Facilité

Cette semaine, hormis le premier soir, j’ai fait dans le facile, entre autres parce qu’il faut absolument que je vide un peu mon congélateur, dangereusement plein depuis que nos fils sont partis de la maison.

Samedi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi une surprenante et très réussie panna cotta au Parmesan accompagnée d’une petite chiffonnade de fenouil :

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En plat, j’ai refait (j’en parlais ici) du cabri aux pommes de terre (j’y ai adjoint des petits artichauts en fin de cuisson). En dessert, j’avais confectionné un tiramisù banane Nutella qui s’est avéré excellent, mais trop liquide – par contre, le reste du lendemain avait une consistance parfaite, il faut donc le faire 24 heures à l’avance.

Dimanche midi, j’ai fait une belle entrecôte sauce au poivre, avec des restes de pommes de terre de la veille au soir et une salade verte.

Dimanche soir, nous avons mangé au restaurant Le 45. J’ai pris un plateau de 6 huîtres en entrée, puis un « Tartare de boeuf Majestic parfumé à l’huile de truffe, pommes frites aux épices, toasts de pain de campagne » très bien coupé et assaisonné, frites délectables. Nous nous sommes ensuite partagés un baba au rhum délicieux :

Lundi soir, j’ai vite cuit des raviolis ricotta et citron, que j’ai servis avec une « sauce » broccolettis et pignons :

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Mardi soir, j’ai mangé avec une amie au restaurant Hokaido. J’ai d’abord pris un flan chaud (très bon, soyeux, recélant en ses profondeurs du shiitaké, de la carotte et du surimi). Ensuite nous nous sommes partagées un plateau de sashimis (coquilles Saint-Jacques, sériole, thon et saumon, excellent), puis un tempura de crevettes et légumes (très savoureux et léger, si appétissant que j’ai oublié de le photographier) :

J’avais choisi le restaurant sur recommandation de mon ami Foodaholic, et j’ai effectivement beaucoup aimé l’endroit, simple et accueillant, qui propose une carte très complète de cuisine japonaise (sushis et sashimis bien sûr, mais aussi udon, teriyaki, etc.).

Mercredi soir, après une séance d’information de quartier, nous avons rapidement mangé au Hoa-Sen, tout près de chez nous, qui est un bon restaurant vietnamien. J’ai tout bêtement pris un Pho, très rapicolant :

Jeudi soir, j’ai fait griller de la saucisse à rôtir de buffle (achetée en Italie), que j’ai escortée d’une purée de patates douces au piment d’Espelette et aux oignons rouges frais et d’une salade verte :

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Vendredi soir, j’ai rôti deux morceaux de dos de cabillaud, que j’ai servis avec une sauce à l’oseille (pêchée dans mon congélateur, je l’avais faite il y a quelques mois) et de la purée de brocolis (merci Picard) :

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Si la sauce est rougeâtre, c’est qu’il s’agit d’oseille rouge, que j’ai plantée il y a quelques années dans mon jardin et qui depuis y fait gaiement des petits un peu partout et revient fidèlement chaque année !

Début d’automne

Samedi soir, nous recevions un invité. En entrée, j’ai servi ma soupe froide aux poireaux et à l’oseille :

En plat, j’ai fait des cailles désossées farcies au foie gras, rôties au four avec des raisins, et une écrasée de pommes de terre nouvelles aux oignons frais. En dessert, j’avais préparé une tarte aux figues vraiment délicieuse (mais j’avoue que contrairement à ce qui est indiqué dans la recette, j’ai acheté la pâte feuilletée au lieu de la faire…) :

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Dimanche midi, nous avons mangé le reste de la soupe de la veille et une salade verte.

Dimanche soir, j’ai fait des spaghettis à la morue et aux tomates (en utilisant des tomates fraîches, probablement parmi les dernières de la saison, en provenance du jardin de ma belle-mère) :

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Lundi soir, nous avons eu le bonheur de participer, dans le cadre de Lausanne à Table, à un Dîner de la Dernière Chance. Nous avions un très beau menu, concocté (par le chef de la Brasserie de Montbenon, qui nous accueillait) exprès pour les vins anciens proposés (uniquement des vins suisses, ce soir-là, comme vous pouvez le constater) :

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C’était un grand plaisir de pouvoir goûter à des raretés pareilles (qui avaient tous bien vieilli, même s’il y en a eu un que j’ai trouvé décevant – ce qui est fort peu sur la quantité), en mangeant des plats exquis (la BM n’a pas failli à sa réputation), et en bonne compagnie (nous étions neuf convives en tout). Je vous en laisse juge :

Mardi soir, j’ai préparé une salade aux harengs fumés, et une salade verte.

