Sur la terrasse

Enfin, cette semaine, nous avons pu user et abuser de notre terrasse ! Les chats étaient ravis (ils adorent nous voir au jardin ou à la terrasse, c’est comme s’ils nous accueillaient sur leur territoire).

Samedi soir, j’ai fait un Poke Bowl à l’avocat et au thon mariné qui était excellent – en fait, il s’agit d’un petit cousin du Chirashi Sushi  assaisonné différemment. En plus, c’est joli :

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Dimanche midi, nous étions invités dans ma belle-famille.

Dimanche soir, j’ai fait des filets de julienne aux épices et à la noix de coco, avec une julienne de carottes et courgettes poêlée (une double julienne, c’est rigolo !).

Lundi soir, j’ai servi (car on ne peut pas appeler cela cuisiner) du jambon cru, de la burrata, du melon et des tomates assaisonnées d’une vinaigrette à l’ail.

Mardi soir, j’ai fait la très fraîche salade de poulet et mangue de Nigella Lawson dans Forever Summer.

Mercredi soir, j’ai concocté des pâtes au pesto (maison le pesto – je ne supporte pas le pesto en bocal, qui n’a aucun goût, donc soit je le fais moi-même, soit je l’achète en sachet au rayon frais). J’ai servi ces pâtes selon la tradition génoise, en faisant cuire en même temps des petits cubes de pommes de terre et des haricots verts.

Jeudi soir, j’ai servi une salade de haricots borlotti (frais, préalablement cuits à la marmite à pression puis refroidis), tomates, tomates séchées et feta. J’ai fait une vinaigrette mixée incorporant du romarin et de l’ail frais, bien réussie, et j’ai servi du jambon cru à côté.

Vendredi soir, nous avions un invité. Nous avons mangé en entrée du guacamole au piment chipotle, puis des côtes de porc marinées grillées (mais sans la sauce prévue) et de la panzanella (recette tirée de ce livre, que j’ai depuis très longtemps), et en dessert une excellente salade de fruits.

En route vers l’été

Samedi soir, j’ai grillé des coquelets en crapaudine marinés au citron, que j’ai accompagnés d’houmous à la coriandre (ma recette habituelle d’houmous, à laquelle j’ai ajouté un énorme bouquet de coriandre au moment du mixage).

Dimanche midi, j’ai fait ce grand classique français qu’est le boudin pommes en l’air. Le boudin était français, et ne trouvant pas de reines des reinettes, j’ai pris des pommes Ariane qui étaient parfaites (elles iraient aussi très bien pour une tarte Tatin, elles restent intactes à la cuisson et ont ce goût fruité et acidulé qui convient bien à la préparation).

Dimanche soir, j’ai fait, à la demande de mon fils cadet qui vient de fêter son anniversaire, un filet de bœuf Wellington et une salade verte.

Lundi soir, j’ai à nouveau fait usage du grill avec des steaks grillés à la coriandre, escortés d’une savoureuse salade mechouia.

Mardi soir, j’ai mangé avec des amies à l’Aperitivo. J’ai d’abord choisi un carpaccio de veau (généreux et excellent, posé sur un lit de rucola et surmonté d’écailles de Parmesan), puis un plat qui a piqué ma curiosité, à savoir des spaghettis carbonara aux vongole. Il paraît que c’est un plat typique de la région d’origine du patron (quelque part en Calabre si mes souvenirs sont bons), une carbonara sans lard à laquelle on ajoute des vongole. C’était bon, mais je ne suis pas vraiment convaincue de l’alliance Parmesan/vongole, je dois dire.

Mercredi soir, j’ai cuisiné du poulet au miel et à l’ail, et une cocotte de champignons de Paris et de pommes de terre nouvelles.

Jeudi soir, comme il me restait des saucisses chinoises d’une semaine précédente, j’ai mitonné un riz sauté aux saucisses chinoises très satisfaisant.

Vendredi soir, nous avons mangé à l’Aquatis. Il s’agit là du restaurant de l’hôtel situé juste à côté du futur aquarium de Lausanne (qui ouvre en 2017). C’est un endroit vaste et décoré de manière très moderne (peut-être presque trop, il y a un côté un tout petit peu impersonnel), qui propose une cuisine française contemporaine très intéressante. En entrée, j’ai commandé les « Lichettes de veau ravigotées, radis green meat, huile de persil, condiment citron », une entrée froide très agréable composée de veau cuit coupé fin, de tranches de radis légèrement vert très rafraîchissantes, et d’une sauce genre Gribiche. Ensuite, nous nous sommes partagés une « Entrecôte rassie, sur os, rôtie, sauce chimichurri, mousseline de pommes de terre et salade criolla », un plat splendide composé d’une belle entrecôte servie saignante, comme commandé, d’un grand bol de sauce chimichurri maison et savoureuse, d’un plat de purée de pommes de terre et d’une superbe salade fraîche très bien assaisonnée. Vu les quantités, nous n’aurions, je dois dire, pas eu besoin d’entrée !

