Le mois le plus long

Je sais, je suis bizarre. Pour moi, février (avec ses 28 jours) est le mois le plus long de l’année. Il y a déjà plusieurs interminables mois d’hiver derrière nous, j’en ai assez, j’ai envie de printemps, de petits oiseaux qui chantent, d’asperges et d’ail des ours, bref je n’en vois pas la fin.

Ah, et c’est mon pire mois de paresse aussi. Disons que c’est ma très faible excuse pour un deuxième article consécutif qui rassemble deux semaines ! Et ma très mauvaise excuse aussi pour avoir presque complètement oublié de noter les vins bus.

Première semaine

Samedi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi une terrine de canard (faite la veille, et que j’ai trouvé très réussie) et une salade verte. En plat, des souris d’agneau caramélisées accompagnées de carottes (c’était excellent, mais j’étais vraiment contente d’avoir un grand plat alsacien à baeckoffe pour y loger les six souris et le kilo de carottes !). Et en dessert, un simple et délicieux crumble d’ananas aux speculoos.

Dimanche midi, spaghetti alla chitarra, sauce au sanglier (en bocal, provenant de la boutique de pâtes fraîches d’Aoste) à laquelle j’avais additionné le contenu d’un petit bocal de purée de truffes.

Dimanche soir, j’ai enfin fait un plat dont mon père m’avait plusieurs fois parlé puisque c’est un classique de la cuisine juive d’Europe de l’est, le tschulent. Verdict : excellent, facile à faire, il faut juste s’y prendre bien à l’avance vu le temps de cuisson (j’ai fait 4h en tout, quand même !).

Lundi soir, j’ai fait une pizza verte (avec cette recette mais en utilisant de la pâte à pizza faite à la machine à pain et non pas de la pâte feuilletée, faut pas pousser mémé dans les orties, la pizza à la pâte feuilletée c’est pure hérésie, vade retro satanas).

Mardi soir, j’ai servi une bouillabaisse catalane. Moi j’ai bien aimé, mais le reste de la famille a trouvé moyen.

Mercredi soir, j’ai cuisiné des côtelettes de porc à la vietnamienne, accompagnées d’une salade de chou chinois. C’était bon, mais je persiste à préférer les tranches de cou de porc (ce qu’on appelle de l’échine en France, si je ne me trompe) aux côtelettes, je dois dire.

Jeudi soir, j’ai servi des haricots à la saucisse noire de Münich et au chou kale. C’était délicieux, la saucisse noire a un goût parfaitement addictif, et s’accorde très bien avec le reste des ingrédients (mais ça peut se faire avec toutes sortes de saucisses je pense, et d’ailleurs la recette indiquait d’utiliser de la saucisse portugaise ou polonaise).

Vendredi soir, nous avons été manger « Chez Odete« . Leur carte ne change pas beaucoup, mais c’est bien le seul reproche que je peux leur faire. Le service est charmant, et tant mon tartare de coquilles saint-Jacques en entrée que mon fritto misto (anneaux de calamars, crevettes, petits légumes en bâtonnets, et une sauce à la coriandre) subséquent étaient exquis.

Deuxième semaine

Samedi soir, nous avons enchaîné avec un repas au Tramway. C’est juste à côté de chez nous, mais les dernières fois où nous avions voulu y aller, nous nous y étions pris trop tard, c’est un endroit petit, connu et vite plein ! Bref, cette fois nous avons réussi à y réserver une table, et nous y avons très bien mangé. L’accueil était charmant, et le décor est vraiment un petit bijou (quel dommage que la démolition, prévue en 2017 je crois, de l’immeuble ! J’espère qu’ils vont au moins récupérer les boiseries). Nous avons partagé une entrée d’os à moëlle et une d’une excellente terrine de joue de boeuf et foie gras, puis j’ai pris le jarret de veau en pot-au-feu, très joliment servi dans une papillote transparente et très bon. Nous avons ensuite partagé un cheesecake en verrine, très onctueux.

Dimanche midi, du rapide et sympathique : charcuteries diverses (viande séchée, chorizo et jambon cru) et salade de pois chiches à l’orange et à la coriandre.

