La saison des tomates

En ce moment, la saison des tomates bat son plein, et comme j’adore ça – enfin, les vraies tomates, pas celles sans aucun goût (que j’appelle des boules d’eau) qui décorent les étals des supermarchés en toute saison – je me suis lâchée.

Samedi soir, j’ai donc fait des tomates farcies à la ricotta et aux petits légumes, très appréciées.

Dimanche midi, nous avions des invités. En entrée, j’ai fait une salade d’aubergines à la chinoise. En plat, j’ai grillé du poulet tandoori (la même recette que partout : yaourt, jus de citron, épices à tandoori, ail pressé, mais le secret c’est de mariner 24 heures à l’avance), que j’ai présenté avec une salade verte et une salade de tomates cerises à la coriandre et aux oignons frais simplement assaisonnée de jus de citron vert. J’ai aussi fait des naans à la farine complète, très bof bof franchement. Le dessert était amené par nos amis.

Dimanche soir, j’ai simplement grillé des luganighe à la poêle et les accompagnées d’une salade de fenouil (tranché à la mandoline, c’est meilleur).

Lundi soir, j’ai préparé un salmorejo tomate/betterave très frais et savoureux, que j’ai escorté de petits pâtés divers (en conserve).

Mardi soir, nous avons testé un nouveau bar-restau italien, le Bellantoni. Très agréable, vraiment ! Nous avons d’abord partagé une planchette de charcuteries et fromages, puis j’ai pris un vitello tonnato (excellent, fait à l’italienne, c’est à dire avec la sauce à part) servi avec une petite salade verte.

Mercredi soir, j’ai préparé (en utilisant des galettes de légumes crus séchés excellentes) des wraps au poulet (sans quinoa, elle me semblait inutile) accompagnés de houmous.

Jeudi soir, nous avons testé un autre nouveau restaurant italien, le Osteria 31. Pas très plein, un service gentil mais peu professionnel, par contre, la cuisine est excellente ! J’ai d’abord pris un ceviche de poisson succulent, puis des pâtes à la n’duja non moins exquises.

Vendredi soir, grand retour des tomates : j’ai fait une panzanella aux friselle. Les friselle sont une spécialité des Pouilles que j’avais voulu essayer. J’en avais donc acheté un plein paquet, et comme franchement, c’est sans grand intérêt, elles sont restées là jusqu’à ce que je me demande si je pouvais en faire, justement, une panzanella. Et c’était très bon (mais pas meilleur que la recette avec du pain « normal », ceci dit). J’ai rajouté du céleri-branche dans la salade, c’est une addition bienvenue.

Fraîcheur en cuisine

Samedi soir, nous avons été voir le spectacle Silo 8 (très cool, vraiment !) et du coup, nous avons mangé sur place un plat d’ailerons de poulet grillés et de cole slaw.

Dimanche midi, j’ai fait une banale mais agréable salade de haricots borlotti au thon, oignons frais, tomates et basilic (la recette tient toute entière dans la liste des ingrédients…).

Dimanche soir, j’ai préparé une excellente salade de melon avec pois mangetout et pecorino.

Lundi soir, j’avais des wraps d’épinard (sans hydrates de carbones, donc à indice glycémique bas) et je les ai servis avec une farce de dés d’aubergine sautés et yaourt assaisonné au cumin et à la coriandre, le tout accompagné de jambon serrano.

Mardi soir, nous avions des invités. J’ai fait une causa péruvienne (dans laquelle j’ai remplacé le poulet par des crevettes), puis un succulent rack d’agneau à la Perse (au grill à gaz) avec des petits pois frais au beurre (je n’ai pas photographié le plat principal, j’ai complètement oublié). Après quoi, j’ai destructuré une recette de mini-cheesecakes sans cuisson pour la servir en verrines, une couche du mélange crémeux (dans lequel j’ai omis le sucre) suivi par une couche de fraises coupées (marinées au sirop de yacon) et du crumble de spéculoos par dessus.

Mercredi soir, j’ai cuisiné des travers de porc au four, avec une salade verte. Recette simple, rapide et délicieuse.