Pivoines, sardines et couscous

J’ai eu la surprise de découvrir quelques très belles pivoines dans mon jardin, le buisson qui était resté désespérément stérile ces dernières années ayant décidé de s’y remettre ! Je ne résiste pas à l’envie de vous gratifier d’une photo du joli bouquet que j’en ai fait (et oui, c’est ma cuisine délicieusement et très habituellement bordélique en arrière-plan) :

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Samedi soir, nous avons fait un superbe repas au Restaurant du Jorat. Nous avons pris le menu surprise. En première entrée, nous avons eu le « Petit Suisse végétal parfumé à l’huile de truffe blanche et céleri pomme », très étonnant (à base de quoi était le « petit suisse », aucune idée, et j’ai oublié de demander, mais il était onctueux et savoureux, relevé par la truffe). En deuxième entrée, du saumon mi-cuit à la crème de petits pois. Le plat était une « épaule d’agneau de lait confite au thym et son coulis d’ail des ours » superbe, moelleuse et généreusement servie. Ensuite, nous avons (pure gourmandise !) dévalisé le plateau de fromages, puis dégusté un spectaculaire « Concorde de M. Lenôtre et son sorbet de cacao » comme dessert, le Concorde étant un gâteau à base de meringue chocolatée et de mousse au chocolat élaboré par Lenôtre pour l’inauguration de l’avion du même nom en 1969.

Dimanche midi, nous avons fait un tour à la « Fête de la Sardine et du piment » dont parle très bien Guérilla Gourmande dans cet article. Une assiette de sardines grillées et une de piments padròn frits chacun, un coup de rouge espagnol, c’était très agréable !

Dimanche soir, j’ai fait des pâtes de riz sautées aux aubergines excellentes, très fondantes et goûteuses.

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Lundi soir, j’ai testé une recette qui m’avait intriguée, des blancs de poulet en escabèche. Eh bien c’est à refaire, c’était vraiment exquis ! Ma seule modification à la recette porte sur le temps de cuisson auquel je rajouterais 5 minutes, j’ai dû recuire légèrement (au micro-ondes) une partie des tranches de poulet à la dernière minute, elles étaient franchement trop roses. J’avais fait une salade de pomme de terre nouvelles et fenouil (cru) à l’huile de pistache en accompagnement, excellente !

Mardi soir, j’ai testé notre splendide nouveau grill (un Camping Gaz à brûleurs latéraux) et grillé des tranches de cou de porc marinées (24h dans un mélange d’huile d’olive, ail et coriandre mixés), avec lesquelles j’ai servi une salade de poireaux à la crème acidulée. Notre grill est à l’abri sur une terrasse couverte et vu le temps, nous avons mangé à l’intérieur, snif…

Mercredi soir, j’ai fait un couscous rapide. C’est un peu moins bon qu’en recette traditionnelle, mais pour un soir de semaine, c’est parfait !

Jeudi et vendredi soir, nous étions invités.

Et il pleut à la Saint-Médard…

Samedi soir, nous avons mangé au Jasmin, restaurant vietnamien près de chez nous mais que nous avions un peu oublié. Eh bien, nous avions tort ! Nous avons très bien mangé : des beignets d’aubergine au porc délicieux (servi avec des feuilles de salade et des herbes), des cuisses de grenouille marinées frites savoureuses et bien croustillantes, de la salade de porc haché au piment (servie avec des immenses chips de crevette) excellente, tout cela en entrée. Les plats ne déméritaient pas non plus : un canard piquant aux légumes parfait, plein de goût et où les légumes ne jouaient pas un simple rôle de figuration, des travers de porc juteux et bien assaisonnés, du porc au citron et piments exquis, et du canard à l’ananas qui était bon (mais probablement le plat le moins intéressant des quatre), le tout accompagné de riz parfumé à volonté. Il ne leur reste plus qu’à rafraîchir le décor et enrichir un peu leur carte des vins, et ce sera un 10/10 !

Dimanche midi, j’ai anticipé le beau temps (quel beau temps, au fait ?) et préparé une salade poulet/avocat/tomates/coriandre avec une sauce mayonnaise/jus de gingembre/citron vert/huile d’argan (la reine de la barre oblique, c’est moi !).