Mercredi soir, j’ai mijoté du poulet au curry vert (avec comme légumes une montagne de haricots beurre, eux aussi du jardin de ma belle-mère), que j’ai accompagné de riz gluant :

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Jeudi soir, j’ai inventé une salade de lentilles aux gésiers confits délicieuse (pleine d’herbes fraîches, d’oignons et de tomates), que j’ai servie avec une salade verte :

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Vendredi, nous sommes partis passer le weekend à Lille, et le soir, nous avons mangé dans un restaurant réunionnais nommé Touloulou. Nous avons beaucoup apprécié notre repas, que j’ai débuté en fanfare avec une margarita pimentée délicieuse. Nous nous sommes ensuite partagé des accras de morue et de la chiquetaille de morue, puis du rougail de saucisse fumée et du poulet frit sauce chien, le tout excellent.

Nous avons même, sur notre demande, eu droit à une coupelle de « vrai piment », comme a dit la serveuse, à la place du piment très délayé servi d’office. Nous avons fini le tout avec une banane flambée bien classique, miam ! Un petit rhum arrangé nous a été gentiment offert avec l’addition (heureusement que nous étions à pied…), et nous voilà heureux.

Repas froids

Samedi soir, nous avons tenté l’expérience du Surfing Dinner, et c’était très réussi ! Le principe est d’aller manger un repas chez un particulier qui aime cuisiner et propose sur le site organisateur (contre menue monnaie, mais c’est rarement cher) le menu qu’il veut. Nous avons mangé chez Pedro, un très sympathique Portugais qui a vécu un temps au Cap Vert et en a rapporté des recettes, dont il nous a fait profiter. Nous avons pu déguster la cachupa, plat composé de poulet, saucisse épicée, patate douce et maïs blanc, et surmonté d’un oeuf poché. Il nous a ensuite servi deux desserts, du pudding de lait de chèvre ainsi que de la crème de lait, très sucrés mais délicieux. C’était très agréable de rencontrer des personnes (tant notre hôte que les autres convives) que nous n’aurions probablement jamais rencontrées autrement, d’entendre Pedro parler de son séjour au Cap Vert, et de deviser de choses et d’autres.

Dimanche midi, j’ai servi une salade de poulet, mangues, avocats et coriandre (avec une sauce toute simple à base de gingembre, citron vert et huile d’olive).

Dimanche soir, j’ai préparé une salade de nouilles à la thaïlandaise (mais comme j’avais servi du poulet à midi, je l’ai faite avec du filet de boeuf) :

 

Lundi soir, j’ai présenté un excellent farci Poitevin (fait la veille, avec une recette de la revue Cuisine et Vins de France qui n’est pas celle présentée sur leur site) qui m’a permis de continuer à utiliser l’oseille de mon jardin, servi avec du jambon cru, deux sortes de saucisson sec italien et du chèvre frais :

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Mardi soir, j’ai fait tout simple, une salade de melon, feta et menthe.

Mercredi soir, en chaud froid, j’ai cuisiné (sans recette) une salade de lentilles aux tomates, au basilic et aux gésiers confits (avec les lentilles et les tomates comme partie froide, et les gésiers dans le rôle du chaud) :

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Jeudi soir, j’avais un repas d’entreprise.

Vendredi soir, nous avons très bien mangé au 3C, qui est la brasserie de l’Hôtel des Trois Couronnes à Vevey. Nous avons pris le menu « Été », composé de 4 plats à partager. Pour commencer, une caprese aux tomates bariolées, certes bonne mais un peu simple :

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Et un carpaccio d’espadon au fenouil absolument délicieux, très addictif :

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Ensuite, un coquelet fermier grillé avec des frites maison et une excellente ratatouille très fondante :

 

Et enfin, un tiramisu aux abricots qui se rapprochait beaucoup plus du trifle que du tiramisu, mais qui était en tout cas très réussi.

 

Canicule

Samedi soir, j’ai fait de la pure cuisine d’assemblage, à savoir des hamburgers. Je grille le pain au grille-pain (c’est bien meilleur quand on grille le pain, en tout cas à mon goût), les patties de viande au grill (en y ajoutant en fin de cuisson une tranche de fromage à raclette pour ceux qui veulent), le lard au micro-ondes (la meilleure manière de griller le lard en tranches, à mon humble avis), et je sers avec une assiette de salade verte et tomates en tranches ainsi que diverses sauces. Chacun assemble son hamburger lui-même, plus simple il n’y a pas !

Dimanche midi, j’ai fait une excellente salade de melon grillé, tomates et burrata.

Dimanche soir, j’ai cuisiné un velouté froid poireaux-oseille, que j’ai accompagné de pain plat poêlé chinois (que j’ai fait à la plancha de mon grill, en lieu et place de poêle) et de fromages divers. J’ai une énorme touffe d’oseille au jardin, que j’ai voulu utiliser, ce pour quoi j’ai inventé cette recette, et le résultat m’a bluffée, c’est vraiment délicieux.