Dimanche soir, nous recevions des amis. En apéro, j’ai servi des chips de chou noir. J’avais déjà fait une fois des chips de chou kale très réussies, mais là c’était moins bien, une partie des chips étaient molles – il faut croire que le chou noir (qui est une sous-espèce du chou kale, connue sous le nom de lacinato kale en anglais) se prête moins bien à ce traitement. En plat, j’ai fait une impanata (j’en avais déjà parlé ici, cette fois j’ai remplacé les brocolis par des épinards), et en dessert, des cannelés bordelais qui avaient un fort goût de reviens-y et de l’ananas frais.

Lundi soir, j’ai fait ma version de pasta e fagioli express. C’est simple, et toujours très savoureux.

Mardi soir, j’ai tenté une recette de croquettes d’orge sauce tzatziki. Rapport travail/plaisir franchement défavorable, et c’était assez fade.

Mercredi soir, j’ai testé une recette de bar au miso et pousses d’épinards, qui je dois dire ne m’a pas vraiment convaincue, même si c’était tout sauf mauvais. Par contre, j’ai beaucoup apprécié la salade de champignons de couche à l’asiatique que j’ai faite en accompagnement.

Jeudi soir, j’ai fait un gratin grisonnais (bon, vu mes affamas de fils, j’ai doublé les quantités, et j’ai bien fait). Les hommes ont beaucoup aimé, mais moi j’ai trouvé que c’était du béton. Du béton aux côtes de bettes, à la crème et à la saucisse, bien goûteux, certes, mais du béton quand même. C’était tellement lourd que je n’ai même pas fini ma portion (pourtant visuellement assez petite), moi qui n’ai aucune sensibilité stomacale particulière. Nous avons bu avec ce plat un vin dont j’étais sûre qu’il finirait à l’évier : un Château Loiseau (qui est un simple Bordeaux Supérieur) 1989 trouvé dans la cave de ma mère. Etonnamment, il a très bien vieilli (il faut dire qu’il a été conservé dans une cave très humide, bien fraîche et à température très stable), nous l’avons savouré avec le respect dû à son grand âge.

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L’étiquette était bien abîmée, la cave de ma mère étant extrêmement humide

Vendredi soir, j’étais invitée chez un ami à une soirée Whisky. J’y ai découvert de somptueux breuvages :

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Mon préféré de la soirée, je crois

Mon préféré de la soirée, je crois

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Un Lagavulin que je ne connaissais pas

De plus, mon hôte avait préparé une myriade de petits plats tous plus délicieux les uns que les autres, bref je me suis régalée !

Deux semaines pour le prix d’une !

Pas d’article la semaine passée, pour cause de petite intervention à l’œil, je fatiguais si j’étais sur l’ordinateur plus de 5 minutes. Pas grave, je me rattrape, voici les deux dernières semaines dans un seul article.

1ère semaine

J’avais décidé d’exploiter au maximum le livre de cuisine hongroise « Spécialités Hongroises » (éd. Könemann), ce type de cuisine étant particulièrement bien adapté à la saison.

Samedi soir, j’ai donc fait un paprikache de veau tiré de ce livre – il s’agit d’une sorte de ragoût de veau au paprika, aux poivrons et à la crème acidulée. Je l’ai servi avec des Semmelknödel, qui sont des boules cuites à base de petits pains rassis (mais honte à moi, là j’ai triché, j’en ai trouvé des prêtes à cuire chez Aldi). C’était roboratif, bon mais j’ai trouvé que la dose de crème acidulée indiquée dans le livre était trop importante.

