Comme en Italie

En écrivant cet article, je me suis rendue compte que cette semaine, je n’ai fait que de la cuisine italienne, sauf mardi (et mercredi, sauf qu’on ne peut pas appeler ça de la cuisine…) !

Samedi soir, nous étions invités chez des amis.

Dimanche midi, c’est nous qui avions des invités. En entrée, j’ai proposé une très fraîche composition de stracciatella, melon et jambon cru :

En plat, j’ai fait de moelleuses et savoureuses lasagnes d’été aux épinards, poivrons, tomates, jambon cru et scamorza fumée (recette du magazine Sale & Pepe de juillet) :

cof

Et en dessert, des jolies portions de tarte aux fraises sans cuisson (qui est une sorte de cheesecake en fait, et que j’ai fait avec des framboises à la place des fraises car ces dernières étaient mystérieusement absentes des étals du marché) :

cof

Dimanche soir, j’ai servi un plat de charcuterie et une grande salade de pousses d’épinards, framboises, chèvre sec et asperges vertes.

Lundi soir, j’ai cuit des exquis raviolis à la farce ricotta et menthe ramenés d’Italie, et les ai présentés avec une « sauce » improvisée à base de julienne de légumes crus (carottes, céleri-branche et oignon frais), chèvre frais et un reste de guacamole.

Mardi soir, j’ai tenté une recette dominicaine à base de plantains et de crevettes, le camarofongo, et c’était très bon (mais mon Bamix n’a pas aimé la purée de plantain, qui est très compacte, le moteur a tenu sans problème mais je ne peux plus enfoncer les couteaux correctement jusqu’au fond, il est donc parti à l’atelier, snif) :

cof

Mercredi soir, seule et abandonnée, j’ai mangé du jambon cuit et des tomates cerises. Je sais, c’est mauvais pour ma réputation… 😉

Jeudi soir, nous avons profité d’une soirée de cuisine des Pouilles au restaurant Leonardo, organisée par Alfavin et donc bien arrosée avec les vins de la maison Taurino. Nous avons trouvé la cuisine bonne, mais pas exceptionnelle. En entrée, on nous a servi un très agréable carpaccio de loup de mer, burrata et agrumes, puis des bonnes orecchiette aux cime di rapa et saucisse. En plat, le gigot d’agneau au negroamaro était clairement trop cuit et un peu dur. L’assiette de fromage par laquelle j’ai remplacé le dessert était agréable.

Vendredi soir, j’ai fait dans la simplicité avec une salade de roquette et une salade aux haricots blancs, thon, oignons frais et basilic.

cof

Sous le soleil exactement…

Toute l’eau de la semaine passée a (enfin) cédé la place à un beau soleil bien brillant. Ceci dit, ces pluies diluviennes ont beaucoup plu à mes plants de basilic, j’ai donc compris qu’ils adoraient l’eau, depuis j’arrose, j’arrose, et ils vont très bien !

Samedi soir, j’ai profité des dernières asperges (leur saison est finie, snif…) pour faire un risotto aux asperges (sans recette, et sans précuire les asperges), c’était bien bon (j’ai poêlé les pointes à part) :

cof

Dimanche midi, nous étions invités.

Dimanche soir, j’ai fait une fondue moitié-moitié – je sais, c’est le printemps (l’été, même !), pas la saison de la fondue, mais c’est si bon…

Lundi soir, j’ai fait une salade de César au poulet et aux tomates séchées (recette tirée du livre The Little San Francisco Cookbook).

Mardi soir, j’ai fait des farfalle alla Norma (recette sicilienne classique, sauce tomate, tranches d’aubergine poêlées et ricotta salata, j’ai fait sans recette, avec mon « truc » habituel de précuire les aubergines à la vapeur avant de les poêler).

