Grisaille de novembre

Samedi soir, j’ai fêté l’arrivée à maturité du kimchi que j’avais fait il y a 2 semaines (avec cette recette) en faisant du kimchi jjigae, mon plat coréen préféré. Je l’ai accompagné de riz noir venere.

Dimanche à midi, nous avions un repas de famille.

Dimanche soir, du coup, j’ai fait léger : salade de mâche à la kielbasa krakowska et aux oeufs durs.

Lundi soir, j’ai fait des mafaldine au lard et à la sauce tomate, parsemées de peperoni cruschi.

Mardi soir, nous avons mangé à l’Aia Pinsa. L’endroit est surprenant, en pleine zone industrielle d’Ecublens, mais c’est délicieux. J’ai pris une tranche de pinsa fet’aia (feta, tomates confites, friarielli, fior di latte, huile légèrement mentholée) et une tranche de pinsa Mortadella (mortadelle, stracchino, fior di latte, pistaches, mesclun), les deux aérées et croquantes, avec des garnitures pas trop compliquées mais savoureuses, faites d’ingrédients de qualité. L’ambiance étant minimaliste (c’est entre le take-away et le restaurant), après avoir mangé, nous avons fini la soirée en buvant un verre chez nous.

Mercredi soir, j’ai préparé un minestrone à l’ail des ours, en utilisant du pesto d’ail des ours que j’avais fait et mis au congélateur au printemps et en ajoutant du chou noir à la recette. C’était excellent.

Jeudi soir, nous avons mangé une fondue à Bô Noël, c’était sympa (mais elle était moins bonne que celle que je prépare à la maison avec le mélange acheté au marché chez Duttweiler).

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis à la Brasserie du Grand-Chêne. J’ai profité du banc de l’écailler qu’ils ont tout l’hiver et partagé un plateau de fruits de mer avec des amis. Ah, je regrette parfois de ne pas habiter en bord de mer… (si vous regardez bien la photo, vous verrez ma main qui attrape un oursin impatiemment !).

Sorties de novembre

Novembre et décembre c’est toujours la même chose, plein de sorties (théâtre, invitations, etc.), du coup je cuisine peu – pas assez à mon goût, même si j’aime bien toutes ces sorties !

Le weekend passé nous étions donc à Stans. Nous avons dormi au Culinarium Alpinum et y avions mangé le vendredi soir. Samedi soir, j’avais réservé dans un restaurant de Stans, Zur Rosenburg. C’était très bien, une cuisine classique pleine de goût, dans un beau cadre épuré (dans une maison ancienne, mais avec une déco très moderne), et un service avenant. Nous avons d’abord partagé deux entrées : une salade de mâche aux oeufs et au lard, et un carpaccio de cerf. Ensuite j’ai pris des côtelettes de cerf savoureuses et très bien garnies (d’ailleurs, ce restaurant propose des petites portions des plats en plus des portions normales, ce qui est une excellente idée dont nous avons profité).

Dimanche midi, sur le chemin du retour, nous avons déjeuné au Restaurant des Arcades à Avenches, qui va fermer tout prochainement malheureusement (et, paraît-il rouvrir avec une nouvelle direction en janvier 2024). J’ai d’abord pris la terrine de gibier maison, puis des filets de perche et enfin du sorbet framboise arrosé.

Dimanche soir, j’ai fait des pâtes au Stanser Fladen ramené de Stans, sa patrie d’origine. On fait comme les pâtes au Vacherin Mont-d’Or : on emballe la boîte du fromage dans du papier d’alu, 20 minutes au four, et hop, on verse sur les pâtes. Je dois dire que je préfère le Vacherin, il y a un tout petit arrière-goût un peu amer dans le Stanser Fladen que je n’aime pas trop.

Lundi soir, j’ai sorti un plat (fait de mes blanches mains il y a quelques mois) du congélateur : une poêlée d’artichauts terre et mer. Très bonne, vraiment !