Dimanche soir, nous avons fait un excellent (et très copieux) repas au restaurant de l’Hôtel Swiss Majestic, le « 45 ». J’ai pris le petit Camembert rôti au miel en entrée (excellent, mais portion de déménageur !), et ensuite une côte de veau parfaite, bien rôtie et rosée à l’intérieur, accompagnées d’asperges vertes et blanches et d’une purée de pommes de terre violettes (un peu fade et superfétatoire, la seule et minuscule fausse note), le tout superbement arrosé d’un Bandol rouge du Domaine de Terre Brune 2009. Nous étions idéalement placés devant les baies vitrées, nous avons pu profiter de la vue exceptionnelle

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Lundi soir, j’ai voulu essayer une variation de la pizza : la pizza roulée. Grosso modo, on étale tous les ingrédients sur la pâte (en l’occurrence, tomates pelées hachées, poivrons en lamelles revenus à la poêle, mozzarella et salami), on roule serré et on coupe des « tranches » de quelques centimètres d’épaisseur, puis on dispose ces tranches à plat dans la plaque et on cuit comme d’habitude. Bilan : c’est nettement plus long à faire que la pizza classique et ça n’est pas meilleur. Par contre, c’est probablement plus pratique si on veut servir la pizza en mode buffet.

Mardi soir, j’ai cuisiné un riz aux saucisses chinoises un peu décevant (un peu fade, pour tout dire) et des pak choi sautés à la sauce huître. Je crois que je vais utiliser le reste du paquet de saucisses chinoises dans un riz sauté.

Mercredi soir, vite fait avant le concert de Cœur de Pirate au Festival Pully Lavaux à l’heure du Québec, nous nous sommes partagés une assiette de filets de perche frits accompagnés de frites au bar du festival.

Jeudi soir, j’ai fait un gratin de polenta aux côtes de bettes, fromage et chorizo. J’en avais déjà fait un il y a peu, mais comme tout le monde avait beaucoup apprécié, donc rebelote !

Vendredi soir, très tard, après le magnifique concert de Lynda Lemay (toujours au Festival Pully-Québec), nous avons mangé dans le seul (en tout cas à ma connaissance) restaurant de Lausanne qui sert toute la nuit, le Broadway Av. Ce n’est pas de la grande cuisine, mais mes gambas ail et piment étaient très bonnes, escortées de frites et de petits légumes croquants, et le cadre et l’accueil sont sympas.

Il pleut sur Lausanne

La pluie me bouffe mon inspiration, je dors debout, je n’ai même pas eu le courage d’écrire ici le weekend passé, bref la honte. Voici donc un récapitulatif sur deux semaines.

Première semaine : il pleut

Samedi soir, nous avons mangé chez Suku’s Restaurant. J’ai pris une salade de bœuf au gingembre, très fraîche et revigorante, puis un rack d’agneau grillé aux épices, et en dessert un tout simple et délicieux lassi à la mangue. Je vous renvoie à l’article que Guerilla Gourmande a écrit sur ce repas, et qui en parle très bien !

Dimanche midi, j’ai fait une brandade de morue, que j’ai accompagnée de polenta grillée et d’une salade de betteraves aux oignons frais. J’avais eu beau dessaler la morue pendant 24h en changeant l’eau 5 ou 6 fois, elle était encore un peu trop salée, malheureusement.

Dimanche soir, j’ai servi des tranches de porc marinées (au vin blanc, jus de citron et paprika) et grillées, avec salade de lentilles et de bettes. J’ai trouvé les grillades un peu sèches, je suis toujours à la recherche de « la » méthode pour faire des grillades de porc aussi bonnes que celles que l’on mange dans les restaus portugais.

Lundi soir, j’ai improvisé un tartare de thon à la mangue (avec aussi du citron vert, du jus de gingembre et de l’oignon frais), accompagné d’une salade verte et de bon pain de la boulangerie Grin (en haut de la rue du Valentin, leur mi-blanc au levain est un délice).

Mardi soir, j’ai servi des asperges vertes sauce Parmesan et huile d’olive (si on peut appeler ça une sauce – mais c’est drôlement bon !), des artichauts frits (à la friteuse Actifry) et un assortiment de fromages italiens. Je survalide les artichauts frits à l’Actifry, ils étaient parfaits, avec les feuilles bien croquantes, presque comme des chips, et le cœur tout tendre.

Mercredi soir, j’ai fait un attiéké garni. C’est simple et délicieux. La seule chose compliquée c’est de trouver de l’attiéké, donc de localiser une bonne épicerie africaine. A Lausanne j’en connais trois : une dans la gare, juste à l’entrée, la deuxième au bas de la rue de la Borde, et la troisième rue du Tunnel, juste à côté de Chez Xu.