Lundi soir, j’ai servi une simple salade de pâtes aux tomates, basilic et mozzarella.

Mardi soir, j’ai continué dans la cuisine froide en proposant une salade avocat-feta-oignons rouges. Je ne pense pas que c’est la meilleure du monde, comme le dit la recette, mais elle est en tout cas très bonne.

Mercredi soir, j’ai fait la tarte aux tomates de ma mère (fond de tarte tartiné de moutarde, fromage à raclette, et tout dessus tomates en tranches), et l’ai escortée de champignons de Paris farcis d’une écrasée de fromage frais et sardines à la tomate. Ma descendance chérie n’a pas du tout apprécié les champignons de Paris crus, moi j’ai bien aimé.

Jeudi soir, j’ai fait mariner des racks d’agneau dans une marinade piri-piri (achetée, en bouteille). Je les ai cuits au grill, et ai servi en accompagnement un gratin de légumes (aubergines, courgettes, champignons, oignons rouges, poivron) à la ricotta inspiré du gratin de courgettes de Carole (avec la différence que j’ai précuit les légumes au four et non à la poêle).

Vendredi soir, nous avons fait une grande fête pour les 50 ans de mon cher et tendre aux Alliés. Nous avons passé une soirée enchanteresse sur la merveilleuse terrasse enclose, à manger des bonnes choses (dont une ratatouille fabuleuse en accompagnement des brochettes du plat principal), boire de l’excellent vin, et papoter allègrement.

En conclusion de cet article, je suis bien désolée de ne pouvoir vous montrer aucune photo. Je me rends compte que c’est dû au fait que nous avons mangé tous nos repas sur la terrasse, et que je n’y prends pas mon téléphone… Il faut donc soit que je pense à faire des photos des plats avant de les emmener, soit que je m’habitue à prendre mon téléphone à l’extérieur…

Méli-mélo estival

Chers lecteurs abandonnés, me voici de retour. Je ne vais pas vous infliger le détail de tous les repas cuisinés et/ou dégustés pendant cet été, mais en voici un petit résumé, ou plutôt, devrais-je dire, des extraits choisis.

Tout d’abord, quelques photos. Nous avons été à Trieste, qui est une ville superbe et méconnue – je ne saurais que vous encourager à y faire un tour.

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Un coin de rue, sur le Corso Italia

 

Le théâtre romain

Le théâtre romain

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Le canal, de jour, avec une « installation » de grenouilles en plastique

Le canal, de nuit

Le canal, de nuit

On y mange aussi excellemment. Je citerai en particulier les restaurants suivants :

  • Hostaria Malcanton : tout près du centre, avec une terrasse le long de la rue (qui permet un de mes passe-temps bien-aimés, le people watching), un restaurant à poisson très recommandable, avec une cuisine italienne un peu moderniste, mais pas trop.
  • Antipastoteca di mare : un bistrot sans façon (et sans terrasse), 100% poissons et autres bestioles maritimes, qui sert un antipasto composé très réussi, puis toutes sortes de sardines, anchois, etc., pour un prix très modique.
  • Antica Ghiacceretta : du poisson et encore du poisson, dans le même genre que Malcanton, en un peu plus classique peut-être.
  • Al Bagatto : chic, moderniste, un peu cher peut-être mais avec des saveurs superbes, proposant de beaux menus dégustation, et, pour les carnivores invétérés, quelques plats de viande (le reste étant délicieusement poissonneux).
  • Antica Trattoria Suban : sur les hauts de la ville, une osteria historique qui propose l’autre versant de la cuisine Triestine, celle des montagnes, à nette influence autrichienne, avec des charcuteries maison, des rôtis, de la goulash…

Nous avons aussi fait une incursion dans la ravissante ville d’Udine. Nous avons mangé à la Tavernetta, un superbe restaurant gastronomique de belle cuisine bourgeoise, que je ne saurais trop vous recommander. Nous y avons découvert un des meilleurs mousseux italiens que j’ai jamais eu l’occasion de déguster, le Ribolla gialla Spumante Collavini.

Et nous avons vu Gorizia, jolie ville mais pas inoubliable, même s’il est assez impressionnant de voir la Piazza della Transalpina, qui contient la frontière entre Italie et Slovénie et qui autrefois faisait partie du rideau de fer :

La plaque commémorative de l'ancien rideau de fer

La plaque commémorative de l’ancien rideau de fer

Nous y avons très bien mangé à la Trattoria alla Luna, endroit sympathique à décoration kitschissime qui sert une excellente cuisine locale à tendance austro-hongroise.