Mercredi soir, nous avons mangé avec des amis chez Loïc (celui de l’avenue de Cour), restaurant hélvético-péruvien (en fait, il y a de tout : pizzas, kébabs même, mais c’est pour la carte péruvienne qu’il faut venir). En entrée, j’ai pris du leche de tigre (qui est une sorte de soupe froide faite avec le liquide qui reste après avoir fait le ceviche), délicieux (derrière., vous apercevez les anticuchos de corazon d’une autre convive !) :

cof

En plat, j’ai pris un trio marin très réussi (mais j’aurais apprécié une vraie salade verte en accompagnement) composé de poulpe frit, ceviche, et causa :

cof

Jeudi soir, j’ai fait une salade de pommes de terre aux oignons rouges, chorizo et roquette, sans recette, très savoureuse :

cof

Vendredi, nous sommes partis nous faire un petit weekend dans le Piémont, à côté de Bra. Vendredi soir, nous avons donc mangé un bon repas (cuisine piémontaise classique) au restaurant Carpe Noctem et Diem, à Pollenzo, sur une terrasse couverte très agréable. Nous avons d’abord partagé un vitello tonnato et une carne cruda :

 

Puis des ravioli del plin à la viande et des tajarin à la sauge :

Et j’ai fini par une panna cotta :

mde

Beau temps, mais orageux en fin de journée

Le titre de ce billet est un clin d’oeil aux cinéphiles, qui le reconnaîtront peut-être…

Samedi soir, nous avons mangé dans un endroit qui ne semble, malgré sa position, pas figurer sur le radar des Lausannois, c’est à dire au Restaurant de la Paix (qui est le restaurant de l’homonyme Hôtel de la Paix). Je ne comprends absolument pas son peu de succès (deux tables servies un samedi soir…), étant donné la qualité de la cuisine. J’ai d’abord pris un duo d’asperges vertes et d’asperges blanches à l’émulsion d’oursins exquis :

cof

puis du ris de veau poêlé aux asperges et petits légumes absolument délicieux, plus moelleux tu meurs :

cof

Dimanche midi, j’ai fait des raviolis aux orties et ricotta (rapportés d’Aoste il y a quelques semaines, ils se congèlent très bien) avec une sauce au cresson et aux lardons :

cof

Dimanche soir, nous avons profité de l’excellent buffet méditerranéen de Côté Jardin :

Lundi soir, j’étais, comme disent les Allemands, une veuve de paille (c’est-à-dire sans son conjoint pour une courte période), et comme je n’avais pas très faim, je me suis lovée devant une série avec un bol de cottage cheese (et ne me dites pas que vous voulez la photo…).

Mardi soir, j’ai servi des tranches de rôti de porc froid avec des asperges vertes et une sauce hollandaise au siphon. Toutes les recettes de hollandaise au siphon que je trouvais sur le web me semblaient bien compliquées (jour de flemme), j’ai donc fait une simplification drastique (réduction de vinaigre et d’échalotes filtrées, un oeuf et un jaune d’oeuf battu auquel j’ai incorporé du beurre fondu et la susdite réduction, dans le siphon et hop, au bain-marie à 75°C), et c’était parfait.

Mercredi soir, dans le cadre de Lausanne à Table, nous avons participé à une soirée Vins Nature au restaurant de l’Abordage, avec des vins de la Ville de Morges et de la Ville de Lausanne. Je n’étais pas allée à l’Abordage depuis sa réouverture, et j’ai eu tort, leur cuisine est somptueuse. Nous avons eu le menu suivant :

cof

J’ai vraiment apprécié les mets, les cuissons sont parfaitement maîtrisées, les sauces sont des réductions légères et savoureuses, il y a une réelle présence de légumes (et bien cuisinés). Mon coup de coeur va à l’esturgeon sauce au vin rouge et au poivre, tout particulièrement délectable.

Jeudi soir, nous avons tous deux avalé un sandwich vite fait avant le théâtre.

Vendredi soir, nous avons fait un excellent repas sur la terrasse idyllique du Café du Beau-Rivage, avec tout d’abord un carpaccio de daurade à la grenade très savoureux (il faisait partie du menu mais n’était pas sur la carte, la serveuse a très gentiment accédé à ma demande de pouvoir l’avoir en entrée séparée) :

cof

Et ensuite une moelleuse côte de veau avec fricassée de chanterelles :

cof

Le printemps, finalement !

