Autour de Pâques

Ayant passé un très long weekend de Pâques à Londres, voici un article pour les deux semaines autour de celui-ci, que je sépare en deux parties : restaurants et cuisine maison.

Restaurants

Nous avons surtout, bien évidemment, été au restaurant à Londres, mais tout de même, auparavant, nous avons fait une expérience à Lausanne.

Le Stamm, soirée Qoqa « Pizzas »

Une très belle et bonne soirée, pendant laquelle nous avons pu déguster des pizzas fantastiques, d’une qualité et d’un goût exceptionnels (avec de la pâte incroyable), et de plusieurs obédiences : romaine, sicilienne, napolitaine.

Restaurant 1890 (Londres)

Un des restaurants du Savoy London, présidé par le fameux Gordon Ramsay. Restaurant gastronomique, assez petit, et, franchement, juste… parfait. Ambiance tamisée, décoration superbe (ah, les lampes…), service attentif et gentil, et une cuisine d’une qualité incroyable : du classique légèrement revisité, dans le respect de la cuisine française de tradition (le restaurant se réclame d’Escoffier, qui fut cuisinier au Savoy London à l’ouverture de celui-ci), une cuisine à la fois légère et riche, des goûts très structurés. De plus, nous avons choisi le « underwater wine pairing » et avons pu goûter à une série de vin portugais submergés (plus de détails dans cet article, si cela vous intéresse) absolument fascinants.

Tamarind Kitchen (Londres)

Un restaurant indien moderne bistronomique, ouvert de plus assez tard le soir, vraiment très très bon.

Hide (Londres)

Un restaurant dont je parle dans mes adresses à Londres. Nous avons, comme toujours, choisi le menu dégustation, et c’était, comme toujours, exceptionnel. Nous sommes sortis ravis et avec un compte en banque nettement amoindri 😁.

Coya (Londres)

Aussi un de nos restaurants fétiches à Londres, voir ici. Nous y étions cette fois le vendredi midi (le soir et le weekend c’est très très bruyant), et nous avons pris le menu dégustation, très bon rapport prix-plaisir.

Meeting Noodles (Londres)

Une bonne surprise, un petit chinois trouvé par hasard à midi, sans prétention, et c’était excellent. Nous avons pris une formule de midi (entrée et plat) plus un plat, et avons tout partagé.

Colonel Saab (Londres)

Encore une bonne surprise, aussi par hasard à midi. Un indien moyenne gamme excellent. Tout était vraiment très bon. J’ai particulièrement apprécié les épinards, il faut que je trouve une bonne recette pour les cuisiner.

Amaya (Londres)

Encore un de nos restaurants préférés, mentionné dans ma liste. Nous avons été sages et n’avons pas pris le menu cette fois, sous peine d’explosion…

Cuisine maison

J’ai surtout cuisiné des plats bons mais simples, la plupart du temps sans recette :

  • Croque-monsieurs au chèvre et pesto de rucola
  • Ailerons et manchons de poulet à la friteuse sans huile (accompagnés de salade verte)
  • Scaloppine al limone avec asperges vertes rôties
  • Cocido « style portugais » aux pois chiches et au chou frisé
  • Pâtes mano negra (voir cet article)
  • Moules au curry et fondue de poireaux (voir cet article)
  • Suprêmes de pintade à la crème, asperges vertes rôties
  • Ceviche de snapper à l’avocat et à la grenadille, salade verte
  • Tranches de porc panées accompagnées d’un mélange chou-champignons (très bon mélange, d’ailleurs, à refaire)

Londres-Lausanne

Comme raconté dans mon précédent article, nous étions donc à Londres pour un long weekend de Pâques.

Après Amaya et Tamarind Kitchen, nous avons mangé samedi midi chez Coya Mayfair. Coya Mayfair, c’est toute une histoire : l’endroit est beau, le public et l’ambiance complètement décalés par rapport à nous (ou plutôt, c’est nous qui sommes complètement décalés par rapport à eux) – des jeunes et riches beautiful people qui adorent frimer, tout ça avec une musique beaucoup trop forte. Pourquoi y allons-nous alors ? Parce que la nourriture est divine. D’habitude nous y allons un midi de semaine, ce qui réduit notablement le niveau de la musique, mais là il y avait une si belle offre de brunch… Disons que ça valait le coup (mais la prochaine fois nous retournerons à Coya City où nous sommes déjà allés une fois – même nourriture, ambiance beaucoup plus « normale » et moins étourdissante). C’était absolument sublime, comme toujours.