Dimanche midi, tout simple, des pâtes sauce épinard et chèvre. Et là j’en profite pour pousser un coup de gueule : je voulais acheter des épinards hachés surgelés non assaisonnés – impossible à trouver dans ma Migros de quartier ! On trouve des épinards hachés à la crème, des épinards hachés assaisonnés (ne regardez pas la liste d’ingrédients, elle fait peur), les seuls épinards surgelés non assaisonnés sont ceux en branches. Je trouve cela incroyable – ce n’est quand même pas la fin du monde d’assaisonner des épinards soi-même, non ? Bref, j’ai pris des épinards en branche et je les ai passés au mixer-plongeur. Mais j’ai une supplique à Monsieur Picard (s’il existe) : dites, Monsieur, vous ne voudriez pas ouvrir des magasins Picard en Suisse ? J’adore vos purées diverses et variées non assaisonnées (brocolis, haricots, carottes, etc.), vos fèves pelées, vos légumes, bref, je vous attends à bras ouverts – et je ne suis pas la seule, tout le monde autour de moi dit la même chose !
Bon, revenons à nos pâtes – une sauce toute simple, donc : épinards hachés, chèvre frais, sel, poivre. C’est délicieux, et préparé en 15 minutes cuisson des pâtes comprise !

Dimanche soir, de nouveau un plat hongrois : lecsó aux saucisses. Le lecsó est une sorte de ragoût de poivrons et tomates, qui peut être enrichi de diverses manières. La recette du bouquin indiquait l’usage de saucisses de Debrecen, sorte de chorizos hongrois, mais je n’ai trouvé que des saucisses de Gyula – je n’ai pas trop compris la différence (y compris après une recherche sur le net), ce sont aussi des saucisses de porc au paprika, mais en tout cas c’était absolument délicieux ! J’ai servi le lecsó avec des pommes de terre rôties.

Lundi soir, j’ai encore utilisé ce livre-là, et fait du poulet au paprika – pas si différent comme recette de celle du paprikache de veau, du coup j’y ai été doucement sur la crème acidulée, c’était meilleur. J’ai accompagné le poulet d’un mijoté de chou frisé et marrons.

Mardi soir, changement de pays, et même de continent : voyage vers l’Inde, avec un plat de poisson (de la féra en l’occurrence, histoire de consommer local) bengali cuit au four, accompagné d’une sorte de salade chaude de maïs et jeunes épinards (n’ayant pas trouvé le cresson indiqué dans la recette), deux recettes du livre d’Anjum Anand, « Indian Food Made Easy ». Des goûts très frais, des cuissons rapides, c’était très agréable. Il faut que j’explore un peu plus ce livre.

Mercredi je me suis fait opérer d’un œil (enfin, d’une paupière), et donc, le soir, take away ! Nous avons pris des plats chez Xu, dont j’ai déjà parlé sur ce blog. C’était, comme d’habitude, excellent, et mon porc au piment était assez abondant pour nourrir deux affamés…

Jeudi soir, encore take away, cette fois des Giardini d’Italia (ne pas se fier à leur site, il est franchement mal fait, la carte est nettement plus étendue que ce qui y est présenté), qui font à mon sens les meilleures pizzas de Lausanne. Trois pizzas Norma (aubergines frites, ricotta salata et tomate fraîche, une tuerie), et une Margherita.

Vendredi soir, je me sentais plus vaillante, j’ai donc préparé des spaghettis carbonara. Non non non non, les spaghettis à la crème et au jambon (même s’ils sont bons) ne sont pas des spaghettis carbonara ! La vraie recette est hyper-simple : des œufs crus bien battus, du Parmesan râpé, beaucoup de poivre, de la pancetta rôtie (au micro-onde c’est hyper facile et le résultat est parfait), et un peu d’eau de cuisson des pâtes. On mélange bien, on verse les pâtes égouttées sur la sauce, on mélange et voilà. Je confesse une petite entorse à la recette originale : n’ayant pas trouvé de pancetta, j’ai utilisé du lard fumé aux herbes, en tranches fines <file se couvrir la tête de cendres>.