Samedi soir, nous recevions des amis. J’ai fait un grand apéro/entrée composé de charcuteries italiennes, grissinis, olives. J’avais aussi fait des taralli délicieux (avec une recette de Cuisine et Vins de France, qui malheureusement n’a plus de site propre), c’est en fait assez simple, la prochaine fois j’essaierai avec du piment à la place du fenouil :

cof

Ensuite, j’ai servi un navarin d’agneau aux petits légumes de printemps (recette sans tomates découpée il y a des lustres dans un magazine) :

cof

Et pour finir un dessert très réussi, du tiramisù Ispahan aux litchis, framboises et eau de rose (aussi une recette de Cuisine et Vins de France) :

cof

Dimanche midi, j’ai servi des simples asperges vertes aux oeufs mollets et au Parmesan (avis à la population : j’avais trouvé une recette qui disait de cuire les oeufs pendant 45 minutes à 75 degrés pour obtenir des oeufs mollets, en fait on obtient des oeufs presque durs, donc à ne pas faire).

Dimanche soir, nous avons fait une belle découverte en allant manger au Contretemps Nous avions un bon pour un menu 5 plats, et tout était exquis, produits locaux, cuissons exactes, et assaisonnements parfaits. En amuse-bouche, nous avons eu une petite assiette de truite saumonée et mousse de raifort. Ensuite, en première entrée, d’excellentes rillettes de féra, et en deuxième entrée, une extraordinaire terrine de saucisse aux choux, mesclun et pommes (je n’avais encore jamais mangé la saucisse aux choux, qui est typique d’ici, froide, et c’était une réussite absolue). Le plat était du filet de féra et du filet d’omble accompagnés de légumes et d’une petite sauce crémée. Nous avons ensuite poursuivi le repas avec une assiette de fromage (le bleu de Saint-Gall m’a conquise), puis, en dessert, une « glacée de fruits rouges, crème double de Gruyère, éclats de meringue » juste parfaite. En images :

Lundi soir, j’ai présenté des oeufs durs farcis au chèvre frais et une belle salade verte aux herbes :

Mardi soir, nous avions tout d’abord une dégustation de vins orange au CAVE, très intéressante. Nous avons ensuite mangé rapidement un plat au Silver Spoon. J’ai pris le sizzling beef accompagné de riz, qui était excellent, mais pas l’ombre d’un légume, c’est bien dommage, et pour moi un défaut rédhibitoire :

cof

Mercredi soir, je me suis lancée dans la cuisine colombienne : des côtes de porc criolla, très bonnes, avec du riz parfumé et de l’avocat en tranches :

cof

Jeudi soir, j’ai essayé une recette de chicketta (poulet façon porchetta). Goût excellent, mais assez sec, et strictement rien à voir avec la porchetta, franchement. J’avais fait un accompagnement de petits pois (frais, c’est la saison) au harissa et à la crème acidulée, exquis :

cof

Vendredi soir, assez tard, nous avons mangé des pizzas au restaurant The Gate (dont j’ai déjà parlé dans cet article, mais a changé de carte, en simplifiant apparemment le style de cuisine). Elles étaient bonnes, et généreuses :

Le service était très sympathique, et fait rare en Suisse, qui mérite donc d’être souligné, on nous a offert les verres de vins de l’apéritif (alors que nous sommes loin d’être des clients réguliers).

Avril sans un fil

Samedi soir, j’ai fait une salade d’épeautre aux asperges, kale et feta, excellente.

Dimanche midi, nous étions très occupés dans une histoire de débarras d’appartement, nous avons mangé sur le pouce des pizzas livrées – pas la peine de vous donner des détails, c’était quelconque.

