On passe des poireaux aux asperges, le printemps avance à petits pas…

Cette semaine donnait un peu l’impression de faire la transition entre hiver et printemps, et je n’ai pas résisté aux premières asperges de la saison (des vertes italiennes trouvées au marché) !

Samedi soir, j’ai préparé d’excellentes nouilles sautées au boeuf et au pak choi (ou bok choy, je n’arrive jamais à choisir entre les deux translitérations…), en utilisant une recette tirée d’un magazine Marmiton. Les nouilles sont brunes car j’utilise des nouilles de riz complet dans ce genre de plat.

Dimanche midi, j’ai préparé des poireaux vinaigrette façon asiatique. Eh oui, encore des poireaux vinaigrette… La vérité, c’est qu’à la base c’est ce que j’avais prévu de servir en entrée vendredi de la semaine précédente, mais me trouvant soudain en possession de truffes, j’avais changé mon fusil d’épaule et servi des poireaux vinaigrette à la truffe. Mais j’avais très envie de tester cette recette, alors… Bilan : c’est bon, mais ça manque de quelque chose, et je n’arrive pas à dire quoi – c’est un peu astringent et acide, et je ne suis pas sûre que le mélange poireaux coriandre soit à recommander.

Dimanche soir, j’ai préparé un poulet rôti à la friteuse à air chaud (sachant que la mienne est comme un mini-four, le poulet a donc cuit à la broche), avec une peau super méga croustillante et une chair bien juteuse, miam ! Je l’ai escorté de broccolini (trouvés non pas au marché, qui n’en recèle à ma connaissance pas, mais à la Migros…) juste poêlés avec de l’ail et du piment.

Lundi soir, j’ai fait des délicieux (et ruineux) steaks de wagyu espagnol (viande achetée chez Manor, qui a une très belle vitrine de viandes rassises et sera la mort de mon porte-monnaie) juste poêlés, avec des asperges rôties au four (10 minutes avec huile d’olive et gros sel, juste parfait).

Mardi soir, j’ai participé à un événement marrant, de la « cuisine au feu » organisée par Chillfood (avec un bon Qoqa). Il s’agit d’une soirée conviviale, avec une vingtaine de participants, où l’on cuisine à feu ouvert (dans des bidons customisés). Apparemment, les lieux sont très variables. Cette fois, c’était dans un entrepôt de Sévelin, les bidons étant disposés à l’extérieur. Plusieurs groupes sont formés (un par plat à préparer), j’étais dans le groupe « fromage frais ». On prépare, on mange, on boit un verre, on rigole bien, bref, très sympa – et la nourriture est délicieuse. Cette fois, le menu était le suivant :

  • Morceaux de pain de feu bio grillés avec du fromage frais (fromage préparé sur place à partir de lait et jus de citron, et décoré de cendre de romarin)
  • Shakshuka (spécialité́ israélienne aux légumes) avec des œufs pochés
  • Saumon irlandais bio fumé sur une planche de mélèze
  • Viande au charbon : lamelles de bœuf piémontais de l’Emmental grillées directement sur le charbon
  • Risotto au safran au wok, cuit avec bouillon de légumes frais fait soi-même, accompagné d’un topping de beurre de sauge
  • Poires braisées sur le feu et crème à la vanille

Mercredi soir, j’ai préparé du Marry Me Chicken (pas mal du tout, mais bon, pas de quoi épouser la cuisinière, quand même 😂) et l’ai servi avec un mélange lentilles-blé-quinoa très agréable trouvé dans un supermarché français.

Jeudi soir, nous avons mangé chez Sardine. Belle découverte ! Un service adorable et très efficace, des plats délicieux, le décor est sympa, et cerise sur le gâteau, ils font un « forfait eau » : eau purifiée (gazéifiée ou non) à volonté, 2fr50 par personne, j’applaudis des deux mains. Ils sont juste un tout petit peu trop centrés sur les vins nature pour moi (j’aime bien de temps en temps, mais ils ne sont pas tous bons, certains sont plus du cidre qu’autre chose hélas).

