Piémont, etc.

Samedi soir, nous avons fait un délicieux repas chez Pane e Vino à Cherasco. En entrée, nous nous sommes partagés une entrée « Veau piémontais », à savoir un quatuor composé de veau salé avec sauce au fromage, vitello tonnato, carne cruda, et saucisse crue, et des tajarin à la carbonara d’asperges :

En plat, j’ai pris des côtelettes d’agneau panées frites servies avec des beignets de semoule et des asperges :

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Tant la cuisine que l’atmosphère (patron adorable, service itou, belle terrasse enclose) nouds ont enthousiasmés.

Dimanche midi, nous avons mangé à la Rosa Rossa, toujours à Cherasco. En entrée, j’ai pris une divine salade de bolets crus :

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Et en plat de la cervelle de veau aux morilles, à tomber :

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Là aussi, la patronne souriante et cordiale, d’une gentillesse extrême, et la salle très « vintage » et sympathique accompagnaient magnifiquement une cuisine excellente.

Le soir, nous n’avions presque pas faim étant donné les agapes du weekend, nous avons donc sobrement dîné d’un peu de fromage et de pain à la maison.

Lundi soir, ayant ramené de la viande du Piémont (ils élèvent la Fassona, qui donne une viande sublime), j’ai fait de la carne cruda, que j’ai accompagnée d’épinards cuits froids à l’italienne (huile et citron) et d’une salade de roquette :

Mardi soir, j’ai testé la saucisse de Cherasco au Barolo. Ma recherche internet m’ayant appris qu’elle pouvait se manger crue ou cuite, j’ai fait les deux. Je l’ai préférée crue, mon homme a aimé les deux, notre fils l’a préférée cuite ! Je l’ai servie avec des épinards cuits froids à la libanaise (huile d’olive, mélasse de grenade et oignons frits) et des légumes grillés froids (assaisonnés vinaigre balsamique et huile d’olive à l’ail et au thym) :

J’a pris ces photos avec une application de tranformation que j’aime beaucoup, Paper Camera. Qu’en pensez-vous ?

Mercredi soir, nous avons mangé de la bonne cuisine italienne très classique au restaurant Sibò, un repas organisé par l’Enoteca Capponi, menu fixe et accord mets-vins. Nous avons d’abord eu de la burrata en pâte filo, puis des mezzelune farce crevettes et ricotta, puis des suprêmes de pintade aux chanterelles, et enfin un carpaccio d’ananas :

Là aussi, j’ai utilisé Paper Camera (avec un réglage différent).

Jeudi soir, m’étant malencontreusement bloqué le dos le matin, pas question de sortir ou de cuisiner. Mon homme a été chercher des plats chez Xu. Agneau au cumin, raviolis grillés, aubergine au soja, travers de porc, tout était délicieux comme d’hab’ (et je n’ai rien photographié, j’avais déjà du mal à rester assise à table, je n’y ai donc même pas pensé).

Vendredi soir, j’ai fait des simples piadine farcies crescenza, jambon cru, guacamole et tomates. C’est un peu le degré zéro de la cuisine (ce qui tombait franchement bien vu mon dos…), mais c’est délicieux.

Sous le soleil exactement…

Toute l’eau de la semaine passée a (enfin) cédé la place à un beau soleil bien brillant. Ceci dit, ces pluies diluviennes ont beaucoup plu à mes plants de basilic, j’ai donc compris qu’ils adoraient l’eau, depuis j’arrose, j’arrose, et ils vont très bien !

Samedi soir, j’ai profité des dernières asperges (leur saison est finie, snif…) pour faire un risotto aux asperges (sans recette, et sans précuire les asperges), c’était bien bon (j’ai poêlé les pointes à part) :

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Dimanche midi, nous étions invités.

Dimanche soir, j’ai fait une fondue moitié-moitié – je sais, c’est le printemps (l’été, même !), pas la saison de la fondue, mais c’est si bon…

Lundi soir, j’ai fait une salade de César au poulet et aux tomates séchées (recette tirée du livre The Little San Francisco Cookbook).

