Piaf pour toujours

Samedi soir, avec des amis connus sur Usenet du temps du newsgroup fr.rec.cuisine et retrouvés sur Facebook (ah, l’évolution du web en 20 ans…), nous avons commandé un festin chinois chez Xu et l’avons mangé à la maison. Si mon souvenir sont bons, nous avons pris :

  • Les raviolis grillés, fabuleux comme d’habitude
  • Le fameux agneau au cumin, toujours aussi extraordinaire (et je n’aime pas le cumin d’habitude, mais là c’est juste une merveille)
  • L’agneau aux poireaux, très bon
  • Le bœuf très très piquant, un croisement entre une soupe et un ragoût, délicieux et… piquant
  • L’aubergine à la sauce soja (à ne pas confondre avec l’aubergine impériale qui contient de la viande), exceptionnelle, fondante et savoureuse, une découverte
  • Le bœuf croustillant, un classique très bien exécuté
  • Les nouilles Xu, des grosses nouilles coupées au couteau dans un bon bouillon, avec de la viande et des oignons frais
  • La salade de concombres, assaisonnée au piment, bien croquante
  • Et bien sûr du riz blanc

En dessert, j’avais fait un Brandy Apple Pie (mais en utilisant la pâte au robot de Serious Eats) qui était ma fois fort réussi.

Dimanche à midi, j’ai désencombré le frigo qui regorgeait de tupperwares (avec entre autres des beaux restes de la veille, les portions de Chez Xu sont toujours aussi généreuses) et royalement et paresseusement servi un buffet de restes.

Dimanche soir, j’ai fait des boulettes de poisson sauce tomate, servies avec du boulgour. J’ai pour ma part bien apprécié, mais mes trois hommes ont trouvé fade.

Lundi soir, j’ai revisité une technique apprise avec Serge Crettenand, qui tenait un temps le Café Gourmand à Genève et animait un merveilleux forum de passionnés de cuisine intitulé Miam et malheureusement disparu, et concocté une recette de pâtes au chorizo et côtes de bettes façon risotto délectable, que j’ai escortée d’une salade de mâche.

Mardi soir, j’ai fait des raviolis à la viande (ramenés d’Aoste et congelés) avec une sauce cannellini et lard (la sauce N°5 sur cette page).

Mercredi soir, un grand classique vaudois : saucisses aux choux et papet aux poireaux (que je décris dans cet article).

Jeudi soir, nous étions à un dîner-spectacle Edith Piaf (dont les chansons étaient interprétées par Hélène Léonard, qui je dois dire chante Piaf de manière très convaincante) au restaurant du Carlton. Le menu était le suivant :

Apéritif
Taittinger Brut Réserve ou Taittinger Prestige Rosé, au choix

Risotto de homard breton et chanterelles de saison
Chablis 1er Cru Fourchaume, Domaine Roland Lavantureux 2014

Tournedos de filet de bœuf et son escalope de foie gras
Château Lagrange, St-Julien, 3ème Cru Classé 2007

Ardoise de fromages français
Crozes Hermitage Thalabert, Paul Jaboulet Aîné 1995

Paris-Brest
Champagne Taittinger « Les Folies de Marquetterie »

Le risotto manquait d’un petit quelque chose indéfinissable pour être vraiment intéressant, mais pour le reste tout était parfait (y compris une cuisson saignante de la viande impressionnante pour un si grand nombre de convives servis simultanément), et les vins délicieux (avec une mention spéciale pour le Crozes Hermitage, vigoureux malgré son âge et merveilleusement aromatique).