J’ai pris le « petit menu » avec accord mets-vins, avec en entrée une « slata mechouia » (tartare de daurade, gel de piment piquillos, pickles d’oignon rouge, huile de ciboulette, émulsion d’ail noir) en trompe-l’oeil « tomate » absolument superbe et surtout très savoureuse, en plat un « cabillaud nacré, haricot blanc et poireau rôti, guanciale, sauce curry vert, herbes de saison » qui m’a impressionnée par l’équilibre des goûts (j’adore le curry vert, mais il peut vite prendre le pas sur le reste, ce qui n’était pas le cas ici) et finalement en dessert la « douceur acidulée » (mousse citron, sorbet citron, crumble au beurre, salsifis croustillant, tuile de lait, huile de citron confit), très léger et peu sucré, parfait pour moi.

Vendredi soir, j’ai poêlé (juste aller-retour, pour les garder nacrées à coeur) des noix de saint-jacques et les ai accompagnées d’une salade aux herbes (salade verte, herbes, avocat) et d’un beurre nantais. Le beurre nantais est la version facile du beurre blanc : réduction vin-blanc échalotes, puis, au lieu du beurre, de la crème, qui émulsionne facilement et rend la sauce très stable. Une noisette de beurre juste avant de servir et voilà une sauce délicieuse et facile !

Entrée dans mars

On sent comme un frémissement de fin d’hiver, un radoucissement, plus de lumière matin et soir, bref, ça y est, on est en mars !

Samedi soir, nous avons mangé avec des amis à l’Hôtel de Commune de Dombresson. J’ai d’abord pris une étonnante cassolette de pieds de porc à la truffe noire, savoureuse et odorante, puis un excellent sandre à la hollandaise au persil, et enfin une jolie assiette de fromages.

Dimanche midi, j’ai improvisé un gratin de pâtes à l’ajvar, ma foi très bon, un peu piquant et croustillant.

Dimanche soir, j’ai mijoté un caldo verde (qui est « la » soupe traditionnelle portugaise) bien réchauffant.

Lundi soir, j’ai servi un houmous de haricots blancs et artichauts (la recette est dans le nom du plat…) et des charcuteries (jambon cru et viande séchée).

Mardi soir, nous étions quatre un peu en dernière minute ; j’ai fait, comme récemment, du segreto de porc aux épices cajun, que j’ai servi avec une salade tiède de potimarron au romarin, lard et feta (ladite salade aurait dû être notre repas pour deux, au départ). En dessert, j’ai servi des coings rôtis au mascarpone. Vive le congélateur, qui m’a fourni les coings que j’avais rôtis en novembre/décembre, et le segreto acheté il y a quelques semaines chez Aligro !

Mercredi soir, nous sommes allés découvrir le restaurant Bad Murtensee, près de Morat, pour un concept amusant : « Dine & Light« . En fait, j’avais gagné une place à un concours online (ce qui est bien agréable), sinon je n’aurais même pas su que ça existait. Nous avons mangé parmi des décors lumineux étonnants (et mouvants) une très belle cuisine, riche en légumes et en goûts, très raffinée. Voici le menu :

En photos :

Et en vidéo, la présentation du dessert dans son « brouillard » :

Jeudi soir, j’ai préparé une « pan pizza » faite dans un moule à gâteau (j’aurais dû la cuire dans une poêle en fonte, mais si j’ai bien des cocottes en fonte, et même une mini-poêle, je n’ai pas de poêle assez grande pour ce genre de chose).

Vendredi soir, nous avions des invités, et un ami m’avait très gentiment rapporté des truffes de France. En entrée, j’ai présenté des poireaux vinaigrette à la truffe, c’est une recette simple mais la truffe est incroyablement bien mise en valeur dans cette préparation. Ensuite, j’ai fait un porc à l’Alentejana, servi comme indiqué dans la recette avec des pommes de terre sautées. Nos amis ont apporté le dessert.

Des pâtes et du cochon

Samedi soir, ayant trouvé de la saucisse à rôtir au piment d’Espelette au marché (elle s’est révélée délicieuse), je l’ai servie avec du kale sauté à l’ail.

Dimanche midi, j’ai testé une intrigante recette de saltimbocca au reblochon, que j’ai accompagnées d’épinards à l’huile d’olive. c’était délicieux (mais comme on les fait au four, pas besoin de piques pour fixer les ingrédients, ça ne sert à rien et c’est difficile à fixer à travers le reblochon).

Dimanche soir, après un spectacle au théâtre de Beaulieu, nous avons mangé au restaurant qui est dans le bâtiment, le Quintino. J’ai dégusté des papardelle au ragoût de canard très réussies.