Nous avons ensuite passé une semaine en Croatie, en Istrie plus précisément, dans la ravissante ville de Pula qui arbore de sublimes ruines romaines, mais qui est malheureusement très orientée « tourisme balnéaire ».

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L'amphithéâtre romain

L’amphithéâtre romain

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La mer, de jour et au coucher du soleil

Culinairement, dans cette région, on mange simple, pas mal mais simple, beaucoup de grillades surtout. Il est difficile d’éviter les restaurants touristiques. Deux jolies adresses cependant :

  • Le Restoran Mozart, juste en retrait de la zone touristique et du coup peu fréquenté, avec une belle terrasse gravillonnée, un service adorable et des plats de grillades excellents pour des prix franchement modestes.
  • Le Fish Food & More, un bistrot excentré au décor sans charme mais qui offre un beau choix de poissons et fruits de mer. Les serveuses ne parlent que le croate, mais le patron parle un italien parfait et on choisit ce que l’on veut manger dans la vitrine, à la grecque. C’est du classique, du bon, du frais, cuisiné simplement mais bien, et bon marché.

Hors vacances, voici quelques notes un peu désordonnées sur mes repas :

  • Je me suis jurée de ne plus jamais remettre les pieds chez Starbucks pour autre chose que du café (et encore…) : un midi, pressée et passant par la place Saint-François, à Lausanne, je m’y suis arrêtée pour acheter un bagel au cream cheese et de l’eau. Eh bien je peux vous dire qu’après avoir payé la bouteille de 5dl d’eau gazeuse 4fr70 (!) et le bagel fade et sec à presque 9 francs (ce qui fait un minable repas sur le pouce à plus de 13 francs…), j’étais furax.
  • J’ai refait ma soupe borlotti, tomates et lard, elle est vraiment délicieuse.
  • Le soufflé à l’oseille avec l’oseille hachée crue dedans, c’est très bof (aqueux, et mal monté). Pourtant, la technique de l’oseille crue, ça avait bien marché avec la quiche dont je parlais ici… Mystère culinaire.
  • Cette terrine de viande de Marmiton est exquise et facile à faire (j’y ai pour ma part ajouté des noisettes).
  • Le polpettone di tonno (pain de thon) de l’édition d’août du magazine italien Sale e Pepe est excellent. Et il m’a permis cette photo amusante :

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25° à l’ombre

Cette semaine, en plus du livre de Nigella Lawson dont j’ai parlé la semaine passée, j’ai choisi de prendre des recettes dans un livre de Nigel Slater que je viens d’acheter, « Real Fast Food« . J’utilise depuis longtemps son « 30 minutes Cooking », qui est un de mes livres de cuisine préférés, et quand je suis tombée sur celui-ci dans un Waterstone’s à Londres je n’ai pas hésité.

Le samedi soir, sur notre terrasse, j’ai servi des tranches de porc aux poires et des épinards frais juste tombés (ce que suggère Nigel Slater avec cette recette). C’était un plat plaisant, mais sans plus.

Dimanche midi, après une visite à la Fondation Pierre Arnaud pour voir la très belle (et très courte, si vous voulez y aller courez-y !) exposition « Une passion suisse », nous avons fait un bon repas au restaurant Le Monument. En entrée, j’ai choisi le « mille-feuille de tartare de féra au guacamole et piment d’Espelette, brunoise de betterave et Granny Smith ».

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En plat, j’ai pris le tartare de bœuf « monument » au parmesan, pignons et huile de truffe. Le tout arrosé d’une demi-bouteille d’un excellent merlot valaisan :

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Ma conclusion sur ce restaurant est : c’est bon mais simplify, simplify ! Tout aurait pu être absolument parfait, mais dans chacun des plats il y avait un ingrédient (et donc un goût) de trop. Dans l’entrée, c’était la betterave (et pourtant j’aime la betterave), dans le tartare, c’était le ketchup (déjà que je ne mets presque jamais de ketchup dans le  tartare, mais alors avec l’huile de truffe, le parmesan et les pignons, c’était vraiment de l’overkill…).

Dimanche soir, j’ai à nouveau pris une recette dans le livre de Slater, des tranches de selle d’agneau à la marocaine, que j’ai accompagnées d’une purée de fèves au basilic. Cette fois, c’était vraiment très bon.

Lundi soir, j’ai servi des croque-monsieurs (aussi pris dans le livre, mais bon, pas vraiment besoin de recette dans ce cas-là…) et une salade de tomates à la vanille.