Jeudi soir, avec une amie, nous avons mangé au tout nouveau restaurant Fusion. L’endroit est superbe, très moderne, décoration noire et banquettes turquoise, et le service, après avoir été un peu raide au tout début, est très vite devenu absolument charmant (et très efficace). En entrée, nous nous sommes partagées une « trilogie de tacos : tartare de thon, saumon et sériole » et un « Softshell Crab et ses trois épices d’Asie ». Les trois tartares étaient excellents, chacun assaisonné différemment, de manière à mettre en valeur chaque poisson. Le terme de « tacos » m’a fait un peu sourire, il s’agissait tout simplement de quelques morceaux de tortilla séchés au four, un peu superfétatoires. Le crabe (frit, comme il se doit) était absolument délicieux (sans compter qu’il est difficile de trouver du crabe mou dans nos contrées, j’étais aux anges car j’adore ça). En plat, nous avons pris la « sole de Bretagne aux agrumes Japonais » et la « sériole mijotée, son jus et sa fusion de semoule et quinoa ». Tous les plats sont servis avec un accompagnement de trois « rice cubes », des cubes de riz à sushis aromatisés très plaisants. La sole était très bien cuite, mais son assaisonnement manquait un peu de caractère, et surtout elle était escortée (en plus de trois ou quatre minuscules asperges vertes) d’une purée de pommes de terre qui n’avait aucun intérêt gustatif dans ce contexte, en plus de faire doublon avec le riz. La sériole était exquise, dans un jus très parfumé dont la saveur rappelait celle du laquage japonais utilisé, par exemple, pour préparer l’anguille. Par contre, là aussi le petit pot de semoule et quinoa était sans intérêt et faisait, à nouveau, doublon avec le riz. Nous aurions toutes deux préférés des légumes, qui manquaient cruellement. En dessert, nous avons partagé un dessert du jour (« Inspiration du pâtissier » sur la carte, c’est plus joli…) très fusion et très réussi, une gaufre garnie avec des fruits, des coulis de fruit japonisants, et une boule de glace au thé vert. En résumé, je dirais que la cuisine est très réussie, mais nécessite quelques petits réglages. Les portions pourraient aussi être un tantinet plus généreuses.

Vendredi soir, nous avions des invités. En entrée j’ai servi une terrine de canard aux pistaches (j’adore faire les terrines, et celle-là est très bonne, je l’avais déjà faite une fois). En plat, du poulet au corn-flakes (c’est à peu près cette recette-là, mais je mets les épices que je veux, je ne fais pas toujours reposer les morceaux de poulet au frigo après les avoir panés, je ne mets pas de feuille alu dessus et je fais cuire à 180° chaleur tournante pendant environ 45 minutes) et une cocotte de petits légumes de printemps. En dessert, une mousse de fraises au basilic (sans le dressage dans des feuilles de bricks, je l’ai disposée dans des verres à tapas et surmontée de quelques fraises coupées) délicieuse mais dans laquelle le goût de basilic était presque imperceptible (il faudrait en mettre nettement plus à mon sens).

Deuxième semaine : et il continue à pleuvoir…

Samedi soir, nous étions invités chez des amis.

Dimanche midi, j’ai fait de la cuisine dans l’air du temps, de la cuisine « recyclage » : des spaghettis au pesto de fanes de carottes, délicieux (il suffit de mixer les fanes sans leurs tiges avec de l’ail, du sel, de l’huile d’olive et des fruits à coque – j’ai utilisé des noix de cajou). J’ajoute le Parmesan râpé dans l’assiette, ainsi chacun dose comme il veut.

Dimanche soir, après le très joli spectacle Skyline, nous avons fait un repas très réussi à la Brasserie de Montbenon. Voilà un endroit qui, je dois dire, mérite largement son succès. Le lieu est superbe (les vilaines structures surélevées posées dans les années 80 ou 90 et qui défiguraient la salle ont été enlevées), le service souriant et rapide, et la cuisine m’a épatée. J’ai pris une terrine de saumon en entrée, pas fade du tout (ce qui est le piège des terrines de poisson en général) et accompagnée d’une petite salade très fraîche et bien assaisonnée, puis une cassolette de ris de veau, morilles, asperges vertes et pommes de terre nouvelles à se relever la nuit, cuisson parfaite et sauce délectable.

Lundi soir, j’ai fait le poulet yassa de ma mère (une des rares recettes qu’elle m’a transmise, ayant beaucoup travaillé en Côte d’Ivoire), avec du riz et des liserons d’eau sautés au gingembre.

Mardi soir, j’ai mangé avec une amie au National à Vevey. Nous avons beaucoup ri et très bien mangé, en ce qui me concerne une entrée de mousse d’avocat et crevettes tout d’abord, puis un tataki de bœuf très savoureux. L’endroit est sympa, un bar-restaurant assez branché dont les fenêtres donnent sur un beau patio, et le service était efficace et attentif.

Mercredi soir, j’ai grillé sur la plancha des steaks marinés au piment chipotle, avec en accompagnement une salade de tomates (on essaye de trouver l’été là où on peut ma pauv’dame…).

Les steaks, sur le côté côtelé de la plancha électrique

Les steaks, sur le côté côtelé de la plancha électrique

Les jolies fleurs sont des fleurs de bourrache, en provenance de mon jardin

Les jolies fleurs sont des fleurs de bourrache, en provenance de mon jardin

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Jeudi soir, j’ai cuisiné ma soupe de borlotti, tomates et lard. C’est bon, c’est chaud, ça fait la nique à la pluie qui n’arrête pas de tomber.