Lundi soir, j’ai servi des fusilli à la crème de fenouil.

Mardi soir, j’ai mijoté des joues de porc au sherry exquises, que j’ai escortées de poireaux rôtis au four.

Mercredi soir, j’ai fait un riz sauté aux saucisses thaï vraiment très bon. J’ai quand même apporté quelques modifications à la recette : plus de saucisses qu’indiqué, huile neutre au début et ajout d’huile de sésame deux minutes avant la fin de la cuisson, et deux carottes crues en tout petits morceaux ajoutées en même temps que le riz (elles ont donné un côté croquant très sympathique).

Jeudi soir, avant un spectacle à l’Octogone, nous avons mangé à la Maison Thaï à Pully. Le poulet au curry vert était vibrant, le canard au basilic savoureux.

Vendredi soir, nous sommes allés dans ce blast from the past qu’est l’Hôtel de France à Cuarnens pour y manger du sanglier. J’ai d’abord dégusté le pâté en croûte au sanglier, parfait, puis l’excellent rôti de sanglier servi avec des spätzlis croustillants à souhait, du chou rouge, des marrons et des choux de bruxelles. J’ai ensuite partagé une coupe cannelle pruneaux avec mon homme.

Malheureusement, l’heure de la retraite a sonné pour les patrons, ils ferment à fin novembre de cette année, à mon grand désespoir ! Tout sera refait, nous a-t-on dit, et il y aura peut-être quelque chose d’intéressant à la place, mais il reste si peu de ces bons restaurants classiques que cela me chagrine grandement. Snif, double snif.

Fin d’année, début d’année

Je vous raconte deux semaines à la fois, du coup, j’organise par thématique:

Noël, Nouvel-An

Le repas de Noël n’ayant pas été fait par moi, rien à raconter. Par contre, j’ai confectionné (avec l’aide de mon assistant cuisinier / casserolier préféré 😁) un buffet de Nouvel-An pour 12 personnes qui, finalement, aurait pu en nourrir le double… Le menu était donc :

  • Crostini à la tapenade, grissini, jambon cru
  • Foie gras au sel
  • Terrine de foie gras à la truffe (classique foie gras en terrine avec une couche de fines lamelles de truffes au milieu)
  • Saumon fumé
  • Tramezzini aux oeufs durs mayo
  • Verrines topinambours châtaignes
  • Cardons, crème et truffe (des cardons mijotés au jus de rôti, servis tièdes avec de la crème au siphon et des fines tranches de truffe noire)
  • Tartare de saint Jacques (assaisonnement : huile d’olive vanillée et citron vert)
  • Verrines guacamole et écrevisses
  • Gâteau courge carottes (recette en provenance du livre Les Tables de Fête de Gérard Vié, sorte de flan compact courgettes-carottes, mais en remplaçant la courgette par de la courge)
  • Salade verte
  • Vitello tonnato
  • Fromages
  • Desserts amenés par les invités

J’avais fait une planification à l’avance dans Excel, sachant que les invités arrivaient vers 20h le dimanche soir. C’est très utile, ça évite d’oublier la moitié de ce qu’on doit faire…

Les photos :

Et nous avons fait ensuite plusieurs repas avec les restes (en suivant mon principe habituel : on ne mange pas un petit peu de tout à chaque repas, on choisit deux ou trois choses à la fois, comme ça, on évite de se lasser).

Repas habituels

Une liste en vrac :

Poulet au paprika (absolument délicieux, je recommande chaleureusement), et mélange (improvisé et très réussi) haricots verts-taro.

« Focaccia » de légumes (c’est plus un truc moelleux aux légumes, très bon par ailleurs, qu’une vraie focaccia).

Lasagnes poireaux-scamorza, très miam (avec une quantité bien plus importante de béchamel qu’indiqué, sinon c’est sec et les feuilles de pâte ne cuisent pas bien).

Un ragoût de poulet coréen, accompagné de trois kimchi (un kimchi classique de chou chinois fait par moi, un kimchi de feuilles de moutarde et un kimchi de feuilles de shiso, tous deux achetés) et de riz.

Un carpaccio de betteraves et avocat à la burrata (une impro).

Repas au restaurant

Nous nous sommes un peu promenés pour cette fin d’année, pas très loin mais quand-même…

Un bon repas bien classique au Restaurant du Théâtre (à Lausanne) après un Orphée aux Enfers mémorable. J’ai pris trois huîtres, puis un tartare de saumon très agréable.