Vendredi soir, nous avons été faire une promenade guidée dans Lausanne Lumières, qui vaut le coup d’oeil :

Le Chinatown de la descente Saint-François

Le Chinatown de la descente Saint-François

Les tigres sur Globus

Le bonhomme sauteur au dessus du Flon

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Le camping en façade du Flon

L’arbre de Bel-Air

Les balançoires de la place de la Louve

Pas Lausanne Lumières, mais l’intérieur de l’igloo du Marché de Noël, sur la place Pépinet

Ensuite nous avons mangé au P’tit Lausannois. J’ai demandé si je pouvais avoir une grande portion d’une entrée qui m’intéressait, avec une salade à côté, ce qui m’a été accordé avec le sourire. j’ai donc pris un tartare de truite de mer (qui est une cousine du saumon, si j’ai bien compris) très bien assaisonné, avec une salade verte très fraîche, mais un poil trop vinaigrée.

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Et mon cher et tendre a pris des noisettes de chevreuil bien garnies :

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Premier repas de Noël, et autres délicatesses

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas au restaurant Les Saisons, dont je parle dans mon précédent billet.

Dimanche midi, j’ai servi une raclette, avec des pommes de terre en robe des champs et un petit bocal d’aubergines sous huile acheté au marché, très bonnes.

Dimanche soir, cet article sur le blog Sinogastronomie m’a poussée à faire du poulet Rama (c’est pas ma faute M’dame, c’est lui qui m’a obligée !). J’ai trouvé une recette, c’était pas mal du tout, et encore meilleur froid le lendemain midi.

Lundi soir, nous avons été manger au restaurant vietnamien Hoi An BBQ, à Ouchy. En entrée, nous avons partagé un petit assortiment de rouleaux frits et gâteaux de riz vapeur. En plat, nous avons aussi partagé un plat de porc grillé et un plat de bœuf grillé, le tout à enrouler dans des feuilles de riz avec des vermicelles de riz et des herbes. En dessert, j’ai pris les bananes au tapioca et au lait de coco, c’était délicieux, typiquement le genre de dessert que, paraît-il, la plupart des occidentaux n’aiment pas (trop gluant je suppose) et que j’adore.

Mardi soir, j’ai fait mariner des tranches de cou de porc dans un Spicy Cajun Rub (mélange d’épices commercialisé par Jamie Oliver) et un peu d’huile d’olive. Grillées, elles étaient très juteuses et succulentes. Je les ai accompagnées de betteraves à la crème d’avocat (en omettant le sel au citron vert, qui me semblait une complication inutile), excellentes elles aussi.

Mercredi soir, nous avions été nous promener et boire du vin chaud au centre ville, en profitant d’une nocturne. Nous avons ensuite mangé dans mon restau chinois préféré, chez Xu. J’ai pris le porc sauté aux piments avec du riz blanc, et nous nous sommes tous partagés les fameux raviolis grillés, toujours aussi bons. Inutile de dire qu’étant donné les portions gigantesques, le repas du lendemain midi était tout trouvé !

Jeudi soir, c’était la veille de Noël, et j’ai donc cuisiné un vrai repas de Noël pour quatre (en attendant la grande fête familiale du 26 décembre, dont je vous parlerai la semaine prochaine) : carpaccio de coquilles Saint-Jacques à la truffe noire, puis cailles désossées farcies au foie gras avec une sauce aux morilles et aux raisins inspirée de cette recette, accompagnées de cardons au lait (je recommande, c’est une recette simple, légère et exquise) puis crème au Vin Santo et cantucci. Le tout était parfait, festif, délicieux et très digeste.

Vendredi soir, j’ai fait les spaghettis créoles prévus la semaine dernière et dont la sauce m’attendait sagement au congélateur.

Entre hiver et printemps

Pour moi, la fin du mois de février annonce déjà l’arrivée du printemps, même si je sais que c’est un peu ce qu’en anglais on appelle du wishful thinking, prendre ses désirs pour des réalités…