Jeudi soir, nous avions une soirée d’entreprise.

Vendredi soir, nous avons été au théâtre, et nous avons de nouveau mangé une pizza chez Pummarò (dont j’avais déjà parlé dans cet article). C’est toujours aussi bon, la vera pizza Napoletana, vraiment !

A la va-comme-je-te-pousse

Nous n’avons pas pu aller au marché samedi, ce fut donc une semaine improvisée, avec des aliments tirés du frigo, du placard, et du congélateur. Ma foi, ça n’a pas si mal marché.

Samedi soir, avec des amis, nous avons mangé sur la paisible terrasse du Tang Roulou. Tout était excellent (y compris les raviolis grillés au porc que nous nous sommes partagés en entrée et que j’ai oublié de photographier), à l’exception des crevettes que je n’ai pas trouvées très intéressantes.

Dimanche midi, j’ai servi du jamòn serrano avec une salade de tomates et d’avocat. Simple mais goûteux.

Dimanche soir, j’ai fait des blancs de poulet froids avec une sauce yaourt et herbes et une salade verte. Le poulet était bon mais un peu sec, il faut que j’utilise plutôt des cuisses pour ce genre de plat.

Lundi soir, j’ai réchauffé de la joue de porc en sauce aux tomates séchées sous vide que nous avions achetée à l’épicerie de Châteauvieux (exquise, ça coûte une blinde mais c’est la cuisine de Chevrier et ça vaut son prix) et l’ai escortée de pak choi et oignons verts sautés.

Mardi soir, nous avons mangé au restaurant gastronomique Njørden. Nous avions testé et beaucoup aimé la cuisine du Café Njørd (j’en parle dans cet article), du coup j’avais vraiment envie d’essayer le côté gastro. Bilan : fantastique ! Evidemment, si vous n’aimez pas le poisson, abstenez-vous, il n’y a que ça (et plein de légumes). Mais sinon, courez-y ! Nous avons pris le menu 7 plats avec vin et c’était parfait. Plats légers, savoureux, une cuisine équilibrée et inventive, ni trop simple ni trop compliquée, des vins amoureusement choisis par un sommelier qui aime son métier, bref, que du bonheur.

Mercredi soir, nous avons grignoté du fromage à un apéritif organisé par le domaine Patoinos à Patmos.

Jeudi soir, j’ai fait un gratin de tomates et aubergines à la mozzarella. Pas mauvais, mais moins bien que des classiques melanzane alla Parmigiana.

Vendredi soir, nous étions à Brighton pour le weekend et avons mangé au restaurant Kindling. Un bistrot tout simple en apparence, serveurs en jeans, tables en bois et une ambiance relax/hipster, mais une vraie belle cuisine de chef, très personnelle, la bistronomie dans son acception la plus noble. Il n’y a que le menu dégustation, et il est juste parfait. Les goûts claquent, c’est recherché sans être tarabiscoté, bref, une belle découverte.

Je dois dire que Njørden et Kindling en une semaine, c’était grandiose ! Au fond, les deux témoignent de ce qu’est la nouvelle « nouvelle cuisine », avec une recherche sur les produits frais et locaux, une volonté de mettre en valeur le goût des produits en les sublimant par des sauces volontairement discrètes (mais toujours savoureuses) et une simplicité dans tout l’environnement (service, décor) qui n’exclut pas une certaine élégance simple.

Juin en terrasse

Samedi soir, nous avons mangé un exceptionnel menu surprise au Domaine de Châteauvieux. La terrasse était enchanteresse, la cuisine inoubliable, le service parfait, et mention spéciale au jeune sommelier enthousiaste et solaire avec qui, nous étant trouvé une passion commune pour le vin jaune, nous avons longuement discuté.

Dimanche midi, puisque nous étions au bout du lac, nous avons testé un grand classique genevois, la Brasserie Lipp. J’ai d’abord pris trois belles huîtres, puis la salade César au homard, fraîche, généreuse et savoureuse. Nous nous sommes enfin partagé ce grand classique de la pâtisserie française qui est de plus notre péché mignon à tous deux, le Paris-Brest – celui-ci était exquis.