Mardi soir, j’ai fait des farfalle alla Norma (recette sicilienne classique, sauce tomate, tranches d’aubergine poêlées et ricotta salata, j’ai fait sans recette, avec mon « truc » habituel de précuire les aubergines à la vapeur avant de les poêler).

Mercredi soir, nous avons mangé avec des amis chez Loïc (celui de l’avenue de Cour), restaurant hélvético-péruvien (en fait, il y a de tout : pizzas, kébabs même, mais c’est pour la carte péruvienne qu’il faut venir). En entrée, j’ai pris du leche de tigre (qui est une sorte de soupe froide faite avec le liquide qui reste après avoir fait le ceviche), délicieux (derrière., vous apercevez les anticuchos de corazon d’une autre convive !) :

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En plat, j’ai pris un trio marin très réussi (mais j’aurais apprécié une vraie salade verte en accompagnement) composé de poulpe frit, ceviche, et causa :

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Jeudi soir, j’ai fait une salade de pommes de terre aux oignons rouges, chorizo et roquette, sans recette, très savoureuse :

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Vendredi, nous sommes partis nous faire un petit weekend dans le Piémont, à côté de Bra. Vendredi soir, nous avons donc mangé un bon repas (cuisine piémontaise classique) au restaurant Carpe Noctem et Diem, à Pollenzo, sur une terrasse couverte très agréable. Nous avons d’abord partagé un vitello tonnato et une carne cruda :

 

Puis des ravioli del plin à la viande et des tajarin à la sauge :

Et j’ai fini par une panna cotta :

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Deux belles semaines

Comme nous étions en promenade (vous verrez plus loin dans cet article où !) le week-end passé, je n’ai pas publié, voici donc deux semaines de suite (longue lecture, mais il y a du beau, du bon, du délicieux !).

Première semaine

Samedi soir, repas de retour en enfance pour moi (c’est ce que mon père me faisait quand il avait la flemme de cuisiner, j’en parle dans ma page sur la cuisine rapide) : polenta, œufs brouillés et cottage cheese (mais comme j’ai le Kenwood cooking Chef, j’achète et je prépare maintenant la polenta traditionnelle et non la rapide, c’est bien meilleur).

Dimanche à midi, j’ai mis sur la table une fondue moitié-moitié.

Dimanche soir, nous avions des invités. En entrée, j’avais fait à l’avance (elle est meilleure ainsi paraît-il) une salade de courge et kale (très bonne, mais la prochaine fois j’augmenterai la quantité de courge). En plat, j’ai présenté un stoccafisso à la calabraise. Le stoccafisso, ou stockfish, c’est comme la morue, mais non salé, seulement séché. C’est la première fois que j’en faisais, et je dois avouer préférer la morue, qui a un goût plus affirmé. Le dessert était une crème de mangue à la cardamome (pas de recette : mangues mixées avec un peu de crème, de la cardamome, et un peu de sucre).

Lundi soir, j’ai servi de la saucisse à rôtir au piment accompagnée de patates douces et courge mandarine rôties au four et d’une salade de carottes et radis noir râpés.

Mardi soir, à Vevey, après le théâtre, nous avons fait un rapide repas à l’Hostellerie de Genève : des rognons de veau aux morilles sautés au Champagne, escortés de carottes et de frites, de la cuisine classique bien exécutée.

Mercredi soir, j’ai fait un bortsch (c’est maintenant ma recette « officielle », elle est juste parfaite).

Jeudi soir, nous avons fait un délicieux repas au Café Keyann. J’ai pris le menu Tyr, qui comprend tout d’abord un taboulé (le meilleur que j’aie jamais mangé, et je pèse mes mots, d’une fraîcheur confondante), puis des crevettes à la libanaise (ail/citron/piment, généreusement servies et excellentes quoiqu’un poil trop salées) accompagnées de riz libanais aux vermicelles (très fondant) et d’un très bon houmous. Nous avons craqué pour un vin Libanais que nous ne connaissions pas, un Domaine de Baal rouge 2011 qui valait son pesant d’or.

