Improvisations estivales

Comme nous étions à Evian le weekend, j’y ai fait mes courses et ai improvisé tout au long de la semaine avec ce que j’avais acheté.

Samedi soir, nous étions donc à Evian et avons mangé au restaurant la Véranda, qui est un des restaurants de l’hôtel Royal Evian. J’ai d’abord pris un ceviche de daurade très bien assaisonné, puis du dos de maigre au fenouil succulent (avec une peau bien croustillante, miam !), et enfin, une sorte de panna cotta à l’abricot rôti et au romarin bien trop abondante mais exquise.

Dimanche midi, après avoir fait des courses (à la boucherie Bénet à Evian, qui a une viande incomparable, puis au Grand Frais de Thonon, dont la qualité des produits m’a époustouflée), nous avons déjeuné sur la charmante terrasse de l’Auberge d’Hermance. En entrée, j’ai dégusté une assiette « La Tomate dans tous ses états / Sorbet tomates ananas / Gaspacho » exquise, puis j’ai choisi du « Filet de Maigre snacké à la plancha / Artichauts / Epinards / Pak choï / Sauce crème citronnée » non moins délectable (et que j’ai complètement oublié de photographier). Tout cela est vraiment cher, mais c’est très bon (la carte des vins, en particulier, a des prix nettement exagérés).

Dimanche soir, j’ai poêlé des tranches d’onglet et les ai servies avec des petits poivrons poêlés et une salade verte.

Lundi soir, j’ai poêlé des tranches de gigot d’agneau (que j’avais, la veille au soir, enduites d’herbes et d’huile d’olive) et les ai escortées d’une salade de tomates aux oignons frais.

Mardi soir, j’ai poêlé (c’est décidément une semaine « poêle ») des côtes de veau et les ai finies dans une délicieuse sauce aux morilles achetée à l’Epicerie de Châteauvieux il y a quelques semaines. Je les ai servies avec des shiitakés (poêlés eux aussi) et du quinoa.

Mercredi soir, nous avons fait un grand repas fromage avec des amis. En tout, j’ai compté, nous avions 18 fromages ! J’avais préparé des bâtonnets de céleri-branche, des pêches, des abricots, des pommes et des noisettes fraîches pour accompagner tout ça, plus, évidemment, le sublime pain de la géniale boulangerie Grin, que nous avons la chance d’avoir comme boulangerie de quartier. Une tarte aux pommes en dessert, et ce fut un beau repas !

Jeudi soir, j’ai préparé une salade de haddock à l’avocat et au céleri-branche, en retravaillant cette recette.

Vendredi soir, j’ai fait des spaghettis aux crevettes géantes, sans recette.

La saison des tomates

En ce moment, la saison des tomates bat son plein, et comme j’adore ça – enfin, les vraies tomates, pas celles sans aucun goût (que j’appelle des boules d’eau) qui décorent les étals des supermarchés en toute saison – je me suis lâchée.

Samedi soir, j’ai donc fait des tomates farcies à la ricotta et aux petits légumes, très appréciées.

Dimanche midi, nous avions des invités. En entrée, j’ai fait une salade d’aubergines à la chinoise. En plat, j’ai grillé du poulet tandoori (la même recette que partout : yaourt, jus de citron, épices à tandoori, ail pressé, mais le secret c’est de mariner 24 heures à l’avance), que j’ai présenté avec une salade verte et une salade de tomates cerises à la coriandre et aux oignons frais simplement assaisonnée de jus de citron vert. J’ai aussi fait des naans à la farine complète, très bof bof franchement. Le dessert était amené par nos amis.

Dimanche soir, j’ai simplement grillé des luganighe à la poêle et les accompagnées d’une salade de fenouil (tranché à la mandoline, c’est meilleur).

Lundi soir, j’ai préparé un salmorejo tomate/betterave très frais et savoureux, que j’ai escorté de petits pâtés divers (en conserve).