D’excellents gambas à l’ail au Café des Bouchers (toujours à Lausanne)

Une belle assiette de crustacés grillés accompagnée de feuilles de bettes exquises au restaurant Les Gourmets, à Aoste.

Un sublime repas à la Locanda la Clusaz, à Gignod (sur la route d’Aoste en descendant du tunnel du Grand Saint-Bernard).

Les amuse-bouches :

Et le repas lui-même :

Un très bon repas au tout nouvellement réouvert Café du Tramway (tout près de chez nous !), qui propose ce que j’appellerais une cuisine française « classique moderne ». J’ai d’abord dégusté un excellent carpaccio de coquilles saint-jacques aux agrumes, très fondant, puis partagé avec mon homme un suprême de chapon pour deux accompagné d’une purée de pommes de terre onctueuse, de petits légumes bien croquants et d’un jus de volaille savoureux.

Un repas au Petit Ajaccio, restaurant corse, aussi une nouveauté à Lausanne. Très sympa, service un peu débordé mais affable, bonne cuisine, rien d’exceptionnel mais j’aime bien avoir des cuisines de toutes sortes dans ma ville, ça élargit la palette de manière bienvenue. J’ai d’abord pris des beignets de courgette sauce au brocciu, bien moelleux (et sacrée portion pour une entrée), puis du figatellu servi, avec deux oeufs au plat, sur une tartine de pain grillé tartinée… de riz (je suppose que c’est traditionnel mais bon, c’est un peu étouffe-bougre quand même). Je voulais tester le figatellu, c’est fait, c’est pas mal mais un peu trop de l’artillerie lourde pour moi je dois dire (et la mûre et la framboise délicatement posées sur le tout m’ont fait bien rire).

Grisaille de novembre

Samedi soir, j’ai fêté l’arrivée à maturité du kimchi que j’avais fait il y a 2 semaines (avec cette recette) en faisant du kimchi jjigae, mon plat coréen préféré. Je l’ai accompagné de riz noir venere.

Dimanche à midi, nous avions un repas de famille.

Dimanche soir, du coup, j’ai fait léger : salade de mâche à la kielbasa krakowska et aux oeufs durs.

Lundi soir, j’ai fait des mafaldine au lard et à la sauce tomate, parsemées de peperoni cruschi.

Mardi soir, nous avons mangé à l’Aia Pinsa. L’endroit est surprenant, en pleine zone industrielle d’Ecublens, mais c’est délicieux. J’ai pris une tranche de pinsa fet’aia (feta, tomates confites, friarielli, fior di latte, huile légèrement mentholée) et une tranche de pinsa Mortadella (mortadelle, stracchino, fior di latte, pistaches, mesclun), les deux aérées et croquantes, avec des garnitures pas trop compliquées mais savoureuses, faites d’ingrédients de qualité. L’ambiance étant minimaliste (c’est entre le take-away et le restaurant), après avoir mangé, nous avons fini la soirée en buvant un verre chez nous.

Mercredi soir, j’ai préparé un minestrone à l’ail des ours, en utilisant du pesto d’ail des ours que j’avais fait et mis au congélateur au printemps et en ajoutant du chou noir à la recette. C’était excellent.

Jeudi soir, nous avons mangé une fondue à Bô Noël, c’était sympa (mais elle était moins bonne que celle que je prépare à la maison avec le mélange acheté au marché chez Duttweiler).

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis à la Brasserie du Grand-Chêne. J’ai profité du banc de l’écailler qu’ils ont tout l’hiver et partagé un plateau de fruits de mer avec des amis. Ah, je regrette parfois de ne pas habiter en bord de mer… (si vous regardez bien la photo, vous verrez ma main qui attrape un oursin impatiemment !).

Petite semaine

Entre le weekend chez un ami dans le sud de la France, deux spectacles et beaucoup de restaurants, il ne s’est pas passé grand-chose côté cuisine à la maison ! Nous sommes rentrés le dimanche soir de France, pile-poil à l’heure du repas, et j’ai vite improvisé des spaghettis aux coeurs d’artichaut (merci monsieur congélateur) et à la kabanos polonaise (pas de recette, juste de l’huile d’olive, de l’ail, des artichauts et des bouts de saucisse, le tout revenu à part, puis les pâtes ont fini de cuire dans cette « sauce »).

