Malade quelques jours, mais cuisinière toujours

Si je n’ai pas posté depuis deux semaines, c’est j’ai été malade pendant 4 jours, du dimanche soir au mercredi soir de la première semaine (et encore pas très vaillante les quelques jours suivants). Les deux seules choses (à part dormir) que j’arrivais à faire c’était regarder des séries et… cuisiner. Vous me pardonnerez si cette fois, je ne mentionne pas les vins, je n’étais vraiment pas à mon affaire et ai donc oublié (et de plus, j’ai peu bu).

Première semaine

Samedi soir et dimanche midi, nous étions invités chez des amis.

Dimanche soir, j’ai fait une féra au lard sur lit de pommes de terre et poireaux. Résultat très moyen, poisson trop cuit (mais j’aurais dû m’en douter en lisant la recette) et un peu sec.

Lundi soir, un grand classique italien revisité par mes soins en recette rapide : pasta e fagioli express. C’est tout simple mais incroyablement satisfaisant, de ces bons plats d’hiver qui donnent chaud au ventre et au cœur.

Mardi soir, j’ai servi une soupe de poulet vietnamienne en utilisant une recette de ce blog (je n’arrive pas à référencer la page, le lien a un comportement bizarre). C’était délicieux, en même temps nourrissant, plein de goût et léger.

Mercredi soir, j’ai mitonné un très roboratif bœuf bourguignon tiré du livre Recettes Françaises d’Elisabeth Scotto (qui est ma bible en matière de grands classiques français), accompagné de carottes et pommes de terre.

Jeudi soir, j’ai servi du bœuf mijoté aux pommes de terre, une belle recette qui montre un autre aspect de la cuisine chinoise, bien loin des plats glutamateux de certains restaurants.

Vendredi soir, nous avons été chez Gina Ristorante, où nous avons très bien mangé. En apéritif-entrée, nous nous sommes partagés du jambon de Parme accompagné de châtaignes caramélisées et de pain carasau, puis j’ai pris d’exquises lasagnes aux bolets. Nous avons arrosé ce repas d’un excellent Valpolicella Classico Superiore Ripasso 2010 (dont, ô honte, j’ai oublié le nom du producteur).

Deuxième semaine

Samedi soir, j’ai fait des œufs cocotte aux cèpes (mais en séparant les blancs des jaunes et en ne faisant cuire les jaunes que 2 ou 3 minutes en fin de cuisson, ce qui évite l’effet « œuf dur »), accompagnés d’une fondue de poireaux au curry.

Dimanche midi, vite fait bien fait, des pâtes fraîches (un mélange de raviolis au zeste de citron et de ravioli aux marrons, achetés au marché chez Padula) beurre et sauge.

Dimanche soir, je me suis lancée dans une recette à longue cuisson : un sancocho colombiano (qui est la version colombienne du pot-au-feu) avec sauce pico de gallo. J’adore la cuisine sud-américaine, et je n’ai pas été déçue par le résultat. La sauce apporte une touche de fraîcheur et de peps juste parfaite !

Lundi soir, pour me venger de mon ratage du dimanche précédent, j’ai refait des filets de féra (sans recette cette fois) sur lit de potimarron rôti au four. J’ai cuit la féra à peine 10 minutes, en fin de cuisson du potimarron, c’était nickel.

Mardi soir, j’ai improvisé avec ce que j’avais dans mes armoires et dans mon frigo, et ça a donné des fort sympathiques spaghettis aux artichauts et à la scamorza à la truffe.

Mercredi soir, avec des amis, nous avons dégusté un sublime repas « gibier à plumes » au restaurant du Moulin d’Assens.

Voici l’impressionnant menu :

2014-12-10 21.26.29

C’était un triomphe : cuissons parfaites, goûts en même temps affirmés et subtils, sauces bien élaborées, portions bien mesurées qui nous ont laissé rassasiés mais pas étouffés. Même la présentation était parfaite, voyez ce petit cygne en pâte et crème de marrons, sur le bord de l’assiette d’élixir de faisan :

2014-12-10 20.30.50

2014-12-10 20.30.40

De temps en temps on venait nous présenter les volailles « au naturel » :

2014-12-10 20.45.33

Et voici les mignardises de fin de repas :

2014-12-11 00.19.03

 

Jeudi soir, j’ai servi mes désormais classiques ris de veau poêlés (sans recette, ris de veau juste débarrassés des grosses membranes, poêlés dans du beurre à rôtir une bonne demi-heure, de manière à être bien dorés sur toutes les faces) et gratin de cardons. Le gratin était délicieux, et l’astuce de la recette est très intéressante, ça permet d’éviter de faire une béchamel, ce qui est utile quand on est pressé.

Et vendredi soir, nous étions invités chez des amis.

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