Entre Italie et France

Samedi soir, lors d’un mini weekend dans la région d’Aoste, nous avons mangé à la Locanda La Clusaz. Nous avons pris le « Menu d’hiver », et c’était, comme d’habitude (nous y allons régulièrement depuis plus de 20 ans), exquis.

Entrée : terrine de museau de veau, sauce verte, petite salade de topinambour
Primo : Ravioli de pied de porc et artichauts, crème de chou-fleur
Plat : Ris de veau
Dessert : sabayon

En vin, après un verre de mousseux local très gentiment offert, nous avons bu une bouteille d’un vin d’exception, « Le Prisonnier » de la Maison Anselmet.

Dimanche midi, nous avons brunché chez des amis.

Dimanche soir, j’ai fait des tranches très fines de bœuf (achetées en Italie, c’est une découpe qui ne se trouve pas ici) poêlées et déglacées à la crème de balsamique, avec de la cima di rapa (elle aussi italienne) à la poêle, avec un Malbec argentin Viñas del Golf 2003.

Lundi soir, j’ai cuisiné des pâtes fraîches achetées à Aoste (triangolini à la bourrache, raviolis au bœuf et aux épinards) avec une sauce au poireau, et arrosé le tout d’un Salice Salentino Selvarossa Riserva, Cantine Due Palme 2008. J’ai découvert assez récemment que l’on peut faire des sauces pour pâtes toutes simples et délicieuses avec des légumes coupés et cuits à l’étouffée, assaisonnés et mixés avec éventuellement un peu de liquide (crème, bouillon, etc.). J’ai déjà testé avec du céleri-boule et du poireau, mais je suis sûre que c’est extensible à toutes sortes de légumes (épinards, côtes de bette, chou-fleur… la liste est sans fin).

Mardi soir, j’ai fait une soupe au potimarron, chou noir et côtes de bettes. Elle était délicieuse, et j’ai été stupéfaite de voir qu’à quatre, nous avons englouti une grosse botte de côtes de bettes, une botte de chou noir et un potimarron (sans parler du lait, du Parmesan, de l’échalote et du pain grillé qui complètent la recette) ! Nous avons fini le Selvarossa de la veille.

Mercredi soir, nous avions un invité. En entrée, carpaccio de coquilles St-Jacques à l’huile vanillée, accompagné d’un peu de rampon (mâche pour les franco-français). En plat, rôti de cochon de lait à la bavaroise et écrasée de fèves. En dessert, verrines de poires et crème fouettée au praliné. Nous avons bu un Sauvignon blanc Cloudy Bay 2012 en apéritif et avec l’entrée, puis un Château Musar 2008 avec le plat.

Jeudi soir, en étape de la route vers Paris, repas au Montrachet. Nous y avons fait un excellent repas bourguignon (cuisine très soignée, un peu revisitée), avec en entrée des œufs en meurette, puis un quasi de veau fermier cuit en cocotte, accompagné de chanterelles et polenta crémeuse, juste parfait ! A tout seigneur tout honneur, nous avons bu un Chambolle-Musigny délectable.

Vendredi soir, à Paris, nous avons mangé avec une amie repas au restaurant Waly Fay, qui sert une délicieuse cuisine d’Afrique de l’Ouest. J’ai pris un rhum-gingembre en apéro. En entrée, mon bol de moules à la sainte-Louisienne (ail, persil, piment) était énorme, rempli de petites moules de bouchot délicieuses, avec beaucoup de goût. Ensuite, j’ai pris un G’boma de bœuf (aux épinards et amandes) très miam, et en dessert… un jus de gingembre (j’adore ça et je n’avais plus faim !). Nous avons arrosé ce repas d’une bouteille de Crozes-Hermitage du Domaine de Chasselvin.