Dimanche soir, nous avons mangé sur la belle terrasse du restaurant Zafferano (anciennement Aperitivo, seul le nom a changé), dont je parle dans ma page sur les restaurants italiens à Lausanne. C’était très agréable, avec tout d’abord une assiette de tomate + burrata + capocollo (charcuterie italienne), puis un tartare de boeuf :

Lundi soir, j’ai fait des bricks à la tomme vaudoise et au saucisson vaudois, bien trop salés (alors que je n’avais pas ajouté un grain de sel) et sans intérêt. Je ne vous donne pas la recette, elle était sur une page de magazine de cuisine que j’avais déchirée et je l’ai jetée (je ne garde que les recettes que je trouve vraiment délicieuses). Je les ai servis avec une simple salade de chou pointu.

Mardi soir, nous avons fait un très beau et bon repas au Rasoi à Genève. Il s’agissait d’une soirée spéciale du CAVE, sur le thème « Wine Dinner de la maison Van Volxem » qui fait des très délectables rieslings allemands. Voici le menu, mets et vins :

cof

Et voici les mets en images :

Nous sommes de longue date des convaincus de l’alliance vin blanc / nourriture épicée, et ce repas nous a totalement confortés dans ce choix.

Mercredi soir, j’ai fait un croque-cake, que j’ai accompagné d’asperges vertes rôties. Là encore, le croque-cake, dont j’avais trouvé le concept amusant, n’était pas génial : assez étouffe-bougre, et sans aucune tenue en plus (à tel point que je n’ai pas osé le photographier…).

Jeudi soir, à toute vitesse avant une pièce de théâtre qui se donnait tôt et loin, j’ai juste avalé un sandwich.

Vendredi soir, nous avons mangé au MP’s Bar & Grill, à Montreux. L’endroit est absolument superbe, très Art Déco (et je suis une grande amoureuse de l’Art Déco). Mon entrée « Morille, oeuf, petits pois » était délicieuse, très printanière :

mde

Mon plat de porc ibérique fumé et mariné était très bon, bien assaisonné, mais malheureusement la viande était trop cuite et compacte :

mde

 

 

Sur nos monts quand le soleil…

Samedi soir, j’ai fait des asperges vertes (cuites à la vapeur) avec une simple « sauce » parmesan râpé et huile d’olive, et du jambon cru :

Dimanche midi, j’ai assouvi mon envie de spaghettis carbonara :

cof

Dimanche soir, j’ai fait une salade de poulet « bang-bang » (exquise, même si je dois avouer que j’ai utilisé mon robot de cuisine et non un mortier…) servie avec de la laitue iceberg :

Lundi soir, j’ai tapé dans un blog que j’aime beaucoup et qui donne des recettes de cuisine familiale chinoise, et fait du riz aux saucisses chinoises, vraiment excellent (j’ai utilisé une cocotte en fonte en lieu et place du plat en argile) :

cof

Mardi soir, nous avions des invités. J’ai servi une grande salade verte agrémentée de graines et assaisonnée à l’huile d’argan en entrée, puis de la brandade de morue (j’ai cuit la morue dans du lait, puis les pommes de terre dans le même lait), et en dessert un gâteau au sirop d’érable et noix de pécan (désolée pour la présentation du gâteau, je ne serai jamais dans une émission télé…) :

Mercredi soir, j’ai fait une belle platée de crevettes aux asperges (en omettant les artichauts, qui à mon avis étaient de trop) :

cof

Jeudi soir, j’ai fait des fusilli à la Ligure, c’est à dire cuits en même temps qu’une poignée de haricots verts et quelques pommes de terre pelées et coupées en petits cubes, le tout assaisonné de pesto. C’est la manière traditionnelle de faire les pâtes au pesto en Ligurie, que j’aime beaucoup.

Vendredi soir, nous avons été manger à Cucina41. C’était délicieux, aussi bien que lors de notre première visite et des visites suivantes. Nous avons pris un menu surprise, qui nous a plus que rassasiés : porc séché assaisonné en amuse-bouche, puis crostini aux rillettes de lapin (une merveille), puis oeuf mollet aux asperges, puis tortellini de cabillaud aux tomates cerises, et enfin gîte de veau sauce verte (fantastique, mais nous n’avons pas pu le finir !) :

Pâques, vraiment ?

