IG bas par rapport aux pâtes bien cuites)… Sinon, il faut que je trouve une bonne recette de pâte à pizza à la farine complète. Et mon point faible est le riz (je n’aime pas le riz complet) mais j’ai découvert que le riz basmati a un IG pas trop haut et que le riz venere, que j’adore, est un riz complet, donc ça devrait aller.

Samedi soir, nous avons testé le restaurant Indian Rasoi, près de Genève. Le chef est un ancien du Rasoi by Vineet, restaurant gastronomique indien que nous affectionions et qui semble avoir disparu dans la tourmente de la pandémie. Je vous dis tout de suite que le Indian Rasoi n’est pas du tout dans la même catégorie : c’est de la délicieuse cuisine indienne traditionnelle, pas du tout la cuisine indienne modernisée et « gastronomisée » que proposait le Rasoi by Vineet. Ceci dit, c’était vraiment excellent. Nous avons d’abord partagé deux entrées : des gambas marinées aux tomates séchées et basilic accompagnées d’épinards épicés, et des samosa de légumes avec curry de pois chiche. Ensuite j’ai choisi un poulet byriani parfaitement bien exécuté (le byriani, quand il est bof, est sec et sans goût, celui-ci était moelleux et parfumé). Bref, un excellent repas.

Dimanche midi, nous avons dégusté la toujours belle cuisine du Café de Peney. J’ai d’abord pris un exquis tartare de veau en entrée, puis nous avons partagé des rognons de veau cuits au gros sel (haricots verts à l’échalote et sauce au porto) ainsi que des joues de cochon confites au Gamaret (légumes d’hiver au jus). Tout était parfait

Dimanche soir, j’ai servi des fusilli à la crème de céleri. Pas de photo – je suis désolée, après cette longue pause sur ce blog, j’ai perdu l’habitude de photographier mes repas, il faut vraiment que je m’y remette !

Lundi soir, j’ai inventé une potée de pois chiches au chorizo et aux épinards très réussie.

Mardi soir, j’ai tenté une recette qui m’intriguait, des chicharrones colombiens, avec de l’aji picante et de la cima di rapa just blanchie et sautée à l’ail. Les chicharrones étaient parfaits, bien croquants, l’aji aussi. Par contre, j’avais essayé d’ôter l’amertume de la cima di rapa en la faisant tremper pendant deux heures dans de l’eau additionnée de jus de citron (astuce que j’avais vue sur plusieurs sites de cuisine italienne), mais ce n’était pas vraiment concluant, il en restait quand même un peu.

Mercredi soir, j’ai refait une recette simple que j’aime bien, des ailerons et mini-pilons de poulet à la friteuse sans huile (sans mettre de sauce à la fin), que j’ai servis avec un tabboulé de brocolis (brocolis crus passés au mixer et assaisonnés à l’huile d’olive et au citron). Et cette fois, j’ai pensé aux photos !

Jeudi soir, nous avons à nouveau mangé indien : je suis si contente, le Maharaja, qui était un excellent traiteur indien situé à l’avenue de France, et avait disparu, est revenu, cette fois sous forme de restaurant, ce qui est encore mieux ! Et nous n’avons pas été déçus. J’ai d’abord pris des crevette tandoori énormes et savoureuses, puis leur spécialité, un murgh sabj, du poulet à la coriandre fraîche, au piment vert et au lait de coco à tomber. Nous avons aussi partagé un naan au fromage qui était probablement le meilleur que j’aie jamais mangé.

Vendredi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi un velouté d’edamame à la laitue (bon, mais pas mémorable), et en plat, une très classique et goûteuse blanquette de veau accompagnée de pommes de terre rôties et de haricots verts (surgelés).

4 thoughts on “Quand la santé s’en mêle…

  1. Merci Nathalie pour cet article très intéressant et super bien fait! on a envie de goûter toutes tes recettes ! Si tu es intéressée par en savoir plus sur la nutrition, saches que j’organise des cours de nutrition et santé dans le cadre des formations Sports universitaires. Voici un lien qui te permettra de consulter le contenu…et si tu veux j’en parlerai avec plaisir de vive voix avec toi…encore bravo pour ton post 🙂 https://sport.unil.ch/formations/type/k/formations-nutrition-base

    • Merci pour les compliments 🙂 Et merci pour la proposition, mais je me connais, j’ai besoin d’explorer ça moi-même, j’intègre très mal les contraintes si ça vient de l’extérieur (testa dura…. on ne se refait pas)

  2. Ping: Brouillard de février | La semaine d'une gourmette

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