2ème semaine

Samedi soir, sortie au restaurant Bellini. L’endroit est sympa, et nous y avons très bien mangé : belle entrée de charcuteries, fromages, tomates séchées, etc., puis des pâtes fabuleuses (gros raviolis au citron avec garniture de coquilles St-Jacques, et paccheri au ragoût de veau). Service charmant (à l’exception d’une opérée du sourire au tout début). Mais je n’y retournerai qu’en semaine : les vendredis et samedis soir, il y a un disc-jockey, et on ne s’entend plus ! C’est la première fois de ma vie que je n’arrive pas à entendre mon vis-à-vis dans un restaurant sans qu’il doive hurler ! Nous avons exprimé notre mécontentement, et on nous a très gentiment déplacés dans la salle du bas, moins bruyante, mais, tout étant relatif, nous en sommes quand même sortis 2 heures plus tard avec un joli mal de tête. Si quelqu’un peut m’expliquer quel intérêt les gens trouvent à se voir dans une ambiance pareille, je suis toute ouïe…

Dimanche midi, grosse flemme : des cordons bleus (achetés tout faits chez un boucher) et une salade de fenouil râpé. J’ai réussi à faire dorer les cordons bleus sans les brûler, j’étais contente ! C’est drôle, j’ai beau faire la cuisine depuis des éternités, il y a encore 2 ou 3 choses que je trouve difficiles (et ce sont parfois les plus simples).

Dimanche soir, de la charcuterie (nous avons une trancheuse et nous achetons régulièrement des blocs de jambon cru ou cuit, de viande séchée etc., qui se gardent très bien au frigo sous vide – oui, nous avons aussi un appareil de mise sous vide) et cole slaw (salade américaine de chou blanc et carottes – j’y vais doucement sur la mayonnaise, j’y ajoute de la moutarde et je mets pas mal de crème acidulée).

Lundi soir, « Unfried Chicken”, c’est-à-dire une imitation de poulet frit du sud des USA, mais cuit au four. C’est bon, plus léger, et comme je ne fais jamais de friture à la maison, c’est une excellente alternative. En accompagnement, j’ai fait du pain de maïs de la même région, ce que l’on appelle du cornbread (du livre de Steven Raichlen “High Flavor Low Fat Cooking”, que j’aime beaucoup), et une salade verte.

Mardi soir, deux recettes du même livre de Raichlen : une salade de haricots noirs et feta, et une salade d’oignons frais – oui, on peut faire une salade dont l’ingrédient principal est l’oignon, et c’est même très bon ! D’ailleurs, ici dans le canton de Vaud, on trouve aussi une recette traditionnelle de salade d’oignons, mais elle n’est plus tellement usitée.

Mercredi soir, encore sorties du livre de Raichlen, des nouilles de riz au porc laqué. C’est une sorte de soupe aux nouilles d’inspiration chinoise, pour laquelle j’ai acheté du lard laqué chez l’épicier vietnamien. Comme mon cher et tendre n’aime pas les pousses de soja, je les remplace systématiquement par des pois mangetouts, c’est une substitution qui fonctionne très bien.

Jeudi soir, j’ai profité d’avoir ramené quelques paquets de fèves séchées pelées d’Italie (c’est introuvable ici) pour faire un couscous aux cardons et aux fèves sèches. J’ai mis du gigot d’agneau comme viande, et je n’ai pas utilisé de tomates, c’était vraiment délicieux !

Et vendredi soir, nous sommes retournés « Chez Odete » avec des amis. C’est toujours aussi bon, et c’est un endroit très agréable, tranquille et joliment décoré. Mon carpaccio d’espadon (en entrée) et mon fritto misto (calamars, crevettes et légumes) étaient excellents.

Diversité culturelle : Italie, Vietnam, Japon…

Samedi soir nous avions envie d’Italie. J’avais entendu parler d’un restaurant italien sous-gare, et l’on m’avait dit que leur fritto misto était délicieux. Nous nous sommes donc rendus chez Odete (oui, avec un seul t). Il s’agit d’un ancien tea-room, rénové et modernisé (très joliment, j’ai particulièrement aimé les fresques en grisaille sur les murs). Accueil et service charmant. En entrée nous avons pris l’antipasto della casa, une grande planche pleine de bonnes choses (jambon cru, salami exquis, bruschette, légumes grillés, etc). Excellent (et fort copieux), mais la prochaine fois je prendrai quelque chose de plus cuisiné, pour voir. En plat, le fritto misto, et je dois dire qu’il était vraiment favoloso, digne des meilleures tables italiennes : composition peu variée (calamars et crevettes), c’est hélas normal dans un pays sans rivage marin comme le nôtre, mais une friture aérienne, peu grasse, qui laisse la chair tendre, juteuse et succulente, accompagnée de légumes frits en bâtonnets (carottes, poivrons, etc.) absolument géniaux. On reviendra !