Mardi soir, nous avons testé un nouveau bar-restau italien, le Bellantoni. Très agréable, vraiment ! Nous avons d’abord partagé une planchette de charcuteries et fromages, puis j’ai pris un vitello tonnato (excellent, fait à l’italienne, c’est à dire avec la sauce à part) servi avec une petite salade verte.

Mercredi soir, j’ai préparé (en utilisant des galettes de légumes crus séchés excellentes) des wraps au poulet (sans quinoa, elle me semblait inutile) accompagnés de houmous.

Jeudi soir, nous avons testé un autre nouveau restaurant italien, le Osteria 31. Pas très plein, un service gentil mais peu professionnel, par contre, la cuisine est excellente ! J’ai d’abord pris un ceviche de poisson succulent, puis des pâtes à la n’duja non moins exquises.

Vendredi soir, grand retour des tomates : j’ai fait une panzanella aux friselle. Les friselle sont une spécialité des Pouilles que j’avais voulu essayer. J’en avais donc acheté un plein paquet, et comme franchement, c’est sans grand intérêt, elles sont restées là jusqu’à ce que je me demande si je pouvais en faire, justement, une panzanella. Et c’était très bon (mais pas meilleur que la recette avec du pain « normal », ceci dit). J’ai rajouté du céleri-branche dans la salade, c’est une addition bienvenue.

Voici venir l’orage…

Vu la semaine tour à tour caniculaire et orageuse, j’ai commencé par pas mal de plats froids, puis quand la pluie est venue, et avec elle un peu de fraîcheur, j’ai passé à la cuisine chaude.

Samedi soir, nous avons fait un repas mémorable au Pont de Brent, qui a été repris il y a peu de temps par un jeune couple, elle en salle et lui en cuisine. Nous avons pu déguster une cuisine fine, fraîche, en même temps simple et complexe, qui joue merveilleusement bien sur les textures et les contrastes et qui nous a ravis.

Les amuse-bouches :

Le repas :

Dimanche midi, j’ai fait des somens froids au kimchi, excellents et très vite faits (j’ai remplacé le concombre, que mon cher et tendre n’aime pas, par des pois gourmands crus effilés, ça fonctionne parfaitement).

Dimanche soir, j’ai préparé un tiradito de sandre et l’ai servi avec une salade de tomates (je n’ai pas un grand amour pour l’accompagnement traditionnel du tiradito, à savoir les patates douces froides).

Lundi soir, nous avons mangé avec des amis au Café Vaudois à Ecublens, qui sert une belle cuisine italienne « classique moderne », si vous voyez ce que je veux dire. Nous avons d’abord partagé une belle planche de charcuteries et melon, puis j’ai pris le tartare de veau, très savoureusement assaisonné, servi avec une salade de roquette (et des frites, auxquelles j’ai renoncé). J’ai fini par des belles framboises à la crème.

Mardi soir, nous avions une invitée. J’ai servi un salmorejo andalou en entrée, très agréable, puis un rôti de porc avec compotée de légumes (le tout froid et très goûteux). Enfin, j’ai préparé un crumble de figues vertes (les figues italiennes, je les aime beaucoup) en dessert (la recette est pour un crumble de poires, mais fonctionne très bien avec les figues).

Mercredi soir, j’ai préparé d’excellents spaghettis aux courgettes, tomates et ricotta.

Jeudi soir, j’ai cuisiné un gratin de pâtes, très réussi.

Vendredi soir, nous sommes retournés à l’Ardoise (nous y avions si bien mangé en mai, j’en parle dans cet article). Légère déception : après un mois et demi, la carte n’avait pas changé. Une carte courte, c’est bien, mais il faut la changer régulièrement (du moins en partie), d’autant plus que les ingrédients de saison ne sont pas les mêmes entre mai et juillet…. Comme j’avais envie de plats froids, j’ai pris exactement la même chose que la première fois, à savoir l’assiette d’asperges en entrée et le tartare de veau ensuite. C’était toujours excellent, ceci dit.

