Des tomates et du soleil

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas à l’Accademia  (qui est un des restaurants de ma liste de restaurants italiens à Lausanne). Nous avons pris le menu qui est toujours un rapport prix/plaisir intéressant. De plus, il peut être pris en 3 ou 4 plats (parmi entrée, pâtes, plat principal, dessert), et, ce qui est rarissime en Suisse et qui me ravit, je peux le prendre en 3 plats sans le dessert. Nous avons commencé avec le buffet d’antipasti, toujours parfait, puis des mezzelune aux morilles, et enfin du veau.

Dimanche midi, repas de flemmarde, souvenir d’un été grec (en 1974 – deux mois en Grèce, dont un à se promener en Grèce continentale avec ma mère, et un dans une maison sur l’île de Céphalonie avec mon père – des beaux souvenirs !) : deux oignons hachés grossièrement et rissolés à l’huile d’olive, on ajoute quelques tomates itou, puis des œufs battus, et voilà, un morceau de pain pour accompagner et on a un repas complet très savoureux.

Dimanche soir, j’ai fait un vrai plat d’été, de la carne cruda all’Albese que je décris ici, avec une salade verte.

Lundi soir, j’ai fait un délicieux ceviche de crevettes accompagné, comme préconisé dans la recette, de patates douces.

Mardi soir, j’ai fait la tarte à la tomate de ma mère dont je parle dans ce billet, et une salade verte.

Mercredi soir, j’ai cuisiné un clafoutis au chèvre, que j’ai servi avec une salade de fenouil. C’était frais et réussi.

Jeudi soir, nous avons, pour la quatrième fois, participé à la Grande Table des Lausannois, qui cette fois se tenait à la piscine de Mon-Repos. Les dieux de la météo étaient avec nous, la soirée était superbe. Nous avons pris l’apéro et les premières entrées dans les jardins de la piscine. Un des charmes (et pas le moindre) de cette soirée est qu’on y rencontre toujours des gens inconnus et sympas avec qui causer, et cette fois ne fit pas exception. Bonne compagnie, bonne boisson (dont un cocktail gin-concombre-verjus à tomber), délicieuse nourriture, je vous laisse en juger par la carte :

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Le menu (avec mes remerciements à Funambuline pour la photo, j’avais oublié de l’emporter)

Personnellement, j’ai particulièrement apprécié le poulpe, la soupe aux orties et le chip soufflé parmi les amuses-bouche (mais tout était délicieux, franchement), et j’ai adoré le bœuf rhétique (sorte de pot-au-feu modernisé) et les conchiglie farcies (qui étaient froides), mais là aussi, tout était délicieux, et on ne peut qu’admirer le fabuleux travail (dans la bonne humeur, de ce que l’on pouvait voir) des cuisiniers et du service.

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Confit de canard en cocotte

Les conchiglie, le confit de canard et le millefeuille de fromage furent servis assis, dans la piscine – et quand je dis dans la piscine, c’est vraiment dans le grand bassin (préalablement vidé, bien évidemment). Il faisait un peu chaud, mais c’était très supportable et totalement dépaysant :

Les desserts étaient proposés dehors, ce qui a permis de terminer cette splendide soirée au frais sur la pelouse. J’espère vraiment que cet événement se pérennisera, c’est un de mes rendez-vous préférés de l’été.

Vendredi soir, nous avions envie de profiter d’une jolie terrasse, et quelle terrasse de restaurant est plus charmante que celle des Alliés ? En plus on y mange très bien, le service est efficace et sympathique, et c’est tout près de chez nous ! J’ai pris la « brochette de filets de caille sur carpaccio de tomates anciennes » en entrée, puis le « tartare de saumon, coulis de petits pois crème basilic et menthe poivrée » (particulièrement bien assaisonné, et escorté d’une salade très agréable). C’était parfait, comme d’habitude.

