Je vous rassure, je ne suis pas alcoolique, je parle du mojito décrit dans le livre de cuisine Cubaine de Miami que j’ai continué à exploiter la semaine passée, qui est un mélange de jus d’orange, jus de citron vert, ail, oignon, gingembre, coriandre et huile d’olive, et qui peut servir indifféremment de marinade ou de sauce.
Samedi soir, nous avons été au théâtre (voir « Un mari idéal » d’Oscar Wilde, un moment de pur plaisir !), puis au restaurant, dans une des plus vieilles pizzerias de Lausanne (même si elle a brièvement changé de nom et de style il y a quelques années, avant de revenir aux sources), la Molisana. Excellent (avec mention spéciale pour les petits pains, qui sont visiblement faits avec la pâte à pizza et cuits au four à bois, délicieux !).
Dimanche midi, une impro, simple mais bonne, des penne au chorizo (grosso modo, du chorizo en tranches que l’on fait revenir avec de l’oignon haché, puis on ajoute un boîte de tomates pelées hachées et on fait mijoter un moment).
Dimanche soir, première apparition du mojito : des brochettes de cœur de bœuf marinées au mojito, accompagnées de brochettes de mangue et de salade de riz et haricots noirs (« ensalada de moros y cristianos », « salade de Maures et de Chrétiens », j’adore le nom !). J’étais très contente, ma cuisson du cœur de bœuf était juste (lire : brève, la première fois que j’en avais fait je l’avais trop cuit), la mangue rôtie c’est vraiment bon, et la salade (recette tirée du bouquin susmentionné) était bonne.
Lundi soir, de la « ropa vieja » (littéralement, « vieille corde »), accompagnée de riz. Il s’agit d’une viande bouillie comme pour du pot au feu (ce qui fait d’ailleurs que j’ai 2 litres de bouillon de bœuf maison au congélateur), puis refroidie, désossée et dégraissée, défaite en lambeaux (d’où le nom) et recuite avec de la tomate, de l’oignon et des épices. J’en avais souvent entendu parler, j’ai enfin essayé. Bilan : bof. Est-ce la recette, mon exécution de la recette, ou n’est-ce tout simplement pas trop mon style de plat ? A voir. Mais là, bof.
Mardi soir, je suis sortie avec une vieille amie, nous avons été manger à l’Indécis, qui est un restaurant de cuisine traditionnelle française un peu modernisée que j’aime bien. Une salade mélangée aux manchons de pigeon, puis de la pintade en sauce, c’était très bien. [EDIT : malheureusement, l’Indécis a fermé depuis]
Mercredi soir, sans utiliser de recette, j’ai fait un rôti de bœuf aux épices cajun, cuit longtemps et doucement en cocotte et accompagné de potimarron rôti. Rien qui restera dans les annales, mais agréable.
Jeudi soir, le retour de la vengeance du mojito : des steaks d’onglet marinés au mojito, accompagnés du reste de la salade de riz et haricots noirs de dimanche (renforcée de haricots noirs supplémentaires), et d’une étonnante et délicieuse salade d’ananas, mangue et pomme. Je suis décidément sur la bonne voie avec mon intégration des fruits comme plat salé dans mon alimentation, et je trouve cela très très agréable !
Vendredi soir, la toute fin du mojito : je me suis (très vaguement) inspirée d’une recette du livre, et j’ai fait des fajitas de thon snacké (préalablement mariné au mojito, et j’ai pu étrenner ma toute nouvelle poêle en acier à revêtement céramique), accompagnées d’un grand plat d’avocat en tranches, poivron rouge coupé fin et salade verte, le tout arrosé de mojito. C’était vraiment très bon.
Et bien le mojito, cela m’a l’air aussi bon à boire qu’à manger. Je l’aime en apéro et tel que tu le présentes en marinade pour les plats voilà qui devrait me plaire.
Merci ! C’est vrai que ça ensoleille bien les plats, sans pour autant en étouffer le goût.
Testé et approuvé le Mojito! Mes invités ont surkiffé leurs brochettes.
Du coeur de boeuf aussi ? En tout cas, contente de voir que le mojito se répand à Lausanne 😉
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