Nous étions donc pour le long weekend du Jeûne à Paris. Samedi soir, nous avons mangé anglais (si si ! A Paris ! Nous sommes intrépides !), et très bien je dois dire, à L’Entente. J’ai commencé par une petite salade au haddock et saumon fumé, très délicate, puis j’ai pris le rib-eye steak, délicieux, accompagné de grosses frites et d’une excellente sauce au raifort.
Dimanche midi, nous avons atterri un peu fortuitement aux Trois Elephants, un petit Thaï du quartier Montorgueil. J’ai commencé par une salade de calamar très bien assaisonnée, puis j’ai fait dans le classique avec un poulet au curry vert accompagné de riz gluant. Tout ça manquait un peu de piment (mais sur demande, on nous en a apporté une coupelle) mais était très agréable.
Dimanche soir, nous avons nourri nos yeux et nos appétits en allant faire un repas de belle cuisine classique française au Grand Colbert, superbe restaurant situé dans la Galerie Colbert et datant de 1900. j’ai d’abord pris six huîtres (trois sortes différentes), puis un rognon grillé sauce béarnaise savoureux, que j’ai demandé accompagné de haricots verts au lieu de gratin dauphinois, ce qui n’a posé aucun problème (je trouve le gratin écoeurant avec une béarnaise). Et comme la carte propose notre dessert préféré, à savoir les crêpes Suzette, nous n’avons pas résisté à en partager une portion !
Lundi soir, après toutes ces agapes, je voulais quelque chose de simple, et rapide à faire puisque nous débarquions du TGV. Comme je suis prévoyante (faut bien que je m’auto-congratule, de temps en temps, quoi !), j’avais, avant de partir à Paris, fait confire des belles tomates ananas et les avais stockées au frigo. J’ai donc servi des pâtes avec comme sauce un peu d’ail rissolé et les tomates confites doucement réchauffées au four.

Mardi soir, j’ai continué dans la cuisine légère en servant une soupe de pommes de terre et fanes de carottes (pas de recette, juste un oignon, un paquet de fanes de carottes hachées, blanchies et stockées dans mon congélateur, quelques pommes de terre, de la crème et un bon mixer), avec juste du pain et une petite terrine de cabillaud à la ciboulette (tirée de mon garde-manger sans fond…) en accompagnement.
Mercredi soir, j’ai sorti un paquet de ravioles de Romans de mon congélateur pour réaliser des ravioles aux pousses d’épinard et noisettes, que j’ai enrichies de petits lardons grillés. Bonne recette au goût, mais impossible de garder les ravioles entières, c’était de la charpie.

Jeudi soir, nous avons mangé à la Brasserie de Montbenon, et c’était, comme toujours, impeccable, tant du point de vue de la cuisine que du service. Nous avons d’abord partagé une cassolette de chanterelles en entrée, délicieuse (et comme nous avions dit que nous la partagions, on nous a amené deux petites cassolettes, une attention vraiment charmante). Ensuite, j’ai pris un rôti de porc d’un moelleux incomparable, servi avec des haricots verts cuits juste comme il faut et une purée de pommes de terre à damner un saint.
Vendredi soir, j’ai fait un tartare de thon à la grenade et à la coriandre (sans recette), avec une salade verte à l’avocat.