Samedi soir, nous avons fait une belle découverte : « Les Saisons« , restaurant de cuisine française gastronomique, qui est le restaurant du Grand Hôtel du Lac à Vevey. J’en avais lu du bien, et comme j’avais un anniversaire à fêter (très en retard), nous y avons réservé une table.
Il y a deux parties à ce restaurant : la véranda, qui propose un menu non pas bon marché mais disons raisonnable pour une cuisine très sophistiquée, et le restaurant, qui nous avions choisi pour la circonstance et qui joue dans la catégorie au dessus.
Première surprise : c’était pratiquement vide. Au restaurant, en ce samedi soir, nous étions deux tables de deux ! A la véranda, il m’a semblé voir 5 tables de deux occupées.
Deuxième surprise : c’est splendidement bon ! Nous avons pris le grand menu (la carte du restaurant se compose de deux menus, mais si on le souhaite on peut prendre n’importe quel plat des menus à la carte), et nous nous sommes vraiment régalés ! Mais alors, pourquoi diable est-ce vide ? Mystère… Ce qui est sûr, c’est que nous y reviendrons. J’ai bien envie de tester la véranda.

Dimanche midi, une de mes recettes de paresseuse du dimanche matin : des fusilli sauce tomate et chèvre – oignon et ail hachés revenus dans un peu d’huile, coulis de tomates, on laisse mijoter, en fin de cuisson on incorpore un fromage de chèvre frais. Miam.

Dimanche soir, j’ai testé une des innombrables variantes du tartare, et fait un tartare de bœuf au Parmesan et basilic. Bœuf (haché moi-même, vive le Kenwood cooking Chef et son vrai hachoir à viande), oignon frais, jus de citron dans lequel j’ai fait mariner de l’ail écrasé, basilic haché, Parmesan râpé. C’était excellent ! Avec cela, une salade de petits artichauts (dûment parés et juste ébouillantés pendant 3 minutes), et diverses sortes de chips – des chips de patate douce, des chips de plantain à l’ail, et des chips classiques sel et vinaigre. J’aime bien l’alliance des chips avec le tartare, et chez moi, comme je ne fais pas de friture, ça remplace les frites.

Lundi soir, j’ai continué à exploiter le livre que j’avais sorti la semaine passée et fait de l’émincé de poulet façon steakhouse japonaise, avec du riz complet. Le poulet était bon mais pas inoubliable, et décidément, je n’aime pas beaucoup le riz complet…

Mardi soir, un riz chasse l’autre…. J’ai fait, sur l’idée de mon compagnon, un risotto aux poivrons et à la saucisse, pour lequel j’ai utilisé de la saucisse à rôtir (pour les Français : la saucisse à rôtir est une saucisse de porc au mètre, qui ressemble assez à la saucisse de Toulouse) coupée en grosses rondelles, et du bouillon de bœuf maison que j’avais au congélateur. C’était très bon, et ça m’a donné envie de refaire le même plat en remplaçant la saucisse à rôtir par du chorizo.

Mercredi soir, pour se réchauffer le cœur et le corps, quoi de mieux qu’une belle potée de pois chiches ? D’autant plus que j’avais au congélateur un assortiment de viandes restées d’une potée au lentilles dont j’avais parlé dans un précédent billet… Donc pois chiches, carottes, oignons, viandes fumées et salées diverses et variées, et le piment sur la table, le bonheur culinaire peut être très simple et très bon marché !

Jeudi soir, encore une recette du livre de Raichlen : du bœuf à la cardamome, aux oignons caramélisés et au yaourt, vraiment délicieux – on sentait bien la cardamome sans que le goût soit trop fort. Pour aller avec le bœuf, des épinards pour lesquels je me suis librement inspirée de cette recette (mais j’ai utilisé des épinards en branches surgelés, et j’y ai été à vue de nez pour les quantités), très réussis (le vinaigre de riz est une excellente addition à laquelle je n’aurais pas pensé toute seule !).

