Gratin, cocido, saucisson…

Samedi soir, j’ai apprêté le reste de risotto au potimarron de la semaine passée en gratin à la tomme de chèvre (le risotto réchauffé tel quel, ce n’est pas bon, il faut en faire soit des arancini, soit des galettes poêlées, soit du gratin), escorté d’une salade de mâche et de quelques tranches de jambon cru.

Dimanche midi, nous avons été voir la très belle exposition Arthus-Bertrand montrée actuellement à la Fondation Opale à Lens (qui était auparavant la Fondation Pierre Arnaud, que nous aimions beaucoup), puis nous avons mangé au Monument (dont j’ai déjà parlé ici et ), qui maintenant arbore un 13 au Gault et Millau bien mérité. J’ai d’abord pris du poulpe cuisson lente à l’aïoli, exquis, puis des coquilles saint-jacques poêlées à la cuisson parfaite. J’ai fini par un « Paris-Brest revisité » qui, lui, ne m’a pas emballée – il est difficile de rivaliser avec cette merveille de la pâtisserie française qu’est le Paris-Brest classique, et puis cette manie d’accompagner tous les desserts de glace ou de sorbet (ici au pamplemousse, que je n’aime pas, en plus !) m’insupporte.

Dimanche soir, j’ai fait des fusilli boscaiola excellents.

Lundi soir, j’avais un beau saucisson de Morteau, que je prévoyais de cuire à l’eau et de servir avec des pommes de terres et carottes elles aussi cuites à l’eau, en arrosant le tout, juste avant de servir, de cancoillotte. Mais en vérifiant le temps de cuisson du saucisson sur le web, je suis tombée sur cette recette qui m’a alléchée, et que j’ai donc suivie (en ajoutant des carottes aux pommes de terre prévues, et en conservant l’ajout de cancoillotte). C’était délicieux, le goût fumé du saucisson est en effet bien concentré et se communique exquisément au lit de légumes.

Mardi soir, j’étais au spectacle, nous avons pique-niqué sur place.

Mercredi soir, j’ai inventé un cocido d’inspiration espagnole aux pois-chiches, bettes, boudin et chorizo, dont voici la recette.

Jeudi soir j’ai préparé des saltimbocca, accompagnés d’épinards en branches (surgelés) au citron et à l’huile d’olive.

Vendredi soir, nous nous étions inscrits à un Surfing Dinner. Nous avons très bien mangé (un repas fusion franco-camerounais, délicieux), et comme d’habitude dans ce genre de soirée, bien ri et bien discuté – c’est une des manières les plus agréables de sortir un peu de son cercle (même si j’aime beaucoup mon cercle, hein !), de voir des nouvelles têtes, tout le monde est là aussi pour ça et très ouvert à la rencontre.

Semaine simple

Samedi soir, j’ai fait une salade de mâche aux foies de volaille confits et copeaux de jambon cru :

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Dimanche midi, j’ai testé une recette de soupe de tomate aux ravioles de Romans. C’était bon, mais j’ai trouvé que le goût de la tomate couvrait trop celui des ravioles.

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Dimanche soir, nous avons mangé avec un ami chez Aladin, qui est un restaurant Irako-Libano-Marocain. Nous nous somme d’abord partagés un « Aladin Mix », qui est une grande assiette de mezzes, puis j’ai pris une tagine Kefta (boulettes de boeuf, petits pois, oeuf) délicieuse et fondante.

Lundi soir, j’ai grillé du boudin (au gril du four), que j’ai accompagné, à mon habitude, de pommes en l’air (poêlées, donc).

Mardi soir, nous allions voir un spectacle à 20h15 (ce qui est tôt, surtout que c’était à 40 minutes de chez nous), nous avons donc engouffré des sandwichs au bar du théâtre.

Mercredi soir, j’ai poêlé de belles côtes de veau dans du beurre clarifié (ce que l’on appelle beurre à rôtir ici en Suisse), et les ai escortées de pommes de terre (des petites rattes du Touquet, succulentes) et carottes cuites à l’eau puis arrosées de cancoillote.