Vendredi après-midi, nous sommes partis passer le week-end au Piémont. Le soir, nous avons mangé au restaurant de notre hôtel, la Villa Castelletto. En entrée, nous avons dégusté un très fondant flan de légumes, puis un plat composé des deux spécialités de la maison, à savoir de la pintade au vinaigre balsamique et une roulade de lapin farcie, toutes deux excellentes.

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En dessert, nous avons eu un parfait à l’églantine très étonnant et délicieux. Nous avons arrosé dignement ce repas avec un Barbera d’Asti Epico que je vous recommande.

Deuxième semaine

Samedi à midi, dans la petite ville de Nizza Monferrato (l’Italie est constellée de ces minuscules endroits ravissants, qui ont toujours une ou deux belles églises à visiter, plus en général quelques monuments ou musées), nous avons fait un repas simple et bon marché mais très agréable au restaurant Tantì. C’est très joli à l’intérieur, dans ce style « bistrot italien » inimitable :

Leur grande spécialité, que nous avons prise en entrée (nature pour l’homme, au Gorgonzola pour moi) est la farinata, qui est une galette de pois chiche grillée (c’est quand même amusant de voir que la farinata est la spécialité de Nizza Monferrato – traduction en français Nice de Montferrat – et que la socca, c’est à dire… la galette de pois chiches, est la spécialité de Nice en France). C’est très bon, savoureux, grillé à l’extérieur et moelleux à l’intérieur.

Nous avons ensuite pris une des propositions du jour, à savoir un carpaccio de canard (fumé, je pense, coupé très fin) sur lit de roquette flanqué d’une burrata.

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Nous sommes ensuite allés nous promener à Acqui Terme, une autre très jolie petite ville – je vous laisse en juger par vous-mêmes :

 

 

Le soir, nous avons fait un repas gastronomique très réussi à la Villa Prato (qui appartient, tout comme la Villa Castelletto, à la distillerie Berta). L’endroit est incroyable, une demeure seigneuriale du 18ème siècle très bien rénovée, avec des plafonds peints hallucinants :

 

Nous avons commencé par un tartare de bœuf à la Piémontaise exquis :

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Ensuite, des roulés de poivron au thon :

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Puis des tagliolini à la truffe blanche (n’oublions pas que c’est la pleine saison de ladite truffe blanche !) :

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Et des roulades de lapin farcies sur lit de purée (seul petit point négatif, presque le même plat que la veille, alors qu’il s’agissait de deux menus fixes dans des restaurants appartenant au même propriétaire) :

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J’ai renoncé au dessert, faute d’un appétit suffisant.

Le dimanche à midi, sur le chemin du retour, nous avons mangé des très bonnes pizzas dans une pizzeria sur laquelle nous sommes tombés par hasard à Ivrea, Da Romano. Et comme nous nous sommes arrêtés à Aoste faire les courses, la semaine qui suit aura donc été placée sous le signe de l’Italie.

Dimanche soir, j’ai profité de la somptueuse viande achetée à Nizza Monferrato pour faire un tartare de bœuf à la piémontaise (assaisonnement simplissime : ail pressé mariné dans du jus de citron, huile d’olive, sel, poivre, et un soupçon d’huile d’olive à la truffe) accompagné d’une salade de rampon et d’une salade de chou noir  (qui est en fait une sorte de kale, celui que les Américains appellent lacinato kale).

Lundi soir, j’ai fait un risotto (improvisé) aux poireaux et aux tomini (petits fromages frais de vache) :

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Mardi soir, j’ai servi des raviolis aux épinards et à la ricotta achetés à Aoste avec une sauce crème/noix/zeste de citron.

Mercredi soir, j’ai fait de la morue aux pommes de terre, petits poivrons doux et oignons (le tout au four), escortée d’épinards au beurre.

Jeudi soir, j’ai poêlé des médaillons de filet de bœuf au poivre flambés au Whisky, que j’ai accompagnés de céleri-boule rôti et d’une salade de roquette.

Vendredi soir, j’ai fait des spaghettis alla chitarra avec une sauce à la saucisse et aux oignons.

Sur ce, je vous quitte jusqu’à l’an prochain pour cause de pause « fêtes », et vous souhaite des superbes fêtes de fin d’année !