Dimanche soir, j’ai fait une soupe d’orge aux boulettes de boeuf et à la coriandre (trouvée dans le magazine Saveurs), excellente.

Lundi soir j’ai fait une recette de pasta e fagioli aux tomates fraîches (tirée d’un vieux numéro du magazine Subito Pronto in cucina, je crois qu’il ne paraît plus). La recette disait 3 litres d’eau, je me suis méfiée et en ai mis deux, c’était encore un peu trop, il faut que je m’en tienne à ma règle d’or : utiliser la moitié du liquide indiquée et rajouter si nécessaire. A part ce détail c’était très bon.

Mardi soir, j’ai présenté une Cobb Salad, fraîche et délicieuse.

Mercredi soir, nous étions invités.

Jeudi soir, nous avons mangé à la Passade à Perroy. C’est un endroit immuable depuis les quelques 25 ans que nous le fréquentons, et j’y prends presque toujours leur spécialité : filet de perches pommes allumettes, précédés de leur incontournable et délicieuse salade maison. Depuis quelques années, la rue devant leur porte ayant été piétonnisée, ils ont une ravissante terrasse, dont nous avons bien profité.

Vendredi soir, nous avions invité des voisins. J’ai fait du super-classique adapté à la saison : cocktail de crevettes en entrée, puis côtelettes d’agneau et légumes au grill, et enfin soupe de fraises. Tout était simple et bon, je n’ai rien photographié, quand j’ai des invités j’oublie souvent, j’ai tendance à plutôt penser… à mes invités.

Dans la verdure

Je sais bien qu’il fait frais et souvent pas très beau, mais c’est quand même le printemps, et pour moi, le printemps est la saison du vert. Plein de verdure donc cette semaine : des asperges, des brocolis chinois, des feuilles de moutarde vietnamiennes, de la laitue romaine, des oignons verts, des fèves…

Samedi soir, nous avons essayé une toute nouvelle adresse lausannoise gastronomique, l’Appart. Le concept est simple : menu unique (adaptable aux dégoûts et allergies divers), avec ou sans fromage (nous avons pris sans). En images :

Il y a clairement un peu de frime à l’ouvrage (le percolateur de bouillon, plus gadget que nécessité à mon sens), et parfois un peu de complication inutile (la quenelle de crevette crue hachée sur le cromesquis de porc n’apportait rien, son goût délicat disparaissait sous le reste), mais sinon c’est une belle cuisine bien faite, dans la tendance moderniste bobo-durable. J’ai l’air de me moquer, et peut-être que je rigole un peu, en bonne dinosaure que je suis, mais franchement, c’était délicieux, et de plus très léger. A retester après la phase de rodage.

Dimanche midi, nous avons mangé chez ma belle-mère.

Dimanche soir, j’ai fait une salade très agréable, une « Niçoise printanière » du livre de Marie Chioca « Les secrets de la cuisine à IG bas » : des fèves, des radis, de la salade verte, des anchois que j’ai remplacés par du thon à l’huile d’olive, des oeufs durs, du céleri-branche, des oignons verts et des petits artichauts.

Lundi soir, j’ai préparé des cordons-bleus de porc (achetés déjà assemblés au marché), 10 minutes à la poêle, 10 minutes au four, juste parfaits. Je les ai accompagnés d’une salade verte enrichie de petites courgettes.

Mardi soir, j’ai fait une recette coréenne de boeuf mijoté : le Galbi Jjim. C’était très bon, peut-être un chouïa trop doux pour moi cependant. Pour contrebalancer, il fallait quelque chose de croquant et un peu relevé – du kimchi, idéalement. Mais il y a des semaines que je veux faire du kimchi et que j’oublie… J’avais un demi chou blanc, j’ai trouvé une recette et en une demi-heure (si si si !), j’avais un « kimchi triché » très bon (moins bon que du vrai, moins complexe surtout, mais il faisait bien l’affaire).