Vendredi soir, j’ai envoyé mon cher et tendre en mission d’approvisionnement chez Daily Dumpling. J’ai fait une salade de chou chinois à ma sauce pour accompagner les dumplings (qui étaient délicieux, un assortiment).

Mais où est le printemps ?

Samedi soir, étant donné le temps maussade et frais, j’ai servi une belle fondue moitié-moitié bien hivernale (en mai, fais ce qu’il te plaît !).

Dimanche midi, nous avons été faire un tour au Food Truck Festival organisé par l’association Lausanne A Table. Je dois dire que je suis mitigée quant à la mode actuelle des food trucks – oui c’est sympa, et bien pratique quand on est en ville, qu’on n’a pas beaucoup de temps et qu’on veut manger quelque chose, mais quand même, en général ça ne casse pas trois pattes à un canard et je suis peut-être une chochotte, mais j’aime bien manger assise, dans une assiette, servie et tranquille. En l’occurrence, j’ai testé un food truck péruvien et mangé un tamal au poulet pas mauvais, mon fils aîné a pris une pizza paraît-il moyenne, mon fils cadet un sandwich au chicharron du même péruvien, et mon homme un burrito agréable sans plus.

Dimanche soir j’ai fait une quiche oignons-chèvre-lardons (qui aurait dû être une quiche poireaux-chèvre-lardon, mais j’avais oublié de noter les poireaux sur ma liste de courses) et une salade de mâche.

Lundi midi (le lundi de Pentecôte), le déjeuner des dimanches en famille : un beau poulet rôti (enduit de beurre, mis à cuire à 250° pendant 30 minutes, puis j’ai baissé la température à 180° pour encore 30 minutes) et des fèves à l’ail.

Lundi soir, nous avons profité du Festival de la Gastronomie de La Fourchette et testé le MP’s Bar & Grill. Non seulement l’endroit est superbe, une grande salle décorée dans un mélange art déco et moderne, avec une vue splendide sur le lac et les montagnes et un éclairage très étudié, mais on y mange aussi très bien (pour un prix conséquent, étant donné qu’il s’agit du restaurant d’un cinq étoiles, mais tempéré, en l’occurrence, par la réduction accordée via La Fourchette). J’ai d’abord pris le « Bœuf Façon Tataki, copeaux de truffe et huile d’olive de Corse, sauce ponzu », une belle crudité savoureusement assaisonnée, puis un plat classique de la Côte Est des Etats-Unis et que j’adore, le Surf & Turf, ici intitulé très francophoniquement « Terre & Mer signature MP’s » et très bien réalisé, à savoir une demi-portion de filet de bœuf et un demi-homard, le tout accompagné d’une pomme de terre au four farcie de homard. J’ai même craqué pour un dessert (moi qui généralement les dédaigne), un « Moelleux chocolat façon brownie, noix de pecan, crème glacée cacahuète » parfaitement décadent.

Mardi soir, j’ai fait une belle soupe verte (jolie recette, mais chronophage, je ne suis pas sûre qu’elle en vaille la peine) et des popovers aux échalotes et romarin (délicieux, et facilissimes !).

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Les popovers

Mercredi soir, j’ai fait une farinata au pesto et fromage. La farinata est la version italienne de la socca, une galette de farine de pois-chiches. C’était facile à faire (il faut juste penser à préparer la pâte à l’avance) et très bon. J’ai accompagné cette galette de tomates cerises, de lard d’Arnad et de chorizo en tranches.

Jeudi soir, j’ai voulu tester une recette italienne classique de la région de Brescia, le manzo all’olio. Je l’ai cuit la veille, puis réchauffé dans son jus de cuisson le jour même. J’ai alors fait la sauce et les finitions, et je l’ai servi avec une écrasée de pommes de terre nouvelles aux oignons frais. Il était parfait, une viande fondante et savoureuse, il n’en n’est pas resté une miette !

Vendredi soir, nous avons à nouveau profité du Festival de la Gastronomie pour essayer les Trois Couronnes à Vevey. Nous avons pris le menu « Riviera », avec une première entrée de « Grecque de légumes aux écrevisses, omble chevalier et œufs de féra », puis des « Ravioli aux courgettes « trompette », citron confit et jus safrané », ensuite du « Rouget en olivade, soupe de poisson au fenouil et supions », et enfin un dessert de « Rhubarbe pochée à la vanille de Madagascar et granité au champagne rosé ». Il s’agit là d’une belle cuisine provençale très travaillée, qui mérite son étoile Michelin et que nous avons beaucoup appréciée, dans un superbe cadre fin de siècle rénové et parsemé de touches modernes.

Avant Venise, après Venise

Avant et après la cascade de restaurants où nous avons mangé à Venise, j’ai quand même cuisiné ! Je ne vous citerai ici que les repas que j’ai trouvé vraiment réussis.

