Paris et retour

Samedi soir, à Paris, nous avons fait un délicieux repas au Petit Céladon. Il s’agit de la version week-end, moins chère, du Céladon, qui est un restaurant gastronomique. Je suppose que c’est l’absence de la clientèle d’affaires, très argentée, qui explique la transformation. En tout cas c’est un endroit très agréable, et l’on y mange très bien. Nous avons pris le menu à 63 euros, qui comprend entrée, plat, dessert, une demi-bouteille de vin (sans choix, c’est le vin proposé par la maison, mais il est toujours excellent) et le café. En entrée, j’ai choisi la « brandade de haddock fumé aux perles noires et baies roses », excellente, puis en plat l’entrecôte de cochon ibérique rôtie accompagnée de lentilles (un délice, la viande était incroyablement moelleuse et savoureuse), et enfin le « dôme caramel beurre salé, glace confiture de lait », très bon (même si en voyant arriver le Paris-Brest de mon voisin, je dois avouer avoir ressenti un petit pincement de regret !).

Dimanche midi, en route, nous nous sommes arrêtés à l’Auberge de la Beursaudière. Nous y sommes arrivés par hasard, cherchant un restaurant en route (règle numéro 1 de la gourmette : ne jamais manger sur l’autoroute !). Nous avons été accueillis très gentiment, et avons très bien mangé avec le « menu des roulants » (entrée + plat ou plat + dessert). En entrée, j’ai pris le « bol du paysan », une très belle salade de frisée avec oeuf poché, lardons et croûtons. Ensuite, j’ai craqué pour la tête de veau sauce gribiche (parfaite – seul petit reproche, une quantité de sauce un peu insuffisante). Avec cela, nous avons bu un verre de Petit Chablis puis un pichet d’Irancy.

Dimanche soir, en arrivant de Paris, j’ai fait une simple mais très réconfortante fondue moitié-moitié (arrosée d’un Neuchâtel non filtré, j’aime beaucoup ce vin rafraîchissant et léger).

Lundi soir, j’ai décongelé une superbe côte de veau ramenée d’Italie et l’ai servie rôtie au four, accompagnée d’une salade de kale que j’ai énormément appréciée (je l’ai faite avec du kale et non avec du chou noir comme indiqué, j’ai du coup enlevé les côtes dures).

Mardi soir, un repas tout simple, du dos de cabillaud rôti aux épices cajun et du cole slaw. Je n’aime pas le cole slaw englouti dans la mayonnaise, je le fais donc d’habitude avec du M-dessert (qui est une crème allégée genre Fjord), de la moutarde et du vinaigre. Là j’ai oublié le vinaigre et ajouté la chair d’un avocat tropical (et donc énorme) qui allait mal tourner, mixée. C’était bon, mais un peu écoeurant, peut-être à cause de la quantité d’avocat, ou de l’oubli du vinaigre. Mais l’avocat apportait quand même un truc sympa – à refaire, en ajustant la recette.

Mercredi soir, j’ai cuisiné un risotto de pâtes au lard et aux tomates séchées. Qu’est-ce qu’un risotto de pâtes ? C’est tout simplement un plat de pâtes cuisiné « façon risotto », c’est-à-dire en commençant par faire revenir les pâtes dans un peu d’huile et d’oignon haché, puis en ajoutant peu à peu du liquide et d’autres ingrédients. Là j’ai utilisé un peu du pas très bon Sauternes 1928 testé à Noël, de la tomate en boîte, des tomates séchées réhydratées, du lard, et de l’eau, puis du Parmesan tout à la fin. C’était très réussi, bien crémeux, ce mode de faire assure que les pâtes prennent bien le goût de la sauce.

Jeudi soir, j’ai mangé au Kazoku, pour le repas annuel d’une commission dont je fais partie. J’ai pris le menu Tradition : assortiment de sashimi, puis brochettes de poulet teriyaki, puis assortiments de sushi, et finalement soupe miso (que j’ai refusée, elle était de trop pour moi). J’ai quand même craqué pour le sublime fondant au chocolat blanc et thé vert en dessert (mais j’ai laissé la boule de sorbet citron qui l’accompagnait, pour moi elle est superflue). Tout était délicieux, comme d’habitude, et je persiste à dire que ce restaurant sert les meilleurs sushis de Lausanne.

Vendredi soir, j’ai fait une pizza blanche aux oignons et au jambon cru. J’avais coupé les oignons très finement à la mandoline et les avais mis crus sur la pâte (par dessus la mozzarella), puis ajouté le jambon cru à la sortie du four, c’était vraiment très bon ! La prochaine fois j’essaierai d’ajouter du romarin, l’accord doit être sympa.

4 thoughts on “Paris et retour

  1. Ah, le chou kale, j’adore cela, texture, saveurs. Je le mange assez souvent en salade, le trouvant particulièrement doux. De plus, le consommer cru reste toujours le meilleur pour en tirer le meilleur!
    Et question pâtes en risotto, je l’ai fait une fois… puis refait et refait et refait…. Je ne pensais pas que cela changeait à ce point la dégustation, tant au niveau de la saveur de pâte elle-même que de la texture. Cela s’accomode magnifiquement avec une sauce fine, ou un accompagnement délicat. La pâte reprend un rôle de star.

  2. Ping: Cuisine du congélateur | La semaine d'une gourmette

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