Samedi soir, ceinture : nous avions déjà expérimenté le brunch chez Coya et savions que le soir nous n’aurions pas faim, nous avions donc des billets de théâtre et basta !

Dimanche midi, nous avons mangé chez Dishoom Carnaby. Comme je l’ai dit dans mon dernier article, c’était bon, mais pas incroyable, et assez cher pour ce que c’était.

Dimanche soir, nous nous sommes extatiquement ruinés chez Hide Above – cuisine anglaise hyper-sophistiquée, avec un zeste de fusion, un pur délice (sauf le dessert, une glace au chocolat blanc sans intérêt).

Lundi soir, nous étions dans l’avion du retour et avons mangé un fade sandwich acheté à l’aéroport.

Le reste de la semaine, j’ai décidé de ne rien acheter (sauf du pain) et de taper dans mes réserves.

Mardi soir, j’ai donc fait d’excellents spaghettis à l’encre de seiche avec une sauce crevettes/cognac/clotted cream (on trouve de la clotted cream à la Coop, rendez-vous compte !).

Mercredi soir, j’ai servi des épinards à l’huile d’olive et aux oignons frits avec un petit pâté du Périgord et du magret fumé.

Jeudi soir, nous avons mangé une fondue moitié brebis moitié vache. Je ne l’ai pas trouvée sensationnelle (alors que j’aime beaucoup le fromage de brebis).

Vendredi soir, nous avons retrouvé des amis à l’Hôtel Dupeyrou (à Neuchâtel). Nous avons mangé une cuisine qui mériterait un peu de simplification, mais qui est très savoureuse.

British Food

Cette semaine, non seulement j’ai continué à utiliser le livre « Eat » de Nigel Slater dont je parle dans mon précédent article, mais nous sommes partis à Londres jeudi matin pour un long weekend de Pâques. On peut donc dire que nous avons été très British, même si à Londres, nous avons surtout mangé « ethnique », comme on dit…

Samedi soir, avec des amis, nous sommes retournés au Guillaume Tell, où nous allons depuis une vingtaine d’années et qui est toujours une merveille. En images :

Dimanche midi, j’ai fait simple, à savoir salade verte et charcuterie : une terrine de foie gras d’oie ramenée d’Alsace, et un magret fumé exceptionnel de chez la Mère Gaud.

Dimanche soir, une recette de Nigel Slater pas mal mais pas fantastique non plus : du secreto de porc à la moutarde (la recette d’origine prévoyait du filet d’agneau, je l’ai adaptée pour le porc en augmentant un peu le temps de cuisson), et des épinards frais au beurre.

Lundi soir, des asperges vertes sauce hollandaise. J’ai essayé la recette Serious Eats pour la Hollandaise, sans aucun succès. Pour finir je l’ai passée au siphon, ça allait mais elle n’était pas totalement réussie. Décidément, le mixer plongeur ne me réussit pas pour les sauces – je n’arrive pas non plus à réussir une mayonnaise avec cette méthode.

Mardi soir, j’ai fait du porc au miso de Nigel Slater (en utilisant une belle côte de porc toscan – la recette est introuvable online) et l’ai accompagné de feuilles de moutarde chinoise sautées et d’une patate douce au four. J’ai ainsi découvert la moutarde chinoise, c’est délicieux, pas du tout amer, à peine piquant et bien herbacé.

Mercredi soir, j’ai encore utilisé « Eat » et préparé un plat d’aubergines et pois chiches, pas mal sans être extraordinaire, que j’ai accompagné de fromage.

Jeudi soir, nous étions donc à Londres. Nous avons quelques restaurants fétiches à Londres, dont Amaya chez qui nous avons mangé jeudi soir, ainsi que Coya où nous avons brunché samedi midi et Hide où nous nous sommes délicieusement ruinés dimanche soir et dont je vous parlerai la semaine prochaine.

Donc, jeudi soir, repas somptueux chez Amaya. Nous avons choisi le menu dégustation. En images :

Vendredi soir, après le théâtre, nous avons testé un restaurant que nous ne connaissions pas, situé dans Soho et qui sert tard, le Tamarind Kitchen. Il s’agit d’un restaurant indien dans la gamme moyenne (Amaya étant nettement haut de gamme), qui sert une excellente cuisine indienne modernisée. C’est à peine plus cher que Dishoom (chaîne de restaurants indiens très à la mode à Londres en ce moment) et bien plus recherché. Nous avons partagé un sweet potato chaat et des vegetable sheesh kebabs, puis du loup de mer grillé (exceptionnel) et du jarret d’agneau hyderabadi.

