Novembre gris

Samedi soir, nous étions invités chez des amis.

Dimanche midi, j’ai mis sur la table (je n’ose même pas utiliser le mot cuisiner) des piadine (ramenées d’Italie) farcies à la porchetta (elle aussi ramenée d’Italie) et à la rucola, avec un peu de fromage :

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Dimanche soir, nous avons mangé avec des amis au Vicolo39. A quatre, nous nous sommes partagés un fritto di paranza (friture de petits poissons) et un fritto misto (friture de poulpe, calamar, crevettes) en entrée, puis j’ai pris du poulpe grillé à la sauce verte avec purée de pomme de terre :

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La friture de poisson était bonne sans plus, le fritto misto était délicieux, et mon poulpe était excellent mais la purée de pommes de terre était clairement de trop (j’aurais préféré des simples pommes de terre nature).

Lundi soir, j’ai fait la première fondue (moitié-moitié en l’occurrence) de la saison.

Mardi soir, notre fils aîné et son amie sont venus manger à la maison. J’ai fait des cailles farcies à la forestière (ces merveilleuses cailles désossées et farcies que j’achète d’habitude au marché, là il n’y en avait plus, j’en ai heureusement trouvé chez Manor) au four, avec en accompagnement de la polenta blanche et des carottes glacées sous-vide (je continue à tester mon appareil à cuisson sous vide). Je ne recommande pas la recette de carottes, j’ai du m’y prendre à deux  fois pour les cuire (probablement aussi parce que le sac, mystérieusement, ne tenait pas le sous-vide et donc se remplissait d’air) et le résultat était très moyen. Peut-être faut-il que j’essaie au printemps, avec des petites carottes nouvelles (et un sac plus obéissant !). En dessert, nous avions sorti du congélateur la tarte aux pommes confectionnée par mon homme à la fin de l’été, et l’avons passée une vingtaine de minutes au four. C’était la deuxième partie de l’expérience relatée dans cet article (la première ayant été la dégustation d’une tarte aux pommes congelée crue puis cuite juste avant de servir), et notre conclusion a été que les deux méthodes fonctionnent très bien, mais que la congélation de la tarte déjà cuite donne un résultat très légèrement supérieur.

Mercredi soir, repas de flemmarde : des spaghettis avec une sauce thon tomate (en utilisant l’excellente sauce tomate confectionnée par ma belle-mère).

Jeudi soir, j’ai fait une moqueca de peixe escortée de riz noir Venere. J’ai utilisée la recette que m’avait donné il y a très longtemps une amie brésilienne et qui est griffonnée dans un classeur, elle ressemble à celle-là. Vu la saison, j’ai pris des tomates hachées en boîte (et ma recette prévoit des poivrons en plus). C’est un plat que j’aime beaucoup, coloré et savoureux :

Vendredi soir, nous étions invités chez des amis.

 

Légumes hivernaux

2015-10-23 17.32.01

Samedi soir, j’ai réchauffé le reste du bortsch de mercredi, et complété avec des fromages.

Dimanche midi, j’ai fait une fondue moitié-moitié – profitons de l’hiver !

Dimanche soir, j’ai servi des ris de veau poêlés accompagnés de cardons et pommes de terres mijotés (j’achète les cardons déjà parés, épluchés et blanchis, en sachets sous vide, au marché). J’aime beaucoup les cardons et je ne suis pas fan du traditionnel gratin, donc j’ai cherché une recette pour les apprêter autrement et je suis tombée sur celle-là, ma foi excellente. Mais j’ai aussi trouvé quelque part sur la toile (du diable si je me souviens où…) une indication précieuse : le cardon étant un cousin de l’artichaut, on peut utiliser toutes les recettes d’artichaut (en adaptant les temps de cuisson, bien sûr). Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde, et je sens des cardons dans mon proche avenir…

Lundi soir, j’ai fait une poêlée de kale, chipolatas et haricots blancs. Recette très tendance, et à vrai dire très bonne !

Mardi soir, j’ai suivi le lien posté par une amie et fait une agréable salade de légumes croquants et crevettes (en utilisant de la betterave crue à la place des poivrons, et de la laitue pommée à la place du chou). Le temps était plutôt doux, et une salade en hiver, de temps en temps, ce n’est pas si mal.

Mercredi soir, j’ai servi des coquilles Saint-Jacques poêlées, du riz Venere, et des poireaux étuvés. J’avais lu que l’on pouvait faire le riz Venere comme un risotto, en précuisant le riz 15 minutes à l’eau bouillante et en utilisant cette eau comme un « bouillon » pour le risotto subséquent, et effectivement, ça a très bien fonctionné (ne pas oublier de rajouter du sel, puisque le bouillon n’en n’est pas un !).

Jeudi soir, j’ai fait un excellent repas au P’tit Lausannois : 12 huîtres en entrée (j’adore les huîtres et ne peux jamais en servir, étant la seule de la maisonnée qui les apprécie), puis une exquise salade de ris de veau croustillants à l’ail, et enfin une assiette de fromages, le tout accompagné d’un Cheverny blanc Domaine du Salvard absolument délicieux. C’était, je crois, ma quatrième visite au P’tit Lausannois, et je trouve que la qualité de la cuisine (déjà très bonne au départ) s’est considérablement améliorée.

Vendredi soir, un repas simplissime, ma comfort food préférée : polenta, œufs brouillés et cottage cheese.