Mardi soir nous avons parcticipé à un repas Qchef Italo Bassi. C’était une soirée très sympathique, nous avons fait un bon repas mais je déplore que les chefs italiens étoilés se croient obligés d’internationaliser et de compliquer leur cuisine quand ils la proposent en dehors d’Italie. Je m’explique. Le menu était le suivant – je l’ai commenté en italiques.

  • Canapés de bienvenue – très bon, rien à dire, des petites pâtes croustillantes garnies
  • Amuse-bouche : Caprese (version revisitée de la mozzarella caprese) – ravissant, mais peu de goût
  • L’oeuf croustillant, champignons, crème de parmigiano reggiano et perles de truffe noire – la mode de l’oeuf parfait commence à m’énerver un peu, même si à la base j’aime bien ça – là le plat était tout sauf mauvais mais pas exceptionnel et certainement pas très italien
  • Risotto aux gambas, artichauts et poudre réglisse – risotto pas assez moelleux, gambas peu goûteuses, et la poudre de réglisse n’ajoutait rien, au contraire, elle donnait un côté doucereux qui couvrait le reste
  • Médaillons d’agneau gratinés aux noix de cajou et raisins secs, purée de pommes de terre, céleri et son jus au gingembre – joli plat de cuisine internationale, purée sans intérêt
  • Pré-dessert : perle de vanille et pétales d’argent – un concentré de vanille, frais et agréable, pas italien du tout
  • Dessert : cube de chocolat, biscuit aux noisettes et sorbet à la framboise – bon, mais à nouveau, pas italien pour un sou

Donc, pour résumer, un repas bon et très bien fait mais sans relief et sans italianité réelle. Dommage !

En photos :

Mercredi soir, j’ai fait une côte de boeuf (cuisson lente au four à 90°) et l’ai accompagnée d’une poêlée de patates douces et haricots verts (mélange improvisé que j’ai trouvé très réussi).

Jeudi soir, après le spectacle, nous sommes rentrés chez nous et avons dégusté des mezzés libanais commandés plus tôt dans la journée au Taolé. C’est à mon sens le meilleur libanais de Lausanne, les goûts explosent vraiment dans la bouche, tout est délicieux ! J’avais pris des arayes (galettes à la viande), du houmous, de la fattouche, du moutabal, du labneh et du chou–fleur rôti aux épices. Il y avait beaucoup trop pour nous deux, pas grave, ça nous a fait le repas de midi du lendemain !

Vendredi soir, après un autre spectacle, nous avons mangé à :Maison66. Une jolie découverte, un restaurant label « fait maison » tenu, si j’ai bien compris, par un estonien et sa femme ukrainienne, très chaleureux, bien fréquenté (malgré les travaux dans la zone, qui ne sont pas près de finir et qui ne leur facilitent pas la vie), et qui sert une bonne cuisine franco-suisse (il y a quelques plats de l’est sur la carte, très peu malheureusement). J’ai pris un tartare de cerf, savoureux même si un tout petit peu trop ketchupé, et nous avons partagé des syrniki en dessert (petite crêpes tièdes très moelleuses, exquises). J’ai beaucoup apprécié d’obtenir sans problème des légumes à la place des frites (de plus, excellents, bien croquants), et de pouvoir arriver après 22h – sans parler du service et de l’ambiance, fort sympathiques.

Cuisine du monde : Pologne, Thailande, Corée…

Samedi soir, nous avons fait un repas tout à fait exceptionnel au restaurant Ô 33, à Avenches. Je ne comprends vraiment pas comment il n’a pas au moins une étoile au Michelin, alors que certains viennent de gagner une deuxième étoile pour un niveau que je trouve franchement inférieur… Je vous laisse lire et voir ce que nous avons dégusté, qui était de l’art culinaire avec un grand A, des assiettes parfaites, équilibrées, avec des saveurs à la fois franches et subtiles, bref, une merveille ! Tout ceci servi avec sourire, gentillesse et efficacité. Le couple qui tient ce restaurant l’abandonne à la fin 2024 et cherche un autre endroit, j’aimerais tellement qu’ils se rapprochent de Lausanne !