Pêle-mêle

Je n’ai pas été très assidue sur ce blog, c’est le moins qu’on puisse dire. Des absences (dont un long weekend de Pâques à Londres, très agréable), une flemme généralisée (j’accuse ce printemps froid qui me déboussole), bref, aucune excuse en vérité…

Je vous fais un petit pêle-mêle « best of » de ces dernières semaines, pour la peine.

En cuisine

Un filet de brochet (du lac de Neuchâtel) à la plancha, arrosé de beurre blanc à la crème (ce que j’appelle un beurre nantais, c’est plus léger, plus stable et tout aussi bon) et accompagné de petites pommes de terre rôties et de barba di frate blanchie puis revenue une minute ou deux dans un peu d’huile d’olive – divin !

Du zhug, que j’ai servi tout d’abord avec des tranches de porc poêlées et des légumes grillés, puis quelques jours après avec des steaks de boeuf, et enfin en pesto (additionné, comme il se doit, de Parmesan et petites graines moulues) avec des pâtes. C’est une sauce pleine de saveurs et très versatile, que j’ai beaucoup appréciée (je l’ai faite sans huile, comme le suggérait un des commentaires de la recette).

Un délicieux pilaf de freekeh (accompagné de charcuteries).

Une entrée en duo : bavarois d’asperges et salade de César d’asperges crues, étonnante et excellente.

Un rapicolant féroce de morue et d’avocat, accompagné d’une salade de jeunes pousses et de tomates cerises.

Un très bonne soupe colombienne au poulet et à l’avocat (je n’aurais jamais pensé à mettre de l’avocat dans une soupe, mais ça fonctionne vraiment bien).

Un repas à quatre, avec une entrée de rillettes de lapin, suivies d’un byriani d’agneau (recette du livre « La cuisine indienne légère« , il était parfaitement réussi et délicieux, à ma grande joie, je dois dire que je n’étais pas très sûre de moi sur ce coup-là), et en dessert de la crème de mangue à la cardamome.

Au restaurant

D’excellents intestins de porc sautés, visiblement d’abord frits puis cuisinés avec des oignons, des concombres et du piment, au Bambou d’Asie.

Une jolie découverte à Evian, un restaurant créole, Un Amour de Fourchette, tout petit, joliment décoré, avec une patronne charmante et une excellente cuisine. Nous avons tout d’abord partagé des accras de morue aériens et savoureux (parmi les meilleurs que j’aie jamais mangés, et j’en ai mangé pas mal…), puis partagé à nouveau un plat de rougaille saucisses et un plat de filet de daurade sauce chien.

Un excellent repas entre amis au Nandanam, où je me suis régalée de calamars au piment puis de grosses crevettes au gingembre et au piment (mais qu’est-ce qui vous fait penser que j’aime le piment ?!?).

Et si vous voulez connaître nos turpitudes culinaires à Londres, j’ai mis à jour ma page de restaurants londoniens.

London Eating

Nous avons passé la période de Pâques à Londres. Il faisait froid, un peu gris mais pas pluvieux, nous avons marché, beaucoup marché, vu de belles choses (en explorant des endroits moins connus comme la Leighton House et la Dulwich Picture Gallery), fait du shopping et très, très bien mangé. Londres est une des capitales mondiales des bons restaurants, c’est confirmé. Oui, cela a son prix, mais bon, ce qu’on a économisé en n’allant pas à l’autre bout du monde on l’a dépensé en bons repas (faut bien que je nous trouve une excuse, hein…). Voici donc un tour d’horizon de nos folies gustatives londoniennes.

Et pour le plaisir de vos yeux, quelques photos de la ville :

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Délices londoniennes, légumes printaniers

Les deux semaines qui viennent de s’écouler ont été coupées par un superbe long weekend de l’Ascension passé à Londres.

Première semaine

Le samedi soir, nous avons mangé chez Gina Ristorante. Voilà encore un bon restaurant italien dans les environs de Lausanne (même si c’est aussi une pizzeria). Nous étions trois, nous nous sommes partagés un grand antipasto della casa plein de bonnes choses (caponata, bruschetta, burrata, etc.). Ensuite, j’ai pris des scialatelli (pâtes fraîches du sud de l’Italie) à la N’duja calabraise (qui est une pâte de saucisse piquante à tartiner) absolument excellente (mais j’avais bien hésité avec la marmite de Portofino – rascasse, moules, palourdes, calamars, gambas, artichauts et pommes de terre – qui avait l’air vraiment délicieuse dans l’assiette de mon voisin).