Mercredi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servie une croquante et fraîche salade d’asperges vertes crues (avec seulement des asperges vertes et sans Parmesan pour respecter les goûts des mes invités), puis j’ai fait une bistecca alla Fiorentina avec la méthode sous-vide, accompagnée de légumes verts sautés au miso (oignons verts, brocolis chinois et feuilles de moutarde du Vietnam). En dessert, une simple salade de framboises (surgelées, c’est trop tôt pour les fraîches) et de litchis arrosée de sirop de fleur de sureau.

Jeudi soir, j’ai fait des galettes de sarrasin jambon-champignon tirées du livre de Marie Chioca mentionné plus haut (mais avec une vraie béchamel, désolée mais le lait de soja ne passera – littéralement 😎 – pas par moi). C’était très bon.

Vendredi soir, j’avais un beau reste de fiorentina, que j’ai coupé en tout petits morceaux que j’ai fait mijoter dans une sauce à base de tomates pelées hachées, d’oignon, d’ail et d’origan. Avec ça et un peu de vin blanc et de bouillon, j’ai préparé des penne façon risotto absolument délectables.

Un début d’hiver ?

Tiens, on dirait que l’hiver arrive ! De ma fenêtre, je vois ça :

Pas mal, non ?

Mes repas n’ont pas vraiment reflété le brusque refroidissement…

Samedi soir, j’ai rôti des morceaux de secreto de porc à la poêle, et les ai accompagnés d’un excellent houmous de haricots blancs au matcha (ma recette habituelle d’houmous, mais en remplaçant les pois chiches par des haricots blancs et en ajoutant 10gr de matcha) et de salade de chou pointu. Le matcha donne une drôle de couleur au houmous, évidemment…

Dimanche midi, nous avons mangé à Avenches, aux Arcades, des très bons filets de perches meunière (que j’ai demandés avec légumes et salade), précédés de trois huîtres.

Dimanche soir, j’ai fait du butter chicken (très bon, une version rapide très réussie) accompagné d’un délicieux riz indien au chou-fleur.

Lundi soir, j’ai fait « frire » des pilons d’aile de poulet (enduits d’un mélange de sauce soja et de sirop de yacon) à la friteuse sans huile, et les ai servis avec une simple salade verte.

Mardi soir, j’ai mangé avec une amie au Bambou d’Asie, à Vevey. Repas fort agréable, avec en entrée des nems bien croustillants, puis une spécialité maison, du poulet (petit morceaux de poulet avec os, frits) au piment, bien piquant (et que j’ai complètement oublié de photographier), et une simple coupe de litchis bien frais en dessert.

Mercredi soir, j’ai fait une grande salade de verdure, très savoureuse, et un plateau de viande séchées/fumées (comme nous avons une trancheuse, nous achetons la viande en morceaux et la coupons nous-mêmes).

Jeudi soir, j’ai fait une roborative potée aux lentilles (avec carottes, oignon, noix de jambon, saucisson vaudois et lard).

Vendredi soir, nous étions à Gstaad, au Grand Bellevue, et nous avons mangé dans leur restaurant, le Leonard’s. J’ai d’abord choisi une exquise entrée de langoustines et ris de veau, puis une très classique et très bonne sole meunière, cuite entière puis filetée devant moi.

Festival estival

Samedi soir, nous avons été entendre Hoshi et Julien Clerc au festival Venoge (j’aurais bien entendu Calogero, qui passait le même jour, mais à 1 heure du matin, je n’ai pas eu le courage…), et j’ai soupé d’une tartine de tartare japonais de La Collégiale.

Dimanche midi, nous sommes allés en excursion près de Lucerne pour aller chercher un meuble. En chemin, nous nous sommes arrêtés au restaurant Brücke, à Kirchberg. J’ai pris une salade verte en entrée, puis un excellent plat de morue et langoustine grillées aux légumes (désolée pour le rouge de la tente qui a saigné sur les photos…).

Dimanche soir, j’ai préparé un rapicolant carpaccio de courgettes à l’ail et au gingembre, que j’ai présenté avec du Tartare aux herbes sauvages (c’est curieux comme certains fromages industriels, comme justement le Tartare, mais aussi le Boursault et le Boursin, peuvent être bons) et de la saucisse polonaise de chasseur.