Dimanche midi, j’ai fait un poulet rôti avec de la salade de mâche. Le vrai poulet du dimanche 😀. Par contre, j’ai bêtement suivi un conseil reçu il y a quelque temps de le rôtir dans un sac de cuisson, la chair était parfaite mais la peau n’était pas croustillante du tout, c’est cher payé le four propre et l’absence d’odeur dans la maison (c’est vrai que l’odeur de poulet rôti est très agréable sur le moment, mais reste un peu trop longtemps et se propage jusqu’aux étages !).

Dimanche soir, j’ai préparé du jajangmyeon. Il était bon, mais manquait d’un petit quelque chose. Je crois qu’il aurait fallu du kimchi avec, mais je viens d’en faire (avec cette excellente recette) et il n’est pas encore prêt à déguster.

Lundi soir, j’ai fait du poulet au curry vert et aubergines, avec du riz gluant. Vite prêt et délicieux !

Mardi soir, nous étions à un repas de groupe.

Mercredi soir, j’ai grillé des kielbasa jalowcowa (je vis encore sur les provisions charcutières ramenées de Pologne il y a presque un mois !) et les ai servies avec une tortilla de patates douces que j’ai trouvée franchement sèche et peu intéressante.

Jeudi soir, nous avons fait un très agréable repas au restaurant vietnamien Chez Thoa, à Clarens. Nous avons d’abord partagé (à trois) des nems, des raviolis vapeur aux crevettes et des « crevettes enrobées », le tout très bon. J’ai ensuite dégusté des rouleaux de boeuf aux feuilles de lalot, excellents.

Vendredi soir, nous avons mangé à Stans, au Culinarium Alpinum (où nous avons passé le weekend). Nous avions, compris dans le prix du séjour, le menu « tavolata », qui se composait ce soir-là de trois entrées :

Puis une mini-soupe, un poisson, une viande et un plat au fromage :

Et enfin trois desserts :

C’était excellent, une cuisine de produits locaux avec beaucoup de verdure, des assaisonnements bien trouvés, et servi très gentiment dans un cadre assez extraordinaire (un ancien Couvent des Capucins rénové juste ce qu’il faut).

Saucisses en avalanche

J’avais ramené plein de saucisses différentes de Pologne, je les utilise !

Samedi soir, nous avons mangé chez des amis.

Dimanche midi, j’ai fait de la Kiełbasa myśliwska coupée en tranches et sautée avec des oignons, le tout ensuite mijoté dans de l’ajvar et servi avec une salade verte.

Dimanche soir, j’ai abandonné la Pologne pour le Portugal et fait une délicieuse açorda à Alentejana (j’adore ça !) mais bon, la Pologne est revenue par la petite porte car en lieu et place de chorizo j’ai utilisé de la Kiełbasa Śląska

Lundi soir, j’ai fabriqué une soupe aux champignons (pleurotes, shitakés, petits bruns) et l’ai escortée de fromages et de bon pain. J’ai fait une photo mais franchement, je vous l’épargne, c’est pas très photogénique comme plat…

Mardi soir, nous étions invités chez des amis.

Mercredi soir, retour de la Pologne saucissesque avec des pâtes à la Kiełbasa Śląska bien savoureuses.

Jeudi soir, je suis partie dans une toute autre direction, avec un couscous aux fèves et aux cardons. N’ayant pas trouvé de cardons parés et blanchis au marché, j’ai utilisé des cardons en bocal. C’était un plat vraiment délicieux, savoureux et moelleux, pour relativement peu de travail.