Dimanche midi, j’ai fait une soupe aux nouilles, crevettes et asperges que j’ai trouvée banale – pas mauvaise mais banale, il y manquait le petit plus qui fait la différence entre bof et bon.

Dimanche soir, j’ai à nouveau utilisé le livre d’Ottolenghi que j’avais si bien exploité la semaine d’avant, et servi des œufs braisés à la viande hachée (j’ai eu la flemme de hacher de l’agneau et donc utilisé du bœuf haché), c’était excellent.

Lundi soir, rentrée tard, j’ai préparé une salade rapide aux petits pois, artichauts et chèvre qui était vraiment délicieuse.

Mardi soir, pour utiliser la belle oseille qui a la gentillesse de pousser sans aucun soin de ma part dans mon jardin, j’ai fait une quiche à l’oseille qui était vraiment extra (et temps de préparation vraiment minimal, on ne précuit même pas l’oseille !). Je l’ai servie avec une salade de tomates à la vanille.

Mercredi soir, nous étions à Londres et avons commencé la tournée des restaurants en fanfare avec Dabbous. Dabbous est un restaurant de cuisine « moderniste » (je ne sais pas si c’est une appellation contrôlée, mais je trouve qu’elle décrit bien la chose) situé dans le quartier de Fitzrovia, qui a une belle réputation et que l’on m’avait recommandé. Nous y avons incroyablement bien mangé, pour un prix très raisonnable, en prenant le menu dégustation en 7 plats. C’est une nourriture aérienne, parfumée, qui travaille sur les alliances et contrastes de textures, de températures et de goûts de manière très maîtrisée – si vous avez l’occasion d’y aller, n’hésitez pas ! Mention spéciale pour le plat de « Mixed alliums in a chilled pine infusion » (« divers bulbes dans une infusion froide de pin ») et pour le veau effiloché aux asperges.

Jeudi soir, nous avons testé le restaurant du Mandarin Oriental, tenu par le très célèbre Heston Blumenthal, Dinner by Heston. Je dois avouer avoir été un peu déçue, même si nous avons bien mangé – étant donné la réputation du chef, j’en attendais plus. La carte se compose exclusivement de plats très anciens trouvés dans des livres de cuisine des siècles passés puis retravaillés et modernisés, ce qui en soi est très intéressant. En entrée, nous avons testé ce qui est, je crois, la recette la plus connue du restaurant, le « meatfruit ». Il s’agit d’un pâté à base de foie gras, façonné de manière à ressembler parfaitement à une mandarine. C’est très joli et amusant, mais franchement, au goût, c’est le type de pâté que je sais faire sans trop de travail. Par contre, nous avons aussi pris une salade tiède de salsifis, sot-l’y-laisses de poulet, moelle et raifort qui était délicieuse :

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Nous nous sommes ensuite partagé deux plats, du « pigeon épicé » très bien fait et du porc ibérique bien moelleux. Le serveur nous avait conseillé de commander des accompagnements, ce que nous avons fait et qui s’est révélé totalement superflu, les plats étant servis avec de jolies garnitures de légumes. De plus, les haricots verts à l’échalote étaient très bons mais mes pommes de terres vapeur « Jersey Royal » étaient insuffisamment cuites. Nous avons terminé le repas avec le dessert signature de la maison, le « Tipsy Cake », une sorte de gâteau arrosé cuit en mini-cocotte, délicieux, et le « Sambocade », sorte de cheesecake au lait de chèvre, très agréable.

Les lampes du Dinner by Heston (ou comment faire du design avec des moules à charlotte !)

Les lampes du Dinner by Heston (ou comment faire du design avec des moules à charlotte !)

Vendredi soir, nous avons testé un restaurant que j’avais trouvé dans la liste des « 20 meilleurs restaurants indiens modernistes de Londres » du site TimeOut, le Painted Heron. Je n’ai qu’un mot pour le décrire : miam ! C’était vraiment un repas fantastique. A trois, nous nous sommes partagé des entrées : un grand assortiment de fruits de mer (des sublimes coquilles Saint-Jacques juste snackées, des petit calamars tout tendres et délicieux dans une sauce courte, des crevettes, du poisson) et des « crab cakes » exquis. Puis chacun a pris son plat – mon rack d’agneau frotté aux épices était à se relever la nuit, accompagné d’excellents légumes. Nous avons aussi testé divers riz et naans, tous plus délicieux les uns que les autres, et finalement, satisfaits et le ventre rebondi, nous avons fait l’impasse sur le dessert. C’est vraiment un endroit à recommander, avec des aromatisations et cuissons parfaitement maîtrisées.