Mardi soir, j’ai fait un repas exquis avec une amie au bord du lac, sur la terrasse de la Maison Thaï au Lac. En entrée, nous avons partagé une salade de papaye verte et une salade de crevettes à la menthe (dont j’ai trouvé la sauce, que je ne connaissais pas, vraiment sublime). En plat, nous avons aussi partagé un exemplaire bœuf au curry vert et un canard sauté au basilic d’une tendreté absolue. C’était vraiment une soirée d’enchantement, sur la terrasse, face au lac et aux montagnes, dans la douceur du soir, à papoter en buvant un sauvignon blanc de Cheverny qui s’accordait parfaitement avec la cuisine thaïlandaise. J’ai même pris des photos, c’est vous dire, piètre photographe que je suis, si j’étais impressionnée par le paysage !

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Mercredi soir, j’ai fait des beaux pavés de thon au grill (à peine 1 minute de chaque côté, et donc crus à l’intérieur) avec un beurre au wasabi (recette tirée de Forever Summer), et une salade de lentilles aux tomates et au basilic. La sauce était à se lécher les doigts (ou l’assiette), et allait parfaitement avec le thon.

Jeudi soir, j’ai servi des escalopes de poulet au marsala (de « Real Fast Food »), qui se sont révélée vraiment très simples à faire et délicieuses. J’ai suivi à nouveau le conseil de Slater et servi avec une salade de fenouil et champignons (crus). Il indiquait d’arroser la salade de jus de citron et d’huile « neutre », j’ai utilisé de l’huile pas neutre du tout, à savoir de l’huile de pépins de courge, qui en plus de donner une belle couleur verte à la salade lui a conféré un goût extraordinaire. Je n’aurais pas pensé à l’association fenouil-champignons, mais c’était vraiment bien.

Vendredi soir, nous avons mangé sur notre terrasse avec des amis. En entrée, ce fut du foie gras aux asperges et noix (avec un foie gras au sel préparé par moi-même, et non pas coupé en copeaux à l’économe comme indiqué dans la recette, ce que j’ai tenté et trouvé impossible, mais en fines tranches au couteau), et j’en suis sortie convaincue de l’alliance asperges-foie gras. En plat, du filet de bœuf cuisson lente juste badigeonné d’un mélange de vinaigre balsamique et de moutarde, et une purée de pommes de terre à l’oseille. En dessert, une variation sur la pavlova trouvée dans le Nigella Lawson, aussi agréable que jolie

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Délices londoniennes, légumes printaniers

Les deux semaines qui viennent de s’écouler ont été coupées par un superbe long weekend de l’Ascension passé à Londres.

Première semaine

Le samedi soir, nous avons mangé chez Gina Ristorante. Voilà encore un bon restaurant italien dans les environs de Lausanne (même si c’est aussi une pizzeria). Nous étions trois, nous nous sommes partagés un grand antipasto della casa plein de bonnes choses (caponata, bruschetta, burrata, etc.). Ensuite, j’ai pris des scialatelli (pâtes fraîches du sud de l’Italie) à la N’duja calabraise (qui est une pâte de saucisse piquante à tartiner) absolument excellente (mais j’avais bien hésité avec la marmite de Portofino – rascasse, moules, palourdes, calamars, gambas, artichauts et pommes de terre – qui avait l’air vraiment délicieuse dans l’assiette de mon voisin).

Dimanche midi, j’ai fait une soupe aux nouilles, crevettes et asperges que j’ai trouvée banale – pas mauvaise mais banale, il y manquait le petit plus qui fait la différence entre bof et bon.

Dimanche soir, j’ai à nouveau utilisé le livre d’Ottolenghi que j’avais si bien exploité la semaine d’avant, et servi des œufs braisés à la viande hachée (j’ai eu la flemme de hacher de l’agneau et donc utilisé du bœuf haché), c’était excellent.

Lundi soir, rentrée tard, j’ai préparé une salade rapide aux petits pois, artichauts et chèvre qui était vraiment délicieuse.

Mardi soir, pour utiliser la belle oseille qui a la gentillesse de pousser sans aucun soin de ma part dans mon jardin, j’ai fait une quiche à l’oseille qui était vraiment extra (et temps de préparation vraiment minimal, on ne précuit même pas l’oseille !). Je l’ai servie avec une salade de tomates à la vanille.

Mercredi soir, nous étions à Londres et avons commencé la tournée des restaurants en fanfare avec Dabbous. Dabbous est un restaurant de cuisine « moderniste » (je ne sais pas si c’est une appellation contrôlée, mais je trouve qu’elle décrit bien la chose) situé dans le quartier de Fitzrovia, qui a une belle réputation et que l’on m’avait recommandé. Nous y avons incroyablement bien mangé, pour un prix très raisonnable, en prenant le menu dégustation en 7 plats. C’est une nourriture aérienne, parfumée, qui travaille sur les alliances et contrastes de textures, de températures et de goûts de manière très maîtrisée – si vous avez l’occasion d’y aller, n’hésitez pas ! Mention spéciale pour le plat de « Mixed alliums in a chilled pine infusion » (« divers bulbes dans une infusion froide de pin ») et pour le veau effiloché aux asperges.