Ce temps est hallucinant (ah ben tiens, il y a un rayon de soleil juste maintenant, si seulement il pouvait durer plus que 5 minutes !). Pour Pâques, nous sommes allés à Londres, comme l’an passé, et je promets un article sur le sujet tout soudain.

En attendant, voici quelques repas faits avant ou après. J’ai fait beaucoup sans recette, avec ce que j’avais sous la main (n’ayant pas eu le temps de faire les courses depuis mon retour, le « après » sort pour la plupart du congélateur – enfin, les produits bruts, du moins).

  • Un excellent repas chez Isshin Sushi (restaurant coréano-japonais sans prétention, qui vaut bien mieux que ce dont il a l’air). J’ai pris un mini-tartare de boeuf à la coréenne en entrée, puis un chirashi royal. Quant à mon homme, il a jeté son dévolu sur des momos népalais, puis sur du porc mantou (sauté de porc servi avec des petits pains vapeur et des crudités) :
  • Des spaghettis à la crème de chou-fleur. Je me suis basée sur cette recette, mais je l’ai rendue non végane, avec du lait de vache à la place du lait végétal et du Parmesan râpé à la place de la levure alimentaire. C’était délicieux, une sauce super-onctueuse et tès savoureuse :

cof

  • Du ragoût de corned beef – j’en avais une boîte à la cave et un (bon) souvenir d’un sauté de corned beef fait par ma mère (qui savait utiliser ce genre de chose, car en bonne ethnologue, elle en emmenait sur ses terrains lointains, histoire d’avoir un peu de protéines). C’était pas mal du tout, mais bon, anecdotique quand même. J’ai fait une belle salade de mâche en accompagnement :
  • Des côtes de veau sauce aux morilles, avec des pommes de terre et des asperges vertes, trop bon !
  • Un risotto aux champignons (recette classique du risotto, en utilisant les champignons mélangés surgelés de Picard, excellents). J’étais contente du résultat, j’ai réussi à atteindre le point de cuisson parfait, encore al dente mais bien onctueux :

cof

Du filet de cerf cuisson lente, sauce au poivre vert, avec des épinards au beurre. La viande était d’une tendreté absolue, et la sauce très savoureuse et onctueuse :

cof

Soleil et orages

Samedi soir, nous avons mangé au restaurant Fusion. J’y avais mangé un an auparavant (j’en parle dans cet article), et j’avais relevé quelques points problématiques qui ont été corrigés (portions un poil plus généreuses, plus de doublon de féculent, c’est bien !). J’ai commencé par du poulpe mariné sur tartare d’avocat avec sauce gaspacho, et continué avec de la sole façon meunière accompagnée de petits légumes et pommes de terre grenaille, le tout fort bon (seule remarque, l’assaisonnement de la sole était peut-être un chouïa trop classique, j’aurais apprécié un petit « twist » asiatique). Puis j’ai partagé avec mon cher et tendre un dessert « inspiration du chef », une grande verrine à la mangue et à la crème très réussie.

Dimanche midi, j’ai servi un vrai repas de flemmarde : melon, jambon cru, saucisse italienne au fenouil, saucisse calabraise piquante, et une petite tomme fraîche de chèvre (achetée au marché de Lausanne comme le reste, chez Flore Binggeli en l’occurrence) pour couronner le tout.

Dimanche soir, j’ai fait des lasagnes au chèvre et aux herbes (encore du chèvre, bêêêêêê…) délicieuses (sans estragon, compensé par plus de persil plat). Maintenant que je sais que je peux monter mes lasagnes en avance et les mettre au four quand ça me convient, je trouve ça très pratique et ne m’en prive pas – j’ai donc préparé le plat en début d’après-midi.