Fraîcheur en cuisine

Samedi soir, nous avons été voir le spectacle Silo 8 (très cool, vraiment !) et du coup, nous avons mangé sur place un plat d’ailerons de poulet grillés et de cole slaw.

Dimanche midi, j’ai fait une banale mais agréable salade de haricots borlotti au thon, oignons frais, tomates et basilic (la recette tient toute entière dans la liste des ingrédients…).

Dimanche soir, j’ai préparé une excellente salade de melon avec pois mangetout et pecorino.

Lundi soir, j’avais des wraps d’épinard (sans hydrates de carbones, donc à indice glycémique bas) et je les ai servis avec une farce de dés d’aubergine sautés et yaourt assaisonné au cumin et à la coriandre, le tout accompagné de jambon serrano.

Mardi soir, nous avions des invités. J’ai fait une causa péruvienne (dans laquelle j’ai remplacé le poulet par des crevettes), puis un succulent rack d’agneau à la Perse (au grill à gaz) avec des petits pois frais au beurre (je n’ai pas photographié le plat principal, j’ai complètement oublié). Après quoi, j’ai destructuré une recette de mini-cheesecakes sans cuisson pour la servir en verrines, une couche du mélange crémeux (dans lequel j’ai omis le sucre) suivi par une couche de fraises coupées (marinées au sirop de yacon) et du crumble de spéculoos par dessus.

Mercredi soir, j’ai cuisiné des travers de porc au four, avec une salade verte. Recette simple, rapide et délicieuse.

Jeudi soir, nous avions une soirée d’entreprise.

Vendredi soir, nous avons été au théâtre, et nous avons de nouveau mangé une pizza chez Pummarò (dont j’avais déjà parlé dans cet article). C’est toujours aussi bon, la vera pizza Napoletana, vraiment !

A la va-comme-je-te-pousse, bis repetita

A nouveau une semaine improvisée pour cause de week-end sans marché. Le contenu du frigo, du garde-manger et du congélateur m’ont servi de magasin, j’ai juste acheté un pain noir à la boulangerie.

Samedi soir, nous étions au festival d’opéra de Glyndebourne, et nous avons (très bien) mangé au restaurant du festival à l’entracte : une entrée d’asperges et burrata, puis un demi-homard décortiqué servi avec des petites pommes de terre nouvelles et une béarnaise.

Dimanche midi, nous étions encore à Brighton, et avons incroyablement bien mangé dans un petit restaurant perse légèrement en dehors de la zone touristique, le Shayan. C’était frais et vibrant, et les grillades étaient incroyablement moelleuses et savoureuses.

Dimanche soir, nous avons mangé sur le chemin du retour, en nous arrêtant avec le train à Genève, tout près de la gare, au Olio’basilico. C’était sans prétention mais agréable, nous avons partagé une pizza très réussie et une grande salade composée bien fraîche, c’était parfait.

Lundi soir, j’ai cherché quoi faire avec le petit pot de stracciatella que j’avais dans le frigo, et je suis tombée sur une recette de spaghettis au citron, thon et stracciatella pour laquelle j’avais tout ce qu’il fallait dans mon frigo et dans mes placards ! J’ai utilisé des spaghettis à l’encre de seiche pour la faire, c’était délicieux.

Mardi soir, nous avons fait un bon repas à la Parada. Je me méfiais un peu de l’effet « restau à la mode », j’ai eu tort – et j’en fus bien contente. Nous nous sommes partagés (à trois convives) des frites de yucca absolument délicieuses – bien croquantes à l’extérieur et moelleuses à l’intérieur, une friture exécutée à la perfection, servies avec une petite mayonnaise, et des ailerons de poulet chipotle et mangue bien piquants, moelleux et savoureux. J’ai continué par les quesadillas au boeuf, très bonnes.