Deuxième semaine

Samedi soir, j’avais réservé pour le « post-théâtre » dans un restaurant qui sert vraiment tard (ce qui n’est pas si courant à Londres, curieusement), le Skylon Grill. Nous avons bien mangé, il s’agit d’une belle cuisine de facture très classique. J’ai commencé par un cocktail de crevettes très frais et bien exécuté, et commandé ensuite une belle sole grillée, servie entièrement pelée, avec un excellent beurre blanc (qui m’a été, sur demande, resservi sans problème, la première portion étant fort petite).

Dimanche midi, comme notre avion partait en début d’après-midi du Terminal 5 de Heathrow, nous avons mangé au Gordon Ramsay’s Plane Food, qui se trouve après le passage de la sécurité, ce qui est bien pratique, et sert une cuisine très plaisante, ce qui n’est pas si courant, hélas, dans les aéroports. J’ai pris une grande salade de César au poulet très bien faite, et nous avons partagé un délicieux Banana sticky toffee pudding en dessert.

Dimanche soir, arrivés tard à la maison (ah, les joies du transport aérien et de ses retards…), nous sommes ressortis illico pour aller manger un plat–dégustation à l’Abyssinia. C’était bon, comme toujours, et gentiment servi, aussi comme toujours.

Lundi soir, je n’avais que peu de temps, j’ai fait des crevettes à l’ail et du yaourt d’aubergines (pour lequel j’ai utilisé des tranches d’aubergines grillées surgelées). C’était très bon, surtout si l’on pense que j’y ai passé moins d’une demi-heure.

Mardi soir, j’ai improvisé un risotto aux fèves et jambon cru (j’avais un talon de jambon cru espagnol, il a fini sa carrière glorieusement dans ce plat). J’en profite pour exprimer ma jubilation en apprenant que Picard Surgelés s’est, enfin, installé en Suisse ! Il y a maintenant un magasin Picard à Prilly, dans la toute nouvelle Coop. Picard, que je connais pour l’avoir pratiqué en France, son pays d’origine, propose beaucoup de plats cuisinés, qui ne m’intéressent pas, mais aussi un énorme choix de légumes et purées de légumes non assaisonnés (dont des fèves pelées, oui, vous avez bien lu, pelées, le paradis !), que j’adore et qui permettent, surtout en hiver, de manger des bons légumes même quand on a très peu de temps. Je n’attendais qu’une chose, c’est que l’enseigne débarque en Suisse, eh bien c’est fait ! Je vais en faire bon usage, ça c’est sûr.

Mercredi soir, j’ai servi une grande salade verte aux asperges, lard grillé et œufs mollets. J’en profite pour vous donner un petit truc que j’emploie depuis des années pour griller les tranches de lard en évitant de les cramer et de repeindre la cuisine à la graisse de porc : le micro-ondes ! Dans une grande assiette, vous posez plusieurs couches de papier ménage (3 ou 4), puis le lard en fines tranches (elles peuvent se chevaucher légèrement, mais pas trop), et hop, au micro-ondes à pleine puissance. Selon la puissance de votre four à micro-ondes, il faudra entre 2 et 4 minutes pour obtenir des tranches parfaitement grillées – j’y vais par incrément d’une minute.

Jeudi soir, j’ai fait une quiche aux courgettes et au lait de coco excellente. J’avais mangé récemment un curry de courgettes au lait de coco que j’avais trouvé fantastique, ce qui m’a fait rechercher des recettes alliant ces deux ingrédients, et trouver cette recette sur Marmiton. Je ne peux que la recommander ! Je l’ai accompagnée d’une simple salade de haricots verts, petits pois et avocats.

Vendredi soir, nous avons très bien mangé au QG, dont j’ai déjà parlé dans un autre billet. Mon entrée d’asperges vertes et champignons était vraiment exquise (et je n’aurais pas pensé à marier ces deux ingrédients), j’ai pu demander le loup à la plancha façon grenobloise sans câpres (un des rares ingrédients que je n’aime pas) et il était excellent :

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Nous avons arrosé ces plats avec un sympathique Ribeira del Duero appelé poétiquement « L’Arte de Vivir » (l’art de vivre) :

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Nous avons finalement partagé un brownie aux noix de pécan caramélisées qui valait le détour.