Jeudi soir, nous avons testé le restaurant du Mandarin Oriental, tenu par le très célèbre Heston Blumenthal, Dinner by Heston. Je dois avouer avoir été un peu déçue, même si nous avons bien mangé – étant donné la réputation du chef, j’en attendais plus. La carte se compose exclusivement de plats très anciens trouvés dans des livres de cuisine des siècles passés puis retravaillés et modernisés, ce qui en soi est très intéressant. En entrée, nous avons testé ce qui est, je crois, la recette la plus connue du restaurant, le « meatfruit ». Il s’agit d’un pâté à base de foie gras, façonné de manière à ressembler parfaitement à une mandarine. C’est très joli et amusant, mais franchement, au goût, c’est le type de pâté que je sais faire sans trop de travail. Par contre, nous avons aussi pris une salade tiède de salsifis, sot-l’y-laisses de poulet, moelle et raifort qui était délicieuse :

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Nous nous sommes ensuite partagé deux plats, du « pigeon épicé » très bien fait et du porc ibérique bien moelleux. Le serveur nous avait conseillé de commander des accompagnements, ce que nous avons fait et qui s’est révélé totalement superflu, les plats étant servis avec de jolies garnitures de légumes. De plus, les haricots verts à l’échalote étaient très bons mais mes pommes de terres vapeur « Jersey Royal » étaient insuffisamment cuites. Nous avons terminé le repas avec le dessert signature de la maison, le « Tipsy Cake », une sorte de gâteau arrosé cuit en mini-cocotte, délicieux, et le « Sambocade », sorte de cheesecake au lait de chèvre, très agréable.

Les lampes du Dinner by Heston (ou comment faire du design avec des moules à charlotte !)

Les lampes du Dinner by Heston (ou comment faire du design avec des moules à charlotte !)

Vendredi soir, nous avons testé un restaurant que j’avais trouvé dans la liste des « 20 meilleurs restaurants indiens modernistes de Londres » du site TimeOut, le Painted Heron. Je n’ai qu’un mot pour le décrire : miam ! C’était vraiment un repas fantastique. A trois, nous nous sommes partagé des entrées : un grand assortiment de fruits de mer (des sublimes coquilles Saint-Jacques juste snackées, des petit calamars tout tendres et délicieux dans une sauce courte, des crevettes, du poisson) et des « crab cakes » exquis. Puis chacun a pris son plat – mon rack d’agneau frotté aux épices était à se relever la nuit, accompagné d’excellents légumes. Nous avons aussi testé divers riz et naans, tous plus délicieux les uns que les autres, et finalement, satisfaits et le ventre rebondi, nous avons fait l’impasse sur le dessert. C’est vraiment un endroit à recommander, avec des aromatisations et cuissons parfaitement maîtrisées.

Deuxième semaine

Samedi soir, j’avais réservé pour le « post-théâtre » dans un restaurant qui sert vraiment tard (ce qui n’est pas si courant à Londres, curieusement), le Skylon Grill. Nous avons bien mangé, il s’agit d’une belle cuisine de facture très classique. J’ai commencé par un cocktail de crevettes très frais et bien exécuté, et commandé ensuite une belle sole grillée, servie entièrement pelée, avec un excellent beurre blanc (qui m’a été, sur demande, resservi sans problème, la première portion étant fort petite).

Dimanche midi, comme notre avion partait en début d’après-midi du Terminal 5 de Heathrow, nous avons mangé au Gordon Ramsay’s Plane Food, qui se trouve après le passage de la sécurité, ce qui est bien pratique, et sert une cuisine très plaisante, ce qui n’est pas si courant, hélas, dans les aéroports. J’ai pris une grande salade de César au poulet très bien faite, et nous avons partagé un délicieux Banana sticky toffee pudding en dessert.

Dimanche soir, arrivés tard à la maison (ah, les joies du transport aérien et de ses retards…), nous sommes ressortis illico pour aller manger un plat–dégustation à l’Abyssinia. C’était bon, comme toujours, et gentiment servi, aussi comme toujours.

Lundi soir, je n’avais que peu de temps, j’ai fait des crevettes à l’ail et du yaourt d’aubergines (pour lequel j’ai utilisé des tranches d’aubergines grillées surgelées). C’était très bon, surtout si l’on pense que j’y ai passé moins d’une demi-heure.