Lundi soir, j’ai confectionné des keftas de veau sauce chermoula. Je ne les ai pas assemblées en brochettes comme l’indique la recette, et je les ai grillées au four, elles étaient délicieuses (je recommande tout particulièrement la sauce). Je les ai accompagnées d’une simple salade de tomates assaisonnée sel, poivre et jus de citron.

Mardi soir, nous avons redécouvert un restaurant que nous connaissions déjà mais où nous n’étions pas retournés depuis plusieurs années, l’AO. Leur terrasse est une pure merveille, le service est efficace et sympathique, et la cuisine excellente ! J’ai commandé, en entrée, une très fraîche « salade de crabe et avocat, vinaigrette à la mangue et au piment d’Espelette, chips de pommes de terre », puis j’ai enchaîné sur un « tartare de canard à l’huile de noix et brisures de foie gras » (accompagné de chips maison, très bonnes, et de petits légumes) très réussi mais que je n’ai pas réussi à finir tant la portion était généreuse.

Mercredi soir, nous étions invités chez des amis.

Jeudi soir, à la demande de mon fils cadet pour fêter son anniversaire, j’ai fait du poulet yassa, accompagné de riz blanc et de bananes plantains au four.

cof

Vendredi soir, j’ai proposé une déclinaison d’asperges : un velouté d’asperges froid, et des cigares d’asperge au chèvre (recette tirée d’un numéro récent de Cuisine et Vins de France), que j’ai trouvés bons mais bizarrement un peu écœurants. Pour ajouter un peu de diversité, j’avais aussi fait de la salade de fenouil à la poutargue.

Verdure de printemps

Samedi soir, nous étions invités à un mariage.

Dimanche midi, j’ai fait une délicieuse soupe d’orties, que j’ai servie avec des fromages et du pain. Je n’ai pas cueilli les orties moi-même (dans mon coin, trouver des orties non souillées est mission impossible), et j’ai utilisé des gants pour les manipuler (à raison, j’ai effleuré une feuille avec le bras, ouille !). La recette est simple et bonne, seule bémol : elle indique un peu trop d’eau – vaut mieux en mettre bien moins, puis diluer à son goût.

Dimanche soir, nous avons fait un très bon et classique repas au Mirabeau. J’ai commencé par un cocktail de crevettes (quand je dis classique… j’adore ça et ils le font très bien) :

cof

puis continué par des filets de brochet sauce aux asperges blanches délicieux (j’apprécie particulièrement le brochet, et c’est assez difficile à trouver) :

cof

J’ai enfin partagé avec mon homme une sorte de tatin sur fond de biscuit sablé, exquise .

cof

Décidément, le Mirabeau reste un trésor lausannois ignoré de beaucoup.

Lundi soir, j’ai fait des ris de veau poêlés accompagnés d’asperges vertes rôties au four et de champignons (pleurotes et shitakés) en fricassée :

cof

Simple, de saison et excellent.

Mardi soir, j’ai servi une tarte mousseuse aux épinards (très fraîche, très bonne), d’une belle couleur verte (non, ce n’est pas du colorant, c’est dû à l’utilisation d’épinards crus dans l’appareil !) :

cof

Je l’ai escortée de bettes au jus de viande.

Mercredi soir, j’ai mijoté des joues de porc aux abricots secs (recette tirée d’un numéro récent de Cuisine et Vins de France), et les ai servies avec du couscous et des carottes braisées. Les joues de porc étaient délicieuses (d’abord rôties à la poêle, puis cuites au four à 160° avec juste du beurre et des abricots secs) mais, la sauce étant très courte, le couscous (suggéré dans la recette) n’est pas une bonne idée, trop sec – heureusement qu’il y avait les carottes ! Je pense que ce plat irait très bien avec une purée de légumes. Et puis je ne sais pas si le fournisseur de CVF élève des porc mutants, mais 8 joues de porc de mon boucher pour 4, c’est vraiment peu – vaut mieux demander au poids.

Jeudi soir, j’ai fait du poulet maffé, exquis, et des pak choi sautés au gingembre et à l’ail, recette toute simple mais parfaite (j’ai ajouté aux pak choi une salade qui languissait dans mon frigo, en fait on peut faire cette recette avec n’importe quel légume feuille, épinards, bettes, romaine, etc.).

