La cuisine de Donna Hay

J’ai décidé de recommencer à faire des semaines à thème, et celle qui vient de s’écouler a été sous le signe d’une auteure australienne de recettes que j’aime beaucoup, Donna Hay. J’ai dans ma bibliothèque plusieurs de ses bouquins, et j’ai décidé d’utiliser « Marie-Claire Recettes saveur« . Donc, dans la suite de cet article, si je ne mentionne pas l’auteur d’une recette, c’est qu’il s’agit de Donna Hay.

Samedi soir, nous avons mangé avec des amis à Genève, au Séoul, qui est, comme son nom l’indique, un restaurant coréen. Nous avons pris le barbecue coréen, en choisissant un assortiment de porc mariné, lard frais, canard et boeuf, le tout accompagné de riz, kimchi, et plein de petits plats de légumes. Ce fut un repas très agréable.

Dimanche midi, j’ai préparé des pâtes au piment, très bonnes.

Dimanche soir, j’ai fait du porc au sésame (titre original de la recette, plus parlant à mon avis : Pork and Vietnamese mint noodles, malheureusement je ne la trouve pas online), pour lequel j’ai utilisé des vermicelles de riz complet, et que j’ai accompagné d’une salade d’oignons rouges en pickle (recette elle aussi introuvable online).

Lundi soir, j’ai fait des arayes kafta, à savoir des galettes libanaises à la viande hachée, avec une recette glanée sur le web. La recette est bien, mais j’ai malheureusement utilisé pour faire les galettes elles-même un mélange tout préparé de farines « bas index glycémique » qui a donné un truc franchement infâme. Il faut donc que je réessaye la recette avec des vraies bonnes pitas. Je pense aussi qu’il faut que je les cuise à la poêle sous presse plutôt qu’au four. J’ai servi une salade verte avec les galettes.

Mardi soir, j’ai rôti une grande côte de porc (du porc Cinta Senese en provenance de Toscane, une merveille) enduite de jus de citron, moutarde et huile d’olive, et l’ai escortée de haricots blancs au piment (des haricots cuits au four avec du lard, des tomates pelées, de l’ail, de la sauge, des piments et des oignons, recette à nouveau introuvable sur le web, que j’ai modifiée en utilisant des haricots borlotti en boîte).

Mercredi soir, nous avons d’abord assisté au superbe concert de Julien Clerc à Beausobre, et après, nous avons mangé à la Brasserie du Grand-Chêne, qui, allelluia, est de nouveau ouverte tard le soir ! J’y ai dégusté un turbot aux poireaux et beurre blanc proprement inoubliable – j’aimerais bien savoir faire le poisson comme ça.

Jeudi soir, j’ai préparé du canard fumé à la cannelle (encore une recette non dispo online) : un magret de canard grillé, fumé/cuit à la cannelle et au riz, arrosé de sauce soja et huile de sésame et servi avec des petits choux pak choi. Très agréable, sans être immortel.

Vendredi soir, nous avons mangé aux Ateliers à Vevey, côté restaurant gastronomique. Une très belle expérience, que je répéterai volontiers.

Nous avons d’abord eu un amuse bouche surprenant et délicieux, à base de chou-fleur et de… chocolat blanc ! Ensuite, du foie gras escorté de betteraves confites, suivi par une grosse crevette carabinero à la courge. En plat principal, du filet de bœuf, très tendre et goûteux, accompagné de légumes. Une jolie assiette de fromages pour suivre, et pour conclure, un dessert léger et savoureux à la pomme.

De la lumière

Début mars marque toujours, pour moi, le retour de la lumière. Je me lève le matin et il fait presque jour, je sors du bureau en fin d’après-midi et il fait encore jour… J’apprécie.

Samedi soir, nous avons mangé à l’Auberge des Deux Sapins, à Montricher. C’est un restaurant que nous fréquentons depuis presque 15 ans je crois, et j’aime beaucoup la cuisine de M. Simond, mais j’ai quand même détecté un petit laisser-aller dernièrement. Cela reste de la très bonne cuisine, mais sans ce petit « truc en plus » qu’il y avait avant et qui en faisait une adresse inoubliable.

En entrée, nous nous sommes partagé une terrine de gibier et foie gras et un duo de foie gras. Ensuite, j’ai pris une poêlée de saint-jacques et gambas avec risotto aux poireaux.

Dimanche midi, nous étions invités.

Dimanche soir, c’est nous qui avions des invités. J’ai fait une très goûteuse salade d’avocats aux piments en entrée, puis du boeuf Wellington accompagné de salade verte, et enfin un cheesecake sans cuisson (excellent, je recommande la recette) couronné de poires en dessert.

Lundi soir, j’ai préparé un bowl de riz au thon mayonnaise à la coréenne, simple à faire et excellent. J’ai utilisé du riz noir à la place du riz blanc.