A table à Lausanne

Samedi soir, nous avons testé un restaurant italien ouvert il y a près d’un an à l’avenue d’Ouchy à Lausanne, l’Osteria Balsamico. Nous avons tout aimé : l’accueil et le service, décontractés mais efficaces et attentifs, la cuisine délicieuse, et la carte des vins qui fait la part belle à des régions d’Italie moins connues (Trentin-Haute Adige, Ombrie…). J »y ai mangé, en entrée, un vitello tonnato parfait, et en plat, une papillote de loup de mer aux olives et aux pignons accompagnée de petits légumes, exquis !

Dimanche midi, j’ai fait une « comfort food » allemande, des Senf-Eier, avec des petites pommes de terre en robe des champs et du pak choi à l’étouffée. Ce n’est pas de la grande cuisine, mais c’est très agréable.

Dimanche soir, j’ai voulu cuisiner cette grande spécialité vietnamienne qu’est le Bo Bun. Je l’ai déjà mangé et aimé au restaurant, mais le mien était un peu décevant je dois dire – je n’ai pas le feeling avec les plats vietnamiens en ce moment, il faut que je me reprenne (ou que j’aille au restau les manger ;-)).

Lundi soir, j’ai servi des mini-pilons de poulet rôtis au sirop d’érable et à la sauce soja, et en accompagnement une excellente salade de pois-chiches aux œufs durs écrasés, aux oignons frais et à la coriandre piquée sur le blog « Pensées by Caro » et des gros oignons doux rôtis.

Cela faisait longtemps que j’avais envie de faire des croque-monsieur, et quand j’ai vu cette recette elle m’a tout de suite plu. Mardi soir, j’ai donc fait des croque-monsieur à la béchamel et une salade de tomates à la vanille (idée d’assaisonnement glanée quelque part sur le web). Tout était bon, et je dois dire que le petit goût de vanille dans les tomates, très discret, ajoute vraiment quelque chose.

Mercredi soir, nous étions invités à un apéritif dînatoire où nous nous sommes gobergés de plein de délicieuses petites choses (dont des mini-hamburgers si mignons qu’ils auraient eu leur place dans une maison de poupée !).

Jeudi soir, nous avons eu la chance de manger à la Grande Table des Lausannois. Il faut dire que, ayant raté le créneau d’inscription l’an passé, cette année je m’étais précipitée dès l’ouverture des inscriptions ! C’était une soirée superbe, dans la caserne des pompiers de Lausanne, à la Vigie. Les tables étaient dressées dans le grand hangar où, d’habitude, sont rangés les camions, si j’ai bien compris. C’était d’une part parfaitement délicieux, et d’autre part très convivial : les gens qui viennent là sont, à la base, des gens que cela ne dérange pas de manger à la même table que des inconnus, et nous avons fait des nouvelles connaissances très sympa, ce qui me ravit toujours. Je ne crois pas que j’arriverais à dresser la liste exhaustive des amuse-bouche et plats que nous avons mangés, mais en voici un extrait, pêle-mêle : carpaccio de bœuf aux fèves de cacao (surprenant, délicieux, il faut que j’essaye de le reproduire), écrevisses en gelée, tartare de féra, vol-au-vent aux champignons, bœuf rhétique rôti, cannelés à la fée verte… Le tout était arrosé des excellents vins de la Ville de Lausanne, dont le Gamaret que nous avions dégusté et apprécié lors du marché des vignerons de juillet. Nous sommes sortis nourris, abreuvés, ravis, charmés, heureux !

Vendredi soir, nous avions des invités. En entrée, des rillettes de maquereaux fumés (tout simplement des maquereaux fumés écrasés à la fourchette avec de la moutarde et de la ricotta), de la mousse de saumon fumé (saumon fumé mixé avec ricotta et jus de citron vert) et du tartare de légumes (des légumes coupés en minuscules morceaux et assaisonnés d’huile d’olive mixée avec du basilic). En plat, un faux-filet de bœuf cuit à basse température accompagné de bettes marinées au citron et à l’huile d’olive. En dessert, un « Eton Mess » : meringues écrasées, crème acidulée, framboises.