Le lundi soir, c’est devenu un rituel annuel, nous sommes allés manger la chasse avec des amis à l’Hôtel de France à Cuarnens (j’en parle ici, ici, ici et ici, si jamais). C’est toujours très bon, bien classique, dans ce cadre désuet qui me ravit. Cette fois nous avons été raisonnables, nous avons partagé l’entrée et le dessert ! En entrée, donc, terrine de gibier et pâté en croûte de lièvre. En plat, filet de lièvre, sauce poivrade et garniture de chasse (fruits grillés, châtaignes, choux rouges, knöpflis). Et en dessert, des raisins à la lie.

Mardi soir, avec une amie, j’ai testé le tout nouveau restaurant mexicain de Lausanne, La Esquina. Verdict : très chouette ! Un vrai mexicain, pas un tex-mex qui met du fromage fondu partout. Cocktails exquis (je recommande en particulier la Margarita au blanc d’oeuf), nourriture savoureuse, bien pimentée mais pas trop, une carte dans laquelle on peut piocher à sa faim, ambiance chaleureuse et colorée, peut-être un peu trop bruyant mais sans que ce soit insupportable, service sympathique. Nous avons partagé un chilaquile de crevettes, un ceviche de daurade (à la mexicaine, pas à la péruvienne, c’est-à-dire cuit par sa marinade dans le jus de citron), une portion de guacamole, un taco cochinita (au porc cuisson lente), un taco nopales (au cactus, surprenant et délicieux), et un excellent riz au lait en dessert.

Mercredi soir, tiens, surprise ! Un repas à la maison ! J’ai mijoté une soupe de légumes (poireaux et carottes surtout) mixée, et servi des bons fromages avec.

Jeudi soir, nous allions avec des amis au théâtre de Beausobre, ce qui est toujours un casse-tête pour manger – avant c’est trop tôt (le spectacle commençant à 20h) et stressant, le bar du théâtre est toujours pris d’assaut, et après, les restaus ont fermé leur cuisine. Nos amis ont donc pris des mezzés libanais à l’emporter, que nous avons dégustés chez eux après le spectacle.

Vendredi soir, nous avions un autre spectacle, mais cette fois à l’Octogone, ce qui est plus simple : le spectacle commence à 20h30 et il y a plusieurs petits restaurants sympa tout près. Nous avons donc mangé rapidement à la Maison Thaï. J’ai pris un excellent porc pimenté au basilic, et du riz gluant.

Agapes polonaises

Samedi soir, nous étions de retour de nos vacances en Pologne (à Varsovie et Cracovie, pour être exacte). Comme nous avions bien mangé à midi (avant de prendre l’avion du retour), j’ai tout bêtement fait des spaghettis aglio olio peperoncino.

Dimanche midi, j’ai été piocher dans mon congélateur du civet de chevreuil au chou rouge que j’avais préparé l’hiver passé, excellent ma foi.

Dimanche soir, j’ai poêlé des côtes de veau et les ai accompagnées d’une salade polonaise dont j’avais vu la recette en feuilletant un livre dans le restaurant du samedi midi : une salade de poireaux crus bonne et vite faite, à ajouter au registre des salades d’hiver à refaire.

J’ai ramené de Pologne pas mal de charcuteries, ainsi qu’un peu de fromage. Lundi soir, j’ai sorti un morceau de sanglier fumé, des petites kabanos (saucisse fines type gendarme), et un morceau d’une excellente tomme de chèvre au fenugrec, le tout escorté d’une salade de rampon.

Mardi soir, j’ai testé la buttertiflette, à savoir la tartiflette dans laquelle on remplace la pomme de terre par de la courge butternut. Verdict : délicieux ! A refaire, ça c’est sûr ! C’est aussi bon, voire plus, que la tartiflette. Bon, je vous dis tout de suite, j’ai mis bien plus de reblochon qu’indiqué (un quart de reblochon pour 4 personnes, c’était misérable).

Mercredi soir, avec des amis, nous avons testé un tout nouveau restaurant lausannois, le Beef’Or, spécialisé dans la viande rouge. J’ai pris un chuck tail flap australien d’une tendreté exceptionnelle, très savoureux, avec une béarnaise (visiblement faite au siphon) bonne mais un peu trop fluide et une excellente garniture d’oignon caramélisé, noix de pécan et Xeres. Nous avons ensuite partagé un excellent et très original dessert intitulé « L’olive », composé de caramel d’olive, pignon, glace mascarpone à l’huile d’olive et mousse au séré.

