Samedi soir, excellent repas au Tramway. J’ai pris les noix de Saint Jacques poêlées, crème charlotte au raifort, très belle cuisson, avec une sauce onctueuse mais qui aurait cependant pu avoir un peu plus le goût de raifort. Ensuite, le filet de lieu noir au chorizo était parfait, entouré de très fines « écailles » de chorizo, et là aussi très bien cuit, avec une très bonne purée de pommes de terre en accompagnement. Nous avons bu un vin délicieux malgré son prix relativement modeste, un Moulin de Gassac 2009. Malheureusement, ce restaurant va bientôt fermer, pour cause de démolition de l’immeuble, ce qui est un scandale – ça me fait mal au cœur de penser que les belles boiseries fin de siècle vont disparaître, éventrées sous les coups de bulldozer.
Dimanche midi, j’ai fait léger et printanier (même si c’est encore un peu tôt), une salade de mâche aux foies de lapin.
Dimanche soir, nous sommes retournés à la Brasserie du Royal, et c’était aussi bon que la première fois. J’ai commandé une entrée de féra du Léman comme un gravelax, qui était exquise, de la féra coupée incroyablement fin et marinée, avec assaisonnement savoureux, puis un Terre et mer de crevettes sauvages et tête de veau vraiment parfait, avec une sorte de croquette de tête de veau entourées de crevettes, tout cela sur un lit de ce que (oubliant ma lecture de la carte) j’ai pensé sur le moment être des lentilles, mais était en fait de l’orge perlé superbement assaisonné. En dessert, nous nous sommes partagé la pêche « Haeberlin », une pêche pochée refroidie entourée de sabayon, très fraîche, un dessert trompeusement simple et parfaitement réussi.
Lundi soir, j’ai sorti du congélateur le boudin acheté à Beaune, et l’ai accompagné de pommes en l’air. Deux kilos de pommes y ont passé (à quatre)…
Mardi soir, repas rapidement préparé : hamburgers et frites (à l’Actifry). Tous les restaurants ou presque proposent des hamburgers de nos jours, c’est à la mode, ça se prépare rapidement, c’est de la cuisine d’assemblage, donc bien pratique, on peut faire plein de variations, et ça se facture bonbon. Moi je préfère les faire à la maison et manger au restau ce que je ne sais pas faire… Ma « recette » est toute simple : je fais griller les buns au grille-pain, les patties au grill du four (en ajoutant des tranches de fromage à raclette en fin de cuisson), le lard au micro-ondes (la meilleure façon de griller le lard en tranches !), je mets sur la table des crudités (cette fois, c’était feuilles de laitue romaine, tranches d’avocats, rondelles d’oignon, en été je mets des tranches de tomate), des sauces (cette fois c’était un reste de mayonnaise maison, du ketchup, de la sauce Smoked Barbecue, et de la sauce pimentée), et en voiture Simone !
Mercredi soir, j’ai mis en marche mon Cooking Chef et préparé un plat typiquement vénitien, plus précisément de la région de Belluno, à savoir polenta e formai frit, pour lequel j’ai utilisé du Piave, du Montasio et de l’Asiago. C’est pas léger léger, mais c’est bon et réchauffant. J’ai servi une salade de céleri-branche, pomme et noix en cortège.
Jeudi soir, j’ai fait une version savoureuse d’un plat indo-occidental, le Butter Chicken, avec du riz basmati.
Vendredi, j’ai cuisiné le Pad Thai au poulet du livre Street Food, le meilleur Pad Thai que j’aie fait, bien croquant et savoureux. J’y ai juste ajouté de la coriandre fraîche avant de servir, ce qui n’est pas mentionné dans la recette mais me semblait adéquat.
Comme j’ai un homme qui, incompréhensiblement, n’aime pas les pousses de soja (coucou chéri, je t’aime quand même tu sais !), je suis depuis longtemps à la recherche d’un légume de substitution, et après avoir testé les pois mange-tout (pas mal), j’ai découvert les liserons d’eau, c’est juste parfait, goût frais et bien croquants ! Je les coupe en tronçons et je les ajoute tels quels quelques minutes avant la fin de la cuisson.