Lundi soir, j’ai fait une quiche lorraine et une salade verte.

Mardi soir, j’ai rôti des cuisses de poulet marinées à la colombienne et les ai servies avec une salade de pastèque pimentée.

Mercredi soir, j’ai préparé un ceviche de cabillaud au lait de coco, accompagné d’une salade d’avocats antillaise et de chips de houmous. Deux excellentes recettes, que je retiens !

Jeudi soir, j’ai présenté des charcuteries diverses, accompagnées d’une belle salade d’aubergines, poivrons et citron confit.

Vendredi soir, nous avons mangé au Restaurant Anne-Sophie Pic au Beau-Rivage Palace. Soirée idyllique sur la belle terrasse surplombant le parc, service parfait sans être guindé, et des goûts subtils et parfaitement équilibrés. Désolée, certaines photos sont vraiment mauvaises, sur le moment j’avais l’impression que la lumière était suffisante et ce n’était pas le cas..

Canicule bis…

Pas besoin d’épiloguer, on crève de chaud, et ce n’est pas fini. J’essaye de ne pas trop utiliser le four, on mange beaucoup de cru et de grillé, bref, rien de révolutionnaire.

Samedi soir, nous étions invités chez des amis.

Dimanche midi, j’ai d’abord concocté un petit tartare de tomates à la coriandre et au basilic (improvisé), puis servi des spaghettis aux vongole (sans tomates, je préfère – du coup, sans recette, c’est très simple, dans ce genre-là).

Dimanche soir, j’ai grillé des champignons portobello farcis, très bons, et les ai agrémentés de saucisson piquant calabrais.

Lundi soir, j’ai fait du simple, une grande salade composée verte/tomate/courgette/oignon frais/basilic/oeufs durs/thon.

Mardi soir, nous étions invités chez une amie.

Mercredi soir, j’ai tenté une recette qui m’intriguait, du Chicken Caprese. Ben en fait c’est très bon, le poulet est tout moelleux, la sauce est franchement miam (évidemment, cela dépend aussi de la qualité des tomates, j’en ai acheté des excellentes au marché samedi, on est quand même en pleine saison). J’ai présenté un plat de tomates et avocats assaisonné très simplement (sel, poivre, huile d’olive) en accompagnement.

Jeudi soir, j’ai servi une salade de bacon et pêches et un plateau de fromages. Tout simple, très agréable !

Vendredi soir, pour notre début de weekend à Zürich, nous avons mangé au Restaurant Salz. J’ai d’abord pris de la langoustine au chou-fleur sauvage (qui ne m’a pas mordue 😉, oui je sais, elle est facile), très bonne mais surmontée d’un croquant de cacahuètes qui n’allait absolument pas avec. J’ai ensuite dégusté un sublime poisson à la libanaise, accompagné de frites qui valaient la peine de faire une entorse au régime IG bas – les premières frites que je mange depuis janvier ! Faut dire que la plupart du temps, les frites c’est décevant, j’ai coutume de dire que l’idée des frites est souvent bien meilleure que les frites elles-même, ce qui n’était vraiment pas le cas ici.

Canicule

Samedi soir, nous avons mangé sur la terrasse idyllique du Restaurant du Petit Port, à Saint-Sulpice. J’ai commencé par une entrée hyper-classique que j’adore, de l’avocat aux crevettes sauce Calypso, puis j’ai choisi le ceviche d’omble chevalier, très frais et agréablement accompagné par une quantité impressionnante de crudités (moi qui me plains souvent du manque de légumes dans les restaurants, là je n’avais rien à dire, c’est bien agréable !).

Dimanche midi, j’ai servi du pasturma (ramené de Turquie !) en fines tranches, accompagné de pickles fait d’après cette recette (mais je n’ai mis que deux cuillères à soupe de sucre, cinq ça me semblait énorme, et le résultat était parfait).

Dimanche soir, j’ai utilisé une nouvelle fois le livre d’Anjun Anand dont je parlais dans cet article et fait des crevettes tandoori à la moutarde accompagnées de salade de pousses d’épinards aux cacahuètes. Délicieux, et très léger par ce temps caniculaire (qui me coupe quand même un peu l’appétit).