Vendredi soir, à Zürich, nous avons mangé avec des amis au restaurant LaSalle. C’est un endroit étonnant, une sorte de cage de verre moderniste dans une ancienne usine, très bien décoré, j’ai beaucoup aimé l’ambiance :

cof

Nous avons très bien mangé. J’ai commencé par du thon snacké avec salade d’algues et mayonnaise au wasabi, très réussi :

Puis nous nous sommes partagé une salade de poulpe bien piquante

et des ris de veau incroyablement moelleux, dans une délicieuse sauce :

Et pour finir nous avons partagé un dessert d’ananas et glace au wasabi (partage un peu particulier : chacun a pris ce qui lui plaisait, moi c’était la glace, lui l’ananas !) :

cof

Printemps froid

Samedi soir, nous étions invités chez des amis.

Dimanche midi, j’ai servi les restes (abondants) de la salade de riz de la semaine précédente, avec une salade de tomates.

Dimanche soir, j’ai fait deux tartares de boeuf à la libanaise, l’un sans boulgour, l’autre avec.

Lundi soir, j’ai fait une salade tiède de pommes de terre nouvelles, lardons, oeufs durs et laitue romaine (cuite rapidement dans la graisse des lardons, c’est délectable).

Mardi soir, j’ai mangé avec une amie à Cucina41, dont j’ai longuement parlé dans cet article. C’est toujours aussi bon ! J’ai pris un oeuf poché dans une sauce au Parmesan parsemé d’éclats de speck grillé, puis des pâtes à l’encre de seiche sauce au poisson. Leur choix de vins ouverts est étendu, à des prix plus que raisonnables, et autant le mousseux italien brut de l’apéritif que le Lugana blanc du repas étaient exquis.

Mercredi soir, nous étions sept à table. En entrée, j’ai servi un grand plat de jambon cru italien, des crostini à la tapenade, des crostini à la ‘nduja (pâte de saucisson piquant calabrais) et de la roquette. En plat, j’avais fait un quart d’agneau de lait rôti sur lit de pommes de terre nouvelles et asperges, c’était je dois dire très réussi, l’agneau était bien moelleux avec une peau toute croustillante. Le dessert, apporté par nos invités, consistait en une tarte aux fruits sur lit de crème pâtissière et en un grand mille-feuilles.

Jeudi soir, j’ai fait une tarte levée aux poireaux et à la scamorza, excellente. Comme j’étais pressée, j’ai fait lever la pâte dans un bol entouré d’un sac en plastique hermétiquement fermé, placé dans le four préchauffé à moins de 50 degrés, ce qui m’a permis de la faire lever en une heure, c’était bien pratique.

Vendredi soir, nous nous étions inscrits à la Nuit du Boutefas. Il s’agit d’un événement Slow Food, avec nomination par un comité Slow Food de cinq bouchers fabricants de boutefas comme finalistes, puis élection de « Mister Boutefas » lors d’une soirée-dégustation où 180 personnes se sont inscrites. C’est aussi, cette année en tout cas, sponsorisé par Lausanne à Table. C’était très sympathique, avec d’abord un apéritif debout puis, assis à des tables de neuf (ce qui permet de discuter avec des inconnus, ce que j’aime bien, ou avec des amis perdus de vue, ce que j’aime bien aussi, et nous avons eu le plaisir de faire les deux hier), dégustation d’une entrée (salade verte au fromage et à l’huile de noix) puis d’une assiette des cinq morceaux de boutefas et d’un peu de papet vaudois :

cof

cof

J’ai quand même une toute petite note négative à apporter : le papet vaudois n’était pas bon, ce n’était même pas un papet, juste des pommes de terre et poireaux cuits ensemble (et de surplus, pas vraiment assez cuits). Pour le reste, on a bien bu, bien mangé, bien discuté, et élu notre « Mister Boutefas », la boucherie Roch à Orbe.