Jeudi soir, comme j’avais des Kiełbasa biała (saucisses blanches polonaises), j’ai fait du żurek, c’est-à dire une soupe-repas à base de farine de seigle fermentée (j’avais mis à fermenter la farine dès dimanche). Elle était délicieuse.

Vendredi soir, nous avons mangé dans le sud de la France, chez l’ami avec qui nous sommes allés passer le weekend.

Octobre, vraiment ?

Samedi soir, nous avons mangé à la Parada avec une amie. C’était tout aussi bon que la première fois (j’en parle dans cet article), service gentil, excellents cocktails, mais… je n’y remettrai plus les pieds sauf à la terrasse (où nous étions la première fois) ! Le bruit là-dedans était assourdissant, et c’est visiblement fait exprès pour « faire ambiance » (et peut-être, je vais être dure, faire tourner les tables plus vite ?), avec une musique au max. Terrible pour les oreilles et pour la conversation.

Dimanche midi, j’ai improvisé des boulettes de viande hachée grillées à la poêle, accompagnées d’une belle poêlée de champignons variés (très classique, avec échalote, persil et crème).

Dimanche soir, nous étions invités. J’avais dit que j’apportais l’entrée, j’ai donc fait un poulet bang-bang (recette chinoise) frais et savoureux.

Lundi soir, des fruits et des fromages, sur la terrasse – je crois bien que c’est la toute première fois que je mange sur une terrasse à Lausanne le soir en octobre…

Mardi soir, j’ai repris une recette faite il y a longtemps (c’est l’utilité que je tire de mon propore blog, je l’utilise comme archive des recettes que j’ai aimées, sinon j’oublie tout !), à savoir une ratatouille gitane, excellente, que j’ai accompagné de petites saucisses poêlées.

Mercredi soir, j’avais une invitée polonaise, j’ai donc décidé de lui faire découvrir la cuisine locale : papet aux poireaux et saucisse aux choux (recette tirée de l’excellent livre de cuisine suisse romande « A la mode de chez nous« ), puis gâteau du Vully (avec une recette tirée d’un petit livre très sympa devenu introuvable, « Classiques de la cuisine suisse », édité par la Coop en 2002).

Jeudi soir, j’ai présenté un carpaccio d’artichauts et de la charcuterie. C’est simple et vraiment bon (j’adore les artichauts et on est en pleine saison).

Vendredi soir, nous allions au spectacle et celui-ci se terminait très tard, nous avons donc juste grignoté quelques trucs à l’entracte.

Eté prolongé

Samedi soir, nous avions organisé une petite fête de fin d’été avec nos collègues sur la terrasse. J’ai complètement oublié de prendre des photos, mais voici la liste de ce que j’ai servi :

  • Apéritif/entrée : dés de gruyère, taillés aux greubons coupés en tranches, olives, chips et dips (un dip feta-ajvar, l’autre noix-chapelure).
  • Plat : grillades (côtelettes d’agneau marinées au citron, kebabs de poulet au sirop d’érable, saucisses), salade verte, salade pastèque-tomates-basilic-feta, salade russe à la polonaise, houmous.

Les recettes de dips et de grillades proviennent de cet article de Watson.

Les invités ont apporté des desserts, et la soirée a été parfaite, le temps aidant.

Dimanche midi, nous avons mangé chez un ami.

Dimanche soir, j’ai fait léger puisque nous avions été copieusement nourris à midi : poireaux vinaigrette aux oeufs durs et basta.

Lundi soir, j’ai préparé des scaloppine al limone et des courgettes sautées au basilic.

Mardi soir, j’ai fait une pizza verte, franchement réussie (en utilisant de la farine de kamut, à bas indice glycémique, pour la pâte – ça donne une très très bonne pâte à pizza, contrairement à mes tests à la farine de pois chiches, farine d’orge mondé, farine complète).

Mercredi soir, j’ai testé une recette sud-africaine, le chakalaka. C’était bon et bien épicé, je garde la recette sous le coude.

