Terrasse et gourmandises

Samedi soir, nous étions chez des amis, où nous avons mangé une fondue vigneronne précédée par des verrines délicieuses et variées en entrée.

Dimanche midi, j’ai fait des œufs mimosa à la betterave (tirés d’un récent Elle à Table), et une salade d’épeautre aux courgettes et oignons frais (c’est une salade qui se fait couramment en Toscane sur le modèle de la salade de riz, on met un peu ce qu’on veut dedans, la recette de base est celle-ci). J’aime beaucoup l’épeautre en salade, ça a du goût et de la mâche ; par contre les œufs mimosa étaient un peu décevants, longs à faire pour un résultat plutôt moins bon que la recette traditionnelle.

Dimanche soir, j’ai fait un beau steak T-bone trouvé au marché, simplement grillé au BBQ, accompagné d’un gratin de légumes verts (du même numéro de Elle à Table que les œufs mimosa). J’ai peu tendance à faire des gratins, mais je dois dire que celui-ci était vraiment agréable.

Lundi soir, j’ai servi une salade thaïe au boeuf tirée d’un livre des éditions Gründ que j’ai depuis longtemps. La recette est simple et efficace, pour un grand classique de la cuisine thaïlandaise que j’aime énormément, et qui fait un superbe plat unique estival. Je sers le piment à part…

Mardi soir, j’ai testé une recette de falafels au four, servis avec du tabbouleh (que je fais sans recette, ayant souvent donné un coup de main en cuisine à un ami libanais), un guacamole réduit à sa plus simple expression (à savoir de l’avocat écrasé légèrement salé) et du pain libanais. Les falafels avaient très bon goût, mais étaient compacts et assez « étouffe-chrétien », comme on dit par ici – soit j’ai raté quelque chose, soit il est vraiment illusoire de vouloir faire des falafels sans friture… Il va falloir que j’explore cela plus avant.

Mercredi soir, la curiosité m’a poussée à faire une « pizza liquide ». Oui, je sais, c’est une dénomination bizarre… Il s’agit en fait d’une pizza à pâte liquide. J’ai fait une simple Margherita, et je dois dire que le résultat était très convaincant. C’est très légèrement moins bon qu’une pizza à pâte traditionnelle (légèrement plus friable, un peu moins de goût), mais c’est quand même excellent, très rapide à faire, bref, la recette idéale de dépannage quand on a pas eu le temps ou qu’on a oublié de faire la pâte assez tôt pour la faire lever.

Jeudi soir, j’ai assisté au repas annuel de mon employeur.

Vendredi soir, nous avions des amis à dîner (je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, chaque fois que j’emploie cette locution, je pense à Hannibal Lecter dans le Silence des Agneaux, « I’m having an old friend for dinner »…). En entrée, j’ai servi une terrine de tomates et poivrons au chèvre frais qui a eu grand succès. En plat, j’avais préparé un rôti de porc froid avec une belle mayonnaise aux herbes, accompagné d’une salade de melon, sucrine, tomates cerises et basilic. Et en dessert, une pavlova aux fraises et raisinets (j’ai un peu simplifié la recette, c’est-à-dire que je n’ai pas fait le coulis de fruits). Je dois avouer un amour tout particulier pour la pavlova, c’est beau, c’est bon et c’est adaptable à toutes les saisons (il suffit de varier les fruits). Nous avons pu manger puis prendre le café sur la terrasse, c’était une belle soirée d’été avec laquelle le repas s’est parfaitement marié.

Les saints de glace

Samedi soir, dans un essai désespéré d’attirer le printemps, j’ai fait une grande salade verte, asperges, fraises (gariguettes) et chèvre frais, et en dessert, une tarte à la crème vaudoise. Le printemps n’est pas venu, mais la salade était très bonne, et la tarte simplissime (on peut appeler ça le degré zéro de la pâtisserie…) et sublime.

Dimanche midi, envie de grignoter des os… J’ai fais des travers de porc, accompagnés d’une salade d’artichauts. Malheureusement, mon four est trop rapide et j’aurais dû surveiller plus, les travers étaient beaucoup trop grillés, presque charbonneux. A refaire en faisant attention !