Mercredi soir, j’ai préparé, sans recette, du rognon de veau sauté aux échalotes et à la crème et des côtes de bettes poêlées au jus de viande. Simple et efficace.

Jeudi soir, j’ai bricolé, avec une salade (de tomates, si je me souviens bien), des délicieux pâtés en conserve et du bon pain.

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis à l’Abyssinia. C’est toujours très bon, et gentiment et généreusement servi. J’ai pris le gored gored, un plat à base de petits morceaux de boeuf cru assaisonnés, sur les fameuses galettes injeera bien sûr.

Le gored gored, mais aussi le menu dégustation des autres convives

A la va-comme-je-te-pousse

Nous n’avons pas pu aller au marché samedi, ce fut donc une semaine improvisée, avec des aliments tirés du frigo, du placard, et du congélateur. Ma foi, ça n’a pas si mal marché.

Samedi soir, avec des amis, nous avons mangé sur la paisible terrasse du Tang Roulou. Tout était excellent (y compris les raviolis grillés au porc que nous nous sommes partagés en entrée et que j’ai oublié de photographier), à l’exception des crevettes que je n’ai pas trouvées très intéressantes.

Dimanche midi, j’ai servi du jamòn serrano avec une salade de tomates et d’avocat. Simple mais goûteux.

Dimanche soir, j’ai fait des blancs de poulet froids avec une sauce yaourt et herbes et une salade verte. Le poulet était bon mais un peu sec, il faut que j’utilise plutôt des cuisses pour ce genre de plat.

Lundi soir, j’ai réchauffé de la joue de porc en sauce aux tomates séchées sous vide que nous avions achetée à l’épicerie de Châteauvieux (exquise, ça coûte une blinde mais c’est la cuisine de Chevrier et ça vaut son prix) et l’ai escortée de pak choi et oignons verts sautés.

Mardi soir, nous avons mangé au restaurant gastronomique Njørden. Nous avions testé et beaucoup aimé la cuisine du Café Njørd (j’en parle dans cet article), du coup j’avais vraiment envie d’essayer le côté gastro. Bilan : fantastique ! Evidemment, si vous n’aimez pas le poisson, abstenez-vous, il n’y a que ça (et plein de légumes). Mais sinon, courez-y ! Nous avons pris le menu 7 plats avec vin et c’était parfait. Plats légers, savoureux, une cuisine équilibrée et inventive, ni trop simple ni trop compliquée, des vins amoureusement choisis par un sommelier qui aime son métier, bref, que du bonheur.

Mercredi soir, nous avons grignoté du fromage à un apéritif organisé par le domaine Patoinos à Patmos.

Jeudi soir, j’ai fait un gratin de tomates et aubergines à la mozzarella. Pas mauvais, mais moins bien que des classiques melanzane alla Parmigiana.

Vendredi soir, nous étions à Brighton pour le weekend et avons mangé au restaurant Kindling. Un bistrot tout simple en apparence, serveurs en jeans, tables en bois et une ambiance relax/hipster, mais une vraie belle cuisine de chef, très personnelle, la bistronomie dans son acception la plus noble. Il n’y a que le menu dégustation, et il est juste parfait. Les goûts claquent, c’est recherché sans être tarabiscoté, bref, une belle découverte.

Je dois dire que Njørden et Kindling en une semaine, c’était grandiose ! Au fond, les deux témoignent de ce qu’est la nouvelle « nouvelle cuisine », avec une recherche sur les produits frais et locaux, une volonté de mettre en valeur le goût des produits en les sublimant par des sauces volontairement discrètes (mais toujours savoureuses) et une simplicité dans tout l’environnement (service, décor) qui n’exclut pas une certaine élégance simple.