Vendredi soir, comme j’avais d’énormes restes d’un repas de midi pour 3 personnes pris à l’emporter chez Xu, eh bien je les ai servis pour nous quatre (c’est vous dire si les portions sont gigantesques). De l’agneau aux poireaux, de l’agneau au cumin, un peu de riz, et une surprenante et délicieuse salade de concombre pleine d’ail. Pour compléter, une salade verte, un chorizo frais découpé en rondelles et passé à la poêle, et un peu de fromage. J’étais passée chez Manor et j’y avais trouvé deux fromages tessinois que je ne connaissais pas, le San Gottardo et l’Airolo, qui apparemment viennent de la même fromagerie, le Caseificio del San Gottardo à Airolo. Ce sont deux fromages à pâte pressée, qui se ressemblent assez, l’un étant un peu plus salé que l’autre (honte à moi, je ne sais plus lequel !).

A la semaine prochaine, pour un très timide début de printemps…

Deux semaines pour le prix d’une !

Pas d’article la semaine passée, pour cause de petite intervention à l’œil, je fatiguais si j’étais sur l’ordinateur plus de 5 minutes. Pas grave, je me rattrape, voici les deux dernières semaines dans un seul article.

1ère semaine

J’avais décidé d’exploiter au maximum le livre de cuisine hongroise « Spécialités Hongroises » (éd. Könemann), ce type de cuisine étant particulièrement bien adapté à la saison.

Samedi soir, j’ai donc fait un paprikache de veau tiré de ce livre – il s’agit d’une sorte de ragoût de veau au paprika, aux poivrons et à la crème acidulée. Je l’ai servi avec des Semmelknödel, qui sont des boules cuites à base de petits pains rassis (mais honte à moi, là j’ai triché, j’en ai trouvé des prêtes à cuire chez Aldi). C’était roboratif, bon mais j’ai trouvé que la dose de crème acidulée indiquée dans le livre était trop importante.

Dimanche midi, tout simple, des pâtes sauce épinard et chèvre. Et là j’en profite pour pousser un coup de gueule : je voulais acheter des épinards hachés surgelés non assaisonnés – impossible à trouver dans ma Migros de quartier ! On trouve des épinards hachés à la crème, des épinards hachés assaisonnés (ne regardez pas la liste d’ingrédients, elle fait peur), les seuls épinards surgelés non assaisonnés sont ceux en branches. Je trouve cela incroyable – ce n’est quand même pas la fin du monde d’assaisonner des épinards soi-même, non ? Bref, j’ai pris des épinards en branche et je les ai passés au mixer-plongeur. Mais j’ai une supplique à Monsieur Picard (s’il existe) : dites, Monsieur, vous ne voudriez pas ouvrir des magasins Picard en Suisse ? J’adore vos purées diverses et variées non assaisonnées (brocolis, haricots, carottes, etc.), vos fèves pelées, vos légumes, bref, je vous attends à bras ouverts – et je ne suis pas la seule, tout le monde autour de moi dit la même chose !
Bon, revenons à nos pâtes – une sauce toute simple, donc : épinards hachés, chèvre frais, sel, poivre. C’est délicieux, et préparé en 15 minutes cuisson des pâtes comprise !

Dimanche soir, de nouveau un plat hongrois : lecsó aux saucisses. Le lecsó est une sorte de ragoût de poivrons et tomates, qui peut être enrichi de diverses manières. La recette du bouquin indiquait l’usage de saucisses de Debrecen, sorte de chorizos hongrois, mais je n’ai trouvé que des saucisses de Gyula – je n’ai pas trop compris la différence (y compris après une recherche sur le net), ce sont aussi des saucisses de porc au paprika, mais en tout cas c’était absolument délicieux ! J’ai servi le lecsó avec des pommes de terre rôties.

Lundi soir, j’ai encore utilisé ce livre-là, et fait du poulet au paprika – pas si différent comme recette de celle du paprikache de veau, du coup j’y ai été doucement sur la crème acidulée, c’était meilleur. J’ai accompagné le poulet d’un mijoté de chou frisé et marrons.