  • Une marinade de sardines excellente (et prémonitoire, la technique étant la même que pour les sarde in saor à la vénitienne, même si l’assaisonnement est différent), accompagnée d’une surprenante mais fort réussie salade fraises avocat.
  • Des manchons de poulet laqués, avec une salade de petits artichauts. Je voulais faire le laquage à la sauce soja et au sirop d’érable, mais je n’avais plus de sirop d’érable (ou plutôt, j’ai cru ne plus en avoir, je l’ai retrouvé après), j’ai donc fini un pot de gelée de coing, et c’était très bien. La salade est toute simple, des petits artichauts parés et cuits à peine deux minutes à l’eau bouillante, puis vite refroidis dans l’eau glacée, égouttés et mélangés avec des copeaux de Parmesan et un assaisonnement vinaigre balsamique/huile d’olive/sel/poivre – un délice !
  • Toujours dans mon trip artichauts (il faut que j’en profite, la saison des petits artichauts violets est bientôt finie !), une belle poêlée d’artichauts terre et mer que j’ai improvisée et dont je suis très fière (surtout pour l’idée du mélange d’artichauts cuits et crus, que je n’ai jamais vu faire mais qui était très réussi).
  • Du pulled pork (décongelé et réchauffé en y ajoutant un peu de bouillon, j’en avais fait une grande quantité il y a quelques semaines, j’en parle ici) avec du coleslaw (dans lequel je mets peu de mayonnaise, j’en remplace les trois quarts par un mélange moutarde-Fjord) et des petits pains à hamburgers faits maison (j’ai divisé la quantité de sucre par deux, les Américains mettent beaucoup trop de sucre partout à mon goût). J’ai préparé la pâte la veille au soir et l’ai laissée lever au frigo pendant 24h, c’est une technique surprenante mais qui marche parfaitement bien.
  • Un repas pour un invité, avec en entrée du tartare de poisson aux fruits de la passion (que j’ai cette fois fait avec un mélange de thon et d’espadon), puis des côtes de veau poêlées accompagnées de légumes de saison rôtis (j’e ai profité pour tester le rôtissage des côtes de bettes au four, ça marche !), et enfin un gazpacho de fraises (tout simple : des fraises mixées avec un peu de sucre, d’eau de fleur d’oranger et de menthe) et des verrines de fraises aux speculoos.
  • Et puis un restaurant quand même, et italien de surcroît ! Nous sommes retournés à La Poesia, où j’ai pris un délicieux carpaccio de thon en entrée, suivi par des scialatielli aux vongole, artichauts violets, petites tomates et basilic excellents. Nous avons bu un Principe di Corleone Il Rosso tout à fait délectable. C’est vraiment un bon restaurant, et je ne regrette que deux choses : tout d’abord, ne pas pouvoir prendre une demi-portion de pâtes comme primo, ensuite, que la plupart des plats principaux (secondi) ne soient disponibles qu’à partir de deux personnes.

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Théâtre et cuisine printanière

Samedi soir, j’ai fait un rôti de porc mariné au mojito cubain (celui dont je parle dans cet article), accompagné d’un Cole Slaw fusion. Le rôti était bien moelleux et savoureux, une belle réussite ! Et le Cole Slaw était frais et croquant, un bon accord.

Dimanche midi, une improvisation totale : des tagliatelles à l’encre de seiche (j’en avais un paquet au congélateur) au chorizo (j’en avais au frigo) et aux asperges (j’avais un reste d’asperges vertes cuites) :

2016-04-24 12.22.59Dimanche soir, j’ai servi une très satisfaisante et très piquante soupe de brocolis au curry vert.

Lundi soir, j’ai fait (au Cooking Chef) un risotto aux morilles et aux foies de volaille (sans recette, un risotto classique avec trempage préalable des morilles séchées, puis adjonction des morilles juste après avoir nacré le riz, utilisation de l’eau de trempage additionnée de bouillon, et foies de volaille préalablement poêlés ajoutés juste avant le service). Il était malheureusement trop cuit car je m’étais mélangée les pinceaux avec l’horaire de mon cher et tendre, mais il était quand même très bon.

Mardi soir, nous devions aller chercher un de nos fils à l’aéroport de Genève assez tard, nous en avons profité pour essayer le Café de Peney. L’endroit est très agréable, un bistrot à l’ancienne bien décoré. Accueil et service charmants. En entrée, j’ai choisi le « Carpaccio de tête de veau, croquant de légumes, ravigote tiède de petits pois au wasabi » qui était franchement fantastique, moelleux et plein de goût, avec une salade très fraîche qui lui apportait du croquant en contraste. En plat, j’ai pris le « Pluma ibérique snacké, jus aux tomates et olives, churros de pommes de terre ». Là aussi, une réussite totale, viande moelleuse à l’extérieur croustillant, accompagné d’une sauce puissante qui lui seyait très bien, avec la touche fun des « churros » de pommes de terre. En dessert, nous nous sommes partagé une portion somptueuse du dessert du jour, un Saint-Honoré vraiment exceptionnel, crémeux et caramélisé à souhait :

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Nous avons arrosé cet excellent repas d’une bouteille Assemblage du Café de Peney (Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Galotta) du Domaine du Paradis à Satigny, une vraie merveille, un vin à la fois fruité et puissant, une explosion en bouche.