Dimanche soir, j’ai tout préparé à l’avance pour cause de pièce de théâtre à 17h : du houmous, du caviar d’aubergines, et de la charcuterie (coppa, jambon cru, viande séchée) coupée maison, avec les premières baguettes jamais faites de ma vie (délicieuses, quoiqu’un peu denses – la prochaine fois je les ferai plus longues et fines, ça devrait les rendre plus aériennes, logiquement).

Lundi soir, nous nous étions inscrits au repas des chefs du Mandarin Oriental à Genève, arrosé avec du Champagne – toute la gamme de Laurent Perrier, un par plat. Fabuleux ! Le dessert « Kiss from Barcelona » en particulier, une espèce de mousse à l’eau de mer (!) et à l’huile d’olive, restera dans les annales.

Mardi soir, des hamburgers maison et des chips. J’en profite pour pousser un petit coup de gueule : j’ai voulu acheter les « patties », les galettes de hamburger, chez Manor : elles sont déjà assaisonnées. Bon, tant pis. Ensuite j’ai été au supermarché de la Coop City – il m’a fallu 10 minutes de recherche pour enfin trouver des patties nature. Et le pire, c’est que j’ai failli me faire avoir, sur les patties nature c’est marqué « hamburgers nature », mais sur les patties assaisonnées c’est seulement marqué « hamburgers », il faut lire la composition pour savoir qu’elles sont assaisonnées… C’est comme les légumes surgelés, il faut lire attentivement les compositions et souvent, on ne trouve que des légumes assaisonnés. Ca m’énerve, si vous saviez ! Bon, fin du coup de gueule. J’ai mis sur la table de l’avocat en purée, du ketchup, de la mayonnaise, du piment, des tranches de lard grillées, des feuilles de salade, et j’ai fait griller les petits pains à hamburger au grille-pain, et les hamburgers au grill du four, avec, en fin de cuisson, du fromage (Reblochon ou Provola italienne), et voilà ! Aussi bon que Holy Cow (mais si !) et, bien sûr, cent fois meilleur que le Mac Do.

Mercredi soir, j’ai fait un plat camerounais nommé « Bananes malaxées« , sur du riz parfumé. Je n’ai hélas pas trouvé de bananes fruit vertes, mais le résultat était quand même très très bon !

Jeudi matin avant de partir au boulot, j’ai mis les ingrédients pour la pâte à pizza (y compris de l’origan, c’est bon la pâte avec des herbes dedans !) dans la cuve de la machine à pain, et lancé le programme. Le soir, j’ai étalé la pâte, je l’ai garnie et nous avons mangé une excellente pizza blanche aux artichauts et jambon cru (j’ai un faible pour les pizzas blanches je dois dire).

Vendredi soir, nous avons été manger au restaurant du Stand de Gilamont. C’est un restaurant ouvert à midi seulement, mais une fois par mois, le patron organise un buffet à thème, qui lui sert de vitrine pour son service traiteur. Là, il s’agissait d’une soirée « dégustation des cuisines latines et créoles », et c’était franchement délicieux ! Des accras, du boudin antillais, de la chiquetaille de morue, du guacamole, de la salade de haricots noirs, et encore une vingtaine d’autres plats (dont une intéressante et excellente salade de mangues, oignons rouges et noix de coco fraîche que je compte bien dupliquer un de ces jours). Il y en avait tant que nous n’avons pas pu tout goûter !

Cinquante nuances de potée*

Samedi soir, nous avions invité des amis – même configuration que nous, les parents et deux adolescents. En entrée, j’ai servi des petits flans aux carottes au chèvre frais qui se sont révélés franchement délicieux, flanqués d’un petit mesclun très frais acheté le matin-même chez Della Vecchia, mon marchand de primeur attitré du marché de Lausanne. En plat, un bon classique américain, délicieux et très pratique à faire pour une grande tablée, du poulet aux cornflakes (c’est à peu près cette recette, mais avec un poulet entier découpé, et ne froncez pas le sourcil, lecteurs ! C’est bien meilleur que ce que la désignation pourrait laisser penser), et avec ça, une simple salade de pommes de terre nouvelles aux oignons frais (avec mon petit truc habituel : dès que les pommes de terre sont cuites, les égoutter, les peler si nécessaire – ce n’est pas le cas pour des nouvelles – les couper et les plonger dans du bouillon tiède où on les laissera refroidir, ce qui leur permet de rester bien moelleuses et de ne pas devoir les imbiber de litres de sauce à salade). Et en dessert, pas du light mais du bon : un crumble de poires à la Pralinoise (la recette originale indique du chocolat noir mais la Pralinoise c’est si bon !).

