Samedi soir, nous avons été invités par des amis au Café de la Gare à Cully, où nous avons fait un excellent repas. Nous avons pris le menu « Mer », avec en entrée le tartare de thon rouge aux fruits de la passion (coupé gros, très savoureux et bien assaisonné), en plat le filet de bar aux légumes (cuisson parfaite, peau croustillante), et finalement une assiette de fromages, le tout arrosé d’un délicieux Mas de Daumas Gassac 2010 blanc.
Dimanche à midi, avec la bonne sauce tomate de ma belle-mère, j’ai fait en deux temps trois mouvements des spaghettis à la tomate et au chèvre frais (la recette est dans l’énoncé : on chauffe la sauce tomate, on y incorpore le chèvre, et voilà !).
Dimanche soir, j’ai fait un plat hivernal que j’affectionne et dont le magazine de la Migros, au temps où il s’appelait encore Construire, avait publié la recette sous le nom de « choucroute hongroise« , mais dont le vrai nom est « goulasch de Szeged ». Je l’aime beaucoup, c’est une variante de la choucroute qui montre bien la versatilité d’un ingrédient que l’on a tendance à cantonner à une seule recette.
Lundi soir, j’ai servi des côtelettes de porc à la vietnamienne, avec une salade de légumes d’hiver (crus et passés à la mandoline, avec une vinaigrette à l’huile d’argan).
Mardi soir, j’ai fait une délicieuse soupe philippine nommée arroz caldo.
Mercredi soir, j’ai mitonné un mole verde, que j’ai accompagné de riz, d’une salade de radis et concombres, de coriandre et d’avocat. J’ai triché pour le mole, je l’ai fait à la mijoteuse en utilisant une sauce mole verde mexicaine (j’ai trouvé une épicerie mexicaine online, El Sol). Du coup la recette est simple: un lit d’oignon, la viande (cou de porc, en un morceau) préalablement brunie à la poêle, la sauce par-dessus, et en voiture Simone pour 4 heures de cuisson au thermostat High. Le résultat est tout sauf mauvais, mais il ne m’a pas enthousiasmée, et il faut vraiment que je fasse une fois ce plat de A à Z (mais où trouver des tomatillos frais ici ?).
Jeudi soir, j’ai fait du chili au chorizo, absolument exquis. Je l’ai servi avec une escorte de petits plats : cubes d’avocat, coriandre hachée, ciboules hachées, crema mexicaine (faite avec un mélange de crème double, crème acidulée et sel) et miettes de feta (pour remplacer le cotija mexicain, introuvable ici) et du pain grillé.
Vous aurez peut-être remarqué que plusieurs recettes de cette semaine viennent du site Serious Eats, que j’ai découvert récemment et qui est une vraie mine d’or pour les fondus de cuisine comme moi. Très peu de pub, beaucoup de recettes, mais aussi beaucoup de tests, autant de matériel que de techniques culinaires ou de conservation, je n’ai pas encore tout fouillé mais il y a de quoi faire ! Si vous lisez l’anglais, je ne peux que vous le conseiller.
Vendredi soir, nous avons profité d’une offre Qooking pour aller manger chez Ravet. Il y a presque 25 ans que nous y sommes allés pour la première fois, et nous y sommes retournés quelques fois depuis. Les parents Ravet ont maintenant été rejoints par leurs enfants, et les modifications apportées sont intéressantes : des menus moins coûteux, des tables moins nombreuses, des prix « annexes » (comme celui de l’eau minérale, que nous avions trouvé exorbitant à l’époque) moins chers, une sorte de resserrement sur l’essentiel. La cuisine est toujours fantastique, et les vins bien choisis par Nathalie Ravet (nous avons pris les vins assortis au menu). L’offre comprenait une visite de la cuisine, énorme et récemment rénovée (tout induction), et un verre de vin blanc ou de mousseux (seul bémol de la soirée : j’aurais apprécié qu’on me dise qu’il s’agissait d’un mousseux doux, car c’est hélas le genre de vin qui me coupe l’appétit si je le bois en apéritif – heureusement que mon homme aime les vins doux et a gentiment échangé son verre de vin blanc contre mon mousseux). Je ne vais pas commenter le menu in extenso, je vous laisse l’admirer :
Je viens de lire avec plaisir les menus de la maison Ravet, merci pour le lien. J’imagine le plaisir à la découverte de chaque plat !
J’aime beaucoup Daumas Gassac, Son fondateur Aimé Guibert est décédé il y a peu. C’était un homme passionnant. On y était il y a peu au domaine.
Je me demande combien peut coûter une de ses bouteilles en Suisse au restaurant.
Je te souhaite une bonne journée, bises.
Je ne savais pas qu’Aimé Guibert était mort ! Je l’ai vu dans « Mondovino », il avait l’air très intréessant et sympathique.
J’étais invitée, mais je viens d’aller voir sur le site,le vin était 85 francs suisses (mais c’est un 2010, ça explique aussi).
Il est mort avant l’été.
Le monde du vin a perdu un grand homme.