Juin en terrasse

Samedi soir, nous avons mangé un exceptionnel menu surprise au Domaine de Châteauvieux. La terrasse était enchanteresse, la cuisine inoubliable, le service parfait, et mention spéciale au jeune sommelier enthousiaste et solaire avec qui, nous étant trouvé une passion commune pour le vin jaune, nous avons longuement discuté.

Dimanche midi, puisque nous étions au bout du lac, nous avons testé un grand classique genevois, la Brasserie Lipp. J’ai d’abord pris trois belles huîtres, puis la salade César au homard, fraîche, généreuse et savoureuse. Nous nous sommes enfin partagé ce grand classique de la pâtisserie française qui est de plus notre péché mignon à tous deux, le Paris-Brest – celui-ci était exquis.

Dimanche soir, j’ai fait une soupe d’orge aux boulettes de boeuf et à la coriandre (trouvée dans le magazine Saveurs), excellente.

Lundi soir j’ai fait une recette de pasta e fagioli aux tomates fraîches (tirée d’un vieux numéro du magazine Subito Pronto in cucina, je crois qu’il ne paraît plus). La recette disait 3 litres d’eau, je me suis méfiée et en ai mis deux, c’était encore un peu trop, il faut que je m’en tienne à ma règle d’or : utiliser la moitié du liquide indiquée et rajouter si nécessaire. A part ce détail c’était très bon.

Mardi soir, j’ai présenté une Cobb Salad, fraîche et délicieuse.

Mercredi soir, nous étions invités.

Jeudi soir, nous avons mangé à la Passade à Perroy. C’est un endroit immuable depuis les quelques 25 ans que nous le fréquentons, et j’y prends presque toujours leur spécialité : filet de perches pommes allumettes, précédés de leur incontournable et délicieuse salade maison. Depuis quelques années, la rue devant leur porte ayant été piétonnisée, ils ont une ravissante terrasse, dont nous avons bien profité.

Vendredi soir, nous avions invité des voisins. J’ai fait du super-classique adapté à la saison : cocktail de crevettes en entrée, puis côtelettes d’agneau et légumes au grill, et enfin soupe de fraises. Tout était simple et bon, je n’ai rien photographié, quand j’ai des invités j’oublie souvent, j’ai tendance à plutôt penser… à mes invités.

Mai ensoleillé

N’ayant pas écrit sur ce blog depuis fin avril pour cause de longues vacances, j’ai apparemment allègrement sauté par dessus une sacrée quantité de mauvais temps (pendant que je profitais des beautés et du soleil de l’Espagne, au nord d’abord, en Andalousie ensuite) pour atterrir sur une belle semaine de soleil.

Ma première semaine de retour fut faite de bricolages culinaires que je vous épargne. Je vous parle ici de la semaine qui vient de s’écouler, pour laquelle j’ai décidé de piquer des recettes dans mon propre répertoire principalement.

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas dans un restaurant que je trouve injustement méconnu, l’Ardoise. Il s’agit du restaurant de l’hôtel Carlton, juste en face du Royal Savoy. Il est très agréable, avec une terrasse fantastique, et surtout, on y mange extrêmement bien pour un prix raisonnable. La carte est courte mais bien composée, et notre repas de samedi était une petite merveille de fraîcheur saisonnière. Seul petit reproche, le pain, qui n’est pas à la hauteur. J’y ai d’abord dégusté une assiette composée d’asperges, plusieurs cuissons, plusieurs textures, une fausse simplicité et des saveurs exquises. Ensuite, j’ai pris le tartare de veau, coupé au couteau comme il se doit et superbement bien assaisonné.

Dimanche midi, j’ai fait tout simple, du magret de canard farci au foie gras de la Mère Gaud et une belle salade de mesclun.