Vendredi soir, nous avons mangé aux Alliés. C’est vraiment toujours une valeur sûre : la salade d’automne (de mémoire, mesclun, jambon cru, figues, oeufs de caille, chanterelles) était exquise et fraîche, généreusement servie, et ensuite l’onglet de boeuf sauce aux morilles et « ratatomne » (sorte de ratatouille de légumes d’automne, excellente) était juste parfait. Pour la petite histoire, je l’ai demandé avec uniquement des légumes en lieu et place de gratin dauphinois, ce qui m’a été accordé avec le sourire, et du coup j’ai eu une très bonne compotée de choux rouges en plus de la ratatomne. Bref, que du bonheur !

Petite semaine

Entre le weekend chez un ami dans le sud de la France, deux spectacles et beaucoup de restaurants, il ne s’est pas passé grand-chose côté cuisine à la maison ! Nous sommes rentrés le dimanche soir de France, pile-poil à l’heure du repas, et j’ai vite improvisé des spaghettis aux coeurs d’artichaut (merci monsieur congélateur) et à la kabanos polonaise (pas de recette, juste de l’huile d’olive, de l’ail, des artichauts et des bouts de saucisse, le tout revenu à part, puis les pâtes ont fini de cuire dans cette « sauce »).

Le lundi soir, c’est devenu un rituel annuel, nous sommes allés manger la chasse avec des amis à l’Hôtel de France à Cuarnens (j’en parle ici, ici, ici et ici, si jamais). C’est toujours très bon, bien classique, dans ce cadre désuet qui me ravit. Cette fois nous avons été raisonnables, nous avons partagé l’entrée et le dessert ! En entrée, donc, terrine de gibier et pâté en croûte de lièvre. En plat, filet de lièvre, sauce poivrade et garniture de chasse (fruits grillés, châtaignes, choux rouges, knöpflis). Et en dessert, des raisins à la lie.

Mardi soir, avec une amie, j’ai testé le tout nouveau restaurant mexicain de Lausanne, La Esquina. Verdict : très chouette ! Un vrai mexicain, pas un tex-mex qui met du fromage fondu partout. Cocktails exquis (je recommande en particulier la Margarita au blanc d’oeuf), nourriture savoureuse, bien pimentée mais pas trop, une carte dans laquelle on peut piocher à sa faim, ambiance chaleureuse et colorée, peut-être un peu trop bruyant mais sans que ce soit insupportable, service sympathique. Nous avons partagé un chilaquile de crevettes, un ceviche de daurade (à la mexicaine, pas à la péruvienne, c’est-à-dire cuit par sa marinade dans le jus de citron), une portion de guacamole, un taco cochinita (au porc cuisson lente), un taco nopales (au cactus, surprenant et délicieux), et un excellent riz au lait en dessert.

Mercredi soir, tiens, surprise ! Un repas à la maison ! J’ai mijoté une soupe de légumes (poireaux et carottes surtout) mixée, et servi des bons fromages avec.

Jeudi soir, nous allions avec des amis au théâtre de Beausobre, ce qui est toujours un casse-tête pour manger – avant c’est trop tôt (le spectacle commençant à 20h) et stressant, le bar du théâtre est toujours pris d’assaut, et après, les restaus ont fermé leur cuisine. Nos amis ont donc pris des mezzés libanais à l’emporter, que nous avons dégustés chez eux après le spectacle.

Vendredi soir, nous avions un autre spectacle, mais cette fois à l’Octogone, ce qui est plus simple : le spectacle commence à 20h30 et il y a plusieurs petits restaurants sympa tout près. Nous avons donc mangé rapidement à la Maison Thaï. J’ai pris un excellent porc pimenté au basilic, et du riz gluant.

Agapes polonaises

Samedi soir, nous étions de retour de nos vacances en Pologne (à Varsovie et Cracovie, pour être exacte). Comme nous avions bien mangé à midi (avant de prendre l’avion du retour), j’ai tout bêtement fait des spaghettis aglio olio peperoncino.

Dimanche midi, j’ai été piocher dans mon congélateur du civet de chevreuil au chou rouge que j’avais préparé l’hiver passé, excellent ma foi.