Mardi soir, j’ai improvisé un risotto aux fèves et jambon cru (j’avais un talon de jambon cru espagnol, il a fini sa carrière glorieusement dans ce plat). J’en profite pour exprimer ma jubilation en apprenant que Picard Surgelés s’est, enfin, installé en Suisse ! Il y a maintenant un magasin Picard à Prilly, dans la toute nouvelle Coop. Picard, que je connais pour l’avoir pratiqué en France, son pays d’origine, propose beaucoup de plats cuisinés, qui ne m’intéressent pas, mais aussi un énorme choix de légumes et purées de légumes non assaisonnés (dont des fèves pelées, oui, vous avez bien lu, pelées, le paradis !), que j’adore et qui permettent, surtout en hiver, de manger des bons légumes même quand on a très peu de temps. Je n’attendais qu’une chose, c’est que l’enseigne débarque en Suisse, eh bien c’est fait ! Je vais en faire bon usage, ça c’est sûr.

Mercredi soir, j’ai servi une grande salade verte aux asperges, lard grillé et œufs mollets. J’en profite pour vous donner un petit truc que j’emploie depuis des années pour griller les tranches de lard en évitant de les cramer et de repeindre la cuisine à la graisse de porc : le micro-ondes ! Dans une grande assiette, vous posez plusieurs couches de papier ménage (3 ou 4), puis le lard en fines tranches (elles peuvent se chevaucher légèrement, mais pas trop), et hop, au micro-ondes à pleine puissance. Selon la puissance de votre four à micro-ondes, il faudra entre 2 et 4 minutes pour obtenir des tranches parfaitement grillées – j’y vais par incrément d’une minute.

Jeudi soir, j’ai fait une quiche aux courgettes et au lait de coco excellente. J’avais mangé récemment un curry de courgettes au lait de coco que j’avais trouvé fantastique, ce qui m’a fait rechercher des recettes alliant ces deux ingrédients, et trouver cette recette sur Marmiton. Je ne peux que la recommander ! Je l’ai accompagnée d’une simple salade de haricots verts, petits pois et avocats.

Vendredi soir, nous avons très bien mangé au QG, dont j’ai déjà parlé dans un autre billet. Mon entrée d’asperges vertes et champignons était vraiment exquise (et je n’aurais pas pensé à marier ces deux ingrédients), j’ai pu demander le loup à la plancha façon grenobloise sans câpres (un des rares ingrédients que je n’aime pas) et il était excellent :

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Nous avons arrosé ces plats avec un sympathique Ribeira del Duero appelé poétiquement « L’Arte de Vivir » (l’art de vivre) :

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Nous avons finalement partagé un brownie aux noix de pécan caramélisées qui valait le détour.

La semaine d’avant Noël

L’éternel problème, quand on va au spectacle, c’est le repas. La plupart des spectacles commençant entre 20h et 20h30, le temps d’y aller, il faut partir à 19h30 environ, si ce n’est plus tôt, et je n’ai jamais aimé manger avec les poules. Mais après, c’est difficile, si on travaille le lendemain, ça fait tard, et surtout, il y a fort peu de restaurants dans nos contrées qui vous servent si vous arrivez après 22h. J’en profite pour vous signaler un endroit très recommandable, à ma connaissance le seul restaurant de Lausanne qui serve tous les jours toute la nuit (17h à 5h !), le Broadway. Ce n’est pas de la grande cuisine, mais c’est bon, très classique français (tartare, magret de canard et al), et c’est drôlement agréable de pouvoir arriver sans se presser à pas d’heure et de se voir servir un bon repas.

Tout cela pour dire que samedi soir, nous allions voir le spectacle « 120″ présente la Suisse » (qui nous a beaucoup fait rire), à 20h30. Mais comme il se donnait à 10 minutes à pied de chez nous, j’ai quand même décidé de faire la cuisine, quelque chose de vite fait bien fait. Il me restait des saucisses chinoises achetées pour les Banh Bao de la semaine dernière, un riz Cantonais s’imposait. Petit tour sur le web, j’ai été tentée par cette recette. J’ai bien fait, c’était parfait ! Rien à voir avec le riz vaguement additionné de petits pois et jambon et bien gras qu’on peut vous servir dans certains restaurants chinois. Pour moi, dans la mesure où on mange déjà un plat qui a du goût, je ne vois pas l’intérêt du riz Cantonais en accompagnement d’ailleurs.

Dimanche midi, quiche ! J’avais de l’oseille du jardin au congélateur, j’ai trouvé une recette de quiche à l’oseille sur Marmiton. C’était très bon, une bonne variation sur le thème quiche, mais j’ai appris ma leçon : la prochaine fois que je congèle de l’oseille, j’enlève la nervure centrale, bien fibreuse – là, j’ai dû la trier dans l’oseille décongelée. Pour l’accompagner, je voulais une salade. Comme en hiver les salades sont toujours un peu les mêmes, je suis sans cesse à la recherche de nouveautés en la matière. J’avais lu quelque part que la courge crue râpée est bonne en salade. J’ai donc fait une salade mélangée de courge crue râpée et de betterave crue râpée, avec une vinaigrette classique (si ce n’est l’addition d’un bonne cuillerée d’épices pour barbecue dedans). Au dernier moment et par erreur (suivez mon regard – mais je t’adore mon chéri 🙂 ), une poignée de Parmesan s’est retrouvée là – eh bien c’était parfait ! Je retiens le truc de la courge crue, c’est inédit et vraiment réussi.