Mardi soir, changement de pays, et même de continent : voyage vers l’Inde, avec un plat de poisson (de la féra en l’occurrence, histoire de consommer local) bengali cuit au four, accompagné d’une sorte de salade chaude de maïs et jeunes épinards (n’ayant pas trouvé le cresson indiqué dans la recette), deux recettes du livre d’Anjum Anand, « Indian Food Made Easy ». Des goûts très frais, des cuissons rapides, c’était très agréable. Il faut que j’explore un peu plus ce livre.

Mercredi je me suis fait opérer d’un œil (enfin, d’une paupière), et donc, le soir, take away ! Nous avons pris des plats chez Xu, dont j’ai déjà parlé sur ce blog. C’était, comme d’habitude, excellent, et mon porc au piment était assez abondant pour nourrir deux affamés…

Jeudi soir, encore take away, cette fois des Giardini d’Italia (ne pas se fier à leur site, il est franchement mal fait, la carte est nettement plus étendue que ce qui y est présenté), qui font à mon sens les meilleures pizzas de Lausanne. Trois pizzas Norma (aubergines frites, ricotta salata et tomate fraîche, une tuerie), et une Margherita.

Vendredi soir, je me sentais plus vaillante, j’ai donc préparé des spaghettis carbonara. Non non non non, les spaghettis à la crème et au jambon (même s’ils sont bons) ne sont pas des spaghettis carbonara ! La vraie recette est hyper-simple : des œufs crus bien battus, du Parmesan râpé, beaucoup de poivre, de la pancetta rôtie (au micro-onde c’est hyper facile et le résultat est parfait), et un peu d’eau de cuisson des pâtes. On mélange bien, on verse les pâtes égouttées sur la sauce, on mélange et voilà. Je confesse une petite entorse à la recette originale : n’ayant pas trouvé de pancetta, j’ai utilisé du lard fumé aux herbes, en tranches fines <file se couvrir la tête de cendres>.

2ème semaine

Samedi soir, sortie au restaurant Bellini. L’endroit est sympa, et nous y avons très bien mangé : belle entrée de charcuteries, fromages, tomates séchées, etc., puis des pâtes fabuleuses (gros raviolis au citron avec garniture de coquilles St-Jacques, et paccheri au ragoût de veau). Service charmant (à l’exception d’une opérée du sourire au tout début). Mais je n’y retournerai qu’en semaine : les vendredis et samedis soir, il y a un disc-jockey, et on ne s’entend plus ! C’est la première fois de ma vie que je n’arrive pas à entendre mon vis-à-vis dans un restaurant sans qu’il doive hurler ! Nous avons exprimé notre mécontentement, et on nous a très gentiment déplacés dans la salle du bas, moins bruyante, mais, tout étant relatif, nous en sommes quand même sortis 2 heures plus tard avec un joli mal de tête. Si quelqu’un peut m’expliquer quel intérêt les gens trouvent à se voir dans une ambiance pareille, je suis toute ouïe…

Dimanche midi, grosse flemme : des cordons bleus (achetés tout faits chez un boucher) et une salade de fenouil râpé. J’ai réussi à faire dorer les cordons bleus sans les brûler, j’étais contente ! C’est drôle, j’ai beau faire la cuisine depuis des éternités, il y a encore 2 ou 3 choses que je trouve difficiles (et ce sont parfois les plus simples).

Dimanche soir, de la charcuterie (nous avons une trancheuse et nous achetons régulièrement des blocs de jambon cru ou cuit, de viande séchée etc., qui se gardent très bien au frigo sous vide – oui, nous avons aussi un appareil de mise sous vide) et cole slaw (salade américaine de chou blanc et carottes – j’y vais doucement sur la mayonnaise, j’y ajoute de la moutarde et je mets pas mal de crème acidulée).

Lundi soir, « Unfried Chicken”, c’est-à-dire une imitation de poulet frit du sud des USA, mais cuit au four. C’est bon, plus léger, et comme je ne fais jamais de friture à la maison, c’est une excellente alternative. En accompagnement, j’ai fait du pain de maïs de la même région, ce que l’on appelle du cornbread (du livre de Steven Raichlen “High Flavor Low Fat Cooking”, que j’aime beaucoup), et une salade verte.