Lundi soir, j’ai simplement grillé des petites saucisses achetées au marché (trois sortes : siciliennes, au piment d’Espelette et à la citronnelle), que j’ai accompagnées d’une salade verte. Je n’ai volontairement pas pris de photo, ça me semblait peu intéressant…

Mardi soir, j’ai servi une chakchouka verte, une avalanche de légumes croquants très savoureuse.

Mercredi soir, saveurs d’Italie, un plat d’été très Toscan : une salade d’épeautre, dans laquelle j’ai mis des courgettes grillées, du poivron grillé, de l’aubergine grillée (en utilisant mon truc magique pour qu’elle soit moelleuse sans boire trop d’huile), des tomates cerises, des oignons frais et de la feta, le tout assaisonné avec du jus de citron dans lequel j’avais fait tremper une gousse d’ail frais hachée (ce qui coupe un peu le piquant de l’ail) et de l’huile d’olive. Miam !

Jeudi soir, j’ai confit des blancs de poulet (en remplaçant l’écorce d’orange, peu de saison, par de l’écorce de citron) que j’ai présentés avec une salade de tomates. Je ne vous conseille pas la recette, c’était franchement bof. Bizarrement, le blanc de poulet est moins moelleux que simplement cuit à la poêle, et n’absorbe aucun des éléments aromatiques placés dans l’huile.

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis au restaurant Là Haut, à Chardonne. Nous y avions été il y à longtemps, à l’époque où il s’appelait Le Montagne et où David Tarnowski officiait en cuisine. La nouvelle version est très agréable, et nous avons très bien mangé, avec une vue surplombant le lac impressionnante. Tous les plats étaient délicieux, avec (et de ma part c’est rare !) une mention spéciale pour le dessert, une combinaison mozzarella-olives noires confites (si si !) étonnante, douce avec une pointe de sel, que j’ai adorée.

Ciel bleu

Samedi soir, j’ai fait griller des cuisses de poulet dans mon nouveau mini-four/friteuse sans huile, et je les ai présentées avec une mayonnaise au piment et à la coriandre fraîche et avec une salade de semoule de chou-fleur.

Dimanche midi, nous avons dégusté une planchette de charcuteries puis une fondue pur vacherin à Gruyère, au Restaurant des Remparts (que je recommande, c’est bon et gentiment servi).

Dimanche soir, j’ai fait une salade de roquette, clémentines et feta très fraîche et légère.

Lundi soir, j’ai testé une recette de pizza à la farine de pois chiches, et j’ai si peu apprécié la pâte que je ne vous mets même pas le lien – c’était lourd et pâteux, bref, à ne pas faire. Je l’ai garnie de mozzarella et d’asperges vertes, ça a rattrapé un tout petit peu le coup… Une salade verte au céleri-branche a complété le repas.

Mardi soir, j’ai servi un plat Syrien, du batersh, sorte de ragoût d’agneau haché dressé sur du caviar d’aubergines. Je n’ai pas trouvé d’agneau gras, j’ai donc mélangé, ô sacrilège, de l’agneau maigre et du porc. C’était absolument délicieux.

Mercredi soir, j’ai fait mariner des grosses crevettes dans un mélange d’ail pressé, de jus de citron et d’huile d’olive, puis je les ai fait sauter à la poêle en ajoutant un peu de cognac, et j’ai servi tout ça avec des haricots verts (surgelés) à la coriandre fraîche.

Jeudi soir, j’ai fait une côte de boeuf cuisson lente, accompagnée d’une simple salade verte aux herbes.

Vendredi soir, nous étions à Evian, ou nous avons testé un restaurant gastronomique italien, le Restaurant Essenze. Une belle découverte, de la cuisine italienne moderne et raffinée dans une jolie salle bleue. J’ai d’abord choisi le demi homard poché aux algues et caviar, puis des spaghettis frais au tartare de crevettes, les deux plats d’une finesse et d’un goût incroyables.