Mardi soir, j’ai fait du kakuni (porc cuisson lente japonais) accompagné d’une salade de chou chinois. C’est vraiment vraiment long à faire, mais vraiment vraiment bon !

Mercredi soir, j’ai fait une salade César au chou noir (et y ai adjoint des morceaux de poulet, non prévus dans la recette, pour en faire un plat complet), très réussie.

Jeudi soir, nous sommes allés dîner dans les locaux de Qoqa pour un repas organisé par eux, et préparé par le cuisiner Federico Gallo. C’était une soirée très sympathique, j’adore le concept de table d’hôte pour rencontrer et discuter avec des gens qu’on ne connaît pas, en plus l’endroit est très convivial et chaleureux. Le repas était bon, mais franchement, pas à la hauteur d’un étoilé Michelin. Beaucoup, beaucoup de trucs en pâte (le chou, la pasta mista, la focaccia pour la scarpetta, le poulet en croûte), pratiquement pas de légumes. Le dessert était vraiment fantastique par contre – des cèpes en dessert, qui l’eût cru !

Vendredi soir, nous avons fait un repas fantastique au Taolé. Nous avons choisi le menu du chef, qui pour un prix plus que raisonnable nous a garni la table d’un tas de bonnes choses : houmous à la viande hachée, caviar d’aubergines, falafels, tabbouleh, brochettes de viande hachée, pilons de poulet grillés, salade d’aubergines à la tomate, et j’en oublie certainement… Et surtout, tout, absolument tout, était excellent ! Une explosion de saveurs, des assaisonnements justes, des viandes juteuses, bref, je ne peux que recommander chaleureusement ce restaurant.

Le retour de l’homme prodigue

Samedi soir, j’ai été accueillir mon homme à l’aéroport de Genève, puis nous avons mangé au Diwane, restaurant libanais que nous fréquentons (trop) rarement mais régulièrement depuis 20 ans. C’était délicieux comme toujours. Nous avons pris le menu 6 mézzés, en choisissant les mézzés suivants :

  • Makaneks (petites saucisses)
  • Houmous au persil et piment
  • Houmous bil lahme (houmous à la viande hachée et aux pignons)
  • Chanklich (sorte de salade de fromage frais)
  • Fattouche
  • Cigares au fromage

Et nous avons complété le repas (pure gourmandise, point de vue quantité nous aurions eu amplement à manger avec les mézzés) par un tartare de boeuf (version mixée sans blé, servi avec une sauce à l’ail, absolument fantastique).

Dimanche midi j’ai fait des tranches d’aubergines grilllées surmontées de tranches de tomates ananas et de feta émiettée, grillées à nouveau puis arrosées d’une petite vinaigrette et de basilic haché.

Dimanche soir, nous étions invités chez des amis.

Lundi soir, j’ai fait des pâtes au pesto de lard blanc et ail des ours (j’ai remplacé le persil de la recette par un reste de pesto d’ail des ours maison que j’avais au frigo), je les ai trouvées très réussies.

Mardi soir, nous avons été voir le spectacle 2019 du Cirque Knie (je suis une grande amatrice de cirque, la faute à mon père qui m’a emmenée voir tous les spectacles de cirque de Paris quand j’étais petite), et avons rapidement et très bien mangé au Hoi An BBQ auparavant. Nous avons partagé du porc caramélisé au piment et à la citronnelle (très peu pimenté mais excellent) et du canard caramélisé au gingembre (particulièrement réussi, viande très savoureuse et fondante).

Mercredi soir, j’ai imaginé une potée de flageolets et saucisson vaudois que j’ai trouvée très inspirée.

Jeudi soir, j’ai préparé du thon basse température avec salade de papaye verte.

Vous remarquerez la cuisson du thon, impeccable !

Vendredi soir, nous sommes retournés à l’Osteria Bolgheri. J’aime beaucoup ce restaurant, la seule réserve que j’émets porte sur la taille des entrées : énormes (et prix en conséquence), ce qui est dommage. Nous étions trois, nous avons tout d’abord partagé une entrée de petites seiches frites sur velouté de pois chiches, puis j’ai pris un tartare de boeuf à la truffe, excellent. Enfin, j’ai partagé un baba au rhum maison très savoureux avec mon homme.

Voyage en Asie

Voyage en Asie, c’était le titre du repas Surfing Dinner que j’ai organisé, mais c’est aussi le thème de la semaine – la recette du plat principal du Surfing Dinner provenait d’un livre remarquable écrit par une Anglaise mais très orienté cuisine asiatique, « Fat Girl Slim » (et oui, c’est un livre « régime », mais ce n’est pas pour cela que je l’ai – je suis anti-régimes – c’est parce qu’on me l’avait recommandé, à raison, pour la qualité des recettes), et j’en ai profité pour en tirer les autres plats de la semaine.