Mercredi soir, j’ai fait une frittata aux côtes de bettes (tirée du numéro de mars de Cuisine et Vins de France) bonne mais quand même un peu fade, avec une salade de tomates. Ce sont pour moi les premières tomates fraîches de l’année, je n’y ai pas résisté, des petites tomates sardes à moitié vertes (achetées au marché), très savoureuses, que j’ai à peine assaisonnées de sel, poivre et huile d’olive.

Jeudi soir, nous avons été voir « On ne saurait jurer de rien », de Musset, au Festival Fécule. Pour un prix dérisoire, nous avons eu droit à un jeu d’acteurs superbe, tout en finesse et en légèreté, et qui portait parfaitement le très joli, drôle et superbement bien écrit texte de Musset – un enchantement. Et là, permettez-moi d’insérer un coup de gueule qui n’a strictement rien à voir avec la nourriture : avant d’avoir des enfants, au début/milieu des années 90, nous allions régulièrement au Théâtre de Vidy, et nous avons vu de superbes choses. Quand nos enfants ont grandi et que nous avons pu recommencer à sortir plus souvent, je me suis immédiatement intéressée au programme de Vidy (qui est quand même le principal théâtre de Lausanne) – et là, horreur, je me suis rendue compte que tout était du spectacle avant-gardiste – plus de vrai théâtre. Je suis peut-être une dinosaure, mais j’aime les vraies pièces (anciennes ou modernes), avec une narration, des histoires, des dialogues, qui font rire, pleurer, rêver, réfléchir. Je n’ai pas envie de voir un spectacle où l’acteur principal pleure sur scène sans rien dire pendant 20 minutes, puis chante une chansonnette en sautant en l’air et finit en faisant la cuisine (oui, bon, je caricature, évidemment, mais je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire). Du coup, nous allons au théâtre ailleurs qu’à Lausanne, par exemple au Théâtre du Reflet à Vevey, ou au Théâtre Montreux-Riviera, et dès que nous voyons une pièce intéressante dans un petit théâtre des environs, nous essayons.

Bref, après la pièce, nous avons mangé dans une bonne trattoria/pizzeria italienne qui ne déçoit jamais, la Molisana. Nous nous sommes partagés une excellente pizza Alessio (aubergines, stracciatella de bufflonne et bresaola) et une escalope de veau à la milanaise accompagnée de rucola et tomates cerises.

Vendredi, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi un cheesecake aux asperges et sa crème d’asperges (pardonnez l’adjectif possessif, ça m’amuse toujours quand je lis ce genre de tournure au restaurant, du coup je n’ai pas pu résister). Le cheesecake était pas mal, mais c’est surtout la crème d’asperges qui était réussie

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En plat, une épaule d’agneau roulée au pesto avec une salade de fèves aux petits oignons, le tout très bon, et en dessert, des tartelettes aux fraises sans cuisson vraiment délicieuses

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Beaucoup d’asperges

Samedi soir, j’ai fait  un gratin de polenta et courge (recette découpée dans un magazine Betty Bossi). Malheureusement, j’avais cru acheter un potimarron mais il s’agissait d’une autre espèce de courge, très ressemblante mais légèrement plus orangée, avec une cavité plus grande et beaucoup moins de goût. Le résultat était donc bon mais un peu fade. Par contre, le côté intéressant de la recette était que la polenta crue était mélangée dans du bouillon et de la crème puis versée dans le plat à four, sans pré-cuisson – et étonnamment, ça marche !

Dimanche midi, j’ai servi un tartare de bœuf (celui dont je parle dans cet article), accompagné de pain grillé et d’une salade de pousses d’épinards.

Dimanche soir, pour célébrer le printemps, j’ai inventé une pizza blanche aux oignons frais et à l’ail des ours.

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Lundi soir, une simple salade d’épeautre au chou-fleur, asperges vertes, herbes et feta.

Mardi soir, suite de la série cubaine (voir mon article précédent) : poulet à la crème et au mojito, purée de pommes de terre, pois mange-tout. Bon, mais pas mémorable.

Mercredi soir, toujours dans la veine cubaine, j’ai mijoté un boliche, que j’ai servi avec des bananes plantain poêlées.