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Jeudi soir, nous avons mangé avec des amis au Délicieux (dont j’ai déjà dit le plus grand bien ici et ici). Et c’était…. délicieux. La caractéristique qui distingue ce restaurant des autres restaurants chinois de la région, c’est que tout est fait maison (sauf les glaces), y compris le canard laqué, les nems et les dims sums (beaucoup de restaurants chinois achètent tout ça surgelé et/ou déjà prêt), et ça se sent, c’est une cuisine bien faite, fraîche et qui a du goût. Nous avions si faim et ça sentait si bon que nous nous sommes jetés sur la nourriture sans penser à prendre des photos, tant pis, allez voir sur leur site ! Nous nous sommes tout d’abord partagé des nems, des shiao-mai, des raviolis vapeur et des raviolis grillés. Ensuite, nous avons pris du canard laqué, du canard sauté au gingembre, des crevettes sautées sauce aigre-douce, de l’aubergine mijotée au boeuf haché et des nouilles He Fen (grosses nouilles larges). Dommage que la carte des vins soit si pauvre en vins blancs, c’est ma seule critique !

Vendredi soir, j’ai servi un carpaccio de poulpe à l’avocat assaisonné à l’huile d’olive à la mandarine, une foccacia à la couenne de porc frite (cuite dans la Roccbox, comme récemment) et une salade verte. Il faut bien le dire, la Roccbox a une courbe d’apprentissage – la première fois, j’ai presque mis le feu à ma foccacia par méconnaissance du temps de cuisson, très rapide ; cette fois, j’ai appris qu’il faut étaler la pâte assez fin, sinon le centre ne cuit pas assez – mais ma foccacia était quand même très très  bonne. La prochaine fois, je médite une pizza…

Une semaine au restaurant (ou presque)

Samedi soir, nous avons été au Miyako, qui est le restaurant japonais de l’hôtel Beau Rivage. J’ai pris un menu Soleil Levant avec en entrée une salade de crabe et avocat, puis un mini-assortiment de sushis, ensuite du filet de thon au soja et gingembre curieusement accompagné d’une soupe miso, et enfin un dessert au choix sur la carte (j’ai choisi une gelée de fruit, sorte d’assemblage de fruits frais coupés et cubes de gelée frais mais un peu fade). Nos fils se sont partagés un menu Takarabune, qui est en fait un grand « bateau à sushis » (et sashimis d’ailleurs), et mon compagnon a choisi une entrée de thon frais à l’igname, puis un tempura mixte. Nous avons trouvé l’expérience très mitigée. L’endroit est beau, les sushis sont bons, certes, mais il y a tout un tas de petits détails problématiques :

  1. Le bateau à sushis est servi « tout nu », sans même une soupe miso ou une petite salade en entrée (alors qu’il coûte un prix conséquent), ce qui fait que nos fils avaient fini de manger alors que nous attaquions le plat principal. De plus, on me chuchote à l’oreille que les quantités sont insuffisantes.
  2. L’igname qui accompagnait le thon en entrée était une espèce de pâte semi-liquide élastique froide moyennement appétissante, et très fade. De plus, elle était très difficile à manger avec des baguettes et aucune cuillère n’était fournie.
  3. Le tempura mixte était en portion clairement insuffisante pour un plat principal.
  4. Le thon de mon plat était peu assaisonné, assez fade somme toute.
  5. La bouteille de vin était posée fort loin de notre table, alors qu’un seul serveur s’occupait de la terrasse, et que même s’il était avenant et efficace, il n’arrivait pas à suivre le service du vin – je dois dire que je préfère une bouteille proche de la table et que nous puissions nous servir nous-mêmes.

Bref, pour un repas cher c’était décevant et je n’ai toujours pas trouvé une alternative lausannoise satisfaisante au regretté Kazoku (qui existe toujours mais a changé de direction et n’est plus le même).

Dimanche midi, j’ai fait un vrai plat d’été, une salade au pain carasau et à la ricotta.