Dimanche soir, un grand classique tout simple : des ris de veau poêlés. J’ai longtemps été intimidée par les ris de veau – toutes les recettes françaises disent de leur faire subir une longue préparation, trempage, blanchissage, épluchage, mise sous presse… Et puis une fois, sur le défunt et regretté newsgroup fr.rec.cuisine (vous souvenez-vous d’Usenet ? Si oui, levez la main ! Ah, j’adorais…), un Espagnol m’a dit qu’en Espagne on ne faisait pas tout ce tralala, que c’était quand même très bon, et m’a donné quelques recettes. J’ai essayé, il avait raison ! Il a ma gratitude éternelle. Si un cuisinier professionnel français passe sur ce blog, je vais probablement me faire incendier, mais voilà : je ne fais qu’enlever les membranes vraiment évidentes, ça me prend 10 minutes à tout casser pour 600 gr de ris de veau, et après c’est à la poêle dans du beurre à rôtir, feu moyen, une vingtaine de minutes en retournant, fleur de sel avant de servir, juste parfait. Cette fois je les ai accompagnés d’une salade de betteraves (cuites) à l’allemande (betteraves en rondelles, oignons frais hachés, crème acidulée, moutarde, vinaigre, sel, poivre). C’était intéressant de voir la différence avec la betterave crue de midi – c’est presque un légume différent !

Lundi soir, j’ai fait une recette trouvée sur un forum destinés aux adeptes du Kenwood Cooking Chef (petite merveille qui trône dans ma cuisine depuis un an environ, et qui y a remplacé son petit frère le Kenwood Chef Titanium), une soupe de lentilles et de bettes. J’aime beaucoup les soupes bien roboratives en hiver, celle-ci était très satisfaisante !

Mardi soir, j’avais repéré une recette de keftas au four sur Cuisine Pied-Noir (site que j’aime décidément beaucoup), je les ai servies avec du chou nordique (tiens, ça faisait longtemps 😉 ) assaisonné à l’italienne. Repas pas si vite fait que ça, il faut quand même tout préparer et hacher, mais c’était excellent.

Quand j’avais fait le bœuf des mariniers il y a quelques semaines, je m’étais fait la réflexion qu’avec de l’aïoli à la place de la sauce aux anchois, ça serait intéressant. Donc, mercredi soir, j’ai fait un bœuf à l’aïoli, accompagné d’une purée de céleri-boule et pommes de terre (pour bien prendre la sauce – la dernière fois je trouvais que ça manquait). Pour faire l’aïoli, j’ai utilisé le Bamix : on trouve sur YouTube une vidéo dans laquelle on fait un aïoli en 10 secondes au Bamix, j’ai testé, et j’ai été sur le flanc : ça marche, et vraiment en 10 secondes, montre en main ! Viva el Bamix amigos ! Et j’avais raison, cette version du bœuf des mariniers est délicieuse.

Jeudi soir, j’ai fait un très bon repas totalement imprésentable. Je m’explique : dans tous les bons restaurants vietnamiens on trouve le Banh Xeo, la crêpe vietnamienne farcie à la viande et à plein de choses. Ayant trouvé cette recette, j’ai voulu essayer. Et comme je lis parfois trop vite les recettes, et que cela me semblait logique, j’ai retourné les crêpes avant de poser la farce dessus. Oh malheur, ne faites jamais ça ! C’est friable, ça casse, c’est une catastrophe. Ceci dit, c’était excellent – à refaire donc, en suivant vraiment la recette à la lettre…

Comme nous n’étions que deux vendredi soir, j’ai plongé dans le frigo, j’en ai ressorti :
–        Un reste de porc haché de la veille (il y en avait trop pour les Banh Xeo)
–        2 saucisses chinoises (restes des Banh Bao et du riz cantonnais)
–        Un morceau de courge
J’ai donc coupé la courge en gros morceaux, je l’ai mise dans un plat à four avec huile d’olive et gros sel, j’ai haché un oignon, fait une sorte de grosse galette de viande hachée à laquelle j’avais incorporé l’oignon, les saucisses chinoises émincées et des épices « Smoky Piri Piri » ramenées d’Angleterre, j’ai posé cette galette dans le plat à côté de la courge et mis tout ça au four bien chaud. Le temps que l’on mange chacun un avocat en entrée, c’était cuit, c’était excellent, et mon frigo est vide – ça tombe bien, demain matin on fait le marché !