Dimanche midi, c’est la plupart du temps mon « repas-paresse », j’avais repéré une recette de tarte aux pommes de terres et camembert, rapide à faire et très agréable. J’avais fait la pâte la veille, ce qui n’a fait qu’améliorer la grasse matinée. En accompagnement, une simple salade verte.

J’adore l’aïoli, et je me suis récemment rendue compte qu’on pouvait aussi le faire avec autre chose que de la morue (même si j’aime beaucoup la morue). Dimanche soir, j’ai donc fait un grand aïoli de poulet. J’ai cuit le poulet découpé en morceaux au four, et les légumes (gros oignons, carottes, pommes de terre, artichauts poivrade et courgettes) à la vapeur. Et j’ai fait l’aïoli au Bamix, ce qui fait qu’il a été fait en 30 secondes, et je n’exagère pas ! C’est vraiment magique, on met dans un récipient haut et étroit sel, poivre, ail haché, jus de citron, et en dernier l’huile d’olive, on plonge le Bamix au fond du récipient, on l’actionne et on remonte, pas trop vite… et voilà, un aïoli parfait ! Magique, je vous dis.

J’avais vu dans je ne sais plus quel magazine (ou site web, j’avoue que c’est vague dans mon esprit) une recette de soufflé au chèvre frais, l’idée m’est restée dans la tête. Lundi soir, j’ai servi un soufflé au Chavroux, accompagné d’une salade de betteraves. Comme d’habitude, je n’ai pas cuit le soufflé assez longtemps – pas grave, on s’est servi du pourtour, je l’ai remis au four, le temps que l’on mange le premier service, le reste était parfait. Je sais, ce n’est pas super-élégant, mais c’est bon quand même, alors… Quant à la salade de betteraves, je la fais comme je l’ai mangée il y a bien longtemps en Allemagne, dans une sauce à base de moutarde et de crème acidulée, et avec plein d’oignons frais hachés.

Quand j’avais fait mon risotto à la truffe et aux petits légumes la semaine passée, j’avais complètement oublié que je voulais le faire aux risoni (des minuscules pâtes en forme de grains de riz). Mardi soir, je me suis rattrapée et j’ai fait un risotto de risoni aux poireaux et aux crevettes. C’était très bon, et l’utilisation des risoni donne quelque chose de très crémeux.

Mercredi soir, j’ai plongé dans ma réserve de légumineuses et j’en ai sorti des fèves sèches décortiquées (je vous en ai déjà parlé ici) pour faire une favata, probablement le dernier plat de ce genre avant l’hiver prochain. Bon, roboratif, je suis une grande amatrice de ce type de cuisine.

Alors, elle est pas belle ma favata ?

2014-03-12 19.49.10

Jeudi soir, pizza aux poivrons, aubergines et chorizo. J’utilise la recette de pâte à pizza tirée de ma bible du pain à la machine à pain, « The Breadlover’s Bread Machine Cookbook », qui a pour particularité de mélanger trois quarts de farine de blé tendre et un quart de farine de blé dur. Je mets tous les ingrédients dans la machine à pain le matin avant de partir au travail, et le soir quand je rentre il n’y a plus qu’à étaler et garnir la pâte. J’avais rôti les poivrons et l’aubergine la veille. C’était très bon, mais avis aux amateurs : il vaut mieux ajouter les rondelles de chorizo en milieu de cuisson, là c’était un peu trop grillé.

Vendredi soir, en arrivant à Paris pour le weekend (fort chargé, ce qui explique mon retard dans la publication de cet article), repas avec mon cousin (qui tient le blog Chiva’s Regal) et sa petite famille à la Biche au Bois, qui est un de mes restaurants Parisiens préférés. C’était délicieux comme d’habitude, copieux comme d’habitude, service souriant et efficace comme d’habitude !

*Merci à mon fils cadet pour ce titre, qu’il m’a involontairement soufflé en s’écriant, à la vue de la favata, « Mais c’est Fifty Shades of Potée cet hiver ! », car j’avais déjà fait en 4 mois, une potée aux lentilles et une potée aux pois chiches. Oui, il est pourri-gâté…