Jeudi soir, nous cherchions un restaurant où aller manger tard, ce qui est toujours difficile à Lausanne, surtout en semaine. Nous avons décidé d’aller au Broadway Avenue, qui ne nous avait pas enthousiasmé la dernière fois que nous y avions mangé mais qui, nous le savions, sert tard, et nous avons découvert avec plaisir qu’il avait été remplacé par un nouveau restaurant, le Plan B, tout refait, avec une jolie carte simple qui propose tapas et pizzas, et un patron très sympathique qui nous a fait asseoir en terrasse avec le sourire. Nous avons commandé des tapas : houmous, poulpe, bolinhos de morue (sorte d’accras), pimientos del padròn frits. Tout était excellent, le vin aussi, bref, que du bonheur, tout ça en arrivant à 22h30 ! Avis aux intéressés, on peut y manger jusqu’à 1 heure du matin.

Vendredi soir, comme nous passions le weekend dans le Val d’Aoste à l’hôtel Les Plaisirs d’Antan, nous y avons dîné. Très bon repas, très classique. Nous avons d’abord partagé un flan d’épinards à la Fontina et un tartare à la truffe d’été, puis j’ai mangé un boeuf Voronoff cuit à la perfection.

Mai ensoleillé

N’ayant pas écrit sur ce blog depuis fin avril pour cause de longues vacances, j’ai apparemment allègrement sauté par dessus une sacrée quantité de mauvais temps (pendant que je profitais des beautés et du soleil de l’Espagne, au nord d’abord, en Andalousie ensuite) pour atterrir sur une belle semaine de soleil.

Ma première semaine de retour fut faite de bricolages culinaires que je vous épargne. Je vous parle ici de la semaine qui vient de s’écouler, pour laquelle j’ai décidé de piquer des recettes dans mon propre répertoire principalement.

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas dans un restaurant que je trouve injustement méconnu, l’Ardoise. Il s’agit du restaurant de l’hôtel Carlton, juste en face du Royal Savoy. Il est très agréable, avec une terrasse fantastique, et surtout, on y mange extrêmement bien pour un prix raisonnable. La carte est courte mais bien composée, et notre repas de samedi était une petite merveille de fraîcheur saisonnière. Seul petit reproche, le pain, qui n’est pas à la hauteur. J’y ai d’abord dégusté une assiette composée d’asperges, plusieurs cuissons, plusieurs textures, une fausse simplicité et des saveurs exquises. Ensuite, j’ai pris le tartare de veau, coupé au couteau comme il se doit et superbement bien assaisonné.

Dimanche midi, j’ai fait tout simple, du magret de canard farci au foie gras de la Mère Gaud et une belle salade de mesclun.

Dimanche soir, j’ai fait un tartare de boeuf (celui dont je parle dans cet article) et une salade de tomates. J’avais des tomates du marché (plusieurs sortes) et il me restait une petite tomate achetée la semaine précédente à la Coop (en urgence en rentrant de vacances), ce qui fait que je me suis fait ma mini-dégustation de tomates pendant la préparation, par curiosité. Verdict : en tête de peloton, la coeur de boeuf du marché, suivie de près par les deux autres (merinda et je ne sais plus quoi, une petite lisse italienne). Loin loin loin derrière, sans aucun goût, celle de la Coop. CQFD. Je ne sais vraiment pas pourquoi j’achète encore (très rarement) des tomates de supermarché, autant boire de l’eau.

Lundi soir, j’ai fait des pâtes au chorizo (en remplaçant les côtes de bettes par du poireau, c’était excellent).

Mardi soir, j’ai utilisé un paquet de viandes ramenées d’Espagne pour faire un cocido Gallego à la marmite à pression, excellent.

Mercredi soir, j’ai préparé (en utilisant de la farine de kamut intégrale) une pizza au chèvre frais et aubergines.

Jeudi soir, j’ai préparé une poêlée d’artichauts terre et mer.

Vendredi soir, nous sommes allés, avec des amis, manger à l’Auberge de Bogis-Bossey, sur une paisible terrasse. Madame est au service (d’une gentillesse et d’une efficacité incroyables), Monsieur en cuisine (avec de temps à autre une apparition pour servir un plat), et la cuisine est vraiment époustouflante. Nous étions côté gastro, menu surprise unique (mais évidemment on peut faire part de ses allergies et dégoûts, à la réservation si possible), et quel menu ! En images :

Bref, je ne peux qu’inciter toute personne qui apprécie la bonne cuisine à aller déguster la cuisine de cette auberge, c’est une merveille.