Neige et frimas

Première semaine

Samedi soir, nous avons soupé à l’Osteria Balsamico. Nous y avions déjà très bien mangé une première fois l’été passé (voir ici), notre première impression n’a pas été démentie. Nous avons partagé une portion de « spaghetti di gragnano vongole e carciofi » (spaghetti aux coques et artichauts) en entrée, puis avons chacun poursuivi avec la « tagliata di tonno agli agrumi » (tranche de thon aux agrumes). Les pâtes étaient délicieuses, cuisson al dente impeccable, sauce savoureuse. La tagliata était un triomphe, thon juste snacké, croûte d’agrumes qui relevait parfaitement le goût du poisson sans le couvrir, et petits légumes d’accompagnement impeccablement cuits. Nous avons arrosé ce repas d’un excellent Chardonnay d’Ombrie (c’est une belle région dont les vins sont très méconnus, et il est rare d’en trouver en Suisse – la carte des vins de l’Osteria Balsamico en comporte plusieurs, tous plus intéressants les uns que les autres).

Dimanche midi, j’ai fait des girasoli alla valpellinentze (une invention de la merveilleuse boutique de pâtes fraîches d’Aoste, des gros raviolis ronds avec une farce à base des mêmes ingrédients que la zuppa alla valpellinentze, à savoir chou vert, lard et Fontina), sauce saucisse et chou kale. Malheureusement, les pâtes se sont un peu démolies en tombant dans la passoire, avec d’aussi gros raviolis je suppose qu’il vaut mieux les égoutter à l’écumoire, je le saurai pour la prochaine fois.

Dimanche soir, j’ai voulu tester une recette qui m’intriguait depuis longtemps, le chili sin carne, qui est donc un chili sans viande. Je l’ai servi comme je sers toujours le chili, avec du riz basmati. Verdict : c’est bon, mais pas aussi bon que le chili con carne…. Ce n’est pas demain que je deviendrai végétarienne, c’est sûr.

Lundi soir, j’ai fait un poulet au poivre de Sichuan (avec des sot-l’y-laisses de poulet trouvés chez Aligro, c’est un morceau que j’aime particulièrement), délicieux et simple à faire ! Ma seule réserve est sur la quantité de sauce soja, j’ai trouvé que c’était un peu trop salé, la prochaine fois j’en mettrai moins. Je les ai servis avec une excellente et très rafraîchissante salade de chou chinois et grenade.

Mardi soir, j’ai servi des suprêmes de poulet au lait et citron, pas mauvais du tout, accompagnés de petits choux pak-choi au wok.

Mercredi soir, nous avions un invité, et j’ai cuisiné une belle blanquette de veau (recette du livre de Courtine « La cuisine française classique et nouvelle« ). Je l’ai faite avec les ultimes restes du fameux (ou plutôt pas fameux, malheureusement) Sauternes 1928 que j’avais voulu servir à Noël. C’était donc une blanquette de luxe, que j’ai servie accompagnée d’une écrasée de pommes de terre et petits pois. En dessert, j’ai sorti des profondeurs de mes réserves un panettone aux marrons glacés Gran Delizia de Manor (une vraie tuerie, c’est je crois le meilleur panettone que j’ai mangé de ma vie !).

Jeudi soir, j’ai passé à la poêle-grill des grandes tranches fines de bœuf ramenées d’Aoste (c’est toujours fascinant, je trouve, de voir combien les coupes et les morceaux de viande sont différents selon les pays) et fait une salade verte.

Vendredi soir, nous avons fait un excellent repas très classique au Vieux Navire à Buchillon : filets de perche du jardin accompagnés d’une salade verte et de frites, puis crêpes Suzette.

Deuxième semaine

Samedi soir, nous avions des invités : en entrée, j’avais préparé une charlotte au chèvre frais et poivron accompagnée d’une salade de cresson, puis en plat, du poulet au vin jaune et aux morilles avec des pommes de terre au four et des haricots verts, et enfin un gâteau magique au rhum (dans lequel j’ai utilisé du rhum arrangé, très parfumé).

Dimanche midi, j’ai fait une recette des Abruzzes qui, pour des raisons obscures, est très appréciée aux US sous le nom de « Spaghetti and meatballs », des spaghettis aux boulettes de viande (mais je pense qu’aux US elle est devenue assez différente, avec des boulettes beaucoup plus grosses). Résultat sympa, mais pas de quoi écrire à sa mère, franchement.

Dimanche soir, j’ai servi un classique provençal : des artichauts barigoule, avec du pain pour « totcher » la sauce.

Lundi soir, j’ai fait des mini-pilons de poulet aux épices « Smoky Texan » (ramenées d’Angleterre) et au sirop d’érable, avec une salade verte.

Mardi soir, une recette allemande, du chou blanc à la viande hachée, dans lequel j’ai incorporé des pommes de terre en tranches. C’était très bon, un plat unique agréable.

Mercredi soir, pour continuer dans la cuisine roborative, j’ai préparé une goulasch de boeuf, que j’ai servie avec des haricots blancs.

Jeudi soir, un repas bien vaudois : de la saucisse à rôtir, des haricots séchés et, cherchez l’erreur, du pão de queijo (préparé à partir d’un mélange en poudre, ahem, mais très bon quand même).

Et pour conclure une belle quinzaine, vendredi soir, nous avons été conviés à un repas « boulettes » (comprenez : spaghettis, boulettes de viande et salade, bien arrosé et en sympathique compagnie puisque nous étions 8 en tout et avons bien discuté et bien ri) chez Lukas de Guérilla Gourmande.

10 thoughts on “Neige et frimas

  1. J’adore le chili et je m’en fais souvent sin carne. Des fois, à la place de la viande, j’utilise le seitan. En soi la recette que tu transmets sempble bonne mais il manque à con goût certains marqueurs essentiels, dont la saveur de fumée, qui ajouterait peut-être juste ce qu’il te faudrait pour te passer occasionnellement de viande 🙂

  2. Pas de quoi écrire à sa mère…. Je rigole toute seule, j’adore tes expressions!
    Tout me donne faim!
    Je m’en vais éplucher tes liens!

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