Dimanche soir, j’ai poêlé des côtes de veau et les ai accompagnées d’une salade polonaise dont j’avais vu la recette en feuilletant un livre dans le restaurant du samedi midi : une salade de poireaux crus bonne et vite faite, à ajouter au registre des salades d’hiver à refaire.

J’ai ramené de Pologne pas mal de charcuteries, ainsi qu’un peu de fromage. Lundi soir, j’ai sorti un morceau de sanglier fumé, des petites kabanos (saucisse fines type gendarme), et un morceau d’une excellente tomme de chèvre au fenugrec, le tout escorté d’une salade de rampon.

Mardi soir, j’ai testé la buttertiflette, à savoir la tartiflette dans laquelle on remplace la pomme de terre par de la courge butternut. Verdict : délicieux ! A refaire, ça c’est sûr ! C’est aussi bon, voire plus, que la tartiflette. Bon, je vous dis tout de suite, j’ai mis bien plus de reblochon qu’indiqué (un quart de reblochon pour 4 personnes, c’était misérable).

Mercredi soir, avec des amis, nous avons testé un tout nouveau restaurant lausannois, le Beef’Or, spécialisé dans la viande rouge. J’ai pris un chuck tail flap australien d’une tendreté exceptionnelle, très savoureux, avec une béarnaise (visiblement faite au siphon) bonne mais un peu trop fluide et une excellente garniture d’oignon caramélisé, noix de pécan et Xeres. Nous avons ensuite partagé un excellent et très original dessert intitulé « L’olive », composé de caramel d’olive, pignon, glace mascarpone à l’huile d’olive et mousse au séré.

Jeudi soir, comme j’avais des Kiełbasa biała (saucisses blanches polonaises), j’ai fait du żurek, c’est-à dire une soupe-repas à base de farine de seigle fermentée (j’avais mis à fermenter la farine dès dimanche). Elle était délicieuse.

Vendredi soir, nous avons mangé dans le sud de la France, chez l’ami avec qui nous sommes allés passer le weekend.

Repas improvisés

Comme j’étais en vacances la semaine passée, cet article relate les repas de la semaine précédente, encore très estivale.

Le samedi soir, ayant très bien (et beaucoup) mangé à midi (repas chasse dans le Train des Saveurs, confectionné par le cuisinier de l’excellent restaurant Aux 2 Sapins à Montricher), j’ai simplement fait des pâtes avec une sauce ajvar-sauce tomate-Chavroux, très agréable.

Dimanche midi, j’ai confectionné (sans recette) une excellente salade de lentilles au haddock (avec une bonne vinaigrette, des échalotes et plein de ciboulette de mon jardin).

Dimanche soir, j’ai poêlé des côtes d’agneau (préalablement marinées dans un mélange Mastiha-romarin-citron-huile d’olive) et les ai servies avec des fèves (surgelées, Picard n’est plus en Suisse mais heureusement Thiriet en vend).

Lundi soir, repas rapide : ojja et haricots verts. La recette est étonnante, simple à faire et, sans être immortel, c’est bon.

Mardi soir, nous étions à une soirée avec cocktail dînatoire.

Mercredi soir, j’ai fait du boeuf mariné et grillé à la vietnamienne (que j’ai mis à mariner le matin avant de partir au travail), frais et savoureux.

Jeudi soir, après le théâtre, nous avons à nouveau mangé à Plan B (dont je parle dans cet article). Repas très agréable à 22h30, j’ai dégusté une excellente focaccia « Côte d’Azur » (mozzarella de buffle, jambon cru, roquette) (désolée, la photo est toute rose, vu la lumière qui régnait dans le restaurant).

Vendredi soir, j’ai fait une salade de moscardinis, patate douce, salade verte, oignons frais et coriandre.

Octobre, vraiment ?

