Devine qui vient dîner ce soir ?

Je vous ai quittés, amis lecteurs, au milieu d’un long weekend à Lille – et c’est là que je vous retrouve.

Samedi soir, nous avons mangé à la Brasserie de la Paix. L’endroit est extraordinaire, une vraie belle brasserie Art Nouveau à la Parisienne, avec des vitraux incroyables, des belles lampes, bref, tout ce que j’aime (et, j’ajouterai, le service qui va avec : efficace, souriant, stylé sans être guindé). J’ai profité du fait que les plateaux de fruits de mer peuvent être commandés pour une personne seule (ce qui est rarement le cas, et m’arrange bien du moment que mon homme n’aime pas les huîtres et autres bigorneaux) et j’ai mangé un « Plateau de l’écailler » fantastique :

cof

En dessert, nous avons partagé un « Colonel et son armée » (joli nom, n’est-ce pas ?), à savoir sorbet citron et sa vodka, sorbet poire et sa Williamine, sorbe pomme et son Calvados :

cof

Dimanche midi, nous avons fait un rapide repas, très agréable, à l’Omnia. C’est un endroit marrant, une ancienne maison close reconvertie en cinéma porno, lui-même reconverti, à la fin des années 90, en restaurant. J’y ai mangé un très bon potjevleesch, servi avec des frites (on est dans le Nord, les frites sont vraiment vraiment bonnes !) et de la salade.

Dimanche soir, nous avons plongé dans le fromage au Broc (Lille Centre). Repas light (ou pas…) avec pour commencer un oeuf en cocotte normand (au Pont-l’Evêque et aux pommes) :

cof

puis un monumental Welsh (servi avec des pommes de terre sautées et une salade) :

cof

C’était un peu monomaniaque, mais très bon, et l’endroit est sympa (avec un service d’une efficacité impressionnante, tout en étant très souriant).

Lundi soir, à notre retour à Lausanne, j’ai rapidement assemblé une salade de haricots blancs au thon, à la tomate et au basilic.

Mardi soir, j’ai plongé dans mon congélateur et trouvé un tagine de boeuf aux coings et couscous, que je ne me souvenais pas d’avoir cuisiné (mais j’ai bien dû le faire, sinon il n’y aurait pas été !) et qui était très plaisant.

Mercredi soir, j’ai fait des spaghettis aux aubergines (en tranches, d’abord précuites à la vapeur, puis passé à la poêle), à la burrata et aux pignons :

cof

Jeudi soir, j’ai sorti des travers de chevreuil du congélateur, je les ai mis à cuire dans un peu d’eau 30 minutes à la marmite à pression, puis, parsemés d’un mélange d’épices et d’huile d’olive, 20 minutes au four, et je les ai servis avec un gratin de légumes à la ricotta lui aussi sorti du congélateur (je l’avais confectionné en juin, j’en parle dans cet article).

J’avais publié un petit article pour parler de mon projet de repas Surfing Dinner vendredi soir, eh bien il a eu lieu. C’était donc un repas centré autour des abats, avec en entrée, une terrine de ris de veau aux morilles (une recette de Régis Marcon dans le Larousse Gastronomique, édition 2007) accompagnée d’une salade verte. Je dois dire que j’ai eu un peu peur en la sortant du four, elle était toute liquide, mais ouf, le lendemain, parfaite :

cof

En plat, j’ai proposé des rognons de veau beaujolaise (une toute vieille fiche cuisine de Elle, ce qui explique la typographie un peu particulière de la page web, il y a dû avoir une reprise automatisée des anciennes recettes), servis avec des pommes de terre et champignons rôtis au four :

cof

Et en dessert, j’avais fait une pavlova aux fruits de saison (pruneaux, figues, raisins, coupés et marinés dans un peu de rhum ambré et de sirop de sucre de canne) :

Les convives avaient l’air contents, et moi ça m’a fait très plaisir de rencontrer de nouvelles personnes sympathiques qui en plus, apprécient ma cuisine !

Début d’automne

Samedi soir, nous recevions un invité. En entrée, j’ai servi ma soupe froide aux poireaux et à l’oseille :

En plat, j’ai fait des cailles désossées farcies au foie gras, rôties au four avec des raisins, et une écrasée de pommes de terre nouvelles aux oignons frais. En dessert, j’avais préparé une tarte aux figues vraiment délicieuse (mais j’avoue que contrairement à ce qui est indiqué dans la recette, j’ai acheté la pâte feuilletée au lieu de la faire…) :

cof

Dimanche midi, nous avons mangé le reste de la soupe de la veille et une salade verte.

Dimanche soir, j’ai fait des spaghettis à la morue et aux tomates (en utilisant des tomates fraîches, probablement parmi les dernières de la saison, en provenance du jardin de ma belle-mère) :

mde

Lundi soir, nous avons eu le bonheur de participer, dans le cadre de Lausanne à Table, à un Dîner de la Dernière Chance. Nous avions un très beau menu, concocté (par le chef de la Brasserie de Montbenon, qui nous accueillait) exprès pour les vins anciens proposés (uniquement des vins suisses, ce soir-là, comme vous pouvez le constater) :

Dinerchance

C’était un grand plaisir de pouvoir goûter à des raretés pareilles (qui avaient tous bien vieilli, même s’il y en a eu un que j’ai trouvé décevant – ce qui est fort peu sur la quantité), en mangeant des plats exquis (la BM n’a pas failli à sa réputation), et en bonne compagnie (nous étions neuf convives en tout). Je vous en laisse juge :

Mardi soir, j’ai préparé une salade aux harengs fumés, et une salade verte.

Mercredi soir, j’ai mijoté du poulet au curry vert (avec comme légumes une montagne de haricots beurre, eux aussi du jardin de ma belle-mère), que j’ai accompagné de riz gluant :

cof

Jeudi soir, j’ai inventé une salade de lentilles aux gésiers confits délicieuse (pleine d’herbes fraîches, d’oignons et de tomates), que j’ai servie avec une salade verte :

cof

Vendredi, nous sommes partis passer le weekend à Lille, et le soir, nous avons mangé dans un restaurant réunionnais nommé Touloulou. Nous avons beaucoup apprécié notre repas, que j’ai débuté en fanfare avec une margarita pimentée délicieuse. Nous nous sommes ensuite partagé des accras de morue et de la chiquetaille de morue, puis du rougail de saucisse fumée et du poulet frit sauce chien, le tout excellent.

Nous avons même, sur notre demande, eu droit à une coupelle de « vrai piment », comme a dit la serveuse, à la place du piment très délayé servi d’office. Nous avons fini le tout avec une banane flambée bien classique, miam ! Un petit rhum arrangé nous a été gentiment offert avec l’addition (heureusement que nous étions à pied…), et nous voilà heureux.