Dimanche passé, j’avais fait une soupe au potimarron, ce dimanche midi, ce fût une petite variation : risotto au potimarron. Recette issue du très bon livre de Macha Méril, « Moi j’en riz » (par contre, ce titre… Notez, ce n’est pas pire que le titre de son livre sur les pâtes, que je recommande fortement – j’en ai tiré mes recettes préférées de pâtes – mais qui s’appelle très kitschement « Joyeuses Pâtes »…). C’est un risotto que j’ai rarement vu sur une carte de restaurant, et pourtant, à mon goût, c’est un des meilleurs. La chair moelleuse du potimarron lui donne une onctuosité incomparable.

Dimanche soir, changement de continent : des Banh Bao (avec cette recette). Il paraît que quand on les rate, la pâte devient dure comme du bois (dixit une Vietnamienne de ma connaissance), mais là ils étaient très réussis. J’en étais assez étonnée, car après avoir laissé reposer la pâte pendant 2 heures, elle n’était absolument pas levée, ce qui laissait augurer du pire. Mais non, elle s’est tout d’un coup résignée et a obéissamment levé pendant la cuisson ! Avec ça, j’ai fait une poêlée de légumes asiatiques (brocolis en branches, moutarde chinoise et bok choi), histoire d’avoir un peu de verdure.

Lundi soir, j’avais planifié une salade aux crevettes, avocats et mangues. Las, je me suis retrouvée avec, sur 4 avocats, un tiers d’un fruit utilisable, le reste était noir… J’ai remplacé les avocats par un ananas qui me regardait tout morfondu au fond du frigo, et utilisé le peu d’avocat comestible pour faire la sauce : une mayonnaise d’avocat. C’était bon, sauce décidément à retenir !

Mardi soir, repas entre iTasteurs. iTaste est un réseau social dédié aux critiques de restaurant, et à force d’interagir en parlant de nourriture, on a envie de se connaître, de manger ensemble, de discuter de vivo. Il y a donc régulièrement des repas organisés informellement, avec un nombre très variable de participants. C’est la plupart du temps très vivant et sympathique, et là ça se passait au Kazoku, dont je vous ai déjà parlé dans mon premier article, et dont je ne peux que redire le plus grand bien. Nous étions 14, et nous avons mangé un festin : amuse-bouche de tartare de bœuf aux œufs de poisson, puis première entrée d’huîtres assaisonnées et de St-Jacques et oursin, deuxième entrée de sushis (ah, le maki de St-Jacques… à se relever la nuit. Je persiste à dire que les meilleurs sushis de Lausanne se mangent au Kazoku), et en plat, une délicatesse rare : du bœuf wagyu. Dessert : crème brûlée au gingembre, délicieuse mais pour moi, de trop, j’étais rassasiée (et ne suis pas un bec sucré).

Mercredi soir, simplicité absolue : steaks (frottés aux épices quand même) et salade verte à l’avocat (hé oui, j’avais été frustrée d’avocat, je me suis vengée. Ceux-là étaient très beaux). Pendant notre repas, le dîner du lendemain cuisait : un Pho, qui embaumait la cuisine. Le jeudi matin, je l’ai dégraissé, et le soir, il a suffi de le réchauffer, de couper la viande, d’ajouter des vermicelles de riz et plein d’herbes et voilà : un de mes repas préférés.

Et vendredi soir, un repas bien vaudois : des croûtes au fromage (recette tirée du merveilleux « A la mode de chez nous » qui est ma bible en matière de cuisine suisse-romande), accompagnées d’une salade verte (enfin, j’ai un peu triché : ce n’était pas de la bonne et classique laitue, mais de la roquette, que j’aime particulièrement).