Dimanche soir, nous avons testé Luigia, la nouvelle pizzeria qui a investi les locaux de l’ancien cinéma Atlantic à Saint-Pierre. J’ai partagé une pizza Luigia (pétales de pâte à pizza à la bufala, scamorza fumée, cèpes, jambon cuit, salsa tartufata, truffes fraîches de saison) avec mon compagnon. Elle est grande et chère, c’est vraiment à partager, même si du coup il reste un peu de place pour un dessert ou une entrée. Elle est aussi très bonne, mais je dois dire ne pas avoir vu trace de truffe. J’ai pris ensuite un baba au Nutella et à la crème délicieux.

Lundi soir, j’ai fait du poulet pané à la japonaise (c’est à dire pané au panko et cuit au four) accompagné de « frites » d’avocat. C’était bon, mais je dois dire que je préfère l’avocat cru et froid, d’autant plus que ces « frites » sont très longues à préparer.

Mardi soir, par un temps splendide, nous avons profité de la toute nouvelle offre « afterwork » de la CGN et fait une petite croisière-apéro sur le lac. Voici quelques images du bateau :

 

Ensuite nous avons mangé au Château d’Ouchy. J’ai été « déçue en bien », comme on dit par ici, par la qualité de la cuisine. Mon souvenir était qu’on y mangeait bien sans plus, là c’était clairement le niveau supérieur ! Nous nous sommes partagés une entrée de poulpe tiède avec houmous et sauce vierge délicieux, cuisson et consistance parfaite pour la bête, assaisonnement bien présent et savoureux, et une entrée de roquette, copeaux de Manchego et Lomo Iberico très fraîche et goûteuse. Nous nous sommes ensuite partagés (eh oui, à nouveau, c’est une manière sympathique de se faire un petit menu en quatre plats…) des fleurs de courgette soufflées au brochet avec sauce à l’écrevisse, absolument délicieuses, et un plat de féra aux girolles et pommes de terre grenaille sauce « jus de rôti » très réussi. Nous avions une table tout au bord de la terrasse, et le paysage était enchanteur, avec vue imprenable sur la pleine lune :

 

Mercredi soir, j’ai fait une tarte à la cancoillotte et au chorizo excellente et une salade de tomates simplement assaisonnée d’ail pressé, de sel et d’huile d’olive.

Jeudi soir, j’ai fait un repas au Sansui avec des amis. C’est un restaurant izakaya, ce qui est la version japonaise du restaurant à tapas. Nous avons mangé plein de délicieuses petites choses, des temakis au thon épicé, du tempura de légumes, des brochettes de tomates cerises et lard en tempura, du tofu frit, des nigiris de thon gras, des nigiris de saumon, et encore bien d’autres choses. Si vous voulez en savoir plus sur ce restaurant, allez voir le bel article que Guerilla Gourmande a fait dessus, ainsi que celui de Foodaholic. Nous étions sur la terrasse, ce qui était très agréable mais comporte quelques inconvénients : il n’est pas possible d’y commander la Kirin pression (parce que la terrasse est un niveau plus bas que le restaurant peut-être ? Je n’ai pas très bien compris), la dernière commande de nourriture doit être passée avant 21h et il faut déguerpir à 22h au plus tard, histoire de ne pas incommoder les voisins je suppose (il s’agit d’un quartier résidentiel). C’est un peu dommage, mais hormis ce fait, c’était une excellente et fort sympathique soirée.

Vendredi soir, nous avons mangé chez Gigio’s. La carte a changé, avec moins d’emphase sur les pizzas et plus sur les plats cuisinés. Malheureusement, mes pizzas préférées ont disparu de la carte. Ceci dit, celles qui restent sont toujours aussi délicieuses et la cuisine est clairement montée d’un niveau. Mon fils cadet et moi nous sommes partagés un « De la mer…cru et cuit, carpaccio de saumon, carpaccio d’espadon, noix de saint-Jacques, cocktail de gambas, langoustine et queue de cigale de mer  » excellent (et qui aurait été une énorme entrée à une personne), puis une pizza Pugliese aux aubergines, tomate et burrata et une pizza Norma aux aubergines, tomate et ricotta salata.