Samedi soir, nous avons mangé à la Parada avec une amie. C’était tout aussi bon que la première fois (j’en parle dans cet article), service gentil, excellents cocktails, mais… je n’y remettrai plus les pieds sauf à la terrasse (où nous étions la première fois) ! Le bruit là-dedans était assourdissant, et c’est visiblement fait exprès pour « faire ambiance » (et peut-être, je vais être dure, faire tourner les tables plus vite ?), avec une musique au max. Terrible pour les oreilles et pour la conversation.

Dimanche midi, j’ai improvisé des boulettes de viande hachée grillées à la poêle, accompagnées d’une belle poêlée de champignons variés (très classique, avec échalote, persil et crème).

Dimanche soir, nous étions invités. J’avais dit que j’apportais l’entrée, j’ai donc fait un poulet bang-bang (recette chinoise) frais et savoureux.

Lundi soir, des fruits et des fromages, sur la terrasse – je crois bien que c’est la toute première fois que je mange sur une terrasse à Lausanne le soir en octobre…

Mardi soir, j’ai repris une recette faite il y a longtemps (c’est l’utilité que je tire de mon propore blog, je l’utilise comme archive des recettes que j’ai aimées, sinon j’oublie tout !), à savoir une ratatouille gitane, excellente, que j’ai accompagné de petites saucisses poêlées.

Mercredi soir, j’avais une invitée polonaise, j’ai donc décidé de lui faire découvrir la cuisine locale : papet aux poireaux et saucisse aux choux (recette tirée de l’excellent livre de cuisine suisse romande « A la mode de chez nous« ), puis gâteau du Vully (avec une recette tirée d’un petit livre très sympa devenu introuvable, « Classiques de la cuisine suisse », édité par la Coop en 2002).

Jeudi soir, j’ai présenté un carpaccio d’artichauts et de la charcuterie. C’est simple et vraiment bon (j’adore les artichauts et on est en pleine saison).

Vendredi soir, nous allions au spectacle et celui-ci se terminait très tard, nous avons donc juste grignoté quelques trucs à l’entracte.

La tiédeur de l’automne

Samedi soir, un peu de simplicité bienvenue après tous ces restaurants : une simple raclette, avec des tranches de champignon Portobello et des mini-poireaux que nous avons fait griller sur la plaque du four à raclette.

Dimanche midi, j’ai utilisé une recette d’espadon à la salsa d’avocat, mais en remplaçant l’espadon par des filets de sardine que j’ai grillés au four. Très léger et savoureux. J’ai juste fait une petite salade verte en accompagnement.

Dimanche soir, j’ai fait une brandade de morue en remplaçant la purée de pommes de terre par de la purée de haricots borlotti frais. C’était parfait.

Lundi soir, j’ai préparé une salade de poulet au maïs, à l’avocat et au miso (dans laquelle j’ai ajouté des feuilles de sucrine) très goûteuse. J’étais super-pressée, donc je n’ai pas cuit le poulet comme indiqué. J’ai cuit mes deux blancs de poulet à l’eau additionnée de gingembre et de jus de citron, et c’était impeccable.

Mardi soir, j’ai fait une causa péruvienne (au thon cette fois), c’est toujours bon.

Mercredi soir, nous avons pris part à une soirée argentine organisée par Qoqa, qui offrait le menu suivant :

  • Amuse-bouche : chipa, sauce tomates rôties
  • Entrées : empanadas avec sauce LLajua (viande de boeuf, poivrons, oignons et olives vertes, et Humita, c’est à dire maïs râpé, oignons nouveaux et tomme), et ceviche de dorade, leche de tigre, oignons rouges, patates douces, chili, coriandre.
  • Plats principaux : entrecôte « Black Angus » d’Argentine, et Vacio de Cerdo (découpe typique du flanc de porc).
  • Sauces: Chimichurri, sauce épicée Tatemada, Criolla.
  • Accompagnements:  pommes de terre rôties (au sel de paprika), carpaccio de betteraves (avec fromage, orange sanguine et oignons rouges), tomates (avec anchois, câpres, oignons rouges et basilic)
  • Dessert : panqueque avec dulce de leche et glace à la banane

C’était délicieux, avec un seul tout petit bémol, à savoir l’entrecôte juste pas assez saignante à mon goût.