Mardi soir, deux recettes du même livre de Raichlen : une salade de haricots noirs et feta, et une salade d’oignons frais – oui, on peut faire une salade dont l’ingrédient principal est l’oignon, et c’est même très bon ! D’ailleurs, ici dans le canton de Vaud, on trouve aussi une recette traditionnelle de salade d’oignons, mais elle n’est plus tellement usitée.

Mercredi soir, encore sorties du livre de Raichlen, des nouilles de riz au porc laqué. C’est une sorte de soupe aux nouilles d’inspiration chinoise, pour laquelle j’ai acheté du lard laqué chez l’épicier vietnamien. Comme mon cher et tendre n’aime pas les pousses de soja, je les remplace systématiquement par des pois mangetouts, c’est une substitution qui fonctionne très bien.

Jeudi soir, j’ai profité d’avoir ramené quelques paquets de fèves séchées pelées d’Italie (c’est introuvable ici) pour faire un couscous aux cardons et aux fèves sèches. J’ai mis du gigot d’agneau comme viande, et je n’ai pas utilisé de tomates, c’était vraiment délicieux !

Et vendredi soir, nous sommes retournés « Chez Odete » avec des amis. C’est toujours aussi bon, et c’est un endroit très agréable, tranquille et joliment décoré. Mon carpaccio d’espadon (en entrée) et mon fritto misto (calamars, crevettes et légumes) étaient excellents.

Etait-ce la dernière semaine de 2013, ou la première semaine de 2014 ?

J’ai récemment appris qu’il existait à Lausanne un restaurant laotien, ou plus exactement laotien et thaïlandais. J’avais le souvenir de délectables saucisses laotiennes mangées à Divonne il y a une quinzaine d’années, j’avais donc très envie de l’essayer. Nous y sommes allés le samedi soir, et n’avons pas été déçus. Le restaurant s’appelle le Sabaidee Thaï-Vieng, et est situé rue du Bugnon, un peu en dessous du CHUV. Nous avons pris le plateau d’assortiments d’entrées laotiennes. Les saucisses étaient aussi délicieuses que dans mon souvenir, mais j’ai été un peu déçue par le saucisson laotien. Il y avait aussi des travers de porc et des ailes de poulet, excellents les deux. Ensuite, j’ai testé le tartare de bœuf laotien, demandé moyennement piquant – je suppose que j’aurais pu aller à « très piquant », mais ça aurait été limite. Il était délicieux. En dessert, nous nous sommes partagés à deux le trio de desserts thaï, excellents.

Dimanche midi, penne grappa. A l’époque où je fréquentais le regretté newsgroup fr.rec.cooking, un cuisinier professionnel italien très créatif nommé Ruggero Ruggeri le fréquentait aussi. C’est de lui que je tiens cette recette délicieuse, que vous trouverez ici.

Dimanche soir, mon cousin et sa famille sont arrivés pour une visite de plusieurs jours. Ce sont des gourmets confirmés, il fallait que j’assure ! J’ai commencé tradi, avec cette bonne spécialité vaudoise hivernale qu’est le papet aux poireaux et ses saucisses aux choux.

Le lundi midi j’ai été un chouïa vers l’Asie, avec des mini-pilons de poulet miel et soja (recette très facile mais impeccable : on verse quelques schlouks – ne me dites pas que vous ne connaissez pas le schlouk, cette unité culinaire incontournable – de sauce soja et de miel liquide sur les pilons dans un plat à four, on touille, on enfourne à four chaud, après 30 minutes environ et quelques remuages c’est prêt), mais avec un écart états-unien pour accompagner : un cole slaw (mais peu mayonnaisé, je le préfère avec une crème légère genre Fjord).

Lundi soir, une belle fondue moitié-moitié, qui fait toujours plaisir !