Samedi soir, nous avons mangé un excellent repas libanais organisé par l’association M.E.T.I.S. (et donc nous avons fait coup double, un soutien à une association qui le mérite vraiment et une bonne bouffe, le rêve !). Le bufffet d’entrées était beau et varié, et tout était superbement assaisonné, avec de plus (alors que j’ai souvent eu l’occasion de déguster cette cuisine, que j’apprécie beaucoup) des plats que je ne connaissais pas, comme une merveilleuse salade de lentilles et riz aux oignons grillés.

Dimanche midi, nous étions invités.

Dimanche soir, c’était donc le fameux Surfing Dinner. J’avais fait une salade de papaye verte (recette tirée du dernier magazine Betty Bossi) en entrée, puis un laksa de crevettes (du livre susmentionné), et enfin un dessert vietnamien, des bananes plantain au tapioca et lait de coco. Je crois que les participants ont apprécié, en tout cas c’est ce qu’ils m’ont dit ! Et la soirée fut animée et sympathique.

Lundi soir, j’ai servi une soupe au poulet, champignons shitaké et miso tirée du livre, délicieuse et légère.

Mardi soir, j’ai fait un écart au thème de la semaine et servi le repas de la paresseuse, toujours apprécié, un plateau de fromages présenté avec des poires et des noix.

Mercredi soir, j’ai adapté une recette de saumon teriyaki accompagné de légumes verts (du livre) en remplaçant le saumon par du cabillaud. Parfait !

Jeudi soir, toujours du même livre, j’ai sorti une recette de « Méli-mélo de légumes » (sorte de semi-soupe aux pak-choi, champignons, poireaux et nouilles de riz), agréable sans plus.

Vendredi soir, nous avons essayé un nouveau restaurant qui propose de la cuisine géorgienne, le Pré Fleuri (le restaurant existait déjà sous ce nom avant, mais offrait une cuisine locale). Superbe surprise ! L’endroit est simple mais agréable, on est servi avec le sourire, et tout est délicieux. En entrée, nous avons partagé du poulet circassienne (il a un autre nom sur la carte, mais c’est sous celui-ci qu’il est connu en France, il s’agit de poulet froid avec une sauce aux noix) et une entrée de boulettes d’épinard et de rouleaux d’aubergines aux noix. En plat, nous avons partagé des délectables feuilles de vigne farcies (les meilleures que j’aie jamais mangées) et des côtelettes d’agneau grilllées servies avec des petites pommes de terre et une sauce locale. Nous n’avons pas résisté à nous partager des crêpes aux noix et au miel pour terminer cet excellent repas (et vous aurez remarqué que les noix sont très importantes dans la cuisine géorgienne !).

Promenade au Liban

Cette semaine, j’ai décidé d’utiliser le livre de Salma Hage dont j’avais déjà tiré une recette la semaine passée, « La cuisine libanaise« . Presque tous mes repas sont donc libanais, ce qui va très bien avec la canicule qui règne ici actuellement.

Samedi soir, nous avons fêté l’anniversaire d’un ami en mangeant un somptueux repas au Domaine de Châteauvieux. Nous n’y étions pas retournés depuis longtemps, c’est un tort ! Nous avons pris le menu surprise. Voici les amuses-bouches :

Première entrée « Tomates Ô tomates, mousse mozzarella et tuile de pain, sorbet basilic » (une tuerie, ce sorbet) :

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Deuxième entrée, « Médaillons de homard bleu de Bretagne sur lit de quinoa » (cuisson parfaite du homard, à se relever la nuit) :

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Poisson, « Grosse sole rôtie meunière, nage de calamars au safran » :

Viande, « Agneau en cinq façons » (et oui c’est une merguez, mais des merguez comme celle-là vous n’en mangerez pas souvent…) :

Les fromages :

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Premier dessert (très frais, j’ai adoré) « Pavlova rhubarbe, brunoise et sorbet fraise parfumé à l’hibiscus » :

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Deuxième dessert, tartelettes aux abricots (j’y ai à peine touché je l’avoue), puis mignardises :

Dimanche midi, j’ai dérogé au thème et fait des toutes bêtes penne tomate crue/basilic/mozzarella :

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Dimanche soir, avec des invités, j’ai d’abord servi du caviar d’aubergine et du houmous (mais j’ai utilisé mes recettes, qui sont roumaines et non libanaises) avec du pain au zaatar, puis du fatteh d’agneau aux épinards (avec du riz aux vermicelles) et enfin de la glace aux pistaches (le tout tiré du livre De S. Hage). Tout était très bon, avec mention spéciale à l’agneau et à la glace. C’était d’ailleurs très intéressant pour moi qui déteste la glace à la pistache du commerce (dont j’estime qu’elle n’a pas du tout un goût de pistache mais plutôt un goût se rapprochant de l’amande amère) et qui adore les pistaches, elle avait vraiment le bon goût de pistache.