Dimanche soir, j’ai fait un tartare de boeuf (celui dont je parle dans cet article) et une salade de tomates. J’avais des tomates du marché (plusieurs sortes) et il me restait une petite tomate achetée la semaine précédente à la Coop (en urgence en rentrant de vacances), ce qui fait que je me suis fait ma mini-dégustation de tomates pendant la préparation, par curiosité. Verdict : en tête de peloton, la coeur de boeuf du marché, suivie de près par les deux autres (merinda et je ne sais plus quoi, une petite lisse italienne). Loin loin loin derrière, sans aucun goût, celle de la Coop. CQFD. Je ne sais vraiment pas pourquoi j’achète encore (très rarement) des tomates de supermarché, autant boire de l’eau.

Lundi soir, j’ai fait des pâtes au chorizo (en remplaçant les côtes de bettes par du poireau, c’était excellent).

Mardi soir, j’ai utilisé un paquet de viandes ramenées d’Espagne pour faire un cocido Gallego à la marmite à pression, excellent.

Mercredi soir, j’ai préparé (en utilisant de la farine de kamut intégrale) une pizza au chèvre frais et aubergines.

Jeudi soir, j’ai préparé une poêlée d’artichauts terre et mer.

Vendredi soir, nous sommes allés, avec des amis, manger à l’Auberge de Bogis-Bossey, sur une paisible terrasse. Madame est au service (d’une gentillesse et d’une efficacité incroyables), Monsieur en cuisine (avec de temps à autre une apparition pour servir un plat), et la cuisine est vraiment époustouflante. Nous étions côté gastro, menu surprise unique (mais évidemment on peut faire part de ses allergies et dégoûts, à la réservation si possible), et quel menu ! En images :

Bref, je ne peux qu’inciter toute personne qui apprécie la bonne cuisine à aller déguster la cuisine de cette auberge, c’est une merveille.

En avril, ne te découvre pas d’un fil

C’est ce que disait ma grand-mère. La suite étant « En mai, fais ce qu’il te plaît », on va être optimiste !

Cette semaine, pas de thème, juste des repas faits au gré de mes envies.

Samedi soir, nous avons mangé chez des amis.

Dimanche midi, j’ai fait tout simple, des terrines en bocal ramenées de France et une salade verte.

Dimanche soir, j’ai assaisonné des mini-pilons de poulet avec de la sauce soja et du sirop de yacon, et les ai cuits à la friteuse sans huile. Le gros avantage du sirop de yacon est que c’est à peu près le seul sirop qui n’élève pas le taux de glycémie, et de plus il a un bon goût un peu malté qui me permet de l’utiliser quand j’ai besoin d’adoucir une sauce (surtout dans la cuisine asiatique). Son désavantage est qu’il est hélas très difficile à trouver, en tout cas en Suisse.

Avec ces mini-pilons, j’ai servi des « biscuits » à l’américaine (ce sont des sorte de petits scones salés-sucrés) faits à partir d’un mélange spécial bas indice glycémique, et absolument délicieux. J’ai aussi proposé des bâtonnets de céleri-branche avec une petite sauce à la crème acidulée et à l’ail fumé.

Lundi soir, un grand classique, des spaghettis carbonara, des vrais, au guanciale.

Mardi soir, nous avons essayé un restau-bar antillais niché au coeur de Lausanne, le Ti Kréyol. Verdict : délicieux ! Et très sympa en plus. Leur Ti Punch est une merveille, et leur cuisine excellente. Nous étions trois, et avons d’abord partagé un « plateau de tapas » composé de pâté créole au poulet, pâté créole à la saucisse, pâté créole végétarien, gravlax de saumon, boudin créole, acras, bâtonnets de manioc, guacamole façon antillaise, et quelques petites sauces (dont une comme j’aime, bien pimentée). Ensuite, nous nous sommes partagés (et c’était bien assez) des travers de porc à l’hibiscus, du rougail saucisse, des frites de patates douces et du riz blanc et haricots rouges.

Mercredi soir, j’ai proposé du houmous (ma recette) avec de la viande hachée sautée aux oignons et assaisonnée de zaatar et des petits bouquets de chou-fleur épicés (un mélange que j’avais sous la main, assez piquant) rôtis au four.

