Cuisine froide (ou presque)

Samedi soir, nous avons voulu tester la nouvelle formule du restaurant chinois Le Jardin de Gloire, sachant qu’auparavant, en plus de la carte, il y avait une sorte de buffet très sympa avec des entrées chaudes faites minutes et un plat à choix parmi une dizaine, fait minute lui aussi. Maintenant, la carte a changé, elle a intégré des spécialités vietnamiennes et thaïlandaises, et il n’y a plus de buffet. Je dois dire que je suis contre ces cartes « asiatiques » multinationales, le résultat est rarement bon, et après test, effectivement, c’est devenu moins intéressant. C’est tout sauf mauvais, mais il n’y a plus rien qui distingue ce restaurant des mille et un autres bistrots chinois de Lausanne et environ (sauf peut-être la carte des vins, qui recèle des Bordeaux et Bourgognes du début des années 2000 à des prix plus que raisonnables). Dommage !

Dimanche midi, j’ai fait une grande salade de haricots borlotti frais (on est en pleine saison, il faut profiter !) au thon, œufs durs, tomates, roquette et basilic.

Dimanche soir, nous avons été à l’opéra, puis avons soupé au Mirabeau. Le Mirabeau est une valeur sûre de la restauration lausannoise, j’y mangeais déjà (fort bien) il y a 30 ans, la cuisine s’est modernisée tout en gardant une tonalité classique, le service est toujours gentil et impeccable, bref, que demande le peuple ? J’ai pris un tartare de dorade en entrée, puis des filets de brochet à la dieppoise, tout était succulent.

Lundi soir, j’ai fait une salade de haricots noirs, mangue et feta, avec un assaisonnement au yaourt et au cumin, adaptée d’une recette de BBC Good Food India. La mondialisation a quand même des bons côtés, j’ai pu acheter un numéro de ce magazine sur ma tablette, ici en kiosque je suis à peu près certaine qu’il est introuvable !

Mardi soir, j’ai fait un carpaccio de saumon, avec de l’avocat juste assaisonné d’huile d’olive, sel et poivre. Simplicitas, sancta simplicitas…

Mercredi soir, un petit assortiment de charcuterie, et une salade russe « à la polonaise ». Il s’agit là d’une recette que je tiens d’une amie d’origine polonaise malheureusement perdue de vue. La composition de base est la même que celle de la salade russe, mais l’assaisonnement se compose non pas de pure mayonnaise, mais d’une sauce très abondante à base d’un peu de mayonnaise, de moutarde, de vinaigre et de demi-crème acidulée. De plus, on y ajoute de la pomme coupée en tout petits cubes et du cornichon en saumure (c’est important, les cornichons au vinaigre donnent une acidité désagréable), lui aussi coupé en cubes (comme je n’en n’avais pas, j’ai fait sans cette fois). Le résultat est délicieux, et beaucoup plus frais et digeste que la salade russe traditionnelle.

Jeudi soir, j’ai cuisiné un flan au chorizo (c’est aussi ce que l’on appelle une « quiche sans pâte »), et l’ai accompagné d’une salade de tomates et oignons rouges – nouveau, simple et bon.

Et vendredi soir, nous avons été fêter un anniversaire au Restaurant du Jorat à Mézières, que je ne saurais trop recommander. Nous avons pris le menu surprise, trois entrées, plat, fromage (auquel nous avons renoncé) et dessert. Tout était délicieux, mais je retiens particulièrement l’escalope de foie gras braisée aux petits navets (servie en bocal), qui était à se relever la nuit !

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