Tartiflette inside

Samedi soir, nous avons mangé, extrêmement bien, à la Poesia. En entrée, j’ai dégusté l’assiette de poissons crus (j’avais déjà pris cette entrée la dernière fois, elle était tellement bonne que j’ai craqué), et ensuite, des ravioli de ‘nduja et scamorza à la tomate.

Dimanche midi, j’ai préparé des raviolis farcis à la truffe (achetés au marché) avec une sauce improvisée aux pousses d’épinards (une partie des épinards mixés, les autres laissés entiers) et aux pignons, et une belle salade de mâche.

Dimanche soir, j’ai mijoté un couscous de boeuf et oeufs durs à la tomate (pas mal mais pas immortel) avec des cime di rapa blanchies puis poêlées en accompagnement (mais, malgré le passage à l’eau bouillante, elles sont restées trop amères à mon goût – ce n’est vraiment pas un légume pour moi).

Lundi soir, j’ai testé un risotto de millet (milletto ? hum…) à la betterave et à la feta (la recette parle de « racine rouge » pour la betterave, un exemple typique de « français fédéral » comme on dit chez nous, de l’allemand traduit littéralement… dans le canton de Vaud on dit parfois « carotte rouge » pour ce légume, mais jamais « racine rouge », qui est la traduction littérale de « Rote Rübe » – fin de la parenthèse littéraire). Si l’on met de côté le massacre du français, c’était excellent.

Mardi soir, voilà la tartiflette promise ! Avec une petite salade verte, quand même.

Mercredi soir, j’ai servi des tendrons de veau aux carottes, cuits au cuiseur-pression électrique (10 minutes de plus qu’indiqué par la recette, cela m’a semblé sage). Ils étaient délicieux, la viande et les carottes bien tendres, avec une certaine douceur apportée par le « confisage » des carottes.

Jeudi soir, je me suis lancée dans la confection d’un plat de poulet et dumplings. Un bon comfort food bien réchauffant, miam !

Vendredi soir, nous avons mangé à Evian, aux Fresques. L’endroit est magnifique, et très aptement nommé – des fresques Art Nouveau ravissantes décorent le restaurant et l’hôtel. Nous avons bien mangé, mais sans le petit « waouh » qui signe un vrai grand restaurant. en entrée, j’ai choisi les écrevisses sur royale de foie gras, que j’ai beaucoup appréciées. En plat, j’ai pris le homard bleu avec lentilles beluga et jus à la Mondeuse – le homard était parfaitement cuit, les lentilles exquises, mais la sauce était en quantité si infime que l’on n’en sentait pas le goût et que le plat était sec. Dommage !

6 thoughts on “Tartiflette inside

  1. ça fait envie comme toujours. Petite parenthèse linguistique, dans l’arc jurassien, on parle de « racine rouge ». J’ai commencé à utiliser le mot « betterave » en faisant mes études à Lausanne !

    • Ah, ben j’ai appris quelque chose ! Merci ! Ceci dit, Fooby/Coop étant distribué sur toute la Suisse romande, ils pourraient employer le mot « correct » et non dialectal (et je pense, ceci dit, que c’est vraiment du français fédéral, ils ne doivent même pas savoir que ça se dit comme ça dans le Jura….)

  2. Hé ben moi aussi ça m’énerve de voir toujours écrit « racine rouge » dans les recettes de Fooby et Migusto, sans savoir à quoi ça correspondait vraiment. Et c’est étonnant que l’arc jurassien qui se targue d’avoir le français le plus proche de celui de nos cousins d’outre-Jura (ou outre-Léman) ne connaisse pas le mot « betterave » ;O)

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