Mardi, mon cousin et moi avons cuisiné toute la journée (buffet pour 19 personnes, qui fera très bientôt l’objet d’un article de ce blog à lui tout seul, article en commun avec le blog de mon cousin d’ailleurs), nous avons donc envoyé nos conjoints et notre progéniture à la pêche au repas (correction : mon conjoint me souffle à l’oreille que la progéniture n’est pas allée chercher le repas, seuls les conjoints ont travaillé) dans mon restaurant chinois préféré : Chez Xu. Chez Xu c’est le restaurant qui m’a dégoûtée à vie des restaurants chinois conventionnels. Chez Xu la carte n’est pas un tableau Excel (vous savez, avec dans une direction les viandes et dans l’autre les sauces), on mange incroyablement bien pour incroyablement bon marché, une cuisine familiale, des plats que j’ai rarement vus sur une carte de restaurant. Ce jour-là j’ai pris un de mes plats préférés, l’agneau au cumin (et d’habitude je n’aime pas le cumin, c’est tout dire !), mais il y avait aussi du bœuf croustillant, de l’agneau aux poireaux, des raviolis grillés, de la salade de laminaire, et plein d’autres choses encore… Nous avons pris, pour 7 personnes, 2 entrées et 7 plats (accompagnés de nouilles ou riz blanc), et il est resté encore un repas pour deux adolescents en pleine croissance quelques jours plus tard. Et c’était délicieux, comme d’habitude !

Le soir, eh bien c’était le buffet de Nouvel-An, et comme dit plus haut, ce sera le sujet d’un autre article. Sachez pour l’instant que sa préparation a occupé 2 personnes de 10h à 17 heures et qu’il était abondant et excellent !

Mercredi midi (enfin, 13h30, le premier de l’an…), ce fut un buffet de restes du buffet ;-).

Mercredi soir, nous aurions eu assez de restes pour continuer à les manger, mais 3 fois de suite, non, c’est trop. J’ai fait, pour la quatrième fois en quelques années, une recette de joue de bœuf à la Chauvinoise que je trouve délectable (mais là je l’ai faite avec un morceau de rôti de bœuf en lieu et place de joue, avec 1 bouteille de vin au lieu de deux, et 1h30 à la cocotte minute au lieu de 3 en cocotte traditionnelle), accompagnée d’un grand plat de carottes, pommes de terre et céleri rôtis au four.

Jeudi nous sommes partis en vadrouille. Nous voulions visiter le musée du chocolat (Maison Cailler) à Broc, comme toute la Suisse romande apparemment, vu le monde qu’il y avait là-bas vers 11h15 quand nous sommes arrivés… Comme leur organisation est hélas très peu conviviale (impossible de prendre à l’avance des billets, même pour l’après-midi même), nous nous sommes rabattus sur la boutique, d’où nous sommes repartis avec une cargaison de chocolat, et nous sommes allés manger une fondue (mais tout vacherin cette fois) au Creux-du-Feu, petit restaurant d’alpage ouvert seulement l’hiver dont nous avons été fort satisfaits. Après quoi nous sommes rentrés à Lausanne et avons vu la belle exposition Salgado-Woods au musée de l’Elysée (la chance ! Quelques jours avant la fin !).

Mes visiteurs étant, je vous l’ai dit, des fins gourmets, je voulais les emmener faire un repas un peu gastronomiques. Je ne m’étais jamais rendue compte du nombre de restaurants fermés la première semaine de janvier ! Heureusement, mon Japonais préféré, le Kazoku, était ouvert, et nous y avons fait un repas à la fois abondant, délicieux et léger qui clôturait très bien la saison festive.

Le vendredi midi nos invités étaient déjà partis, l’homme travaillait (j’ai plus de vacances que lui), j’étais seule avec mes fils, on a profité des restes de Nouvel An (quand je vous dis que ce buffet était copieux !). Et le soir, nous sommes sortis avec des amis manger un grand plateau de fruits de mer au Lausanne-Moudon (je ne savais pas qu’ils en avaient, une belle découverte !).