Samedi soir, j’ai fait une fondue moitié-moitié, qui sera probablement la dernière de l’hiver.
Dimanche midi, nous avons mangé au Takayama le menu « sushis à gogo », avec une petite entrée de salade de crudités (dite curieusement « salade de légumes » sur la carte) puis, devinez, des sushis. C’est bon (sans être extraordinaire), et c’est très généreusement et très gentiment servi. Mais ça ne remplace pas mon ex-restaurant japonais préféré, le Kazoku, qui a à mon grand dam changé de mains et de cuisine…
Dimanche soir, j’ai fait du papet aux poireaux avec de la saucisse aux choux. J’ai plusieurs fois mentionné ce plat sur ce blog, sans jamais en parler vraiment, il est peut-être temps – surtout pour mes lecteurs non suisses ! Le papet aux poireaux est donc un plat composé de poireaux émincés et étuvés dans un peu de graisse, additionnés ensuite de pommes de terre en morceaux (on compte environ deux tiers de poireaux pour un tiers de pommes de terre) et de vin blanc, le tout mijotant jusqu’à tendreté. On écrase alors le contenu de la casserole grossièrement (avec un pilon à pommes de terre en ce qui me concerne), et on y ajoute, si on est vraiment gourmand, un chouïa de crème (certains lient à la maïzena, je trouve que le goût n’y est pas). Ce plat est traditionnellement servi avec de la saucisse aux choux (cuite à part dans de l’eau frémissante, ou directement avec le papet si on ne craint pas le gras) qui est une spécialité très locale, une saucisse à cuire dont la chair est allongée de chou, comme son nom l’indique. C’est un bon plat roboratif d’hiver, que j’aime beaucoup et que je sers au moins une fois par hiver, mais aussi quand j’ai des visiteurs étrangers, histoire de leur faire découvrir les spécialités du coin.
Lundi soir, j’ai mijoté un émincé de poulet aux morilles, que j’ai accompagné des premiers petits pois frais de la saison, tout tendres et agrémentés d’un bon morceau de beurre.
Mardi soir, nous avons fait un délicieux repas à la Maison Thaï. En entrée, j’ai pris une salade de bœuf (excellente, et qui déménageait !), puis, en plat, des calmars au piment (qui n’étaient pas en reste) et du riz gluant. Le tout arrosé d’une bouteille de Colombard Monsoon thaïlandais frais et parfumé – eh oui, on fait du vin en Thaïlande, et même du bon vin !
Mercredi soir, j’ai profité du reste d’un très gros gigot que j’avais au congélateur pour faire un hachis Parmentier d’agneau, dans lequel j’ai glissé une couche d’épinards hachés entre la viande et la purée de pommes de terre.
Jeudi soir, j’ai piqué une recette de blaff de poisson et une recette de haricots rouges dans le livre Gourmande et Créole. J’ai fait le blaff avec du brochet du lac, c’est peu orthodoxe mais c’était parfait, le brochet étant un poisson bien ferme. Le tout était excellent, léger et avec beaucoup de goût.
Et vendredi, j’ai mitonné (ou plutôt marmitonné…) des lasagnes à la bolognaise très classiques et excellentes, que j’ai servies avec une salade verte.
c’est quoi une demi-fondue?
C’est pas une demi-fondue, c’est une fondue moitié-moitié : moitié gruyère, moitié vacherin fribourgeois
J’ai récemment gouté la saucisse au choux (à Annecy) et, moi qui ne suis à priori pas très saucisses, j’ai adoré!
Et ta recette de papet aux poireaux me tente bien, je me garde ça sous le coude pour l’hiver prochain 😉
Bises Nathalie!
Ah tiens, on trouve de la saucisse aux choux en France ? Intéressant !
Le papet aux poireaux c’est délicieux, tu m’en diras des nouvelles !
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