Jeudi soir, j’ai fait des club sandwiches au pain de mie complet, avec poulet, avocat, lard et laitue romaine, accompagnés d’une salade de tomates merinda (les tomates merinda sont des tomates hivernales – janvier à mai – de Pachino, d’un goût très intense, un peu acides, et les seules que je mange – avec parcimonie – en avril/mai).

Dans la verdure

Je sais bien qu’il fait frais et souvent pas très beau, mais c’est quand même le printemps, et pour moi, le printemps est la saison du vert. Plein de verdure donc cette semaine : des asperges, des brocolis chinois, des feuilles de moutarde vietnamiennes, de la laitue romaine, des oignons verts, des fèves…

Samedi soir, nous avons essayé une toute nouvelle adresse lausannoise gastronomique, l’Appart. Le concept est simple : menu unique (adaptable aux dégoûts et allergies divers), avec ou sans fromage (nous avons pris sans). En images :

Il y a clairement un peu de frime à l’ouvrage (le percolateur de bouillon, plus gadget que nécessité à mon sens), et parfois un peu de complication inutile (la quenelle de crevette crue hachée sur le cromesquis de porc n’apportait rien, son goût délicat disparaissait sous le reste), mais sinon c’est une belle cuisine bien faite, dans la tendance moderniste bobo-durable. J’ai l’air de me moquer, et peut-être que je rigole un peu, en bonne dinosaure que je suis, mais franchement, c’était délicieux, et de plus très léger. A retester après la phase de rodage.

Dimanche midi, nous avons mangé chez ma belle-mère.

Dimanche soir, j’ai fait une salade très agréable, une « Niçoise printanière » du livre de Marie Chioca « Les secrets de la cuisine à IG bas » : des fèves, des radis, de la salade verte, des anchois que j’ai remplacés par du thon à l’huile d’olive, des oeufs durs, du céleri-branche, des oignons verts et des petits artichauts.

Lundi soir, j’ai préparé des cordons-bleus de porc (achetés déjà assemblés au marché), 10 minutes à la poêle, 10 minutes au four, juste parfaits. Je les ai accompagnés d’une salade verte enrichie de petites courgettes.

Mardi soir, j’ai fait une recette coréenne de boeuf mijoté : le Galbi Jjim. C’était très bon, peut-être un chouïa trop doux pour moi cependant. Pour contrebalancer, il fallait quelque chose de croquant et un peu relevé – du kimchi, idéalement. Mais il y a des semaines que je veux faire du kimchi et que j’oublie… J’avais un demi chou blanc, j’ai trouvé une recette et en une demi-heure (si si si !), j’avais un « kimchi triché » très bon (moins bon que du vrai, moins complexe surtout, mais il faisait bien l’affaire).

Mercredi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servie une croquante et fraîche salade d’asperges vertes crues (avec seulement des asperges vertes et sans Parmesan pour respecter les goûts des mes invités), puis j’ai fait une bistecca alla Fiorentina avec la méthode sous-vide, accompagnée de légumes verts sautés au miso (oignons verts, brocolis chinois et feuilles de moutarde du Vietnam). En dessert, une simple salade de framboises (surgelées, c’est trop tôt pour les fraîches) et de litchis arrosée de sirop de fleur de sureau.

Jeudi soir, j’ai fait des galettes de sarrasin jambon-champignon tirées du livre de Marie Chioca mentionné plus haut (mais avec une vraie béchamel, désolée mais le lait de soja ne passera – littéralement 😎 – pas par moi). C’était très bon.

Vendredi soir, j’avais un beau reste de fiorentina, que j’ai coupé en tout petits morceaux que j’ai fait mijoter dans une sauce à base de tomates pelées hachées, d’oignon, d’ail et d’origan. Avec ça et un peu de vin blanc et de bouillon, j’ai préparé des penne façon risotto absolument délectables.