Jeudi soir, vive le printemps ! J’ai passé des asperges vertes à la vapeur, et les ai servies avec une sauce crème/Parmesan/basilic et du jambon cru

Et vendredi, nous avons mangé au Bras d’Or à Mathod. Le patron-cuisinier est l’ancien co-patron et maître d’hôtel du restaurant de l’Hôtel de Ville d’Echallens, un endroit que nous apprécions beaucoup, et nous voulions essayer cette nouvelle adresse. Nous n’avons pas été déçus ! Foie gras aux asperges pour moi :

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Tartare de bœuf façon thaïe pour mon homme :

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Puis j’ai dégusté les meilleurs ris de veau (aux asperges en l’occurrence) que j’aie mangés depuis longtemps :

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Et mon homme a pris un superbe rack d’agneau :

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Bref, une belle adresse à retenir !

Paresse et cuisine cubaine

Samedi soir, de retour de Lisbonne, nous avons dîné au Mirabeau : cocktail de crevettes en entrée, puis sole meunière accompagnée de pommes de terre vapeur, de brocolis (un chouïa trop cuits à mon goût) et de céleri (délicieux, je n’ai pas réussi à identifier l’assaisonnement).

Dimanche midi, j’ai très paresseusement fait des pâtes à l’ajvar (avec un schlouk de yaourt pour donner du moelleux). C’est une bonne solution pour un repas express, sachant en plus que je trouve de l’ajvar à la Coop du quartier !

Dimanche soir, j’ai plongé dans mon congélateur, et servi des ris de veau rissolés et de la purée de céleri (Picard, what else) juste affinée à la crème.

Lundi soir, j’ai de nouveau exploité le contenu de mon congélateur et utilisé ma cocotte minute pour faire un osso-buco – paresseux – à ma façon (sans tomates, avec du vin rouge et du fond de volaille maison), que j’ai accompagné de pommes de terre et oignons rôtis.

Mardi soir, ayant enfin eu le temps de faire des courses, j’ai fait une soupe cubaine aux haricots noirs tirée du livre La Cuisine cubaine de Miami dont j’ai déjà parlé dans cet article et celui-là. Et comme pour cette soupe il faut le fameux mojito, j’en ai fait, ce qui veut dire que j’ai prévu plusieurs repas cubains, cette semaine et la prochaine.

Mercredi soir, logiquement, j’ai servi de l’espadon au mojito (toujours du même livre), avec du riz à la coriandre (improvisé, dans l’esprit des recettes du livre : riz nature beurré et mélangé à une tonne de coriandre hachée juste avant de servir) et une salade d’ananas aux poivrons et à la noix de coco surprenante (ce n’est pas le genre de mélange auquel j’aurais pensé) et excellente (du livre elle aussi).

Jeudi soir, j’ai servi des œufs farcis aux sardines du blog Cuisiner en Paix que je suis régulièrement et dont j’apprécie les recettes en même temps simples et appétissantes, avec un tout simple guacamole (j’avais des beaux avocats bien mûrs).

Et vendredi, nous avons été déguster la cuisine de Thierry Marx au Café Calla. Il s’agissait d’un menu dégustation, dont l’ambition était de faire découvrir la cuisine fusion et moderniste du chef français. Je vous fais le rapport en photos :

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Risotto de soja, huître et truffe – une belle réussite, avec le côté iodé et humide de l’huître surmonté par une mousse vaporeuse aux senteurs d’humus. Le vin servi avec ce plat était un Sauvignon blanc des Grisons de chez Adank très agréable, parfumé et sec.

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Homard miso et tempura à l’encre de seiche. La sauce du homard était une bisque au miso au goût très prononcé, le tempura était une pince de homard emballée dans une sorte de croûte d’encre de seiche très savoureuse. La Petite Arvine sèche de chez Simon Maye (Valais) servie avec ce plat lui convenait parfaitement.

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Boeuf charbon et déclinaison de carottes : un mélange de fumé et de douceur, un contraste de textures aussi. Très réussi. Vin : un Merlot tessinois Tamborini, agréable.

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Saké glacé et fruits confits : je ne suis pas une grande amoureuse des desserts, mais celui-ci était fantastique. Glace au saké très onctueuse, et fruits confits extraordinaires, rien à voir avec ce que l’on trouve habituellement sous cette appellation, à savoir des machins qui n’ont que le goût du sucre. Même si je me passe volontiers de vin avec le dessert, je ne puis que reconnaître que l’Empreinte Passerillée (Domaine Le Grand Clos) de Genève servie avec ce plat était une réussite.

Il y avait encore un deuxième dessert (ganache chocolat suisse), mais je n’ai pas pu y toucher, j’étais absolument et totalement repue – de plus, deux desserts, pour un bec salé comme moi, c’est bien trop !

Le seul point faible de ce repas fut le service, certes gentil mais très désorganisé, tout particulièrement en ce qui concerne le vin (nous avions choisi l’accord mets-vins), ce qui choque particulièrement dans un cinq étoiles.