Lundi soir, j’ai aussi dérogé au thème mais ne suis pas allée très loin puisque j’ai fait une salade arménienne au boulgour. Je l’ai servie avec du labneh au zaatar et de la saucisse sèche bulgare :

Mardi soir, j’ai fait du poulet sauce basilic (du livre) et une simple salade de tomates assaisonnée de citron vert (sans huile) et d’une pointe de vanille.

Mercredi soir, j’ai fait des kebbeh d’agneau grillés et une salade de pastèque au labneh (toujours du livre) :

Jeudi soir, j’ai fait des cailles semi-désossées marinées au sumac (du livre) avec une salade verte assaisonnée à l’huile d’argan :

Vendredi soir, j’ai d’abord servi du melon et jambon cru, puis un tartare de boeuf (version du livre « Gourmande et Pressée », j’en parle dans cet article) avec une belle salade (je suis une grande amatrice de salade verte, vous l’aurez deviné).

Un goût d’été indien

Samedi soir, nous avons été manger avec des amis au restaurant libanais Keyann. Nous avons pris toute une série de mezzés, suivis de quelques grillades. C’était délicieux (avec mention spéciale à un mezzé de poisson et amandes que je ne connaissais pas et qui m’a particulièrement plu). Je pense que la prochaine fois que j’irai au Keyann, je ne prendrai que des mezzés, c’est vraiment ce que je préfère. Le dessert de petites crêpes libanaises à la fleur d’oranger était excellent, et la carte des vins recèle de jolies découvertes en vins libanais, sans se limiter aux classiques Kefraya et Musar (mêmes si ce sont d’excellents vins).

Dimanche midi, j’ai pioché dans ma réserve de charcuteries espagnoles et servi un beau plat de jambon pata negra et de chorizo, accompagné d’une salade de tomates (probablement la dernière jusqu’en mai ou juin prochain, je n’achète jamais de tomates hors saison, tant qu’à faire, je préfère boire de l’eau…).

Dimanche soir, j’ai fait une fondue savoyarde avec un mélange de fruitière acheté à Jougne : Beaufort, Gruyères, Abondance et Emmental. Eh bien je dois dire, bof, totalement bof. La fondue tranchait si facilement que j’ai dû rajouter de la maïzena (ce que je ne fais jamais d’habitude), et elle était élastique et assez fade. Je vais m’en tenir au bon mélange moitié-moitié de Dutweiler ou de Macheret désormais !

Lundi soir, j’ai fait un risotto à la courge en utilisant l’excellente recette de Macha Méril (sans crème pour moi). J’utilise d’habitude du potimarron (qui est vraiment ma courge préférée, juste devant la butternut), mais j’avais envie de changer et j’ai acheté au marché un morceau de cette énorme courge cylindrique que vend Angelo Della Vecchia. C’était bon, mais ç’aurait été meilleur avec du potimarron (on ne se refait pas).

Mardi soir, j’ai fait du cabillaud sauce Romesco, accompagné de gros oignons doux et de pommes de terre rôtis au four. J’ai rôti le cabillaud au four en même temps que les légumes finissaient de cuire, c’était très réussi, la sauce était vraiment parfaite.

Mercredi soir, nous étions invités à une soirée chez des amis, très belle musique puis buffet froid.

Jeudi soir, nous avons utilisé un bon Groupon acheté il y a quelques semaines et dégusté un menu brésilien à l’Auberge de Gilly. C’est une auberge que je connaissais très bien il y a longtemps, car j’ai passé d’innombrables vacances juste à côté, à Vincy, dans la maison de ma grand-mère, mais je n’y étais pas retournée depuis plus de 10 ans. Elle a été complètement rénovée depuis, et très joliment. D’après le bon acheté, je m’attendais à une carte brésilienne, mais en fait, il y a un seul plat brésilien à la carte, le reste est très traditionnel local. Notre repas comprenait donc une assiette de crudités en entrée (qui était, comme on dit en italien, « sans reproches et sans louanges », très banale), puis le plat brésilien, à savoir un « bobo de camaraõ a moda pernambucana », ragoût de crevettes, Saint-Jacques, lait de coco, poivrons et coriandre, servi avec du riz blanc, puis de l’ananas rôti avec une boule de glace macadamia. Tout cela n’était pas mauvais, mais sans plus, il manquait ce goût de reviens-y qui fait toute la différence. De même, le service était affable et efficace, mais très impersonnel.

Vendredi soir, nous avons mangé tard car nous sommes allés chercher une amie à la gare vers 21h30. J’ai fait des simples pennes aux courgettes, crevettes et basilic (et j’aurais dû forcer sur la dose de basilic, elles étaient un peu fades).