Jeudi soir, j’ai cuisiné du porc au kimchi que j’ai servi avec du riz venere. Un seul mot : miam !

Vendredi soir, nous avons mangé à la Brasserie Millenium. J’ai d’abord pris leur fameux pâté en croûte (spécialité du chef, excellent, mais j’aurais apprécié un chouïa de salade verte avec), puis la quenelle de brochet aux écrevisses. Elle était délicieuse, la sauce aussi, mais malheureusement grillée à l’extérieur – j’aurais préféré qu’elle ait partout cette texture très fondante fantastique qu’elle avait à l’intérieur.

En passant par la Lorraine…

Parfois il suffit d’aller près pour voir de jolies choses… La Lorraine n’est pas une destination prisée, et pourtant ! Epinal est mignon mais peu intéressant, honnêtement, par contre Nancy et Metz sont deux très jolies villes vivantes et pleines de choses à voir (Nancy : le Musée de l’Ecole de Nancy et la place Stanislas, par exemple, Metz : des églises, des îles…).

Nancy :

Metz :

Samedi soir, nous avons mangé à la Maison dans le Parc à Nancy, une délicieuse cuisine fusion très contemporaine, dans un décor tout aussi contemporain. De nouveau, service sympathique mais souvent un peu approximatif – serait-ce la queue de comète du Covid ?

Et les desserts et mignardises :

Dimanche midi, après plusieurs infructueux essais de réservation à la dernière minute dans des restaurants entre Nancy et Metz (où nous nous rendions), nous avons finalement trouvé de la place dans une petite perle comme la province française sait en receler, la Diligence (quelques kilomètres avant Metz, à Dieulouard). Nous avons fait un excellent repas très traditionnel et généreux, et l’accueil était charmant.

Dimanche soir, à Metz, nous avons mangé au restaurant de notre hôtel (la Citadelle, que je recommande chaleureusement, confortable, bien placé, accueil adorable), appelé La Réserve. J’ai d’abord choisi une « fraîcheur de tomates anciennes et concombres » savoureuse, puis un excellent filet mignon de veau.

Lundi soir, sur la route du retour, à Montbéliard, nous avons mangé, aussi très bien, au Châtel. J’ai d’abord choisi une entrée surprenante et absolument délicieuse de truite fumée et brocolis, puis un très classique et goûteux saucisson de Montbéliard à la cancoillote.

Mardi soir, de nouveau à la maison – ce qui n’est pas désagréable, au contraire – j’ai préparé des escalopes de veau tandoori (marinées comme du poulet tandoori, puis passées à la poêle) avec d’excellentes tomates ramenées d’Aoste et garnies de lamelles d’oignon. La photo fait un peu désordre après tous ces jolis plats de restaurant, mais je vous assure que c’était très bon 😉.

Mercredi soir, j’ai poêlé une belle entrecôte et l’ai escortée de shiitakés et salicornes (j’ai utilisé des champignons frais, et donc les ai cuits seulement 10 minutes avant de leur ajouter les salicornes). C’était excellent, et l’accompagnement donnait une touche terre-mer très réussie au tout.

Jeudi soir, nous avons mangé chez Magna Grecia à Renens, dans le cadre d’une soirée organisée par l’Enoteca Capponi, un très bon repas italien classique. Le menu était le suivant :

Vendredi soir, nous avons mangé avec une de mes cousines et son époux à la Brasserie Grand-Chêne. J’ai pris le porc iberico au houmous et petits pois, suivi de crêpes Suzette. C’était franchement délicieux, mais la portion de porc et surtout d’accompagnement (quelques grammes de houmous, un peu d’excellents petits pois frais) était franchement insuffisante, surtout que les prix ont pris l’ascenseur et sont, à mon sens, clairement exagérés.